Citations de R. J. Palacio (240)
_ Il m'a l'air d'un brave homme, ton paternel, déclara le marshal d'une voix adoucie.
J'avalai la boule qui s'était formée dans ma gorge.
_ Le plus brave de tous.
_ Je vais te le retrouver, mon petit. Je t'en fais la promesse.
Il paraissait sincère. Je me tus.
_ Bonne nuit, petit.
Je gardai le silence.
Les liens qui nous unissent ont quelque chose de stupéfiant. [...] Des fils invisibles tissent nos relations à nous-mêmes, aux autres, à tout notre environnement. Ils nous tirent de-ci de-là d'une manière et à des moments dont nous n'aurons peut-être jamais conscience, ou qui prendront un sens seulement avec le temps.
Toute mon existence, j'ai croisé des individus dans son genre. Bornés et sans imagination. Sans aucune vivacité d'esprit. Alors ils essaient de limiter le monde à des choses dérisoires qui leur paraissent compréhensibles, mais le monde ne peut pas être limité. Le monde est infini !
Pour moi, un rêve, c'est comme un dessin dans votre tête qui prendrait vie. Il faut d'abord se l'imaginer, et puis travailler avec acharnement pour l'accomplir.
-Mais alors, comment as tu fait la connaissance de Summer si elle n'est pas dans ta classe?reprit elle.
-On a dejeuné ensemble.
Je jouais à donner des coups de pied dans un caillou, comme si c'était un ballon de foot, en le faisant rouler à droite et à gauche sur le trottoir.
-Elle a l'air gentille.
-Elle est sympa.
-Elle est très jolie, ajouta maman.
-Oui, je sais, dis je. On est un peu comme la Belle et la Bête .
Sans attendre sa réaction, je me mis a courir après le caillou dans lequel je venais de taper de toutes mes forces.
-Tu ne t'es jamais demandé ce qui arrive aux gens quand ils meurent?
Il haussa les épaules .
-Pas vraiment. Enfin,ils doivent aller au paradis, non? C'est là que Grand-mère est allée.
-J'y pense souvent, lui confiai-je. Je pense que quand les gens meurent, leur âme va au paradis mais juste provisoirement. C'est la où ils revoient leurs amis et tout ça. Et puis ils renaissent sous la forme d'un tout nouveau bébé.
-Pourquoi quelqu'un voudrait faire une chose pareille?
-Parce que ça donne une chance de ne pas refaire les mêmes erreurs , répondis-je . De se rebâtir une vie.
C'est juste que ça me fait vraiment bizarre, ajoutai-je (Jack). Tous ces gens qui m'ignorent et qui font comme si je n'existais pas.
Auggie sourit et me dit d'un air sarcastique.
Sans déconner ? Bienvenue au club!
Nous portons tous en nous, en tant qu'humains, non seulement la capacité d'être bons, mais aussi la liberté de choisir la bonté.
Marrant, comme on a le chic pour se ronger les sangs à propos de quelque chose, et, au bout du compte, s'apercevoir que ce n'était rien.
Le précepte d'octobre de M. Browne
Vos bonnes actions sont vos monuments.
Le précepte de septembre de Mr Browne :
Lorsqu'on a le choix entre être juste et être bon, il faut choisir la bonté.
J'étais tellement anxieux que ce n'étaient pas des papillons que j'avais dans le ventre, mais plutôt des pigeons qui battaient des ailes.
Eh bien, c’est un de mes livres préférés, rétorquai-je. Fénelon l’a écrit pour le roi de France, quand le roi était enfant. Pour lui, la guerre n’est juste que si elle est menée pour apporter la paix. Mais notre gouvernement ne se bat pas pour la paix. Il se bat pour des territoires.
Ce fut à cette époque que nos vies basculèrent pour toujours, à la suite de la visite avant l'aube de trois cavaliers et d'un poney à la tête sans poils.
...tout n'est pas la faute au hasard. si c'était le cas, l'univers nous abandonnerait complètement. alors qu'il prend soin de ses créations les plus précieuses par des moyens invisibles à nos yeux. comme des parents qui vous aiment aveuglèment. une grande sœur qui se sent coupable de chercher à vivre en dehors de vous. un gamin à la voix rauque qui a renoncé à ses amis pour être votre ami. même une fille aux cheveux roses qui garde une photo de vous dans son portefeuille. peut-être que c'est une grande loterie, mais l'univers, en fin de compte se charge de rétablir l'équilibre.
En fait, j'aime la manière dont parlent les médecins. J'aime les sonorités du vocabulaire scientifique. J'aime que des mots incompréhensibles expliquent ce qui se situe au-delà de notre compréhension.
Parfois, quand je regardais Grand-mère, sous toutes ses rides, j'apercevais la jolie petite fille qu'elle avait été. Dans sa démarche, il y avait celle de la fille d'Ipanema.
Je cherchai un petit coin où disparaître : un trou, un petit trou noir qui m'avalerait pour toujours.
Ne jugez pas un garçon sur son apparence.
Tout le monde mérite une ovation au moins une fois dans sa vie, parce que nous triomphons tous du monde.