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Critiques de Rin Saito (41)
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The sound of my soul, tome 1

Mizuki Shikimachi a 11 ans et souffre d'une paralysie partielle cérébrale provoquée par une atrophie du cervelet. Cette maladie affecte tous les mouvements de son corps, lui cause de l'asthme et également un glaucome. Mais Mizuki, malgré son handicap, est un petit garçon heureux qui s'épanouit en jouant du violon. Son plus grand souhait est que son ami Natsuki, qui est sourd, puisse entendre comme lui la musique et surtout la ressentir. Pour cela, il est bien décidé à devenir un grand violoniste en prenant notamment des cours auprès d'un professionnel. Dans le même temps, Mizuki entre en classe de 6e dans un établissement standard. Très enthousiaste à l'idée de suivre enfin des cours dans une classe normale, il va bien vite découvrir l'intolérance, la discrimination et la méchanceté des autres enfants comme des adultes...



"The sound of my soul" a été imaginé à partir d'une histoire vraie. L'auteure, Rin Saitô, a en effet rencontré le "vrai" Mizuki Shikimachi il y a de cela pus de six ans lors d'un concert. D'abord touchée par sa musique, son histoire l'a ensuite bouleversée. La volonté de Mizuki de faire découvrir la musique à un ami malentendant est bien réelle et cette ambition poignante a donné lieu à ce manga.

En rendant hommage à ce violoniste, Rin Saitô offre au lecteur un bien joli shojo centré sur un personnage solaire. le petit Mizuki de 11 ans est enjoué, bienveillant, plein d'optimisme, soutenu par une maman formidable qui, on le découvre à la fin de l'ouvrage dans une petite BD documentaire, a tout mis en oeuvre pour offrir une vie normale à son enfant. La thématique de la musique et de son effet bénéfique sur le corps et l'esprit sont bien sûr mis en avant mais à côté de cela, l'intolérance et le rejet de la société vis à vis du handicap y sont également traités. La cruauté naturelle des enfants, l'indifférence et l'incompréhension des adultes sont de nouvelles épreuves pour le petit Mizuki qui a du mal à comprendre cette méchanceté gratuite.

Heureusement, son caractère résolument positif et le pouvoir magique de la musique nous laissent penser qu'il viendra à bout de ses difficultés.



Handicap, musique, amitié, graphisme agréable, personnages touchants... Ce premier volume de cette série courte (4 volumes) offre une bien jolie promesse quant à la suite.
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The sound of my soul, tome 1

Ce manga, que j'avais hâte de découvrir, m'a laissé des impressions contrastées. La dureté de l'intolérance m'a profondément choquée. Mizuki, handicapé de naissance, affronte le collège avec courage, mais se heurte à la cruauté des autres. L'idée de se débarrasser de son fauteuil roulant pour s'intégrer est à la fois bouleversante et révoltante. Heureusement, sa passion pour la musique lui procure un refuge et une force. Sa tentative de partager sa passion avec son meilleur ami sourd est poignante.



Chaque note de son violon résonne avec une émotion palpable. J'avais l'impression d'entendre Lindsey Stirling à travers ses mélodies. Son désir d'apprendre auprès d'un grand maître du violon est inspirant, et j'ai sincèrement espéré son succès.



Ce premier tome m'a fait osciller entre amitié, passion et rejet, et mon cœur s'est serré plus d'une fois face aux injustices subies par Mizuki. Une histoire qui ne laisse pas indifférent et qui soulève des émotions intenses. 🎻💔
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The sound of my soul, tome 2

Un deuxième tome encore plus touchant que le premier. Ici nous découvrons plus précisément les efforts que Mizu doit accomplir au quotidien pour pouvoir mener une scolarité "conforme" aux attendus de la norme sociale.



« Je sais que je serai jamais comme les autres. Je l’ai toujours su. N’empêche parfois j’ai l’impression d’être plongé au fond d’un océan de solitude. Si je n’avais pas ce handicap j’aurais pu me joindre aux autres. J’aurais peut-être même pu être un bien meilleur violoniste ! » Mizu compense sa solitude, due au rejet des autres élèves, en jouant du violon avec adresse. Il va s’intégrer ici dans le groupe de l’école de musique afin de se rapprocher d’Hazuki, une jeune pianiste très réservée et solitaire, elle aussi.



« Je ne l'ai pas encore trouvée mais la pièce maîtresse qui me fera tenir envers et contre tout est là, quelque part, cachée au fond de moi. » Malgré la satisfaction de faire partie, enfin, d’un groupe qui l’accepte tel qu’il est, Mizu souffre encore de maltraitance de la part de ses camarades de classe. Son professeur de violon va le pousser à trouver le moyen de se surpasser….



Hâte de lire le tome 3 !

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The sound of my soul, tome 4

La série me plaît depuis le début mais je lui trouve aussi un certain manque d'intensité. L'autrice m'a entendue ou se réservait pour ce final, car là, c'est bon, mon coeur est touché !



Pour clore sa série, Rin Saito nous offre une petite surprise, mais pas une surprise douce et lumineuse comme on aurait pu s'y attendre, quoiqu'elle l'est également, mais c'est avant tout une claque derrière la tête et une flèche en plein coeur qu'elle nous tire. Comment ? En évoquant l'air de rien la tragédie de Fukushima et en la plaçant peu à peu au centre de son propos pour évoquer le rôle et la puissance de la musique pas uniquement pour son héros mais de manière universelle. Bien joué !



Jusqu'à présent les mésaventures de Mizuki étaient émouvantes mais il manquait quelque chose et le propos de l'autrice n'était pas toujours des plus clairs et rassurants. Elle change de braqué ici et c'est un vif succès. La tragédie de Fukushima fait partie désormais du vécu de toute une génération de Japonais et je me surprends toujours de la voir si peu évoquer dans les mangas qui nous parviennent alors qu'elle a eu des conséquences aussi bien sur leur quotidien que sur leur manière de penser et d'envisager la vie. Je suis donc ravie que l'autrice nous donne l'occasion de le voir ici.



Avec cette tragédie, Mizuki réalise des choses sur lui, sa musique, son corps, son handicap. Il avait déjà commencé peu avant en allant donner un récital dans une prison, ce qui lui avait ouvert les yeux sur le pouvoir de son talent et ce qui lui avait permis de sortir de sa bulle et de se reconnecter à ses camarades au collège. Mais là, ça va encore plus loin et c'est une très bonne chose. A aucun moment on ne suit un héros qui s'appesantit sur sa maladie et ses conséquences, au contraire, il est toujours archi positif et combatif. Il fait tout pour aller le mieux possible et ses efforts payent. Certes, son handicap le rattrape bien des fois mais en restant positif, il touche les coeurs des gens autour de lui, qui vont vers lui et l'aident ainsi à ne pas sombrer quand ça va mal. La lumière qu'il transmet est payée de retour et il en reçoit également. Voici le message à retenir !



Bien sûr, on pourrait reprocher au titre sa sur-positivité qui laisse quand même sous-entendre parfois que quand on va mal, c'est notre faute si les autres ne veulent pas venir vers nous et que c'est à nous de faire des efforts pour que ça change et non à eux. Je n'aime pas trop. On a le droit d'aller mal et ce n'est pas une raison pour être rejeté ou moqué par les autres. C'est aussi aux biens portants de faire l'effort d'aller vers ceux qui vont mal comme le montre justement Mizuki en allant aider les victimes de Fukushima. Ça doit aller dans les deux sens. Heureusement que l'autrice rétablit un peu l'équilibre de son message.



Le parcours de vie Mizuki, parcours basé sur une histoire vraie, est donc inspirant. Rin Saito a su nous montrer aussi bien les affres et difficultés à surmonter quand on souffre de handicap, que les mains tendues et prises et celle que le héros lui même va tendre pour porter secours aux autres à travers sa musique. La musique ce médium universel si richement décrit ici, aussi bien dans les bons que les mauvais moments. Avec ce décor si typiquement japonais du post-Fukushima, l'autrice transcende vraiment son titre et nous permet de clore sa série en apothéose. Bravo !
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The sound of my soul, tome 1

Je n'ai pas les mots pour exprimer à quel point j'ai été touchée par ce manga. Il s'agit d'un premier tome d'une quadrilogie, et comme à son habitude la maison d'édition Akata nous propose un titre impactant, mais qui se veut également bienveillant envers nos différences.



• Le jeune Mizuki, onze ans, a ce qu'on appelle une paralysie cérébrale lié à une hypoplasie du cervelet. Pour continuer à citer le garçon, ''cette maladie en entraîne d'autres", il a du mal à contrôler les muscles de ses jambes, ce qui lui accorde une ''drôle de démarche'' (d'après ses mots). Comme la couverture de ce manga l'indique, Mizuki pratique le violon et ce, depuis l'âge de 4 ans. Il a un meilleur ami, Natsu, celui-ci étant sourd, son objectif sera de lui faire entendre sa musique... Du plus profond de son âme.



• Ce tome 1 pose les bases, nous avons des explications quant à sa maladie et je trouve ça très intéressant de sensibiliser là-dessus. Malheureusement, Mizuki fera face à des situations peu agréables (c'est le moins qu'on puisse dire...) du type harcèlement scolaire mais pas que, j'ai été sincèrement outrée et choquée par certaines paroles, certains actes que Mizuki subit. Mais ce dernier a du répondant même si on voit à quel point cela peut l'impacter, ce qui est totalement compréhensible. Ce jeune garçon est un personnage courageux, touchant et j'ai très envie de lire la suite de ce tranche de vie ! Petite parenthèse que je souhaitais aborder : j'ai lu dans certaines chroniques comme quoi ce récit contient ''trop de drames''. C'est un peu le même ''reproche'' qui était fait par certains pour le manga ''Perfect World''. Il va de soit que je respecte les avis de chacun, même si je ne suis pas d'accord avec ces dires. Me concernant, je pense que cette ''accumulation'' de ''trop'' de choses, est la réalité de beaucoup. C'est le lot et le quotidien de gens et ce, même si on ne le voit/sait pas forcément. Fin de la parenthèse. ^^



• Je n'en dirais donc pas plus afin de ne pas spoiler ce premier tome, qui j'espère touchera le plus grand nombre, tout comme Mizuki souhaite toucher le coeur des gens avec sa musique. Un titre à lire et à découvrir, et comme c'est si bien noté en quatrième de couverture : ''(...) une histoire pleine de sensibilité, qui nous invite à vivre en harmonie les uns avec les autres, dans le respect de toutes les différences.'' (fin de citation). Je n'aurai pas dit mieux. Bon à savoir : ce manga fictionnel s'inspire d'un véritable violoniste !
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The sound of my soul, tome 4

Dernier tome de la saga relatant la bataille menée par Mizu pour combattre son handicap, se faire accepter et vivre son rêve de devenir un violoniste reconnu. Nous le retrouvons devant un public de détenus ; une étape qui lui permet de prendre conscience de l’impact que sa musique peut avoir sur autrui.



« Être musicien, c'est puiser ce qu'on a au fond de soi, et le traduire en sons pour créer ce moment de partage avec le plus grand nombre. » Fort de cette remarque, Mizu va se lancer dans un projet ambitieux ; se produire devant tous les élèves de son collège. Mais durant la représentation, un séisme se déclenche et tout le monde est évacué. Quelques kilomètres plus loin, le nord du pays est dévasté par un tsunami. Nous sommes en mars 2011.



« Ici, dans ce paysage dévasté, la seule chose que je puisse faire pour ces gens, c'est jouer du violon. » Mizu tient à aider les autres. Il s’inscrit alors parmi les volontaires qui vont apporter de l’aide aux victimes. Même si sa condition physique ne lui permet pas de faire des efforts, il est persuadé que sa musique saura apporter un peu de confort aux réfugiés.



Au final, un tome « coup de cœur » dans lequel la réalité rejoint la fiction. La sensibilité de Mizu ainsi que sa ténacité font de lui un personnage terriblement attachant. Je ne vais pas l’oublier de sitôt et je recommande chaudement cette saga qui donne une image du handicap très positive, et prompte à l’ouverture des esprits.

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The sound of my soul, tome 1

Akata nous gâte en cette rentrée littéraire avec non pas une, mais deux nouvelles séries ! Alors après Love Mix-Up qui est une gentille comédie romantique lycéenne avec un joli twist, place à The sound of my soul une émouvante histoire d'amitié, de musique, de handicap et de harcèlement (ouf !) pleine de bons sentiments.



Avec sa couverture toute douce, Rin Saitô fait souffler un vent d'air frais sur la collection de l'éditeur, rappelant un peu la dynamique de celle de Running Girl de Narumi Shigematsu. Les deux ont pour point commun de parler de handicap et d'avoir une jeune autrice derrière leur histoire. Ici, Rin Saitô a imaginé ce récit après la rencontre avec un violoniste : Mizuki Shikimachi, dont le parcours de vie l'a inspirée. Elle en a tiré une histoire se déroulant sur 4 tomes, dont le premier ici se termine cependant assez tôt pour laisser place à un oneshot semblant l'avoir inspiré.



Comme c'était prévu, j'ai été touchée par cette gentille histoire sur fond de handicap et ce malgré une autrice qui en fait peut-être un peu trop parfois, en rajoutant et rajoutant des couches de drames... Son héros, Mizuki, est un violoniste de génie. Cependant, c'est aussi un ancien prématuré qui a de graves soucis de santé, dont une maladie qui pourrait le rendre aveugle et paralysé. Mais pour le moment, il est ultra positif et adore sa passion pour le violon, passion qu'il aimerait transmettre à son meilleur ami, qui lui a perdu l'audition. En se rendant un jour à un concert de jazz, il a une révélation face aux vibrations du jeu d'un des musiciens et veut absolument devenir son élève.



Le parcours de vie de Mizuki et de sa mère, qui s'occupe énormément de lui, est touchant. Il est très bien retranscrit ici, de sa naissance et petite enfance (grâce au oneshot final), jusqu'à sa vie à l'hôpital de jour, ses cours et concours de violon en dehors, et sa volonté au bout d'un moment de connaître l'école ordinaire. Même si l'autrice passe assez vite, elle nous montre sans fard les différents aspects de sa vie et les implications de son handicap à chaque fois sur ceux-ci. Avec ce héros toujours positif et plein d'entrain, on passe ainsi sur les difficultés qui égayent son chemin.



Cependant bien que très touchant - On adore la relation entre Mizuki et Natsu, l'un passionné de musique, l'autre de danse, l'un avec un handicap moteur et cérébral, l'autre sourd. Ils sont adorables ensemble et leur attachement est beau à voir. - l'histoire a un côté mélo qui m'a un peu agacée. J'ai trouvé que l'autrice en faisait trop dans l'accumulation des handicaps et des obstacles. Quand le héros part vivre sa vie d'écolier ordinaire, elle en rajoute une couche en le mettant au centre de situation de harcèlement vues par des adultes qui ne font rien. C'est too much pour moi et ça m'a sorti de l'histoire. Je sais que ça existe, ce n'est pas la question mais narrativement, j'en vois peu l'intérêt et ce n'était pas ce que je cherchais, surtout avec des adultes juste spectateurs, n'agissant pas, ce qui me met très en colère.



Non, moi ce qui m'intéresse dans cette histoire, c'est la passion du héros pour la musique et la façon dont celle-ci va l'aider à surmonter son handicap, à faire avec, et à se faire des amis. Les passages où il joue sont vibrants d'émotion et très touchants. Le dessin un peu maladroit de l'autrice lui donne un charme tout particulier notamment lors de ces moments. C'est charmant. De plus, les relations qu'ils nouent autour de ce médium font sens et apportent un joli soutien à ce jeune garçon qui aurait franchement de quoi déprimer. Ainsi que ce soit son amitié avec Natsu, sa fascination pour M Nakayoshi, le jazzman, ou la rencontre qu'il va faire avec une jeune pianiste, tout ça nous conduit vers de belles histoires d'amitié et de solidarité.



Je pardonne donc à ce premier tome ses maladresses car l'histoire est vraiment pleine de charme. Si vous cherchez un joli titre sur le handicap avec un héros positif qui se découvre une passion communicative qui va l'aider à se forger un joli groupe d'ami, ce titre semble fait pour vous. Il a une douce aura qui touche et émeut, et des dessins dont la maladresse fait tout le charme. Une jolie découverte.
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The sound of my soul, tome 3

Nous retrouvons dans ce tome 3 Mizu bien désemparé. Suite à l’incident vécu précédemment, il se mure dans la solitude. Il souhaite devenir plus fort pour mieux résister aux autres, les « valides », qui le houspillent sans cesse. Il travaille le violon avec ardeur et se met à s’entraîner à la course à pied. Mais seul.

« Pourquoi est- ce que tu t'es construit ce... cette espèce de muraille, autour de toi ? » A force de s’isoler, Mizu ne nourrit plus aucune relation sociale. Même les concerts qu’il donne à la clinique auprès des enfants malades ne lui permettent pas de sortir de sa bulle. Et lorsqu’à la rentrée il découvre que Hazuki est dans sa classe, il ne sait plus comment l’aborder.



« Du coup le truc motivant, c'est que le monde des artistes se fiche pas mal de savoir si tu as un handicap ou non ! » Natsuki va montrer une voie à Mizu, pour faire en sorte qu’il puisse trouver sa place dans la société. L’adolescent va alors se lancer dans un nouveau projet : composer ses morceaux et aller les jouer en prison.



Au final, un tome vraiment réussi dans lequel on comprend la complexité du passage de l’adolescence pour un jeune souffrant d’un handicap. Les émotions sont tangibles, et Mizu toujours plus attachant.

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The sound of my soul, tome 1

Ce manga est le premier tome d’une tétralogie fictionnelle basée sur la vie de Mizuki Shikimachi, un violoniste professionnel souffrant d’un handicap rendant son statut exceptionnel ; une hypoplasie cérébrale provoquant une paralysie partielle. Rin Saitô l’a connu particulièrement et lui rend ici un très bel hommage ; une ode à la différence.



« Mon cerveau... est spécial.

Il a quelque chose bien à lui. Il m'a été transmis par ma mère... un don, obtenu d'une force supérieure bienveillante. Je peux changer... tout ce qui existe en ce monde... grâce à la musique. » Parce qu’il est né prématurément, Mizuki souffre d’un handicap moteur qui le gêne dans les apprentissages physiques. Il peine à marcher correctement et il se fatigue vite. Heureusement, sa mère tient à ce qu’il soit aussi éveillé qu’un enfant lambda. C’est ainsi qu’au détour d’une rue, il se découvre un talent inné pour la musique, puis plus précisément pour le violon.



« Un handicap peut vite rendre les choses très compliquées, vous comprenez ? » Mizuki est doué, mais très vite, on lui met des bâtons dans les roues. Malgré sa volonté sans faille de réussir, on ne voit chez lui que son handicap. Et quand il entre au collège, c’est encore pire…. A l’adolescence, la différence est synonyme de moquerie. Et Mizuki ne va pas échapper à la règle…



Au final, un manga vraiment très touchant. Le lecteur est en oscillation permanente entre la pugnacité de ce petit bonhomme différent et la méchanceté de ceux qui l’entourent. Les dessins sont touchants. J’ai hâte de lire la suite, de lire comment ce garçon talentueux mais moqué va leur en mettre plein la vue, à tous ces imbéciles. Tellement criant de vérité. Hélas.

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The sound of my soul, tome 2

Que je suis embêtée pour parler de ce titre car il me procure plein d'émotions contradictoires. Je n'aime pas les titres qui parlent de harcèlement à la japonaise car je trouve cela raconté souvent de façon fort caricaturale, mais ici, la force de ce petit garçon a tendance à avoir le pouvoir de soulever les foules sur moi.



Avec son dessin toujours aussi maladroit et chancelant comme son héros, Rin Saitô me fait danser et vibrer d'une page à l'autre. Quand elle met en scène le plaisir que prend son jeune héros à entendre et jouer de la musique, c'est magique. On sent tout l'effet cathartique que ce médium a sur lui et devrait avoir sur les autres pour les rassembler et leur ouvrir l'esprit pour qu'ils soient plus tolérant. Il y a cependant beaucoup de chemin à faire et c'est là où ça coince.



On se retrouve encore une fois avec une histoire de harcèlement à la japonaise très clichée qui me hérisse le poil. Je ne dis pas que ça n'existe pas, je ne dis pas que ça ne se passe pas parfois comme ça, mais les auteurs ne semblent pas avoir l'imagination pour le raconter autrement et ça me lasse. Le fait en plus de lire cela, alors que je suis, moi, une institutrice française me perturbe énormément, car j'ai l'impression qu'on pointe l'inaction et l'aveuglement volontaire de mes collègues japonais. Je ne sais pas pour là-bas, mais souvent en France, les propos sont forts caricaturaux sur l'inaction des enseignants, mettant tout le monde dans le même sac alors que ce n'est pas le cas et je crains que ce soit pareil là-bas, ce qui m'agace prodigieusement.



Ainsi, alors qu'au vu des couvertures et des chaleureux moments musicaux, j'aurais aimé vivre cette lecture comme une lecture doudou, c'est plus une source de colère qu'autre chose. Je ne parviens pas ou difficilement à ressentir l'effet apaisant de la lecture. Je ne suis que colère quand je lis les brimades qu'il subit des enfants et adultes sans qu'aucun ne soit inquiété. Je trouve que l'autrice va d'ailleurs très loin et que ça fait trop. Chaque recoin de la vie de ce garçon est pourri par cela. J'en viens à me demander comment il fait pour résister et ne pas se suicider vu la douleur qu'il doit ressentir à chaque instant et partout en prime... C'est dur et ça ne tient qu'à moi, mais ce n'était pas ce que je cherchais ici.



J'espère vraiment que dans la suite de son histoire, Rin Saitô va changer de braquet et profiter de cette jolie relation amicale et musicale qui se noue entre Mizuki et Yui, pour qu'enfin son héros ait le soutien qu'il mérite et que nous lecteurs, on ait une histoire moins sombre et source de colère. J'ai besoin du pouvoir apaisant de la musique, de la force de l'amitié et de la chaleur de l'amour.
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The sound of my soul, tome 1

Me voilà craquant sur cette série aux traits si doux et m'attendant à être touchée en plein coeur par l'histoire, évidemment ça l'a fait ! Mizuki est une jeune garçon absolument talentueux au violon malgré sa maladie cérébrale. Sa relation avec son meilleur ami sourd Natsu est attachante et tous les moments à 2 dessinés dans le manga sont touchants et adorables, ça impulse un vent de fraîcheur et de douceur ! C'est pourquoi j'ai été si surprise de la descente aux enfers que va vivre notre virtuose. Et oui, les garçons grandissent et vont se séparer pour entrer dans leurs écoles respectives : Mizuki décide d'aller dans une école normale et bam, le harcèlement scolaire débute sous le nez de son assistant-pousseur-de-chaise, adulte ne disant mot. C'est gratuit, violent et voir un héros si positif s'en prendre plein la tête m'a choquée. Evidemment, cela existe dans la réalité mais je ne m'attendais pas à une thématique amenée de manière si abrupte, le basculement fut à la mesure de la violence qu'a ressenti le jeune garçon. Lui, lutte avec son propre objectif de véhiculer sa musique et ses émotions pour qu'un jour, son ami Natsu puisse en profiter et c'est un très beau message. Le tome n'en demeure pas moins une bonne découverte qui attire pour les 3 tomes complétant la série.
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The sound of my soul, tome 1

Je l’ignorais avant de commencer ma lecture mais The Sound of my soul est la mise en images de la vie d’un violoniste bien réel, Mizuki Shikimachi, du même nom que le personnage principal et on peut donc penser que l’autrice a mis dans les pages de son livre des évènements s’étant vraiment déroulés. Ce qui me fait dire qu’il n’a pas eu une enfance tranquille, parce qu’on cumule quand même beaucoup pour un seul personnage, au point de trouver qu’il y avait parfois une overdose de drames.



J’ai pourtant beaucoup aimé la première partie du récit. La rencontre entre Mizuki et son ami Natsu est très chouette, les deux personnages marchent très bien ensemble et j’ai trouvé ça chouette de les voir se soutenir et s’aider à avancer. L’un aime le violon, l’autre aime la danse et, malgré leur handicap respectif, ils réussissent à progresser.

Je ne suis pas très adepte en général des histoires avec des enfants aussi jeunes puisqu’ils sont tout juste en primaire, mais on peut comprendre leurs difficultés et il est facile de s’attacher à eux qui sont très différents l’un de l’autre.



Mais dans la suite de ce tome, les deux personnages se séparent. Natsu intègre un établissement spécialisé alors que Mizuki fait sa rentrée dans un collège classique. Et alors qu’il a déjà des difficultés, il se met à subir une vague de harcèlement très violente.

Je ne nie pas que ce type de comportements existe réellement et qu’il est important d’en parler, mais là j’ai trouvé que ça faisait trop pour un récit qui était jusque là plutôt équilibré malgré ses thèmes pesants.



C’est une saga assez courte, en quatre tomes seulement (Mizuki Shikimachi a à peine 25 ans, je suppose qu’il ne doit pas y avoir non plus grand chose à raconter sur lui), mais la tonalité globale du récit ne m’a pas vraiment donné envie de découvrir la suite.
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The sound of my soul, tome 1

The Sound of my soul est un manga riche en émotion : on suit les traces d’un jeune prodige du violon, Mizuki Shikimachi, une personnalité qui existe réellement au Japon. Sa particularité ? Son handicap, qui peut parfois être un frein pour lui : il a une hypoplasie cérébrale qui peut parfois le paralyser partiellement. Ce n’est pas tant le handicap mais le regard des autres qui pourraient le freiner (les juges d’un concours de violon par exemple, ne vont pas être aussi impartiaux qu’ils devraient l’être…). C’est touchant de voir comme ce petit bout de japonais se bat pour sa passion et pour se faire reconnaître à sa juste valeur. Il a un but très noble et on ne souhaite que l’encourager.

On se prend de sympathie pour les personnages, on a envie de savoir ce qu’il va advenir d’eux. J’ai hâte de connaître le dénouement de ce manga en 4 tomes.
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The sound of my soul, tome 3

Lecture et pleine de bons sentiments, The Sound of my soul poursuit sa route vers l'émancipation de son héros, émancipation de son handicap, de son corps, de sa musique mais aussi de la société. C'est plein de bonnes intentions malgré un traitement assez enfantin.



Il se dégage en effet de cette lecture un grand sentiment de joliesse enfantin qui me perturbe pas mal. C'est mignon tout plein, les intentions sont là, mais j'en viens à trouver tout trop simple, trop facile à cause de la narration, alors que ce qui arrive au héros ne l'est pas. L'autrice va vite, trop vite pour moi. Elle survole son sujet, elle ne va pas en profondeur dans ce que ressentait le héros autrefois et dans ce qu'il ressent à présent alors qu'on est à un moment charnière. Ça ne passe pas chez moi.



Je sais que l'intention est de rendre cela facile à lire et de nous montrer un héros attachant mais je peine à ressentir cela pour ma part. Je le comprends dans son mal être mis-à-vis du regard de la société sur les handicapés. Je le comprends dans son choix de se mettre un peu en recul mais aussi son enfin de briser ce 4e mur. J'ai plus de mal avec le discours qui fait presque reposer sur lui la responsabilité de sa solitude, limite en excusant ce que les autres ont fait ou n'ont pas fait. Ce fut difficile à lire et accepter...



En revanche, ça se lit tout seul. J'ai pris plaisir à le voir retrouver son chemin, grâce à la musique et aux rencontres qu'il fait. C'était certes trop rapide, mais j'ai aimé le rôle de ce petit garçon handicapé comme lui qui lui fait comprendre qu'il n'est pas sur la bonne voie et qu'on sentait que ça n'allait pas dans sa musique. J'ai aimé le voir travailler sur lui et avancer, se trouver, trouver sa musique, retrouver une de ses amies et sa famille. Je trouve juste ça vraiment gênant qu'il n'y ait aucun point sur le travail à faire par la société pour l'accepter avec son handicap. J'ai l'impression qu'on est dans cette mentalité japonaise (mais pas que) qui fait reposer l'effort uniquement sur la personne fragilisée et qui laisse la majorité rester insensible et horrible envers les gens différents comme si c'était ça la norme. Ça m'agace prodigieusement et ça me fait pas mal bloquer.



Certes, il y a ces points qui m'ont agacée, mais je dois reconnaître que c'est plaisant de sentir la nouvelle énergie du héros. J'aime le voir jouer, j'aime le voir marcher, avancer. Il dégage vraiment quelque chose le violon en main et les dessins de l'autrice sont tout doux et gentils, ce qui rend la lecture apaisante et entraînante dans l'ensemble.



Akata aime sortir des séries sur des faits de société, sur les minorités souvent invisible. Il se précipite peut-être un peu trop sur ceux-ci, sortant tout ce qui passe au lieu de faire le tri et de mieux sélectionner ceux qui sont les plus marquants. Je trouve ici que nous sommes avec un titre plaisant mais aussi totalement dispensable et pétri d'imperfections entre un ton trop jeune, une narration trop rapide et superficielle et des choix narratifs parfois maladroit, appuyant là où il ne faut pas à mes yeux. Bref, ça se laisse lire, mais ce n'est pas forcément une série que j'ai envie de garder dans ma bibliothèque...
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The sound of my soul, tome 1

Je voudrais tout d'abord commencer par remercier la Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Akata pour cet envoi.



Concernant la couverture, je la trouve jolie. J'aime les tons pastels très doux employés, le graphisme du titre et, bien entendu, Mizuki avec son violon.



Concernant les graphismes, j'ai bien accroché. Ce ne sont ni les plus beaux ni les plus percutants que j'ai pu voir, mais ils sont néanmoins agréables et dégagent, pour moi, beaucoup de douceur.



Ce qu'il faut savoir avant de commencer ce manga (ou pas, cela ne changera pas votre vie lol), c'est que Rin Saitô s'est inspirée de sa rencontre avec un violoniste nommé Mizuki Shikimachi, avec qui elle a noué des liens d'amitié. Ce manga, bien que fictionnel, retrace en quelque sorte son histoire et son parcours.



Mizuki Shikimachi est un jeune garçon de onze ans atteint de paralysie cérébrale à cause de l'hypoplasie de son cervelet. De ce fait, il a parfois du mal à contrôler ses membres ainsi que ses gestes, ce qui lui donne une démarche un peu bizarre. Il se fatigue aussi plus vite que la moyenne et il lui arrive de devoir se déplacer en fauteuil roulant.



Pourtant, ce jeune garçon déborde d'énergie, de positivité et n'essaye pas de cacher sa maladie. Il l'explique même de bon cœur, en moulin à parole qu'il se révèle être. Il a aussi une grande passion : le violon, qu'il pratique depuis très jeune. Son rêve est de devenir un violoniste professionnel, pour partager sa musique et la faire ressentir aux gens, surtout à son meilleur ami Natsuki qui a de graves problèmes d'audition.



A onze ans, Mizuki a maintenant l'âge de rentrer au collège. Là où Natsuki va intégrer un établissement pour malentendants, le jeune garçon veut, lui, suivre une scolarité normale, au sein d'un collège standard. Il va très vite découvrir une organisation et un rythme différents de ce à quoi il était habitué en classe spécialisée en primaire. Pas d'attention spéciale pour lui, il va devoir aller au même rythme que tout le monde, avec le consigne de toujours rester dans son fauteuil. Mais il va surtout aussi connaître la méchanceté et le harcèlement que vont déclencher sa différence.



C'est un manga plein d'émotions, de force et de courage. Mizuki est vraiment un personnage plein de combativité, de gentillesse et de positivité, très attachant. Sa passion pour la musique et le violon est vraiment puissante, tout comme son amitié avec Natsuki qui est tout aussi touchante. Le jeune garçon ne se lamente pas sur son sort, l'accepte sans broncher et va toujours de l'avant. J'ai eu beaucoup d'admiration pour son courage.



Le sujet du harcèlement est très dur, comme souvent dans les œuvres asiatiques. On sait que les enfants peuvent être cruels entre eux, parfois pour des futilités, et je trouve que le harcèlement est quelque chose qui ne devrait plus exister de nos jours. Nous sommes censés êtres plus ouverts d'esprit et plus modernes aujourd'hui, non ? Mais parfois, les adultes n'ont pas forcément les réactions appropriées non plus, étant donné que son accompagnant au collège, monsieur Arita, est un témoin passif, ce dont profitent bien entendu les enfants. J'avoue que ça m'a hérissé le poil, parce qu'il aurait pu tout stopper dès le premier mot de travers... et qu'il n'en a rien fait !



J'ai beaucoup apprécié la dernière partie du manga, où on découvre la naissance de Mizuki, grand prématuré, son pronostic vital engagé, les suspicions d'éventuelles séquelles qui font fuir le père et le courage de cette mère qui va se battre pour son fils, pour qu'il puisse vivre normalement, atteindre ses rêves, tout en l'entourant de tout son amour. C'est vraiment une très belle relation, très touchante, très puissante.



En résumé, malgré le sujet du harcèlement qui est totalement injuste pour le pauvre Mizuki (enfin ces actes barbares le sont toujours), j'ai aimé la douceur, la positivité et la passion qui l'animent. C'est un petit garçon fort, plein de vie. J'ai très envie de le voir prendre le dessus sur ses harceleurs et qu'il réalise son rêve.

C'est un manga qui m'a touchée et dont la suite finira dans ma bibliothèque. ^^
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The sound of my soul, tome 1

The sound of my soul est un manga basé sur une histoire vraie. Il raconte la vie d'un violoniste handicapé. On commence avec son enfance et l’annonce de la paralysie partielle de naissance. Il va devoir trouver sa place et chercher un moyen de se sentir bien. C’est la musique qui va être la clé de son évolution. J’ai trouvé impressionnant l'équilibre trouvé entre douceur et méchanceté. On se retrouve dans un récit où la méchanceté humaine n'est pas aseptisée, elle est même particulièrement violente et criante de vérité. Et pourtant, le ressenti général est plein d'amour, d'humour et de douceur.

Cet enfant différent est hyper positif, régulièrement joyeux et d’une gentillesse folle. Il fait face à tout le validisme possible et inimaginable, se fait maltraiter… Et si son moral n’est pas toujours au beau fixe, il reste une crème. Les médecins, les professeurs et les camarades de classe sont d’un validisme extrême et même quand tout pourrait bien se passer rien n’est gagné.

Le monde semble globalement souhaiter que le petit handicapé n'évolue jamais et reste dans un recoin d’une école spécialisée. L’idée que tant qu’on ne te voit pas, ça va semble le leitmotiv. Malgré l’accumulation d’injustices et d’agressivité, ce gamin garde un amour de la vie et de son prochain impressionnant mais y aura-t-il une goutte d’eau de trop ?

Si vous voulez quelque chose de chouette où le validisme est flagrant mais qui réussi à rester très positif foncez découvrir l’histoire de ce petit garçon qui va se transcender grâce à sa passion.

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The sound of my soul, tome 1

C'est magnifique et totalement bouleversant, préparez les mouchoirs, cela pourrait être dur pour votre cœur, mais c'est aussi porteur d'espoir.

Dans son malheur, la vie ne l'a pas épargné, il a aussi eu la chance d'être doué au violon et de trouver cet instrument qui lui procure tant de bons moments et de plaisir.

Le handicap est très bien retracé, autant dans ses difficultés que le regard de la société, le changement de comportement en le découvrant, ou encore la cruauté de certains. Ce petit bonhomme est tellement plein de vie et courageux, c'est impressionnant, et sa maman l'est tout autant que lui.

Akata nous propose cette nouvelle série en 4 tomes à la couverture belle et magique, et au sujet si dur et complexe. Une série qui me faisait bien sûr terriblement envie depuis que j'ai découvert son existence. Le trait graphique est particulier, pas de mes préférés, un peu brouillon, voire maladroit, ou simplement voulu ainsi, plus réaliste ? On s'y fait et il a quelque chose. On s'y fait tellement qu'aucun souci pour que le manga finisse en très bon, à découvrir si vous en avez le courage. Il est de la mangaka SAITÔ Rin.

Mizuki est un petit bonhomme impressionnant, courageux, volontaire. Il arrive à parler à des personnes, répondre à des questions même personnelles, il arrive même à parler de son handicap et à l'expliquer. Souvent il le fait lui-même, sans sa maman. Il veut croire dans les autres aussi et essaye de s'adapter, se faire une place.

Il joue du violon, il est doué, et c'est sans doute sa plus grande victoire, il fait travailler ses membres aussi plutôt qu'utiliser tout le temps son fauteuil.

Il sera dans une école spécialisée, il tentera une école normale avec un accompagnant. Tout est bien expliqué. Si certaines réactions restent compréhensibles, des façons de faire ou ne pas faire, des mots restent bien trop cruels et beaucoup plus incompréhensibles et intolérables.

Sa maman a été là pour lui, pour l'encourager, pour l'accompagner, malgré tout. Nous voyons sa présence tout au long du tome, mais jamais dans l'excès ou la surprotection, au contraire elle veut l'armer pour affronter la vie. Le dernier chapitre reviendra également sur un pan du passé, et nous montrera toute sa force et son courage.

C'est très intéressant également pour appréhender des différences entre valides et non valides qui ne sont pas forcément simples, ou auxquels on ne pense pas forcément. Vous imaginez déjà que dans notre société où même quand on est valide, ce n'est pas simple, là c'est ajouté de sacrés obstacles.

Il est clair que ça fait quelque chose, surtout d'être déjà attaqué par la vie si jeune.

Un manga à lire d'urgence pour son sujet abordé tout en sensibilité.
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The sound of my soul, tome 4

"The sound of my soul" est une pépite remplie d'émotions qui nous fait vibrer. Nous sommes avec ce manga touché en plein cœur malgré un dessin qui a l'air un peu maladroit sur les personnages par moment mais sans que cela nous gêne totalement. La force de Mizuki est très impressionnante, ce tome se termine en apothéose, en abordant un fait qui a marqué le Japon également, càd la catastrophe de mars 2011. C'est le dernier tome, il est temps de dire au revoir à nos personnages, qu'on a vu grandir, évoluer.

J'ai remarqué que cela n'a pas fonctionné avec la même force chez tout le monde, que voulez-vous nos sensibilités diffèrent, nos expériences de vie etc.

Pour ma part, je n'ai pas l'impression que le manga en fait trop, cela reste plausible, mais je suis impressionnée par la force de Mizuki, et malgré ce qu'il a vécu, le rejet des autres, qu'il ait autant envie d'aider son prochain, que dès qu'il entend parler de la catastrophe, il veut faire quelque chose, participer à son niveau, surtout que la vie ne l'épargne pas. Heureusement, sa mère a toujours été là pour lui, il a également fait de belles rencontres. Avec le temps il a compris certains mécanismes insidieux des relations sociales, et quand nous le retrouvons dans ce tome 4 il est beaucoup plus heureux et épanoui, il a trouvé sa place auprès de ses pairs, ça fait plaisir, maintenant il faut qu'il choisisse son chemin. Il garde aussi une tendance à en faire de trop, hors il faut qu'il se ménage.

L'autre chose très étonnante, mais là aussi nous ne réagissons pas tous pareils, n'avons pas tous le même genre de caractère etc. C'est qu'il parle de son handicap très directement. Juste pour prendre conscience, expliquer les choses qui pourraient paraître bizarre aux autres. Handicap ou pas, nous avons tous des épreuves, et sommes tous égratignés par la vie, qui peut se montrer aussi belle que cruelle. Comme c'est dit : "Mais au final, peu importe qu’on ait un handicap ou non. Personne ne sait vraiment de quoi demain sera fait."

Mizuki pense aux autres, c'est ainsi qu'il va vers les gens pour qu'ils l'écoutent et tous les gens, dans toutes les conditions, un peu ou pas beaucoup de monde, des prisonniers, des gens dévastés par une catastrophe, quelqu'un qui n'entend pas etc.

Avec ses amis, il nous emmène encore plus loin. De belles surprises viennent également dans ce tome, d'ailleurs il a cette façon de motiver les autres.

Les images de la catastrophe imprègneront vos rétines, comme pour Mizuki. Une situation qui serre le cœur, tout perdre ainsi, et les siens peut être aussi, c'est terrible.

Nous rappelons aussi que c'est inspiré de quelqu'un existant, qui vous inspirera peut-être au passage.

Nous pouvons remercier Akata d'avoir édité une si belle série qui vous fera passer par une grosse palette émotionnelle, vous montrera les difficultés relationnelles, vous transmettra force et courage, vous rappellera de croire en vous, de faire selon vos capacités, trouver votre façon, ce que vous pouvez faire et de bien vous entourer, vous montrera le handicap de Mizuki, son poids sans œillère. Ainsi que plein d'autres histoires.

Mizuki est attachant, il est même solaire. Nous avons autant le cœur réchauffé que les larmes aux yeux (ou alors selon le cas vous finirez totalement en pleurs), mais avec quand même un sourire aux coins des lèvres.
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The sound of my soul, tome 1

Mon petit cœur a fondu.... c'est une histoire vraiment touchante et surtout inspirante, tant plus que c'est une histoire vraie !! Elle est adaptée aux adultes comme aux enfants, je la conseille vivement à toustes !!!
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The sound of my soul, tome 1

Mizuki, un jeune garçon de 11 ans, est atteint d'une malformation du cervelet. Pendant ses années de primaire, il s'épanouit dans un environnement protégé, fréquentant une classe adaptée. Il se lie d'amitié avec Natsuki. Ce dernier a perdu l'ouïe en raison d'un problème rénal et doit intégrer un collège spécialisé. Mizuki décide alors de saisir cette occasion pour intégrer un collège "standard"

Sur le principe, il n'a pas de contraintes, de raisons qu'il l'empêche de partager le quotidien d'enfants valides. Cependant, Mizuki va devoir affronter le validisme de la société. Dans les faits, il a un accompagnant et doit rester assis dans un fauteuil pour éviter les chutes dans l'enceinte du collège. Autant dire que cette rentrée en 6e est éprouvante, car il subit du harcèlement scolaire.

Heureusement, Mizuki nourrit une passion pour le violon et désire plus que tout la partager avec son meilleur ami. La musique le porte au-delà de la simple rééducation, elle l'anime profondément. Jouer du violon lui permet de combler ses émotions. Ce premier tome prometteur est inspiré de la vie du véritable violoniste Mizuki Shikimachi.

Avec "The Sound of my Soul", Rin Saitô offre une histoire touchante qui me donne vraiment envie de poursuivre la saga.
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