Robert Giraud (II)

"C'est le SOS d'une poule en détresse". Pardon Mr Balavoine.

Il était une fois un coq et une poule qui voulaient des noisettes. Maître Coq grimpe dans le noisetier, et à la demande de sa poule lui lance une noisette.

Pan sur le bec, euh, dans l'oeil!





La poule a mal, le fermier cherche un coupable, et chacun va montrer l'autre du doigt.

(Ça se passe chez Poutine...)

La poule pleure...





Pourquoi j'ai mal, pourquoi je pleure

C'est un grand malheur

Le coq n'a pas les pattes sur terre

Il a la tête en l'air

Et la poule a un bobo





Le fermier est exaspéré

Le coq dit: c'est la faute au noisetier

Qui de froid, a tremblé, tremblé, tremblé

A cause des chèvres qui l'ont grignoté

Car leur berger est fâché





Au loto des excuses bidons

Le berger n'a pas le bon numéro

Il est mal dans sa peau

Sa femme ne lui fait pas de cadeau

Pas de crêpes, car le cochon

A renversé le plateau



Mais pourquoi il grogne, pourquoi il pleure?

Le loup a dévoré son cochonnet

Mais pourquoi il l'a mangé ?

Parce que j'ai faim

Et la faim justifie les moyens

Fait le vilain meurtrier





Le fermier est mal dans sa peau

De peur, il n'a rien osé

Voici le SOS d'un fermier en détresse





La fin du conte: le fermier emporte la poule et oublie le coq, qui se goinfre de noisettes.

Le coq cocasse va tomber ensuite, par terre...

"Il n'a jamais eu les pattes sur terre

Et a toujours confondu la vie avec les bandes dessinées... "





Je suis le Coq... Gaulois?

Pardon, j'aime pas la vodka et résumer un conte russe...

J'ai vraiment beaucoup aimé ce conte d'origine russe où l'on voit un chaton, un peu comme dans Pierre Et Le Loup, ne pas respecter la consigne de sa mère et s'éloigner du logis familial.

Quelques courses après les papillons plus loin, voici notre chaton en lisière d'un monde qui lui est inconnu : la forêt. Il y rencontre quantité d'autochtones qui eux non plus n'ont jamais vu un chat et qui se torturent l'esprit afin de découvrir à quelle surprenante espèce pourrait bien appartenir le petit fugueur.

C'est très drôle et finalement, celle qui va réussir à faire un peu avancer le débat, sera cette mauvaise coucheuse de pie, qui, tout bien pesé, outre son petit penchant pour la cleptomanie, n'a pas que des défauts.

Texte et illustrations vont bien ensemble et confèrent à ce petit album un parfum léger très agréable, mais ceci n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.

Ce recueil de contes est une vrai merveille. Mis a part le troisième contes " Ho-chi le sans oreille" que je n'ai pas aimé tous sont des contes magnifiques.



On retrouve l'univers de contes pour enfants que l'on connait avec une certaine morale ou tout du mieux des thèmes évidents mais avec le coté pudique et raffiné japonais. Il y a une grand régularité dans ce recueil et certains contes se ressemblent : "Saule vert" et "Le pin d'Akaya" ou le thème de la nature et de l'incarnation d'un arbre, "La femme de neige" ou "La fille oiseau" ou le/les personnages principaux doivent tenir parole et ou la tentation est trop grande. Et puis des thèmes que l'on retrouvent dans les contes pour enfant : le coté fantastique / légendaire d'"Urashima Taro" ou encore les animaux dans Kogi.



Bref je suis conquise, j'ai adoré me plonger dans une autre culture et je suis sur que les enfants comme les grands apprécieront tous a leur manière ce magnifique recueil.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..

La souris est maligne !

Les albums du Père Castor sont une valeur sûre. Racontée par Robert Giraud, d'après un conte russe, cette petite histoire nous rappelle qu'à plusieurs nous sommes plus forts. C'est un conte qui avait cours aussi en Roumanie, quand j'étais enfant. J'aimais bien, mais dans notre version il s'agissait d'un gros radis.

Un très beau recueil de contes traditionnels russes dont certains évoquent irrésistiblement le monde de Jean de La Fontaine. Les animaux sont clairement à l'honneur - pour ma part, j'ai particulièrement apprécié le conte "La maison du lapin" - mais aussi les habitants des contrées lointaines et mystérieuses comme l'infinie Sibérie.



Les histoires sont assez courtes, une double page pour la plus brève et trois doubles pages pour la plus longue et comme il y a pas mal de texte, l'attention de l'enfant se fixe bien sur la voix du conteur plutôt que sur les illustrations (même si ces dernières sont absolument adorables malgré leur caractère légèrement vintage).



L'auteur n'a pas cédé à la facilité, le vocabulaire est riche et tout mot peu courant est indiqué par un astérisque et renvoie à un glossaire bien construit.



A ma grande surprise, c'est peut-être le conte le plus cruel - celui de la célèbre sorcière Baba Yaga, kidnappeuse d'enfants - qui a eu le plus de succès auprès d'un auditoire âgé de cinq ans.





Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015

Recueil de contes rassemblés et complétés par Rafe Martin. Illustrations de Fred Socahrd

L’imaginaire du Japon est nourri par les spiritualités shinto et bouddhistes, mais aussi de légendes et de figures ancestrales. Il y a des esprits et des fantômes partout, des puissances et des dieux tantôt facétieux, tantôt cruels. Ces contes prônent la bienveillance envers le vivant et rappellent que protéger la nature, c’est s’en attirer les meilleures grâces. La magie est au cœur de chaque être : arbre, poisson, chat, oiseau, tous peuvent exaucer les promesses ou être l’instrument d’une juste colère supérieure.

Les morales de ces contes sont souvent des rappels et des mises en garde. L’homme est appelé à honorer ses promesses et à faire preuve de générosité envers toute chose. La curiosité est souvent fustigée, elle qui brise secret et silence et entraîne de tristes conséquences. « Père, mère […], je comptais rester toujours avec vous. Mais vous m’avez vue sous mon véritable aspect. Je suis la grue prise au piège que tu as sauvée, père. Je voulais vous récompenser de votre bonté. Je ne vous oublierai jamais, mais maintenant que vous savez la vérité, je ne peux demeurer davantage avec vous. » (p. 73) Face à la fugacité de l’existence, les transformations des êtres ne sont que plus spectaculaires et illustrent comment tout passe pour revenir autrement.

Chaque conte est précédé un haïku qui insuffle poésie et profondeur dans la lecture à venir. Devant certains textes, je n’ai pu m’empêcher de penser aux sublimes Nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar, notamment « Comment Wang-Fô fut sauvé ». Je ne me lasse jamais des histoires immémoriales, éternelles et renouvelées.

Dix histoires qui nous font visiter le Japon et ses valeurs comme l'honneur, la fidélité ou encore la famille.



Au début de chaque chapitre une image, un haïku et quelques lignes d'explication accompagnent le récit.



J'ai été séduite par la couverture illustrée par Fred Sochard, qui représente un poisson-chat qui a des yeux d'hommes. Elle montre la porosité qu'il peut y avoir entre les êtres vivants et l'importance d'être respectueux de tous.



Et il est vrai que les récits amènent souvent les hommes à être confrontés aussi bien à la faune qu'à la flore de leur lieu de vie.



Il y a aussi de nombreux fantômes dans ces textes où les esprits résident non loin des vivants.



Mes histoires préférées sont "La femme des neiges" et "La fille-oiseau" car elles désignent l'amour comme une valeur suprême.





Vous pourrez trouver une tortue de mer géante, un saule et un pin, des carpes, une grue, un serpent et une grenouille, et une ribambelle de chats !



À découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Un très chouette livre nous présentant les objets célestes qui ont été visités par l'Homme directement ou, la plupart du temps, indirectement grâce aux engins ou sondes envoyés.

Le livre est à mi-chemin entre l'ouvrage informatif, présentant des informations sur le système solaire essentiellement, et l'ode aux exploits techniques ayant permis l'exploration spatiale.

Il donne envie de participer à cette grande aventure!

Résumé : 10 contes qui se passent au Japon, mêlant nature, fantastique, et fantômes.



Mon avis : J’ai acheté ce titre pour compléter le rayon des contes au CDI, et car je sais que le Japon attire.



Ici, l’auteur propose et parfois revisite des contes traditionnels qui parlent de nature, d’animaux, d’amour, de fantômes.



Les contes sont courts et intéressants !



A proposer aux élèves.
Lien : https://docbird.over-blog.co..

Qui aurait pu imaginer les aventures que peut vivre un simple objet ? Et le réconfort qu'il peut amener à toute une communauté pendant un rude hiver russe !



Certes, dans un autre registre, Gogol l'a fait avec Le Manteau. Mais La Moufle des éditions du Père Castor est un conte ingénieux, doux et plein d'humour. Un conte à effet boule de neige , allant du plus au plus grand !



Un joli moment de tendresse à partager.

Les aventures d’une moufle tombée et perdue dans la neige. Ce conte traditionnel d’origine russe utilise un schéma de conte en randonnée par accumulation. Ici les animaux s’additionnent à l’intérieur d’une toute petite moufle, ce qui ajoute une dimension absurde comique. La moufle perdue sert de refuge et d’abri contre le froid à des animaux de plus en plus gros, jusqu’à l’ours. La moufle gonfle, gonfle, jusqu’à ce qu’une petite fourmi y entre sans demander la permission et … la moufle éclate. On peut y voir un conte qui valorise l’entraide tout en soulignant que la politesse est indispensable. Sans politesse le lien social, comme la moufle, craque. Il en existe de très nombreuses versions, différant surtout par les illustrations. Cette version est toute simple, assez classique et assez sobre mais la moufle, contrairement à la majorité des versions, n'est pas toute rouge et elle ressemble un peu plus aux moufles modernes (mais aussi quelque peu à un gant de boxe !) Un très joli conte hivernal qui plaît beaucoup aux tout-petits, dès trois ans !

Une version de ce célèbre conte classique. Une moufle rouge perdue au milieu de l'immensité du blanc de la neige. Des animaux de plus en plus gros, ayant froid, vont en faire un refuge. Jusqu'à ce qu'une petite fourmi y entre. Les dessins et couleurs sont simples et sobres. L'écriture en rouge n'est pas agréable.

La version traditionnelle de la moufle. Un belle histoire.

Petites rencontres avec Baba Yaga, quelques frères moqueurs, des oiseaux aux mille reflets aveuglant le jeune rêveur que nous sommes de ses ors et illusions.



Moujiks, rybka, et belle princesse croisant la fougue et l'arrogance des uns et la sagesse des autres au détriment de l'ignorance de l'envie de certains.



Les pages défilent, les rives se franchissent, les montagnes se dépassent, et, le dernier chapitre disparait dans cette forêt de contes et de défis.



Petit ouvrage à offrir aux plus jeunes pour leur ouvrir de nouveaux horizons d'aventures.

C'est l'histoire d'un petit lapin qui a peur de tout. Tous ses amis se moquent de lui! C'est alors que le loup arrive...

Un petit conte très sympathique, avec un lapin blanc trèèèèès chanceux!

Le Père Castor a plus d'une histoire dans son sac! Il nous en raconte depuis la nuit des temps, car il puise souvent dans le folklore traditionnel. La collection fut créée en 1931, par Paul Faucher, qui voulait offrir des albums de qualité, images et textes, accessibles à tous. Une belle réussite puisque le concept a résisté aux modes et aux critiques. Et que les anciens albums sont recherchés par les collectionneurs. Mais inutile d'être nostalgique de vos jeunes années, de nouveaux albums permettent de retrouver Poulerousse et Roule galette; il en existe 2000!

Celui-ci vous propose sept histoires, dont la Moufle, un conte très connu. Sur le thème des joies et des mésaventures hivernales, avec une couverture cartonnée bien costaud et des pages colorées pour suivre le déroulement de l'histoire. Du classique, donc indémodable.

Voici un conte d'origine russe, raconté par Robert Giraud et illustré par Hellen Muller.

L'histoire commence de très nombreux contes européens : un couple se désespère de ne pas avoir eu d'enfants. Mais un jour,le vieil homme a une idée : il se met à façonner dans la neige une petite fille qui prend vie peu à peu et que tout le monde nomme « fille de neige ». Contrairement à Pinocchio, le facétieux pantin, la fille de neige est d'une grande gentillesse, toujours souriante, toujours serviable. Mais lorsque l'été arrive...



Le thème de la création qui s'anime est récurent dans la littérature, depuis la Galatée de Pygmalion dans l'Antiquité, jusqu'à Pinocchio, en passant par Frankenstein... C'est un thème qui me parle beaucoup. Mais contrairement à ses prédécesseurs, la fille de neige n'apporte que joie et bonheur autour d'elle. La langue de ce conte est simple et délicate, à la fois accessible aux enfants et attrayante pour les adultes. Et les illustrations sont magnifiques, reproduisant à merveille les isbas, ces maisons en rondins de bois aux encadrements de fenêtre colorés, les vêtements folkloriques et les forêts de bouleaux...

Un très joli récit sur l'amour filial, le cycle des saisons et... l'espoir !

Un joli petit album jeunesse illustré sur un ours un peu nigaud et un renard.

Le problème des contes c'est qu'ils ont été tellement analysés, réécrits et adaptés qu'on ne sait parfois même plus si on les a réellement lus.

Mon fils étudiant "Jacques et le haricot magique" en anglais, j'ai pensé que c'était l'occasion de le (re?)lire.

Ce n'est clairement pas mon conte préféré.

La mère crie après Jacques, qui a échangé leur vieille carne contre cinq haricots (il faut dire que le Jacques est un peu naïf, heureusement que nous sommes dans un conte et que les haricots sont vraiment magiques). Celui-ci s'invite chez un ogre et le vole. Trois fois : des pièces d'or, une poule qui pond des œufs d'or, et enfin une lyre magique.

Pour résumer, dès qu'il a un souci Jacques monte chez l'ogre voler ce dont il a besoin. Pour la valeur travail et la morale on repassera. D'autant qu'à la fin il le tue.

Autant j'ai du mal avec les versions moralisatrices de Perrault, autant il ne faut quand même pas pousser mémé dans les haricots.

À choisir, lisez plutôt la réécriture (hilarante et en vers !) de Roald Dahl dans "Un conte peut en cacher un autre"

Les dessins sont très mignons, ce petit chaton est très attachant !

Après avoir désobéit à sa mère, le voilà perdu. Il sera amené à chercher qui il est.

Drôle et mignon !