R. L. Stine raconte la naissance de "Chair de Poule"
J’arrachai mon masque et respirai à pleins poumons.
- Qu’est-ce qui t’arrive, Homme des Mers ? s’écria-t-elle. Tu t’es fait piquer par une vilaine méduse ? Ma coéquipière est très courageuse. Face au danger, elle plaisante toujours.
J’avais du mal à retrouver mon souffle.
- Plus d’air ! Quelqu’un… quelqu’un a… saboté… ma… bouteille…
Et puis, brusquement, tout devint noir.
"Je pense que je vais tenir un peu la bride à mon imagination. Après tout, la réalité est bien assez intéressante !"
Soudain le docteur Brouwer apparut. Il avait l’air furieux. Son teint semblait légèrement vert sous la lumière vive des halogènes. Il s’était blessé la main droite. Quelques gouttes de sang avaient taché sa blouse blanche.
- Ne descendez jamais dans ce sous-sol, jamais ! hurla-t-il d’une voix que ni Jane ni Michaël ne lui connaissaient.
Les deux enfants reculèrent, surpris d’entendre leur père parler sur ce ton. Lui, d’habitude si doux, si gentil.
- Ne descendez jamais. Je vous l’interdis !...
« Il a touché le rocher, ça mérite une punition ! C’est la règle. »
« Mais on ne les connait pas, vos règles ! C’est injuste ! »
Le sang martelait mes tempes. J’avais chaud et froid en même temps.
Encore quelques centimètres…
Soudain, quelque chose m’attrapa la main.
C’était une horrible pince de homard. Elle était géante, noire et poilue… Elle ne me lâchait pas…
Je n’avais qu’une solution : hurler !
- Ce n'est pas le travail qui manque. Tu ferais mieux de nous aider !
Il me tendit le balai.
Je me croisai les bras tout en reculant.
- Attention ! criai-je. Tu sais bien que je suis allergique !
- Allergique à la poussière ? demanda-t-il étonné.
- Non ! Allergique au travail !
- Sais-tu comment les Égyptiens de l'Antiquité déplaçaient des pierres de mille tonnes ? reprit-il.
Le jeu des devinettes n'était pas terminé.
- Heu... avec des camions ? suggérai-je.
- On sera peut-être obligé d’employer l’activateur d’intelligence, murmura le chef. On doit ramener deux esclaves humains. Et il faut qu’ils soient jeunes, forts et malins. Suffisamment intelligents pour nous servir.
- Où allons-nous les dénicher si ces deux-là ne vont pas ? demanda Morggul.
Gobbul allait répondre quand le carillon de la porte d’entrée retentit.
- Chuut ! fit-il. Le professeur Leroy a des visiteurs. Vite, cachons-nous !
Attention, je ne cherche pas à vivre une de ces histoires à l'eau de rose pour ados, mais je n'aurais pas été contre une histoire, tout court... avec Jake, en tout cas. On se connaissait depuis toujours, ou presque, et il me voyait comme une "amie". Vous imaginez ? C'est le pire mot du dictionnaire.
Avant que je puisse prononcer un autre mot, la palissade s’écroula et le monstre se précipita. Il avait une tête de loup, avec des babines retroussées sur de grandes dents blanches, et son corps ressemblait à celui d’un crabe géant. Lentement, il balança quatre immenses pinces griffues devant lui, et les fit cliqueter les unes contre les autres. Puis il ouvrit sa gueule en grand et laissa échapper un grognement guttural.
- NOOONNNNN !
Martin hurla de terreur, et moi aussi. Nous essayâmes de nous enfuir.
Mais où aller ?