Critiques de Rémi Giordano (150)
Oserez-vous accoster sur cette île aux morts ? Ils étaient 6 à l’origine mais l’une d’entre eux a disparu. 1 an après certains sont prêts à parler… ce qui leur coutera la vie. Mais que se passe-t-il ? Qui les tue ? Quel est leur secret ?
En lisant le résumé éditeur j’avais l’impression que ce serait une nouvelle adaptation jeunesse du célèbre roman d’Agatha Christie (ils étaient 10…) Je pense qu’il est préférable de ne pas partir avec cet avis. Par contre il m’a fait penser à ces thrillers dit “Slasher” (quand un tueur masqué tue les personnages les uns après les autres.)
Il y a de très bonnes idées dans “l’île aux morts”, notamment dans la mise en scène des morts, mais il m’a manqué quelque chose. Je vous en dis plus.
Je suis passée à côté…
C’est sans doute lié à mon manque d’envie de lecture mais j’ai trouvé que l’installation de l’histoire était longue à se mettre en place avec Camille. Je n’ai pas réussi à accrocher avec ce personnage, ce qui n’a pas aidé non plus. Pour être honnête, je n’ai pas vraiment accroché à l’ensemble des personnages. Même si nous sentons leurs liens, leur amitié et leur passé ensemble. J’avais peut-être besoin que leurs personnalités et leurs interactions soient plus approfondies pour intégrer leur groupe et comprendre les motivations de certains personnages.
Les points forts de “l’île aux morts”
Les scènes de meurtres sont très prenantes et très visuelles. Vous êtes comme plongés dans un film d’horreur où vous prenez peur pour les personnages. C’est pour qu’elles soient aussi fortes qu’il a pris le temps de placer son histoire. L’effet fonctionne car nous avons appris à connaître les différents personnages. Ce ne sont donc pas des inconnus qui sont agressés. (Je n’en dis pas plus.)
Le mystère entoure la personne qui tue : qui ? et pourquoi ? En quoi est-ce lié à la disparition de Laura ? Pourquoi l’île aux morts ?
La personne qui tue porte le masque mortuaire de la “noyée”, une légende locale qui ressemble à un mythe de la dame blanche. Personnellement, j’ai beaucoup aimé cette idée. Quand vous visualisez la scène vous pouvez imaginer la peur que ressentent les victimes.
Le conseil de la bibliothécaire : “L’île aux morts” s’adresse au public adolescent à partir de 13 ans (environ.) Il plaira à ceux qui aiment les films d’horreur du genre slasher car il en reprend les codes à mon sens. Il peut être un bon point d’entrée dans le genre du thriller. Si ce roman vous attire, vous pourrez peut-être aussi aimer : “The last one to die” ou “Dix” de Marine Carteron.
Lien : https://journaldunebibliothe..
En lisant le résumé éditeur j’avais l’impression que ce serait une nouvelle adaptation jeunesse du célèbre roman d’Agatha Christie (ils étaient 10…) Je pense qu’il est préférable de ne pas partir avec cet avis. Par contre il m’a fait penser à ces thrillers dit “Slasher” (quand un tueur masqué tue les personnages les uns après les autres.)
Il y a de très bonnes idées dans “l’île aux morts”, notamment dans la mise en scène des morts, mais il m’a manqué quelque chose. Je vous en dis plus.
Je suis passée à côté…
C’est sans doute lié à mon manque d’envie de lecture mais j’ai trouvé que l’installation de l’histoire était longue à se mettre en place avec Camille. Je n’ai pas réussi à accrocher avec ce personnage, ce qui n’a pas aidé non plus. Pour être honnête, je n’ai pas vraiment accroché à l’ensemble des personnages. Même si nous sentons leurs liens, leur amitié et leur passé ensemble. J’avais peut-être besoin que leurs personnalités et leurs interactions soient plus approfondies pour intégrer leur groupe et comprendre les motivations de certains personnages.
Les points forts de “l’île aux morts”
Les scènes de meurtres sont très prenantes et très visuelles. Vous êtes comme plongés dans un film d’horreur où vous prenez peur pour les personnages. C’est pour qu’elles soient aussi fortes qu’il a pris le temps de placer son histoire. L’effet fonctionne car nous avons appris à connaître les différents personnages. Ce ne sont donc pas des inconnus qui sont agressés. (Je n’en dis pas plus.)
Le mystère entoure la personne qui tue : qui ? et pourquoi ? En quoi est-ce lié à la disparition de Laura ? Pourquoi l’île aux morts ?
La personne qui tue porte le masque mortuaire de la “noyée”, une légende locale qui ressemble à un mythe de la dame blanche. Personnellement, j’ai beaucoup aimé cette idée. Quand vous visualisez la scène vous pouvez imaginer la peur que ressentent les victimes.
Le conseil de la bibliothécaire : “L’île aux morts” s’adresse au public adolescent à partir de 13 ans (environ.) Il plaira à ceux qui aiment les films d’horreur du genre slasher car il en reprend les codes à mon sens. Il peut être un bon point d’entrée dans le genre du thriller. Si ce roman vous attire, vous pourrez peut-être aussi aimer : “The last one to die” ou “Dix” de Marine Carteron.
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Rémi Giordano, avec cette façon de nous raconter l’histoire, par bribes, en remontant progressivement le fil des événements, fait naître le suspense et crée beaucoup d’angoisse. Que s’est-il passé ? Les héros de ce récit sont-ils aussi innocents qu’ils y paraissent ? Doit-on vraiment compatir à leur problèmes actuels, causés par le choc de l’été passé ?
Cette ambiance pesante est fortement alourdie par le fait que l’intrigue se joue sur une île.
Loin du continent, en vase clos, on se sent seul et instinctivement en danger. Bien évidemment, on pense au très célèbre roman d’Agatha Christie et dans la foulée au très bon Dix de Marine Carteron. Cela m’a aussi rappelé le très prenant Passé minuit d’Emmanuelle Cosso même si les héros de Rémi Giordano n’ont pas perdu la mémoire. Eux, ils ont fait le choix d’oublier.
Ceci étant dit, revenons à notre histoire. On suit donc les récits livrés tout d’abord par Camille, puis par Laura et Théo et enfin Blanche. Cet effet choral permet d’entrer dans la tête des uns et des autres. Chacun nous livre son ressenti, son avis sur les membres du groupe d’amis…
On découvre des éléments au fur et à mesure et nos convictions vacillent. Il y a eu la mort (celle-ci reste à déterminer) de Laura. A la sienne va venir s’ajouter une autre qui replonge les protagonistes dans l’horreur. On ne sait plus à quel saint se vouer.
Tout ce dont on est sûr, c’est que les pages défilent, au gré des confessions des uns et des autres. La tension monte et on veut absolument savoir qui est derrière ces crimes. Parce que rien n’est accidentel. Parce qu’on doute. Rémi Giordano y veille.
Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce roman, au-delà de l’intrigue captivante et bien ficelée, de la peur suscitée et de l’ambiance étouffante, c’est qu’on a aussi le portrait d’adolescents qui ont tenté de continuer à avancer malgré le terrible événement qui a bouleversé leur vie. Camille m’a beaucoup touchée, par exemple. C’est elle qui nous accompagne au début du roman et nous révèle quelques éléments qui ont mené au drame. Son personnage nous montre combien un secret, ici particulièrement sombre, peut vous ronger.
Autour, gravitent des personnalités assez marquées mais à la fois très justes qui permettent d’aborder les problématiques qui interviennent dans un groupe d’amis, surtout quand ils ne sont pas forcément choisis. Vivre sur une île ou dans un petit village force parfois les amitiés. Et les jalousies.
Le cadre est posé, les distensions diverses aussi. Sans la vérité, d’autres drames ne pourront pas être évités.
Comme dans le tableau de Arnold Böcklin dont il question dans le roman, on s’enfonce dans ce récit, glissant peu à peu dans l’horreur et l’effroi. L’île a été le théâtre de jeux dangereux, de mensonges et de bien trop de secrets. Tous les bons éléments nécessaires au bon déroulement d’une pièce qui s’annonce sombre mais passionnante !
L’île aux morts est un très bon thriller qui fait judicieusement monter la pression, faisant peser la culpabilité (du drame, du silence) sur les uns et les autres. A découvrir !
Lien : https://www.hashtagceline.co..
Cette ambiance pesante est fortement alourdie par le fait que l’intrigue se joue sur une île.
Loin du continent, en vase clos, on se sent seul et instinctivement en danger. Bien évidemment, on pense au très célèbre roman d’Agatha Christie et dans la foulée au très bon Dix de Marine Carteron. Cela m’a aussi rappelé le très prenant Passé minuit d’Emmanuelle Cosso même si les héros de Rémi Giordano n’ont pas perdu la mémoire. Eux, ils ont fait le choix d’oublier.
Ceci étant dit, revenons à notre histoire. On suit donc les récits livrés tout d’abord par Camille, puis par Laura et Théo et enfin Blanche. Cet effet choral permet d’entrer dans la tête des uns et des autres. Chacun nous livre son ressenti, son avis sur les membres du groupe d’amis…
On découvre des éléments au fur et à mesure et nos convictions vacillent. Il y a eu la mort (celle-ci reste à déterminer) de Laura. A la sienne va venir s’ajouter une autre qui replonge les protagonistes dans l’horreur. On ne sait plus à quel saint se vouer.
Tout ce dont on est sûr, c’est que les pages défilent, au gré des confessions des uns et des autres. La tension monte et on veut absolument savoir qui est derrière ces crimes. Parce que rien n’est accidentel. Parce qu’on doute. Rémi Giordano y veille.
Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce roman, au-delà de l’intrigue captivante et bien ficelée, de la peur suscitée et de l’ambiance étouffante, c’est qu’on a aussi le portrait d’adolescents qui ont tenté de continuer à avancer malgré le terrible événement qui a bouleversé leur vie. Camille m’a beaucoup touchée, par exemple. C’est elle qui nous accompagne au début du roman et nous révèle quelques éléments qui ont mené au drame. Son personnage nous montre combien un secret, ici particulièrement sombre, peut vous ronger.
Autour, gravitent des personnalités assez marquées mais à la fois très justes qui permettent d’aborder les problématiques qui interviennent dans un groupe d’amis, surtout quand ils ne sont pas forcément choisis. Vivre sur une île ou dans un petit village force parfois les amitiés. Et les jalousies.
Le cadre est posé, les distensions diverses aussi. Sans la vérité, d’autres drames ne pourront pas être évités.
Comme dans le tableau de Arnold Böcklin dont il question dans le roman, on s’enfonce dans ce récit, glissant peu à peu dans l’horreur et l’effroi. L’île a été le théâtre de jeux dangereux, de mensonges et de bien trop de secrets. Tous les bons éléments nécessaires au bon déroulement d’une pièce qui s’annonce sombre mais passionnante !
L’île aux morts est un très bon thriller qui fait judicieusement monter la pression, faisant peser la culpabilité (du drame, du silence) sur les uns et les autres. A découvrir !
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J'ai beaucoup aimé le début du roman car l'auteur nous plonge parfaitement dans cette ambiance angoissante et horrifique. Il retransmet bien ce que ressentent les personnages sur cette île mystérieuse et la mise en place de l'intrigue est intéressante et nous donne envie de poursuivre la lecture. Par contre, j'ai trouvé qu'après la première partie, l'auteur tombe dans des facilités et part dans des directions qui m'ont paru incongrues, me faisant sortir du contexte qu'il avait si bien mis en place.
Un bon thriller se passant sur une île bretonne. Le personnage principal, Camille, revient sur l'île pour l'enterrement de sa grand-mère. C'est l'occasion de retrouver ses amis et de revenir sur la disparition de Laura qui les hante un peu tous.
Cela fait penser un peu aux Dix petits nègres ou au plus récent Dix. Les personnages sont un peu caricaturaux, le beau gosse, la bourgeoise, l'homosexuelle, la personne de couleur mais le suspense est bon, le livre se dévore et aborde en même temps des thèmes comme l'amour, les réseaux sociaux ....
Merci Netgalley
Cela fait penser un peu aux Dix petits nègres ou au plus récent Dix. Les personnages sont un peu caricaturaux, le beau gosse, la bourgeoise, l'homosexuelle, la personne de couleur mais le suspense est bon, le livre se dévore et aborde en même temps des thèmes comme l'amour, les réseaux sociaux ....
Merci Netgalley
Les premiers plans est un roman d'amour passionnel. Alexis tourne un court-métrage avec sa meilleure amie Marylou, mais l'inspiration vient à leur manquer. Ils apprennent alors qu'un film est tourné dans leur petite commune. Ils décident donc d'y aller et d'essayer de se faire recruter afin de découvrir les derrières du cinéma. Mais ils ne s'attendaient pas à trouver l'amour et à devoir confronter leurs problèmes.
Alexis va se batailler pour trouver sa place, se trouver lui-même, et Marylou va devoir apprendre à se détacher du passé, des gens du passé, et être elle-même. On suis les premières expériences d'Alexis en termes de sexe, c'est très bien écrit, juste et réaliste.
Alexis va se batailler pour trouver sa place, se trouver lui-même, et Marylou va devoir apprendre à se détacher du passé, des gens du passé, et être elle-même. On suis les premières expériences d'Alexis en termes de sexe, c'est très bien écrit, juste et réaliste.
Voilà un bel album aux illustrations dignes du sujet traité : poétiques, mystérieuses et parfois inquiétantes... Les sirènes présentées dans cet ouvrage sont à la fois un symbole de la diversité des cultures, croyances et folklores du monde entier et des époques mais elles représentent aussi l'universalité : partout et de tout temps, le monde aquatique est un mystère pour l'Homme. Il fascine autant qu'il effraie, il explique autant qu'il reste secret. Alors l'Humanité toute entière se créé des figures monstrueuses et fantastiques... Cet album vraiment très intéressant affiche ces figures à la manière d'un livre de conte dans lequel chaque légende est racontée de manière indépendante (les narrateurs sont différents d'une histoire à l'autre) et l'ensemble forme quand même un tout. Bel hommage aux créatures de l'eau, à la diversité qui fait notre unité, et aux cultures du monde !
Les sirènes fascinent autant qu'elles envoûtent...
Cet album s'adresse aux curieux et aux cœurs aventureux, friands d'histoires légendaires jalonnées de dangers.
Servie par une illustration absolument magnifique, cet album rassemble tous les mythes sur ces êtres des profondeurs marines à la fois méconnues, séductrices et mortelles.
J'avais déjà beaucoup aimé « Secrets de Sorcières » et j'ai retrouvé la mise en scène artistique et poétique, ainsi que le thèmes de créatures féminines redoutables et énigmatiques.
Cet album s'adresse aux curieux et aux cœurs aventureux, friands d'histoires légendaires jalonnées de dangers.
Servie par une illustration absolument magnifique, cet album rassemble tous les mythes sur ces êtres des profondeurs marines à la fois méconnues, séductrices et mortelles.
J'avais déjà beaucoup aimé « Secrets de Sorcières » et j'ai retrouvé la mise en scène artistique et poétique, ainsi que le thèmes de créatures féminines redoutables et énigmatiques.
Livre dévoré en moins de 24heures tellement il est impossible de le lâcher ! On entre dans la vie intime d'Aliocha et de Marylou et on vibre avec eux !! Sensations fortes aussi bien positives et négatives. Tout le spectre de la vie amoureuse est balayé pour pouvoir vivre pleinement mais aussi se questionner
Une nouvelle histoire Petite poche, collection de texte courts de Thierry Magnier. Encore une belle surprise pour ce texte écrit par Rémi Giordano.
L’histoire de Valentin dont les parents se sont séparés suite au coming-out de son père, mais qui sont restés en très bon termes.
Un soir, dans l’appartement partennel… une fée apparait. C’est le début d’une enquête scientifique et tendre pour le jeune garçon.
Un petit concentré de douceur, et de paillettes.
L’histoire de Valentin dont les parents se sont séparés suite au coming-out de son père, mais qui sont restés en très bon termes.
Un soir, dans l’appartement partennel… une fée apparait. C’est le début d’une enquête scientifique et tendre pour le jeune garçon.
Un petit concentré de douceur, et de paillettes.
Attention spoilers
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L'ile aux morts
Camille reviens sur l'ile pour :
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revoir ses parents et son frere
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Thème : L'île aux morts de
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