Renuka Pecha

1900, Paris au moment de l'exposition universelle. Moment que choisi l'assassin pour commettre un triple meurtre. Une famille décimée de la plus horrible des manières. Des mises en scènes très différentes qui vont donner du fil à retordre aux enquêteurs. Un tueur qui a décidé de jouer et qui n'est pas prêt de s'arrêter. A chacun de ses crimes, il excellera dans le sanglant, l'inhumain, l'atroce. Des tableaux macabres, d'une horreur insoutenable.



La ville de lumière a son côté sombre et c'est dans ses bas-fonds que l'inspecteur Eugène Rodier-Barbori, son collègue, un journaliste criminologue et une dame légiste vont être entraînés par leurs investigations. Une enquête qui va les tourmenter jusqu'au plus profond d'eux-mêmes. Où ils vont être amenés à se mettre à la place du pire de la race humaine pour comprendre le sombre dessein du tueur.



Une intrigue très bien construite, prenante et avec de belles révélations. Impossible de s'imaginer en commençant cette lecture jusqu'où l'auteure va nous conduire. De par la manière dont les protagonistes s'expriment mais aussi de par leur vocabulaire, on se sent immergé dans l'époque. Aussi parce qu'ils ne disposent pas des moyens modernes.



Tout y est très sombre, lugubre et l'ambiance pesante, inquiétante. Alors qu'à certains moments on est captivé par un récit horrifiant, dans d'autres, on a notre cœur qui palpite en même temps que celui des personnages. On est plongé dans l'horreur, dans les choses qu'on ne peut nommer tant on n'ose les imaginer. Et pourtant.... Leurs sensations sont bien décrites et on ne peut que les partager.



L'ensemble est fluide, captivant. La psychologie bien travaillée. On boit les mots tout en ayant peur de la suite. L'auteure a néanmoins réussi à apporter une petite touche de légèreté grâce à l'amour et dans un tel récit, ça fait du bien.



J'ai fini ce premier tome avec des réponses mais n'en ressort pas moins frustrée de ne pas encore pouvoir découvrir la suite. J'ai déjà élaboré certaines hypothèses et j'ai envie de savoir si oui ou non j'ai vu juste.



J'ai adoré me plonger dans cette ambiance aussi sombre qu'inquiétante et j'en redemande.
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Comme vous le savez, ou pas d’ailleurs, le genre thriller est un de ceux que j’aime le plus, donc j’ai quelques « exigences » lorsque j’entame ma lecture. J’attends qu’elle me surprenne, me tienne en haleine, me coupe le souffle, que je ne ressente pas l’envie de poser mon livre, et bien d’autres choses encore.



Ce premier tome de Pandėmonium a carrément dépassé mes espérances. Renuka a réussi à me terrifier, à me couper le souffle, l’intensité est telle que je ne me souviens pas avoir eu réellement peur lors d’une autre lecture, et des livres j’en ai lu des étagères entières !



Le lecteur n’est pas ménagé, à aucun moment l’angoisse ne prend le temps de redescendre. Nous sommes directement plongés dans le vif du sujet, et cela ne s’arrête qu’au moment du « Fin de la première partie ». Là je peux vous dire que j’ai eu un gros coup de chaud, j’ai maudit la personne qui a osé coupé l’intrigue.



Nous sommes mercredi, ce livre je l’ai terminé lundi, j’ai dû laisser la pression retomber avant de pouvoir vous écrire cette chronique. Cela faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé de ne pas pouvoir écrire un avis à chaud comme je le fais chaque fois.



J’espère que vous n’êtes pas cardiaque, parce qu’il faut avoir le coeur bien accroché , mais cela en vaut le coup. Je suis juste en admiration face à un talent pareil, et je ne suis pas spécialement du genre à encenser pour rien.



Vous aimez les thrillers, foncez sans hésiter une seule seconde. De mon côté j’attends la suite avec énormément d’impatience.

Tout comme avec le premier tome, Renuka Pecha répond entièrement à mes attentes, si ce n’est même plus tellement l’horreur humaine est au rendez-vous. Renuka Pecha vous ferait vous poser des questions sur votre voisin, voir même sur les personnes que vous connaissez ou pensez connaître. Cette suite me confirme qu’elle possède une plume faite pour les thrillers, ou encore des livres dans le genre horreur, en tout cas, angoissant à souhait.



Nous débutons là où nous nous étions arrêté précédemment, nous retrouvons les personnages que nous connaissons. Le décor lui-même est parfois angoissant et lugubre, il contribue parfaitement aux frissons que l’on ressent lors de notre lecture.



Pour vous faire une idée de ce que je pense l’auteure capable d’écrire après avoir lu ces deux tomes de Pandémonium, la série de film Saw est un parfait exemple de ce que cette auteure a réussi à me faire ressentir. J’imagine assez bien l’auteure nous sortir un livre dans ce style sans difficulté.



L’homme est capable de faire les choses les plus abjectes que l’on puisse imaginer, voilà ce que nous trouvons dans ce livre, et croyez-moi que ce que vous imaginez, vous le prenez puissance 10, voir plus, et vous aurez un aperçu de ce que Pandémonium vous fera ressentir.



Cela fait un long moment que j’ai lu le premier tome, et pourtant, il m’a marqué à tel point que je n’ai même pas eu besoin de me faire un petit rappel avant de débuter celui-ci, c’était comme si je l’avais lu la semaine dernière !



Amateurs de thrillers, foncez, vous allez vous régaler !

Je remercie les éditions des Tourments pour m'avoir fait confiance dans la lecture de ce livre.



L'histoire se passe dans un Paris de 1900, le jour où l'Exposition Universelle va ouvrir ses portes. L'Inspecteur Rodier-Barboni et son acolyte Volckringer vont devoir enquêter sur un triple meurtre abominable, aidés en cela d'un journaliste criminologue, d'un légiste et son assistante Rose. Le meurtrier va les entraîner dans les bas fonds de Paris et de l'âme humaine, leur devançant toujours d'un pas, exaspérant l'inspecteur au possible.



La psychologie des personnages permet de se sortir du côté très glauque et noir de la découvertes de cadavres au fur et à mesure de leurs pérégrinations. Tous seront mutilés à un point qu'il est impossible pour eux de concevoir ce genre de faits abjects. Ils évolueront dans leurs connaissances et surtout devront prendre sur eux de digérer chaque situation innommable qui les prendra par surprise.



Je suis un peu mitigée par ma lecture qui d'un côté m'a enthousiasmée par l'intérêt que j'ai eu de voir émerger cette notion de criminologie à une époque dont la recherche d'un 'profil' n'était pas encore connu, mais aussi par ce thriller qui vous tient au cœur et vous serre en même temps. Pour autant, l'auteure, pour parfaire la connaissance de ses héros, nous perd dans de longues explications venant de deux personnages importants, un numismate et un gourou. Leur quasi monologue, je l'ai ressenti comme une gêne jusqu'à ce que je puisse mettre un nom dessus: elle les fait parler comme s'ils étaient presque des philosophes, avec un phrasé très soutenu et presque technique pour l'époque. C'était en complet décalage avec leurs conditions de vie, ils ne pouvaient pas avoir ce recul nécessaire ni cette analyse aussi fine et précise.



Malgré cela,l'auteure a réussi à m'emmener dans les très bas fonds de Paris, là où certains règnent en maîtres, où la Police ne s'y aventure jamais de nuit. Cette descente en enfer nous fera également parcourir les souterrains de Paris et toute cette ambiance olfactive que la plume de Renuka Pecha arrive à faire passer avec ses mots.



Je lirais la suite car nous restons à la fin sur un cliffhanger qui donne envie de les suivre plus loin dans leur enquête. L'attirance de l'inspecteur avec l'assistante du légiste amène un peu de romance très bienvenue, apportant un côté plus humain à cette histoire machiavélique.



Enjoy!
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