Citations de Renee Ahdieh (80)
Certaines choses, certains êtres n'éclairent les cieux de notre vie que pendant un temps. Ensuite, nous devons les laisser illuminer d'autres cieux que les nôtres. L'accepter.
Un jour, un grand sage a professé que les hommes les plus intelligents sont aussi les plus silencieux...
[...]
Parce qu'ils entendent tout...
Quand j'étais petite et que je vivais encore à Thèbes, j'ai demandé à ma mère ce qu'était le paradis. Voici quelle fut sa réponse : "C'est un coeur où l'amour s'est installé à demeure." Bien entendu, j'ai ensuite demandé ce qu'était l'enfer. Elle m'a regardée droit dans les yeux et a prononcé ces mots : "C'est un coeur déserté par l'amour..."
Tu es... extraordinaire, reprit Khalid. Tu ne cesses de me surprendre et, cependant, je n'en suis pas le moins du monde surpris... Parce que ainsi es-tu, Shazi. Infinie. D'une totale liberté d'actes et de pensées.
Je suis jeune donc inexpérimentée, mais voici ce que je sais : se sentir responsable, ce n'est pas forcément être coupable, et puis il vaut mieux construire le bonheur que de regarder le bonheur.
Le calife regardait partout autour de lui avec curiosité. Son rida’ noir était retenu, au front, par un modeste agal.
- Connaissez-vous le souk de Rey ? murmura-t-elle.
- Non.
- Alors restez près de moi surtout, car c’est un vrai labyrinthe. Chaque année il s’étend davantage. Ses couloirs sont un enchevêtrement sans rime ni raison.
- J’ai cependant l’intention de te semer pour l’explorer selon mon bon plaisir.
- Vous essayez d’être drôle, sayyidi ?
Il fronça les sourcils.
- Tu ne peux utiliser ce terme ici, Shéhérazade.
Il avait raison. Surtout par ces temps si troublés où la rébellion contre son autorité agitait les rues de Rey.
- Vous avez raison… Khalid.
Il poussa un soupir et ajouta :
- Et toi, comment dois-je t’appeler ?
- Pardon ?
- Oui. Comment tes amis t’appellent-ils ?
Elle hésita. Pourquoi lui cacherais-je le diminutif stupide que Rahim m’a donné lorsque j’avais dix ans ?
- Shazi.
Une ombre de sourire surgit sur ses lèvres.
- Shazi… Cela te va bien.
Elle leva les yeux au ciel.
- Venez maintenant !
- C'est Vikram, expliqua Khalid.
- Le Rajput? Il t'a blessé?
- Cela te contrarie? la taquina-t-il.
Pour seule réponse, elle fit la moue. Souriant, il l'attira à lui.
"L'instant en soi fut fugitif, et passa presque inaperçu à ses pensées où elle s'était soigneusement réfugiée pour y trouver la diversion nécessaire".
Certaines choses, certains êtres n’éclairent les cieux de notre vie que pendant un temps. Ensuite, nous devons les laisser illuminer d’autres cieux que les nôtres. L’accepter.
Mais du passé on peut tirer les leçons…
Pour ses enfants, il était capable de soulever des montagnes.
Aucune mère, aucun père ne se résignera à la mort de son enfant, si implacable soit la répression !
For nothing, not the sun, not the rain, not even the brightest star in the darkest day, could begin to compare to the wonder of you.
Do better than this, Shazi. My queen is without limitations. Boundless in all that she does. Show them.
After all, every story has a story.
For without a measure of arrogance, how can one attempt the impossible ?
- And how will you know when you've found this elusive someone ?
- I suspect she will be like air. Like knowing how to breath.
It reminds me that all things come at a cost. That every decision we make has consequences.
For a story is only as good as its villain.
Nothing hurt like missing her. He suspected nothing ever would.