La guerre n’est pas un jeu, mon ami. Les jeux, c’est pour les enfants et les vieux fous dans mon genre. La guerre fait les délices d’un jeune homme au cœur brisé.
Les gens tombent amoureux au lever du soleil et se déprennent au coucher du soleil. Comme les enfants qui, un jour, aiment le vert pour découvrir le lendemain qu’ils aiment mieux le bleu.
Chacun a en soi un potentiel merveilleux qu’il ne peut déployer et magnifier sans l’amour. Car ainsi en est-il, Shéhérazade : nous ne sommes pas destinés à vivre seuls. Exercer sa violence sur les autres, c’est demander – mal, je vous l’accorde – de l’amour. Plus cette violence s’exerce, jusqu’au paroxysme, plus son auteur est en mal d’amour…
Belles et charmantes sans lever le petit doigt. Elles séduisent les hommes sans paraître conscientes de leur charme et veulent en être aimées. Comme nous toutes. Ce n’est pas parce que vous ignorez comment mettre votre beauté en valeur qu’elle passe inaperçue, Shéhérazade.