Citations de Renaud De Vriendt (21)
Dire à une classe d'enfants de dix ans "Soyez sages !", c'est comme dire à un chat dans une poissonnerie "je vais aux toilettes, mais surtout ne touche à rien ! "
En fait, P-L, t'es quoi au juste ?
L'ourson rose parut surpris.
[...]
- Ben oui, insista l'enfant, tu changes tout le temps de caractère. Un coup t'e méchant, un coup t'es gentil, t'es bizarre.
Ce qui compte, ce n'est pas l'apparence, mais le contenu...
Note de Camille : Alors, s'époumoner, c'est pas compliquer à comprendre. Bon, vous avez déjà entendu crier ?... Oui ! Hurler ?... Aussi ! S'époumoner, c'est mille fois plus fort que ça ! C'est crier tellement fort que les sourds, les morts et même les extraterrestres peuvent vous entendre. Donc autant vous dire que, vu que j'étais vachement prêt de la bouche de Max... ben j'ai eu très mal aux tympans !
Tu sais Camille... aujourd'hui, tu m'as prouvé que ce n'était pas l'apparence qui comptait.
Il essuya une des larmes du garçon avec le pouce.
- Alors c'est vrai, notre ligue ne paye peut-être pas de mine, mais c'est toi qui as raison. Quand on peut aider quelqu'un, on doit le faire... même si ça signifie qu'on doit se battre. Nous continuerons à aider les gens bénévolement, mais quand nous le pourrons, comme ce soir, nous lutterons pour la justice. Et ça commence par aller libérer les prisonniers....
Aujourd'hui, continua le vieux héros, tu m'as rappelé que ce qui compte, ce n'est pas l'apparence, mais le contenu... ce que nous avons à l'intérieur. Comme à l'intérieur de ton morceau de charbon se cachait une autre pierre, bien plus précieuse...
Camille la regarda avec fascination et sécha ses larmes.
- Et qu'est-ce que c'est comme pierre, celle-là ? Je ne l'ai jamais vue.
- Un grenat... chuchota M. Grenat à l'oreille du garçon.
L'enfant se fendit d'un large sourire et serra fort sa nouvelle roche dans sa main. Il se retourna alors vers ses amis en riant et déclara d'une voix enjouée :
- Alors, on n'a pas des prisonniers à libérer, nous ?
- Nom d'une tisane au cyanure, allons-y!
p.120
- C'est une drôle d'idée de retenir les gens prisonniers ici, remarqua Maximilien.
- T'es pas vraiment un futé toi, hein ? lui rétorqua l'ours. C'est justement parce que c'est une drôle d'idée que personne ne viendra jamais fourrer son sale nez dans l'coin.
La peluche renifla bruyamment.
PowerStone posa une main sur son épaule. Le garçon, en pleurs, se jeta alors sur le vieil homme. Ce dernier, surpris par cette manifestation de tendresse, ne sut pas trop comment réagir. Au bout de quelques instants, il prit Camille dans ses bras. Quand l'enfant se calma, le justicier se calma, le justicier se mit à genoux face à lui et, avec un sourire bienveillant, lui confia quelque chose.
- Tu sais, Camille... aujourd'hui, tu m'as prouvé que ce n'était pas l'apparence qui comptait.
- Et puis, tu imagines BoingMan et LadyWood sur un champ de bataille ? Continua-t-il avec agressivité. Quelle catastrophe ce serait ! Entre lui qui ne contrôle pas ses rebonds et elle qui perd ses pouvoirs si elle panique, ils se feraient aplatir en moins d'une seconde.
Tous les apprentis justiciers sont les bienvenus ce soir. Alors pourquoi pas nous ?
Luminoland
La chambre de Camille se trouvait sous les toits et occupait toute la largeur de la maison. Il y faisait un peu sombre et rien n'était vraiment rangé. Maximilien s'émerveilla devant les centaines de breloques qu'on trouvait un peu partout. Il y avait des dizaines d'étagères recouvertes de pierres diverses : du schiste, des pyrites, des agates, des améthystes, des tourmalines et des centaines d'autres.
J'ai toujours été fan de PowerStone, expliqua Camille en sortant de sous son lit deux sacs à dos, du coup, les pierres c'est ma passion.
Quand on peut aider quelqu'un, on doit le faire... même si ça signifie qu'on doit se battre...
Tous s’accrochèrent à ce qu’ils purent en voyant l’énorme vague fondre sur eux. Quand elle heurta l’embarcation, celle-ci fut emportée comme une légère feuille de tilleul serait… Oh et puis zut ! La situation est trop urgente, on n’a pas le temps pour les descriptions !
L'écran se brouilla et se déforma, un horrible son retentit et tous les amis se regardèrent avec stupéfaction. Après quelques secondes de perturbation, une nouvelle image apparut, celle d'une silhouette noire, positionnée devant une énorme structure en or massif en forme de M.
- Bon peuple de Nova City, commença la silhouette, laissez-moi me présenter. Je me nomme M le Mystère! Vous ne me connaissez pas, mais moi, je vous observe depuis des années et le temps est enfin venu d'agir. Car je compte bien détruire tous ces supers-héros que vous aimez tant!
LadyWood commençait à paniquer, elle avait la bouche sèche et des ronces pleines de piquants poussaient lentement autour d'elle, comme pour la protéger.
Si vous cherchiez un héros bon et magnanime, passez votre chemin. N’espérez pas d’aventures conventionnelles. N’escomptez même pas trouver une morale à cette histoire. Je me présente, je suis Renaud ! Ma force n’a d’égale que ma beauté et le monde s’accorde pour dire que je suis irrésistiblement drôle ! Et moi, Renaud, je vous fais, dès à présent, une promesse solennelle : "Je jure par tous les dieux de toujours vous faire rire
Quand l'enfant se calma, le justicier se mit à genoux face à lui et, avec un sourire bienveillant, lui confia quelque chose.
- Tu sais, Camille ... aujourd'hui, tu m'as prouvé que ce n'était pas l'apparence qui comptait.
Il essuya une des larmes du garçon avec le pouce.
- Alors, c'est vrai, notre ligue ne paie peut-être pas de mine, mais c'est toi qui as raison. Quand on peut aider quelqu'un, on doit le faire... même si ça signifie qu'on doit se battre. Nous continuerons à aider les gens bénévolement, mais quand nous le pourrons, comme ce soir, nous lutterons pour la justice. et ça commence par aller libérer les prisonniers.
Il regarda le vieillard avec un air ébahi et bredouilla péniblement une des millions de questions qui lui brûlaient les lèvres.
- Mais que... et du coup... mais alors... et... et donc... Wouah... Qui et... et quoi comment?
p.89-90
Mais surtout, ce voyage nous a permis d'en apprendre énormément sur Alexandre Selkirk ! Je ne le connaissais pas, mais c'est son histoire qui a inspiré Daniel Defoe quand il a écrit Robinson Crusoé.
Lors de son premier cours, il nous a parlé d'une nouvelle théorie pour expliquer comment les Égyptiens avaient amené d'aussi lourdes pierres au milieu du désert. Grâce à un traineau de bois tiré par des dizaines d'hommes, la chose était possible, mais il fallait humidifier le sable pour le solidifier !