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Critiques de Robert Lawrence Stine (747)
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Quel rendez-vous !

Ce roman qui débute par un accident de voiture et une disparition mystérieuse est un mauvais scénario d'horreur comme on en voit trop à la télévision ou dans le cinéma américain. On constate un manque d'imagination flagrant de la part de l'auteur et une pauvreté d'idées à faire peur (c'est vrai qu'après tout, ça fait partie de la collection "Frissons"!)



Je pense exactement la même chose des romans de la collection "Frissons" que des romans de la collection "Chair de poule", c'est-à-dire que du négatif! Premièrement, tous ces romans sont interchangeables. Ils ont tous pratiquement la même recette (sans surprise, sans profondeur chez les personnages, sans élément original, sans qualités littéraires). Je ne sais pas pourquoi les élèves continuent de lire ces horreurs (sans vouloir faire de mauvais jeu de mots), sans doute parce que c'est très facile à lire (vocabulaire très très pauvre) et qu'ils ne connaissent rien d'autre. Par contre, ils ont toujours de la difficulté à faire un travail sur ces romans ou encore à remplir des fiches de lecture, car le contenu est quasiment inexistant!
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Rendez-vous à l'Halloween, tome 1

Ce roman se déroule pendant la nuit de l'Halloween, un autre grand cliché du récit d'horreur, nuit pendant laquelle deux jeunes filles vont tuer par "mégarde" alors qu'elles ne voulaient que faire une bonne blague. C'est sur ces admirables prémisses qu'est basé ce palpitant récit prévisible d'un bout à l'autre. Sérieusement, c'est bien parce que j'aime beaucoup mes élèves que je m'impose une torture pareille afin d'en discuter avec eux ensuite. Dans l'espoir, évidemment, de leur faire comprendre la différence entre un bon récit d'horreur et ce médiocre roman.



Je pense exactement la même chose des romans de la collection "Frissons" que des romans de la collection "Chair de poule", c'est-à-dire que du négatif! Premièrement, tous ces romans sont interchangeables. Ils ont tous pratiquement la même recette (sans surprise, sans profondeur chez les personnages, sans élément original, sans qualités littéraires). Je ne sais pas pourquoi les élèves continuent de lire ces horreurs (sans vouloir faire de mauvais jeu de mots), sans doute parce que c'est très facile à lire (vocabulaire très très pauvre) et qu'ils ne connaissent rien d'autre. Par contre, ils ont toujours de la difficulté à faire un travail sur ces romans ou encore à remplir des fiches de lecture, car le contenu est quasiment inexistant!
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Rue de la peur, tome 2 : Qui dort dans ma t..

Ce livre est le premier roman que j'ai lu, et c'est grâce à lui que j'aime les livres parlant de surnaturelles.
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Rue de la peur, tome 6 : La nuit du chat-ga..

Bien avant l'arrivée de Harry Potter dans ma vie&#xNaN;il y a un livre qui m'a énormément marqué quand j'avais 10 ans c'est "la nuit du chat-garou". C'est avec ce livre que j'ai réellement découvert le genre fantastique.



Il y a tout ce qu'il faut de clichés pour en faire un livre prenant: une héroïne un peu malmenée par ses camarades, une boutique intrigante, un objet de doute beauté qui n'est pas ce qu'il paraît, une légende...



Alors bon, avec mon regard d'adulte, je me rends aujourd'hui compte que c'est très très léger: les personnages ne sont pas énormément développés, les dialogues sont vraiment simplistes, l'intrigue n'est pas fofolle... à la base ce livre cible les 9-10 ans donc c'est tout à fait normal qu'il ne fonctionne plus sur moi aujourd'hui. L'important c'est qu'il m'a plu enfant et il a très certainement influencé mes goûts d'adulte!
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Rue de la peur, tome 6 : La nuit du chat-ga..

Bon livre qui est facile à lire. On se projette dedans sans difficulté !!
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Shock, tome 2

Ce tome est une anthologie de 18 histoires courtes (entre 3 et 13 pages), initialement paru en 2019, sans prépublication. Chacune des histoires a été réalisée par une équipe artistique différente, et elles sont en couleurs. Ces histoires ont été réalisées par R.L. Stine & Antonio Fuso, Steve Rasnic Tem & Cliff Richards, Jim Starlin & Larry Stroman, Huan Doe, Joe Pruett & Szymon Kudranski, Garth Ennis & Russ Braun, Marguerite Bennett & Zachariah Roane, Frank Tieri & Oleg Okunev, Bob Burden, Jill Thompson, Aaron Douglas & Cliff Richards, Francesco Francavilla, Cullen Bunn & Jamal Igle, Marko Stojanovic & Drazen Kovacevic, Darko Marcan & Milan Jovanovic, Ray Fawkes & Phil Hester, Kevin J. Anderson & Bo Hampton, Ron Marz et Mirko Colac.



Une agent immobilière fait visiter un superbe appartement dans un étage élevé avec vue sur Central Park à New York au producteur de cinéma Dolph Westerman. Il s'étonne du prix pas si élevé que ça. Elle lui répond qu'il y a une clause particulière : il ne fait jamais ouvrir la pièce appelé Demon Room. Il pense qu'elle se moque de lui car il est le producteur d'une série de films portant le même nom. Un couple est à table et l'homme répond au téléphone : quelqu'un lui annonce la mort de son père. Il décide de se rendre dans sa ville natale qu'il a quitté depuis 15 ans et où il n'est jamais retourné. Dans le futur, une journaliste commente sur le succès du dernier film du réalisateur Sebastian Hyglass, en le comparant avec le dernier four du réalisateur Roland von Vouter, alors que ce dernier rend visite au premier pour le féliciter. Un jeune couple aisé arrive dans une station-service perdue dans la cambrousse, où il n'y a même pas de réseau téléphonique. L'homme demande à faire le plein pendant que sa compagne va aux toilettes. De nuit, un homme d'une quarantaine d'années se tient dans immobile devant les jeux pour enfants dans un parc public et une fillette lui adresse la parole. Pendant la seconde guerre mondiale, en 1943, sur un champ de bataille russe, une troupe allemande désespère de reprendre une colline, tenue par un soldat russe maniant sa mitrailleuse avec une efficacité mortelle. Au moyen-âge, une vampire évoque comment elle choisit ses victimes, quel sang a le plus de goût. Au moyen-âge, tout un village est atteint de Pestilence (un virus transformant les gens en zombie) et l'un des paysans infectés pense à la manière dont il serait possible de vivre en bonne intelligence avec les humains. Flaming Carrot est de retour d'une virée avec des extraterrestres qui lui ont donné des pastilles pour voler. Il doit lutter contre des voleurs de voiture.



Une maman retrouve sa fille dans la cuisine en train de prendre un sachet de guimauves : elle doit le ramener à ses frères autour du feu dans la forêt, et elle assure sa mère que ça ne lui fait pas peur. Oncle John s'est installé dans le pavillon de banlieue, avec sa batterie, chez son frère, sa femme et son fils. Ils entendent des parties de batterie la nuit. Une nuit un homme vient se confesser à un prêtre d'avoir renversé une fillette avec sa voiture, et de ne pas s'être arrêté. Un homme en costume discute avec un jeune homme dans son appartement, ce dernier se prétendant vraiment mauvais : il faut trouver un test pour qu'il le prouve. Un chevalier traverse une ville sous le coup de la quarantaine, et demande quand même à passer. Ultimus, un guerrier, le dernier de la race des anciens, avance dans la forêt et se retrouve face à un ours avec un carreau d'arbalète planté dans l'œil droit. Une épidémie se propage : elle est causée par le pollen d'une race de fleurs quand elles arrivent à floraison. Dans la salle à manger de son château, un roi raconte encore une fois à sa femme et son fils, comment il a tué un dragon et ainsi obtenu la tête du royaume. Un américain arrive à Bucarest et se rend dans le meublé qu'il a loué : dans une pièce cachée, il découvre un homme enfermé dans un cage.



Impressionné par la qualité du premier tome, le lecteur revient pour le deuxième. Il sait qu'il s'agit d'une anthologie, des histoires courtes réalisées par des équipes différentes, dans des genres plutôt variés. Pour ce tome 2, il y a aussi bien des histoires se déroulant au temps présent (8), que dans le passé (soit récent, soit moyenâgeux), que dans un futur plus ou moins proche, ou encore dans des mondes fantastiques, avec souvent une touche de surnaturel, mais pas systématiquement. Il sait également que la plupart seront des histoires à chute, mais sans que cela ne soit systématique. Il s'agit d'histoire courte, où les auteurs doivent aller à l'essentiel, en développant une idée, sans s'éparpiller, mais il y a aussi quelques histoires plus conséquentes, soit en termes de pagination (celle de Darko Marcan & Milan Jovanovic), soit en termes de densité narrative (celle de Marko Stojanovic & Drazen Kovacevic). Ces histoires s'inscrivent dans des genres différents : pure horreur, fantastique, science-fiction, polar, thriller, guerre, vampire, surréalisme, conte. Comme dans le premier tome, le responsable éditorial Joe Pruett est allé chercher des auteurs à l'extérieur du monde des comics, comme les écrivains R.L. Stine (l'auteur de la série Chair de poule) et Kevin J. Anderson. Il a également su convaincre des auteurs de comics renommés de participer : Jim Starlin, Szymon Kudranski, Garth Ennis, Bob Burden, Jill Thompson, Francesco Francavilla, Bo Hampton.



Comme dans toute anthologie, certaines histoires parlent plus au lecteur que qu'autres, en fonction de ses goûts. Il peut plus s'attacher aux dessins et à la narration visuelle, ou plus aux histoires. Il commence par remarquer que les artistes œuvrent tous dans un registre descriptif et réaliste, alors qu'il y avait un peu plus de variété dans le tome 1. De ce point de vue, quelques-uns sortent du lot : Juan Doe, avec des formes un peu simplifiées complétées par un étonnant travail sur le mise en couleurs à la fois artificiel, à la fois très nourrissant, Szymon Kudranski avec des planches noir & blanc avec des nuances de gris et quelques cases qui tirent vers l'abstraction, Bob Burden dont les dessins exhalent un parfum de naïveté, Jill Thompson qui donne l'impression d'avoir peint ses planches même si elles sont en noir et blanc avec des nuances de gris, Francesco Francavilla avec son utilisation de couleurs peu nombreuses et très soutenues. Par la force des choses, le lecteur se livre à des comparaisons entre les dessinateurs. Du point de vue de la finesse de la description, il reste bouche bée devant les planches de Drazen Kovacevik et de Milan Jovanovic, d'une finesse exquise, avec une mise en couleurs très ténue pour le premier, et très naturaliste pour le second. En cours de lecture, il apprécie les saveurs apportées par plusieurs autres artistes : une façon de superposer des éléments visuels pour Cliff Richards donnant à voir les souvenirs qui ont perdu de leur précision, la forte présence des corps dessinés par Larry Stroman, l'étonnante ambiance de lumière artificielle de Juan Doe, l'atmosphère inquiétante générée par Szymon Kudranski, la précision de la reconstitution historique de Russ Braun sur le champ de bataille de la seconde guerre mondiale, les recoins inquiétants dans les ombres des dessins de Phil Hester, l'apparence de conte de fées pas trop inquiétant de Bo Hampton.



Dans le lot, certaines histoires sont incroyablement convenues (celle de R.L. Stine ou de Ron Marz), à la fois pour le point de départ, à la fois pour la chute devinable très vite. D'autres sont incroyablement personnelles. Sans Surprise, Garth Ennis écrit un récit de guerre, toujours aussi impliqué, pour les dernières heures d'un soldat pas comme les autres. L'aventure de Flaming Carrot est aussi surréaliste que d'habitude, et Bob Burden a même la gentillesse de rappeler l'origine secrète de ce superhéros qui ne mérite pas ce qualificatif. D'une certaine manière, pour ces deux histoires, le lecteur retrouve ce que ces auteurs font déjà dans leur propre comics. En fonction des inclinations du lecteur plusieurs histoires sortent du lot, pour des raisons différentes. Steve Rasnic Tem met en scène la réaction d'un adulte à la mort de son père qu'il ne voyait plus pour un regard sophistiqué sur la nature de la mémoire et du sentiment d'appartenance. Jim Starlin a concocté un mécanisme d'intrigue d'une grande précision pour tourner en dérision les plans les mieux préparés. Jill Thompson raconte une histoire très courte (3 pages) sans gâcher une seule case, pour terminer sur une belle sensation horrifique, en jouant avec l'empathie du lecteur pour la fillette. Marko Stojanovic commence par raconter une histoire de chevalier arrivant dans une ville frappée par une épidémie sur 2 pages, pour terminer sur une troisième page au temps présent, évoquant également la maladie, mais aussi la relation entre auteur et œuvre, avec une rare élégance. Marko Darcan donne l'impression de raconter en 13 pages une histoire de 48 pages, en conservant une fluidité parfaite (grâce à la narration visuelle très impressionnante), pour un récit sur la cupidité et la malhonnêteté poignant. Le récit de Kevin J. Anderson acquiert une saveur délicieuse grâce aux dessins de Bo Hampton, pour un conte amusant, et une fable sur la relativité du mérite.



Le lecteur referme cette anthologie, en se disant que le premier tome était plus varié avec plus de récits inoubliables. Pour autant, il y a au moins 6 récits de haute volée dans le lot, avec une très belle complémentarité entre scénariste et dessinateur, bilan pouvant aller jusqu'à une dizaine d'histoires mémorables. C'est un résultat pas si évident pour une anthologie, qui est plus est dans le domaine de l'horreur ou du choc, très exploité dans les comics.
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Tapi dans l'ombre

Avec ses kilos en trop et le théâtre qui est devenu sa passion, Selena est devenue la star du lycée. Mais la popularité attire la jalousie et quand la jeune actrice en herbe reçoit des messages menaçants signés d'un autocollant représentant un soleil, elle ne s'en préoccupe pas vraiment jusqu'au jour où "Le Soleil" décide de passer à la vitesse supérieure dans le but qu'elle abandonne la pièce.



Un livre au suspens haletant et aux nombreux rebondissements. Chaque personnage étant un suspect potentiel, le jeu de piste devient vite prenant. Ce livre fait partie de la collection d'histoires effrayantes que R.L. Stine a écrite pour les ados que j'ai adoré dévorer il y a quelques années et que j'ai toujours plaisir à dévorer de temps à autres aujourd'hui !
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