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Citations de Revue Artpassions (46)


Oui , l'œuvre de Giacometti est immense et multiple, mais son soucie premier, on dirait presque sa tâche essentielle, sur laquelle il va se concentrer de plus en plus farouchement au fils des ans, c'est le portrait; et la recherche, dans le portrait, du regard vivant.
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Vous parlez d'ailleurs beaucoup de "promenade" dans votre cheminement artistique...
J'ai été d'abord été peintre. Et quand je ne peignais pas, je partais en balade... Dès que je rentrais dans mon atelier, mon sujet de prédilection était toujours la nature. À un moment donné, je me suis dit pourquoi traiter ce thème, qui est le thème de ma vie, sur une toile. Au lieu de peindre des arbres, je vais les planter.
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Delvaux traversa tout le XXe siècle, étant né en 1897 et mort en 1994. Ce que l’on découvre à Évian, ce sont des oeuvres exécutées pendant l’entre-deux-guerres, la guerre et l’immédiat après-guerre. Il y a bien aussi des toiles datant de la seconde moitié du siècle, des Trente Glorieuses – de même que l’on admire quelques pièces qui ne proviennent pas de la collection Ghêne –, des images plus familières comme La Terrasse, peinte
en 1979, qui sert d’affiche à l’exposition et qui pourrait servir de toile de fond à Hippolyte s’avançant et déclarant : « Le dessein en est pris : je pars
cher Théramène, / Et quitte le séjour de l’aimable Trézène. » ; mais le principal intérêt est ici de saisir une genèse, de goûter les racines douceâtres d’une imagerie largement connue.
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À l’opposé de New York, la Californie vacillant entre Beat Generation et culture hippie, voit émerger ses artistes pop tels que Mel Ramos ou Edward
Rusha qui, par une approche léchée de la picturalité de mots et l’usage des couleurs criardes à la manière des puristes de la côte ouest, contribue à l’érection du mythe des mass media. Cet American way of life, pourtant chahuté par l’assassinat de Kennedy ou le Vietnam, transpire avec humour et fantaisie dans l’accrochage parisien de la collection Whitney. Puisse-t-il guider béotiens et nostalgiques d’une ère « sex, drugs and rock’n’roll » à travers les oeuvres des stars du mouvement et leur révéler quelques talents plus discrets ? Let’s pop.
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L’introduction de l’image et donc la résurgence de la figuration dans la peinture sont considérées comme rétrogrades alors que la peinture abstraite venait tout juste de gagner les faveurs du grand public.
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Bien qu’il vît d’abord le jour à Londres, le Pop art naquit une seconde fois à New York. Deux vitesses pour une même terminologie : si dans le Londres
des années cinquante ces objets sont une impulsion vers l’avenir, à New York quelques années plus tard ils tentent de combler « le fossé entre l’art et la vie » (R. Rauschenberg). Comprendre le phénomène américain, son impact sur les arts plastiques et sur la peinture en particulier, c’est mesurer deux décennies passées pétries d’art abstrait. On pourrait céder au fantasme d’une Amérique neuve et dynamique d’après-guerre qui aurait accueilli ce mouvement comme l’expression d’un renouveau. Pourtant, si certains soustraient à l’idée d’un style novateur, la majorité désapprouve ce rempart à l’expressionnisme abstrait qui surgit en 1958 avec les séries Cibles et Drapeaux de Jasper Johns.
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C’est en 1955 qu’il commence à peindre les séries Flag et Target – des motifs de drapeaux et de cibles – qui feront sa renommée. S’en suivront les séries pas moins célèbres des chiffres. Détaché de la mouvance d’alors – l’expressionnisme abstrait porté par des artistes tels que Jackson Pollock, Mark Rothko ou Willem de Kooning –, qui faisaient la part belle au lyrisme, l’oeuvre de Johns évince toute dimension émotionnelle ou existentielle.
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n 2010, Jasper Johns vendait, à New York, par l’entremise de Christie’s, un
tableau pour vingt-huit millions six cent mille dollars. Estimée entre dix et quinze millions de dollars cette oeuvre emblématique de l’artiste, Flag, représente un drapeau américain, comme il en a tant peint. Toutefois, ce drapeau-là avait l’avantage d’être d’autant plus désirable qu’il n’était jamais apparu sur le marché. Jasper Johns l’avait en effet cédé à l’époque à un ami – l’écrivain Michael Crichton, auteur de Jurassic Park, décédé en 2008.
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JASPER JOHNS : DES CHOSES QUE L’ESPRIT CONNAÎT DÉJÀ
Star à 28 ans, considéré un temps comme l’un des pères du Pop Art et de l’art minimal, qualifié aussi de « néo-dadaïste », Jasper Johns résiste en réalité à toute forme de classement. Son art, qui n’a cessé d’évoluer en marge des mouvements, a exercé une influence considérable et reconnue. Preuve en est : La Royal Academy of Arts de Londres organise une exposition digne de ce parcours d’exception.
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Max Beckmann se situe toutefois à l’opposé de Franz Marc et de Kandinsky. En réponse à Marc, il écrit dans un article intitulé « Pensées sur l’art temporel et intemporel » : « Une chose est récurrente en tout art. C’est la sensibilité artistique, liée au caractère figuratif et objectif des objets à représenter.» Il estime que les « papiers peints Gauguin » ou les « étoffes Matisse » pèchent par excès d’esthétisme décoratif et ne permettent plus de faire la distinction entre un tableau et un papier peint. Pour Beckmann, l’artiste doit créer selon « l’esprit de son temps », ce qui signifie qu’il doit d’abord en prendre conscience. Beckmann part donc de l’histoire telle qu’il l’a vécue. Comme les grands peintres du XIXe siècle, Goya, Géricault, Delacroix, qui ont représenté des scènes remarquables de la mythologie, de la religion, de l’histoire, Beckmann veut rendre compte de son temps, non pas en pratiquant une peinture narrative, mais en créant des personnages emblématiques qu’il met en scène dans des décors à haute teneur symbolique.
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MAX BECKMANN PEINTRE D’HISTOIRE ET MORALISTE
Il existe au moins deux raisons impératives de faire le voyage à Potsdam : découvrir l’ancienne capitale de la Prusse, aux portes de Berlin, presque entièrement détruite par les bombardements alliés en avril 1945, puis rasée par les Soviets et transformée en cité interdite abritant le centre de contre espionnage russe et l’exposition Max Beckmann : Welttheater, qui se tient au tout nouveau Musée Barberini du 24 février jusqu’au 10 juin 2018
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LE PASTEL AU PRÉSENT TONIQUE
Le latin pastellus signifie pâte. Comme dans pâtisserie. Après avoir mélangé des pigments de couleur purs avec de la craie ou de l’argile (la charge), de l’eau et de la gomme arabique ou un autre liant, on roule la pâte obtenue en petits cylindres. Voilà nos bâtonnets de pastel prêts à l’emploi. Facile ! Loin d’être si facile, en réalité, cette commodité et cette immédiateté d’usage – au regard des lentes préparations qu’exigeait traditionnellement la peinture à l’huile et à ses longs temps de séchage ont plutôt joué en sa défaveur. Le fait que le pastel ne s’enseignait pas dans les écoles, qu’il pouvait se pratiquer hors atelier et qu’il était accessible aux femmes dès son fameux âge d’or du XVIIIe siècle, l’ont traditionnellement assimilé à un art d’amateur, un hobby charmant et délicat. Au mieux, un art mineur.
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Au tournant du XXe siècle, les artistes suisses, eux aussi, se mettent au pastel et font éclater leurs palettes irisées ou sonores, les Grasset, Biéler, Burnat-Provins, Giovanni Giacometti, Segantini ou Amiet. Les nabis (en particulier Vuillard) y trouvent un allié pour donner du moelleux à leurs fondus et leurs mouchetés. Les impressionnistes (notamment Sisley) privilégient sa liberté d’écriture sur le vif. Les pionniers de l’art abstrait (tels Klee ou Augusto Giacometti) mènent à travers lui des alchimies expérimentales qui conduisent à la puissance pure et à la pleine autonomie de la couleur.
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Poussières de couleur pure
En cinq siècles et cent cinquante oeuvres, la Fondation de l’Hermitage déroule les très riches heures du pastel, de Barocci à Party, ou du maniérisme italien à l’art contemporain, en passant par son âge d’or au XVIIIe siècle et sa redécouverte par les avant-gardes du tournant du XXe siècle. Poudroiements sensuels en cimaises !
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Entre-temps, Van Dongen avait déjà quitté le Bateau-Lavoir, avait passé par Rotterdam pour six mois avant d’emménager dans un appartement au nord de la Butte, rue Lamarck. Un peu plus d’un an plus tard, à l’automne 1909, il s’éloigne de Montmartre pour prendre ses aises dans le quartier des Folies-Bergères. Nouvelle notoriété.
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Une peinture des Pays-Bas en haut de la Butte.
VANDONGEN les années Montmartroises

Jusqu’au début de l’Occupation, Paris a été le lieu saint de notre temps.
Le seul. […] Paris était alors le lieu unique où l’on pouvait fondre les
différentes tendances et les mener à la maturité, où l’on pouvait agiter le cocktail “moderne” de psychologie viennoise, sculpture africaine, romans
policiers américains, néo-catholicisme, technique allemande, nihilisme italien. Paris était l’Internationale de la culture », écrit le poète et critique
américain Harold Rosenberg au début de la Seconde Guerre mondiale. Le désir de Paris, désir que nourrissent des motifs d’ordre culturel, artistique, social ou politique, prend la forme du rêve à réaliser puis d’un séjour déterminant, enfin d’une installation définitive. C’est la trajectoire suivie
par Van Dongen (1877-1968).
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Bacon et Giacometti chez Beyeler
Mais ce ne sont pas les contacts personnels qui comptent le plus. On ne s'arrêtera donc pas aux nuits que les deux semblent avoir passées à boire et à fréquenter les mauvais lieux. Ces excès sont tout au plus l'expression d'une rage de vivre qui leur est commune.
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Les combats de gladiateurs se disaient en réalité munera, pluriel du mot munus, signifiant « don, cadeau ». Le munus était en effet le cadeau par excellence, que les candidats aux magistratures et les empereurs offraient au peuple.
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Savez-vous comment faire regarder un arbre à un Parisien ? Plantez-le dans un musée, derrière un panonceau.
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Une question légitime se pose : qu’y apprendra-t-on de neuf sur Léonard de Vinci ? Tous les jours un livre, un article, une thèse plus ou moins farfelue sur le grand esprit de la Renaissance est offerte : c’est le destin des êtres illustres que de voir leur génie enseveli sous l’amoncellement des hypothèses et des théories les plus étranges, de servi de carburant aux plus inutiles et superfétatoires des gloses, qui, par un effet contraire, finissent par envelopper leur œuvres d’un épais brouillard et par les voiler à l’œil du public, par les éloigner de la meilleure compréhension qu’elles devraient pourtant permettre. Ces grands hommes suscitent un tel enthousiasme que chacun se sent autorisé d’y aller de son avis. Tout le monde parle de Léonard, peu savent.
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