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Critiques de Rachid Ben Bella (7)
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Nous.... la cité

J'ai bien aimé ce livre. On y découvre sur le terrain le travail d'un éducateur de prévention. Les jeunes comme les remarques de l'éducateur sonnent juste, loin du racolage. Un récit bien sympathique.
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Nous.... la cité

Nanterre, un éducateur et quatre jeunes ont relevé le défi d'écrire un livre sur leur quotidien.

Au final, un ouvrage très réussi qui prend aux tripes, très éloigné évidemment (et heureusement) de ce que l'on voit à la télé aux heures de grande écoute…

On en redemande !
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Nous.... la cité

« On est parti de rien et on a fait un livre » peut-on lire sur la première de couverture, eh bien moi je trouve au contraire que ces quatre jeunes et leur éducateur sont partis de tout pour faire ce livre : leur vécu et la vie, de manière générale, et c'est ce qui le rend si authentique.



Car, ce livre, c'est bien de ça dont il s'agit : ce sont les témoignages sur différents thèmes de quatre jeunes d'une vingtaine d'années ayant grandi entre les tours d'une cité de la grande banlieue parisienne. Pendant un an, ils participent tous les quatre à un atelier d'écriture organisé par leur éducateur spécialisé, Joseph Ponthus. Il leur demande de raconter, sans artifice, avec leurs propres mots comment se passent leurs rapports avec la police, la prison, la religion… Il s'agit d'un roman polyphonique dans lequel Joseph Ponthus fait figure de chef d'orchestre : il raconte le processus d'écriture, de son début à sa fin, laissant toute leur place aux quatre autres auteurs pour s'exprimer. Ils lient les témoignages de sorte qu'ils n'apparaissent pas comme une accumulation sans lien. En outre, ces témoignages prennent aussi différentes formes, s'adaptant ainsi aux contraintes d'écriture des quatre jeunes notamment d'incarcération : un journal écrit au mitard, des lettres aux juges, des témoignages et presque des poèmes en prose quand il s'agit d'évoquer le deuil.



L'expression mettre des mots sur les maux prend alors tout son sens pour ces quatre individus qui n'avaient sans doute jamais caressé l'idée d'écrire. Et pourtant, que de choses intéressantes ils ont à nous conter. On en regrette même que les thèmes d'écriture ne se multiplient pas. C'est un quotidien trop souvent médiatisé à mal qui, cette fois, nous est donné à voir dans sa plus profonde véracité. Une vérité brutale parfois, notamment quand sont évoqués les rapports avec la police, dans un contexte que l'on sait tant controversé aujourd'hui. Une vérité éclairante aussi, quand ils se mettent à parler de la religion, en l'occurrence musulmane. Une vérité gênante enfin, quand il s'agit de parler des trafics de stupéfiants, vus par ces hommes comme de l'argent rapide et nécessaire, qui ne fait selon eux et pour raccourcir grossièrement, aucun mal. Ils ont des réflexions sur les institutions policières et judiciaires qui ont un réel intérêt, laisser la parole au peuple, c'est encore plus laisser la parole aux concernés et qu'est-ce que cela fait réfléchir de passer de l'autre côté. Je salue à ce propos le travail de leur éducateur évidemment, mais aussi des acteurs que l'on aperçoit dans ce roman qui ne sont pas nommés mais qui exercent leur travail avec brio.



Pour comprendre, pour se faire expliquer, pour écouter enfin les paroles de ces jeunes qui ont tant à dire, lisez ce roman. Vous apprendrez des choses, vous serez touchés, révoltés parfois aussi, mais surtout, vous comprendrez les revendications de ces jeunes et de tant d'autres, qui plus que toute autre chose, cherchent leur place dans une société qui ne leur en laisse que très peu.
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Nous.... la cité

Récits initiés par Joseph Ponthus avec les plumes collaboratives de quatre jeunes hommes d'un quartier Francilien. L'auteur du superbe : A la ligne (sortie en poche en août 2020) était alors Éducateur Spécialisée en Prévention Spécialisée. Un éducateur de rue qui se fond, qui lit et relit, qui fait des ponts et finis par les assembler dans cet ouvrage étonnant de justesse et de franchise. J'envie cette liberté de rue qui n'existe pas (peut-être plus non plus ailleurs à présent que le social est exsangue d'intérêt) en protection de l'enfance.
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Nous.... la cité

Quand un éducateur de quartier défavorisé prend en main quelques jeunes de la cité pour qu’ils puissent raconter leur cité, leur vie de leur point de vue. Pas de médias, pas de policiers pour caricaturer ce qui s’y passe réellement. Des jeunes qui, à peine sortis de chez eux, peuvent se faire interpeller. Le récit est intéressant, Joseph Ponthus, qui a également écrit “A la ligne”, nous offre son expérience comme accompagnant de ces jeunes de Nanterre. Il y raconte le projet, les bâtons dans les roues, les nombreuses audiences au tribunal, et puis il y a les textes de ces jeunes hommes qui ont des choses à dire sur la vie, la mort, la religion, la prison, les copains.

Un autre regard sur la banlieue à découvrir.
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Nous.... la cité

Grâce à l'écriture fluide et sensible de Joseph Ponthus, fil rouge de l'ouvrage, l'ensemble est cohérent et d'une grande épaisseur. A travers tous ces regards, le lecteur ressent la cité, la prison, le deuil, la justice et l'injustice.
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Nous.... la cité

"Quand quatre jeunes de banlieue se prennent d’écrire leur quotidien avec un de leurs éducateurs pendant plus d’un an, ça envoie du lourd." C'est ainsi qu'est présenté ce livre. Et il tient ses promesses.
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