Reimena Yee

Conte folklorique par essence, roman graphique à certains égards, le premier tome du Marchand de Tapis montre qu’une histoire intemporelle et un style de dessin vont en tout cas très bon ménage.
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Impressionnant, malgré quelques tics et répétitions, Le marchand de tapis de Constantinople est une lecture passionnante présentant des aspects de l’Islam rarement mis de l’avant en Occident. Plus important, il s’agit d’un récit profondément humain et d’une histoire d’amour implacable et particulièrement touchante.
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Une charmante BD autour du passage de l’enfance à l’adolescence, avec un petit côté réalisme magique : la petite Lora se sent de plus en plus éloignée de ses amis, alors que leurs intérêts se font plus adolescents, et qu’elle aimerait bien rester dans ce moment magique de l’enfance, avec son imagination fourmillante et sa passion pour les trucs de sorcière. Elle conjure un fantôme bienveillant, qui va l’aider à grandir.



C’est très mignon, les illustrations sont charmantes, c’est hyper cozy. Mais il m’a manqué un peu de substance pour vraiment être touchée par cette BD qui réunit plein d’éléments qui pourraient en faire un chef d’œuvre mais a un côté un peu gros sabots à mes yeux. Et certaines planches m’ont semblées hyper confuses, ce qui n’a pas aidé.



Mais il n’empêche que c’était une lecture somme toute agréable, à savourer avec un petit thé au chaud sous un plaid !

Cette bd parle du passage à l'adolescence avec tous ses changements. La jeune héroïne n'est pas prête pour cela. Elle ne s'intéresse pas aux mêmes choses que les autres et elle a peur de ce que pourraient alors pensé ses amis. Elle se réfugie dans la solitude et retrouve son amie imaginaire, Alexa qui est un fantôme.



On comprend au fil de l'histoire que grandir n'est finalement facile pour personne puisqu'Alexa l'a refusé elle aussi d'une certaine manière. Cette dernière va aider Lora dans sa quête d'identité et en même temps s'aider elle-même. C'est une jolie amitié qui se noue entre les deux filles qui sont touchantes chacune à leur manière.



Côté graphismes, c'est tout en rondeur avec de jolies couleurs. Par contre c'est assez fouillis et ça donne l'impression que le scénario part un peu dans tous les sens. Ce n'est pas spécialement gênant mais ça peut freiner certains lecteurs. Les dernières pages explique le cheminement et le travail de l’auteur pour créer le livre.



Le tout est plein d'émotions ce qui en fait une lecture agréable. Ça m'a fait penser à "L'année où je suis devenue ado" de Nora Dasnes paru chez Casterman jeunesse. Vous pouvez retrouver mon avis sur ce titre plus haut sur ma page.



Une jolie découverte pour aborder le passage à l'adolescence.

Un bel ouvrage bien illustré qui m'a fait remonté à l'enfance et j'ai aimé l'héroïne principale et les autres personnages qui l'entourent. Aussi le thème est bien choisi autant pour les adolescents que pour les adultes. C'est un coup de cœur, que je n'oublierai pas, merci à l'autrice.

Quelle belle découverte !

Lu en VO, je me suis régalée aussi bien par les thématiques abordées sur le passage de l'enfance à l'adolescence qui ont fait fortement écho en moi mais également grâce au trais de crayon très agréable.

Une lecture espiègle, touchante, percutante.

Un doudou !

Abordant le thème du passage à l'adolescence, Seance tea party est un album de facture honnête qui possède une part de fantaisie assez appréciable pour faire l'effort d'aller jusqu'au bout de ses deux cent quarante planches.
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Séance Tea Party m'avait intrigué initialement, pour son visuel clair tout en rondeurs et coloré. Il en résulte une oeuvre plus profonde qu'elle en a l'air, car la BD aborde la thématique du passage de l'enfance à l'adolescence, ainsi que celle de la mort, au travers de la figue d'une jeune adolescente et d'une jeune fantôme avec qui elle se lie d'amitié, dans une relation complice. Les deux héroïnes vont progressivement mûrir au contact l'une de l'autre et vont évoluer dans leurs sphères et dans leur recherche d'elles-mêmes. Un joli récit sur l'adolescence, qui m'a touchée par sa sincérité, sa finesse et la beauté de ses illustrations. Une belle surprise !

une histoire qui inspire la feel good et qui ne se cantonne pas au lectorat jeunesse, un récit qui se lit en famille chacun s’identifiant à des personnages différent. Scéance Tea Party permet d’ouvrir le dialogue en famille sur des sujets sensibles à cet période de la vie.
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J’ai trouvé cette BD assez inégale. J’ai eu du mal à m’installer dans l’histoire, je trouvais que ça partait un peu dans tous les sens. Je n’ai pas accroché au graphisme, et au dessin des visages peu délicats. Le personnage du fantôme d’Alexa m’a beaucoup fait pensé à une autre BD Jeunesse Le fantôme d’Anya (Véra Brosgol), et j’ai d’ailleurs cru que c’était le même auteur ou illustrateur, mais non. A travers l’image de ce fantôme, c’est le passage de l’enfance à l’adolescence qu’aborde Reimena Yee. Les émotions de la jeune Lora, qui s'accroche au monde de l’enfance mais qui voit bien que les préoccupations de ses ami(e)s changent, sont bien dépeintes. Au milieu de ça, Alexa le fantôme représente l’enfant qui n’a pu grandir. Finalement, toutes deux vont s’éloigner du monde de l’enfance, en douceur. J’ai trouvé la métaphore générale bien trouvée et intéressante. Après, je n’ai pas trop accroché à son développement, surtout les parties sur le passé du fantôme et les retrouvailles de son ancienne amie devenue grand-mère écrivaine pour enfants, qui a le pouvoir de voir Alexa car elle a su garder son âme d’enfant (j’ai trouvé ça too much). De bonnes choses, mais mon impression générale est plutôt bof.

Véritable bouffée de couleurs et d’oxygène, cette séance peut se révéler être une séance transgénérationnelle émouvante, à même de livrer aux lectrices et lecteurs une vérité universelle pas souvent entendue ou partagée.
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