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Critiques de Robert Rodi (14)
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Loki

J'avais déjà grandement apprécié le travail graphique d'Esa Rebic sur Silver Surfer Requiem. Récidive avec ce Loki qui tutoie les anges...



Loki est heu-reux. Après 10 siècles de fourberies en tout genre, Scapin peut aller se rhabiller, le voici enfin maître d'Asgard.

Ses principaux rivaux relégués aux oubliettes, il peut désormais savourer son nouveau statut de roi tout en se remémorant ces années maudites passées au royaume d'Odin.



Plus introspectif que guerrier, ce graphic novel fait la part belle à son anti-héros.

Paradoxalement, ce nouveau maître d'Asgard apparaît comme faillible, friable, à mille lieues de la belle assurance qu'affichait régulièrement son demi-frère honni, Thor, qui pourrit désormais dans les geôles de ce royaume céleste en attendant d'être fixé sur un sort que l'on imagine peu enviable.

Tourmenté à l'extrême, ce vil fripon, qui ne devrait suciter que dégoût, parvient cependant à s'offrir une jolie part d'humanité. On en redemande à l'excès.



Asgard est tombé. Le Roi Odin est mort. Vive le Roi Loki !



Plaisir des yeux :

http://esadribic.tumblr.com
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Thor, Tome 2 : Au Nom d'Asgard

Encore une histoire de Thor pourrait-on dire ! Toutefois, contrairement à Thor : Ragnarök (Thor Tome 1 : Best Comics) et à beaucoup de choses qui sont sorties et qui sortent encore autour du film de l'été dernier, ce comic offre bien plus de subtilité dans la plupart des domaines qu'il se permet d'aborder : que ce soit la psychologie des personnages, l'enchaînement des aventures ou la force du dessin, tout met relativement bien en valeur chaque personnalité et chaque paysage asgardien.

Dans l'ensemble, Thor : Pour Asgard est donc une réussite. Les fans de la mythologie y verront un condensé du panthéon nordique, ô combien foisonnant ; ceux des aventures super-héroïques y verront l'adéquation entre dangers, bravoure et pouvoirs ; quant aux fans de l'un comme de l'autre (comme moi), ils seront tout simplement ravis de l'agencement des deux !

Un 100% Marvel réussi haut la main donc, avec force et maturité ! En un mot : Pour Asgard !!!
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Loki

Loki est le nouveau roi et maître d'Asgard, il a détrôné et fait prisonnier Odin ainsi que tous les autres dieux du panthéon nordique… dont son demi-frère Thor. C'est une très grande victoire pour le dieu du mensonge, une revanche sur tous ceux l'ayant méprisé toute sa vie. Mais son destin est-il de gouverner ? Seul ?



S'il s'agit bien d'un comics Marvel, ne vous attendez pas à une histoire de super-héros. Il s'agit bien d'un récit mythologique nous plongeant dans les intrigues entre divinités où la jalousie est l'un des principaux maux. Loki est le personnage central de cette saga et la narration nous permet de mieux les comprendre, lui et ses ambitions, mais aussi ses souffrances et contradictions.



Cet album est visuellement somptueux grâce à l'utilisation de la peinture acrylique qui nous donne la sensation de contempler des tableaux à l'ambiance crépusculaire. Si les couleurs sont volontairement ternes, voilées même, cela ne fait que renforcer l'effet d'une brume mystique semblant flotter sur Asgard.



Véritable récit introspectif d'un esprit tourmenté, cette histoire en un tome est une grande réussite rendant un bel hommage aux grandes sagas mythologiques.
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Thor & Loki : Frères de sang - Edition Prestige

Loki est le nouveau roi et maître d'Asgard, il a détrôné et fait prisonnier Odin ainsi que tous les autres dieux du panthéon nordique… dont son demi-frère Thor. C'est une très grande victoire pour le dieu du mensonge, une revanche sur tous ceux l'ayant méprisé toute sa vie. Mais son destin est-il de gouverner ? Seul ?



S'il s'agit bien d'un comics Marvel, ne vous attendez pas à une histoire de super-héros. Il s'agit bien d'un récit mythologique nous plongeant dans les intrigues entre divinités où la jalousie est l'un des principaux maux. Loki est le personnage central de cette saga et la narration nous permet de mieux les comprendre, lui et ses ambitions, mais aussi ses souffrances et contradictions.



Cet album est visuellement somptueux grâce à l'utilisation de la peinture acrylique qui nous donne la sensation de contempler des tableaux à l'ambiance crépusculaire. Si les couleurs sont volontairement ternes, voilées même, cela ne fait que renforcer l'effet d'une brume mystique semblant flotter sur Asgard.



Véritable récit introspectif d'un esprit tourmenté, cette histoire en un tome est une grande réussite rendant un bel hommage aux grandes sagas mythologiques.
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Loki

Cette édition contient les 4 épisodes de la minisérie "Loki" parue en 2004, scénario de Robert Rodi, illustrations et couleurs d'Esad Ribic.



Loki Laufeyson est installé sur le trône d'Asgard, Thor enchaîné est à ses pieds, Odin est confiné dans ses quartiers, Balder est emprisonné, Sif également. Sa victoire est complète et totale. Il ne lui reste plus qu'à contenter les alliés qui lui ont permis cette victoire, décider du sort des vaincus, à commencer par celui de Thor, et s'installer à la tête d'Asgard.



Pour l'accroche de cette série, Marvel avait choisi de mettre en avant qu'il était temps pour le lecteur de découvrir le point de vue de Loki, sur ses relations conflictuelles avec son frère. Robert Rodi a l'idée intéressante de placer Loki dans une situation où il a gagné et obtenu tout ce qu'il souhaite. Le lecteur le découvre en train de mettre son frère plus bas que terre, en train de se vanter auprès de son père adoptif, en train de tenir la dragée haute à Hela, etc. Il lui reste à réinventer sa place à Asgard dans ce nouvel ordre des choses. Au fil de ses péroraisons, Loki se remémore quelques moments de sa vie et la manière dont les autres asgardiens l'ont traité, ce qui ont façonné son approche de la vie.



Le premier plaisir immédiat de cette lecture se trouve dans les illustrations peintes d'Isad Ribic. Il emploie des couleurs délavées qui confère une ambiance intemporelle au récit. Ribic dépeint Asgard sous la forme d'un immense château, tout en blocs de taille énormes et massifs. De temps à autres, une poutre, elle aussi massive, renforce la structure. Au fil des pages, l'architecture d'Asgard évoque le haut moyen-âge, mais aussi les constructions plus anciennes de la Grèce antique. Ce décor souligne le fait que les personnages ne sont pas des mortels, mais des dieux évoluant dans un temps qui ne connaît pas le changement, dans des structures qui ne subissent pas l'érosion du temps. Les lieux deviennent immanents et permanents. Cette approche trouve sa limite quand Ribic se hasarde à montrer les constructions entourant le château principal d'Asgard. Lors de ces rares occurrences, il développe une société moyenâgeuse qui rompt le charme de l'immersion car elle ramène ces individus plus grands que nature à de simples seigneurs féodaux.



Ribic a également l'art et la manière de dramatiser les scènes sans les rendre artificiellement théâtrale. La première image montre Thor à genoux sur un dallage de pierre, la tête baissée sous le poids d'un joug. Il est à la fois musculeux, et complètement soumis. L'image est saisissante tellement elle est éloquente. Tout au long des 4 épisodes, Ribic conjure d'étonnants visuels qui restent dans la mémoire, qu'il s'agisse de Thor enchaîné, de Sif dans sa cellule, Karnilla en pleine incantation, d'autres versions de Thor et Loki, etc. Ribic sait capturer la majesté de ces personnages, leur port altier et leur dimension shakespearienne. Il n'y a que les costumes de Hela et Sif (2 personnages féminins) qui semblent mal accordés à cette vision régalienne des personnages. Ribic a choisi de donner un corps d'athlète à Loki, et de l'affubler d'une dentition irrégulière avec des dents manquantes, comme s'il voulait combiner la divinité de Loki avec le coté pernicieux de sa malignité.



Ce dernier point physique rejoint le parti pris de Rodi qui est de montrer Loki avec ses faiblesses. Alors qu'il se trouve sur le trône, Loki refuse de prendre les responsabilités de régent du royaume ; il remet au lendemain toutes les décisions relatives à la gestion des conflits et aux doléances des représentants de ses sujets. C'est comme si Rodi voulait attirer l'attention du lecteur sur le fait que Loki est d'essence mauvaise ; il n'est pas le héros du récit, mais simplement le personnage principal. Cette composante diminue un peu l'impact de la narration car elle insiste sur un clivage Bien / Mal. Rodi n'ose pas aller au bout de son idée et faire de Loki un héros incompris par le reste de ses pairs, le dieu de la malignité assurant son office de manière légitime.



Mis à part ce manque d'audace, Robert Rodi réussit son pari de faire parler Loki tout au long du récit, sans tomber dans un soliloque trop artificiel, et de montrer son point de vue. Il embrasse complètement la mythologie nordique adaptée à la sauce Marvel et développée par Stan Lee et Jack Kirby (Balder, Heimdall, Sif, Karnilla), tout en réservant quelques surprises piochées dans le canon de cette mythologie. Mais le tour de force accompli par Rodi est de ne pas se laisser emprisonner par l'une ou l'autre des continuités (Marvel, ou mythologie nordique). Dans un moment exceptionnel, il embrasse les contradictions des différentes versions, tout en augmentant encore la dimension dramatique du personnage. Rodi réussit à convaincre le lecteur de l'évolution de Loki, de son revirement et de sa possible rédemption. Il bâtit avec aisance un portrait psychologique crédible de Loki qui justifie ses motivations et ses actes.



Le scénariste et l'illustrateur se sont emparé du supercriminel Marvel pour lui redonner toute sa dimension mythologique et en faire un personnage repoussant pour lequel le lecteur ressent une forte empathie et finit par espérer une issue heureuse. Rodi et Ribic proposent une vision très personnelle d'Asgard, entièrement mythique, siège de drames shakespeariens, et totalement envoûtante. 5 étoiles. Robert Rodi a écrit 3 autres histoires pour Thor : Au nom d'Asgard, Les retrouvailles et La saga des Déviants.
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Thor Loki

Cette édition contient les 4 épisodes de la minisérie "Loki" parue en 2004, scénario de Robert Rodi, illustrations et couleurs d'Esad Ribic.



Loki Laufeyson est installé sur le trône d'Asgard, Thor enchaîné est à ses pieds, Odin est confiné dans ses quartiers, Balder est emprisonné, Sif également. Sa victoire est complète et totale. Il ne lui reste plus qu'à contenter les alliés qui lui ont permis cette victoire, décider du sort des vaincus, à commencer par celui de Thor, et s'installer à la tête d'Asgard.



Pour l'accroche de cette série, Marvel avait choisi de mettre en avant qu'il était temps pour le lecteur de découvrir le point de vue de Loki, sur ses relations conflictuelles avec son frère. Robert Rodi a l'idée intéressante de placer Loki dans une situation où il a gagné et obtenu tout ce qu'il souhaite. Le lecteur le découvre en train de mettre son frère plus bas que terre, en train de se vanter auprès de son père adoptif, en train de tenir la dragée haute à Hela, etc. Il lui reste à réinventer sa place à Asgard dans ce nouvel ordre des choses. Au fil de ses péroraisons, Loki se remémore quelques moments de sa vie et la manière dont les autres asgardiens l'ont traité, ce qui ont façonné son approche de la vie.



Le premier plaisir immédiat de cette lecture se trouve dans les illustrations peintes d'Isad Ribic. Il emploie des couleurs délavées qui confère une ambiance intemporelle au récit. Ribic dépeint Asgard sous la forme d'un immense château, tout en blocs de taille énormes et massifs. De temps à autres, une poutre, elle aussi massive, renforce la structure. Au fil des pages, l'architecture d'Asgard évoque le haut moyen-âge, mais aussi les constructions plus anciennes de la Grèce antique. Ce décor souligne le fait que les personnages ne sont pas des mortels, mais des dieux évoluant dans un temps qui ne connaît pas le changement, dans des structures qui ne subissent pas l'érosion du temps. Les lieux deviennent immanents et permanents. Cette approche trouve sa limite quand Ribic se hasarde à montrer les constructions entourant le château principal d'Asgard. Lors de ces rares occurrences, il développe une société moyenâgeuse qui rompt le charme de l'immersion car elle ramène ces individus plus grands que nature à de simples seigneurs féodaux.



Ribic a également l'art et la manière de dramatiser les scènes sans les rendre artificiellement théâtrale. La première image montre Thor à genoux sur un dallage de pierre, la tête baissée sous le poids d'un joug. Il est à la fois musculeux, et complètement soumis. L'image est saisissante tellement elle est éloquente. Tout au long des 4 épisodes, Ribic conjure d'étonnants visuels qui restent dans la mémoire, qu'il s'agisse de Thor enchaîné, de Sif dans sa cellule, Karnilla en pleine incantation, d'autres versions de Thor et Loki, etc. Ribic sait capturer la majesté de ces personnages, leur port altier et leur dimension shakespearienne. Il n'y a que les costumes de Hela et Sif (2 personnages féminins) qui semblent mal accordés à cette vision régalienne des personnages. Ribic a choisi de donner un corps d'athlète à Loki, et de l'affubler d'une dentition irrégulière avec des dents manquantes, comme s'il voulait combiner la divinité de Loki avec le coté pernicieux de sa malignité.



Ce dernier point physique rejoint le parti pris de Rodi qui est de montrer Loki avec ses faiblesses. Alors qu'il se trouve sur le trône, Loki refuse de prendre les responsabilités de régent du royaume ; il remet au lendemain toutes les décisions relatives à la gestion des conflits et aux doléances des représentants de ses sujets. C'est comme si Rodi voulait attirer l'attention du lecteur sur le fait que Loki est d'essence mauvaise ; il n'est pas le héros du récit, mais simplement le personnage principal. Cette composante diminue un peu l'impact de la narration car elle insiste sur un clivage Bien / Mal. Rodi n'ose pas aller au bout de son idée et faire de Loki un héros incompris par le reste de ses pairs, le dieu de la malignité assurant son office de manière légitime.



Mis à part ce manque d'audace, Robert Rodi réussit son pari de faire parler Loki tout au long du récit, sans tomber dans un soliloque trop artificiel, et de montrer son point de vue. Il embrasse complètement la mythologie nordique adaptée à la sauce Marvel et développée par Stan Lee et Jack Kirby (Balder, Heimdall, Sif, Karnilla), tout en réservant quelques surprises piochées dans le canon de cette mythologie. Mais le tour de force accompli par Rodi est de ne pas se laisser emprisonner par l'une ou l'autre des continuités (Marvel, ou mythologie nordique). Dans un moment exceptionnel, il embrasse les contradictions des différentes versions, tout en augmentant encore la dimension dramatique du personnage. Rodi réussit à convaincre le lecteur de l'évolution de Loki, de son revirement et de sa possible rédemption. Il bâtit avec aisance un portrait psychologique crédible de Loki qui justifie ses motivations et ses actes.



Le scénariste et l'illustrateur se sont emparé du supercriminel Marvel pour lui redonner toute sa dimension mythologique et en faire un personnage repoussant pour lequel le lecteur ressent une forte empathie et finit par espérer une issue heureuse. Rodi et Ribic proposent une vision très personnelle d'Asgard, entièrement mythique, siège de drames shakespeariens, et totalement envoûtante. 5 étoiles. Robert Rodi a écrit 3 autres histoires pour Thor : Au nom d'Asgard, Les retrouvailles et La saga des Déviants.
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Thor, Tome 2 : Au Nom d'Asgard

Ce tome regroupe les 6 épisodes de la minisérie parue en 2010/2011. Il s'agit d'une histoire complète, indépendante de la continuité de Thor, et dépourvue de superhéros. Robert Rodi (scénario) et Simone Bianchi (illustrations) racontent une histoire se déroulant sur Asgard, avant que Thor ne devienne un superhéros, avant qu'Odin n'ait perdu son oeil.



Odin a délaissé son trône en Asgard pour accomplir un voyage dont le but sera révélé au cours du récit. Il a installé Thor sur le trône pour assurer l'intérim. Ce dernier doit faire face à des insurrections, au sein d'Asgard, des peuples des 8 autres mondes qui se rebellent contre le pouvoir central des asgardiens. L'histoire commence avec le récit d'un combat contre des géants de Jontunheim. Pour gagner la partie, les asgardiens doivent se résoudre à tuer des civils, acte qui entache fortement la victoire. De retour au palais royal, Thor se retrouve partagé entre les conseils de Tyr (dieu de la guerre) qui prône une répression armée, et ceux de Sif qui souhaite tout négocier. Il doit également statuer sur une solution au problème d'Idunn : les pommiers dont les fruits assurent l'immortalité des dieux ne fleurissent plus du fait de l'hiver sans fin qui s'est installé sur Asgard. Pendant son sommeil, Thor est visité par l'âme de Balder dont il n'arrive pas à saisir le message. Enfin il est devenu incapable de soulever Mjolnir.



Après l'excellent Loki (en 2004, illustré par Esad Ribic, merci à Tornado pour ce conseil de lecture), Robert Rodi écrit un deuxième récit pour Thor, cette fois-ci sans aucune référence à sa carrière superhéroïque. Le pauvre Thor est donc à la tête de l'un des 9 mondes nordiques et il doit faire face à plusieurs formes de séditions, ainsi qu'à son obligation d'accomplir des actes peu héroïques pour maintenir l'ordre. Il a le soutien de Frandall, Hoggun et Volstagg qui ne jouent qu'un rôle très mineur dans ce récit. Balder est mort, tué par Holder (Höld) comme le veut la légende, du fait de la malice de Loki. Et un dieu non identifié sème la zizanie en catimini.



Rodi embrasse sans retenue la mythologie nordique assaisonnée à une forme de société moyenâgeuse. Le lecteur habitué des comics de Thor reconnaîtra aisément les dieux habituels. Toutefois l'approche graphique de Bianchi transforme ces personnages aux costumes colorés en des guerriers issus d'une culture brutale. Thor est habillé de son costume conçu par Jack Kirby (sans l'armure ajoutée par Olivier Coipel dans Thor renaissance). Mais sous le pinceau de Bianchi, le casque ailé est ornée d'une tête de mort finement ouvragée sur le devant, la boucle de ceinture devient énorme avec un masque hurlant, les bottes s'ornent de fourrure, la cape est également bordée de fourrure. Thor devient un guerrier viking à la musculature impressionnante, à la présence imposante, au port altier. Chaque asgardien dispose d'une tenue particulière aux décorations différentes. C'est un plaisir à chaque page que de détailler chaque personnage et son accoutrement. Le lecteur découvre des individus plus grands que nature, empreints de majesté. Certains sont emportés par des combats brutaux et chevaleresques ; d'autres se sont lancés dans une quête épique, sur un chemin semé d'embuches fantastiques.



Les qualités d'illustrateur de Simone Bianchi sautent également aux yeux pour chaque décor. En plus de l'encrage traditionnel délimitant les contours des formes et figurant l'ombrage, il utilise des lavis pour donner de la texture à chaque surface. Il est aidé dans cette phase du dessin par Andrea Silvestri pour les épisodes 3 à 6. Cette technique transforme les illustrations en leur donnant une densité peu commune, sans pour autant les surcharger. Le travail de mise en couleurs de Simone Peruzzi utilise une palette éloignée des couleurs vives des comics pour tons plus chauds et plus sombres, avec une accentuation de la lumière mordorée qui baigne Asgard. Chaque lieu baigne dans cette lumière qui transforme l'atmosphère en lui conférant un soupçon d'irréalité parfaitement adapté à ce royaume des dieux nordiques. Bianchi dépeint avec minutie les aménagements d'Asgard en s'attardant aussi bien sur l'architecture du palis et des bâtiments, que sur les matériaux utilisés pour édifier ces constructions. Le hall de célébration de Valhalla est aussi imposant que chaleureux. Et il illustre avec la même intelligence les scènes en décor naturel, avec des forêts fleurant bon l'abondance de l'été, ou les pleines enneigées en proie à la rigueur de l'hiver.



L'implication et la conscience professionnelle de Bianchi s'étend également à tous les accessoires qui bénéficient du même degré de personnalisation que le reste, qu'il s'agisse du trône de Thor, de la table d'une taverne, des armes ouvragées, ou même d'un simple gobelet. Et pour parfaire le tout, le niveau de qualité des illustrations est identique du premier au dernier épisode. Bianchi, Silvestri et Peruzzi gardent le même niveau d'implication et de qualité du début jusqu'à la fin.



Il semble que Robert Rodi ait une affinité toute particulière avec les récits mythologiques. Il sait entortiller le lecteur autour de la notion de changement à la fois inéluctable, et à la fois révocable car tout reviendra à son état habituel de manière cyclique. Encore que dans ce récit, le lecteur n'apprend finalement pas l'identité de celui qui sème la zizanie, et il n'assiste pas non plus au retour d'Odin sur le trône. Il s'amuse avec le fait que les mythes se présentent dans plusieurs versions du fait de leurs sources disparates ; c'est ainsi qu'Odin fait observer que Jord est également connue sous les noms de Gaea et Erda, sans que l'un ou l'autre soit plus exact que les autres. Finalement Rodi indique clairement que l'enjeu du récit ne se trouve pas dans sa résolution puisque tous ces changements s'inscrivent dans des cycles revenant à l'état intérieur. Du coup la narration de Robert Rodi est à prendre au second degré pour sa capacité à mettre en scène les composantes de la mythologie nordique et à leur insuffler de la vie. Il s'empare de ces récits pour faire vivre les personnages en respectant leur histoire, et en effectuant des observations aussi bien sur le droit des minorités, les différences culturelles et l'intérêt commun. Or le plus fort, c'est qu'au premier degré les péripéties, les affrontements et les enjeux sont également prenants et divertissants.



Robert Rodi et Simone Bianchi proposent une aventure de Thor avant qu'il ne devienne superhéros, mais déjà à l'âge adulte, bien enracinée dans la mythologie nordique, avec des visuels magnifiques, une intrigue pleine de suspense (qui laisse quelques questions en suspens à la fin) et des réflexions sur la nature même de la mythologie. Robert Rodi continue de jouer avec Thor et Asgard dans Les retrouvailles (2011), puis dans La saga des Déviants (2012).
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Loki

Je vous renvoie à ma critique globale des graphic novels d'Esad Ribic sur mon blog. Ci-dessous la section qui concerne Loki.

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Loki, le plus ancien des trois, est aussi le plus ambitieux. Véritable renaissance de Frazetta sous les pinceaux de Ribic, l’album projette la vision de la victoire de Loki sur les dieux d’Asgard et sa confrontation à la réalité du pouvoir et du regard des autres. On est dans du médiéval pur, oubliez la vision Marvel et plus encore MCU, ici on est dans la tradition directe du mythe. Esad Ribic apporte déjà ses expressions torturées en gros plans, ses couloirs sombres, ses colonnades surexposées. On est essentiellement en huis clos et les décors peuvent paraître austères, cyclopéens, mais c’est pour mieux se centrer sur le drama, le théâtre à l’ancienne, fait de monologues, de confrontations. Tragédie grecque transposée à Asgard, Loki est une lecture intellectuelle, qui se mérite. L’on pourrait regretter la présentation manichéenne de Loki (mais n’est-ce pas le caractère de ce dieu dans la mythologie?) dans la plume d’un auteur de comics américain, mais le cheminement est néanmoins réel jusqu’à la fin, théâtrale, majestueuse, cynique. Cet album se rapproche plus du Silver surfer par sa dimension « divine » et introspective et est une œuvre à lire, très étrangère à l’esprit des comics et qui encore une fois démontre une alchimie rare d’un auteur et d’un illustrateur au style très européen.



Cette trilogie (qui n’en est pas une) est réellement un monument graphique et artistique qui mériterait une réédition. En attendant, les trois sont dénichables par des moyens « détournés » sur les réseaux…
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Thor : la saga des déviants

Ce tome comprend une histoire complète à la base publiée sous la forme d'une minisérie de 5 épisodes parus en 2012. Le scénario est de Robert Rodi, les dessins de Stephan Segovia, l'encrage de Jason Paz (épisodes 1 à 3), Jeff Huet (épisode 3) et Stephen Segovia (épisodes 4 & 5).



Ereshkigal arrive dans les ruines d'Asgard (après sa destruction dans Siège). Elle vient tout simplement profiter de la chute d'Asgard pour voir si elle ne pourrait pas récupérer subrepticement un objet de pouvoir quelconque, devenu accessible du fait de la destruction des bâtiments. Bien sûr Thor est présent et s'oppose fermement à ce projet, mais au final elle réussit son coup et parvient à s'enfuir avec l'Unibiding Stone. Thor se lance à sa recherche avec un peu de retard. Il se rend à la Cité des Eternals pour requérir l'aide de Zuras. Mais sur place, il n'y a que Virako, Phastos, Karkas et Ransak. La prochaine étape l'amène dans la cité souterraine des Déviants où là encore il arrive trop tard. Et Ghaur réussit, par la ruse, à charger Thor d'une mission.



C'est le quatrième récit que Robert Rodi consacre à Thor (ou Loki) après (1) Loki, (2) Au nom d'Asgard et (3) Les retrouvailles. Le tournant amorcé dans Astonishing Thor se confirme : Rodi s'éloigne de plus en plus d'Asgard pour mettre en scène Thor à l'époque actuelle. À nouveau, il est revêtu de l'armure conçue par Olivier Coipel dans Thor renaissance. Il intègre des événements contemporains de l'univers partagé Marvel tels que la destruction d'Asgard. Il se rapproche des superhéros en incluant la présence des Eternals. Enfin, en y regardant de plus près, Rodi contente les responsables éditoriaux en incluant des personnages de troisième niveau de l'univers partagé Marvel, tout en les choisissant de manière à ce qu'il ne s'agisse pas de superhéros traditionnels. Il va piocher dans une mythologie très particulière créée par Jack Kirby dans Eternals. Ce qui intéresse particulièrement Rodi est de pouvoir confronter Thor et ce qu'il représente (à savoir un panthéon en bonne et due forme, encore en activité), avec un peuple (celui des Déviants) que leurs divinités (les Celestials) ont abandonné, qui est plus dans une situation d'impasse génétique (tous les Deviants sont stériles). Rodi s'arrange pour être raccord avec la situation des Eternals telle qu'établie par Neil Gaiman dans Les Eternels et la brève série qui a suivi (scénarisée par Charlie Knauf).



Mais au fil des épisodes, le lecteur découvre que Rodi s'intéresse plus aux Déviants qu'à Thor, et que le vol de l'Unbiding Stone sert uniquement à justifier la participation de Thor au récit. Et le dénouement apporte une résolution probable aux sort des Déviants, d'une manière attendue et peu palpitante. Tout en étant respectueux de la créativité de Jack Kirby, Robert Rodi s'amuse à balader Thor de combat en découverte pour mettre en évidence la limite de la situation de base imaginée par Kirby pour les Déviants et les Eternals. Et il a bien du mal à se montrer convaincant quand il essaye de faire ressortir les cotés tragiques des personnages et des situations. D'un coté l'image de Karkas et Ransak gardant une cité vide est saisissante, de l'autre elle ne débouche sur rien, ni pour les personnages, ni en termes de thématique.



Il faut dire que Stephen Segovia a également un peu de mal à trouver des compositions assez vivantes pour certains passages. L'ouverture est assez impressionnante avec l'arrivée d'Ereshkigal à Asgard. Elle est toute en courbe avec une poitrine fort développée, un costume bleu nuit et un casque ciselé. Les ruines d'Asgard sont crédibles et imposantes. La scène relatant la création et l'arrivée de l'Unbiding Stone est majestueuse et imposante avec cette étrange créature humanoïde, apparaissant dans une pleine page et les asgardians prêts à l'accueillir. En fait chaque fois que l'objectif du dessin est d'être descriptif (une photo de la situation telle qu'elle est au moment le plus dramatique), Segovia impressionne par son sens de la composition qui se traduit par une vue d'ensemble claire mettant en évidence les protagonistes et leur relation. Dès qu'il s'agit de décrire une action dans une suite de cases (ou même parfois au sein d'une seule case), ce mode de représentation devient tout de suite soit statique, soit confus. Thor se battant contre le gros monstre Tutinax, c'est joli, on perçoit bien la brutalité de chaque coup porté, mais c'est visuellement inintéressant. De même le lecteur se lasse rapidement de contempler Thor en train de s'envoler, certes dans une pose iconique sympathique, mais qui ne raconte rien. La mise en scène des dialogues n'est pas très inventive. Et les scènes d'exposition où un personnage revient sur ce qui s'est déroulé dans le passé reposent sur des illustrations détaillées et figées. Du coup, l'histoire a du mal à prendre vie.



Robert Rodi a su créer un point de départ intrigant consistant à comparer la situation de Thor (déité au sein d'un panthéon en activité au sein de l'univers partagé Marvel) à la situation des Déviants, figés dans leur société sans espoir d'évolution. Malheureusement la narration rend difficile de s'intéresser à l'histoire. Elle demande de disposer d'une connaissance préalable de l'histoire des Eternals pour s'intéresser aux enjeux. Et finalement les combats et les pérégrinations s'avèrent peu palpitants du fait d'une difficulté de s'impliquer émotionnellement pour les personnages, et d'illustrations détaillées et percutantes, mais statiques.
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Astonishing thor

Il s'agit d'une minisérie en 5 épisodes (parus en 2011) écrite par Robert Rodi et illustrée par Mike Choi, avec une mise en couleurs de Frank d'Armata. Cette histoire peut être lue indépendamment de la continuité.



À notre époque, sur notre Terre, de violentes tempêtes font rage dans le ciel de Mahanattan. Thor intervient pour essayer de les calmer et de protéger la ville contre les éléments déchaînés. Alors qu'il use de ses attributions de dieu du tonnerre pour infléchir la violence du vent et de la pluie, Zephyr, une déesse du vent (comme son nom l'indique), apparaît, pour disparaître aussitôt. Toujours sous une pluie battante, Heimdall apparaît à son tour à Thor pour requérir sa présence a Asgard (toujours en ruine dans l'Oklahoma après les événements de Siege, en anglais). Une fois sur place, Heimdall explique à Thor que son don de clairvoyance lui a permis de discerner les raisons de ces dérèglements climatiques. Elles se trouvent dans l'espace et la cause en est l'approche d'un immense corps céleste se mouvant par sa propre volonté.



En 2011 sort le film Thor ; dans une optique de synergie potentielle entre le support filmé et le support papier, Marvel multiplie les sorties de comics et les rééditions mettant en scène le personnage. C'est ainsi que Robert Rodi peut écrire une nouvelle histoire consacrée aux dieux d'Asgard, après Loki (illustré par Esac Ribid, en 2004) et Au nom d'Asgard (illustré par Simone Bianchi, en 2010). Mais cette fois-ci le cahier des charges de l'éditeur est un peu plus strict : l'histoire doit se dérouler au temps présent, et Thor doit arborer le costume du film, c'est à dire celui imaginé par JM Straczynski et Olivier Coipel lors de la relance du personnage en 2007. Rodi s'en tient à ces obligations, tout en envoyant Thor dans l'espace pour lutter contre une planète dotée de conscience : Ego (apparu pour la première fois en septembre 1966, dans "Thor" 132).



Robert Rodi s'amuse avec le personnage de Thor et il écrit une histoire improbable mettant en scène une planète qui parle et un des Aînés de l'Univers (Elders of the Universe), personnages secondaires de la mythologique cosmique Marvel, surtout connus pour avoir détenu les Gemmes de l'Infini (récupérées avec perte et fracas par Thanos pour constituer le gant de l'infini). Dans la première moitié du récit, Robert Rodi s'en donne à cœur joie avec Thor franchissant le vide spatial marteau en avant, la taille démesurée d'Ego, et même une poche dimensionnelle en forme de tesseract. Le lecteur retrouve les aventures à grand spectacle dans l'esprit de Jack Kirby, avec un petite pincée de science spéculative, et une grosse louche de n'importe quoi scientifique, pour aboutir à des enjeux plus grand que nature et un niveau de divertissement proportionnel au niveau de suspension consentie d'incrédulité.



Fort heureusement, ce tome ne se limite pas à un gros délire cosmique, Rodi y insère quelques touches dont il a la spécialité telles une intrigue secondaire sur les relations amoureuses entre Zephyr et Thor, un créateur ayant perdu contrôle de sa créature, Thor s'échappant littéralement de sa prison grâce à sa nature divine (magnifique moment visuel, grand moment de mise en abyme), et la notion de cycle et de changement (thème récurrent de Rodi appliqué aux mythes et légendes) apparaît en filigrane.



Ce tome est illustré par Mike Choi qui utilise un style décompressé, au trait très fin, presque des crayonnés, sans encrage. Décompressé, c'est à dire qu'il y a peu d'informations dans chaque case, qu'il y a plusieurs pleines pages et même double pages dans chaque épisode, et que le nombre maximum de cases par page est de 6, avec une moyenne à 3 ou 4. Enfin les passages dans le vide spatiale l'exonèrent de dessiner des décors. Malgré ça, le résultat n'est pas une catastrophe visuelle, il s'avère même parfois convaincant, et souvent séduisant. D'une part Mike Choi a le sens de la composition pour des pages faciles à lire, mettant en avant le spectacle et incluant assez de détails pour ne pas tomber dans le générique. Vous ne croirez pas à la réalité physique d'une planète présentant un visage et parlant avec une bouche, mais vous pourrez accepter cette représentation littérale d'un concept enfantin matérialisant un sens simple du merveilleux et une imagination divertissante. À la relecture, l'approche graphique utilisée par Mike Choi évoque fortement celle de Georges Méliès pour le voyage dans la lune.



Fort heureusement les illustrations de Mike Choi bénéficient de la mise en couleurs de Frank d'Armata, un professionnel ayant une vision artistique de son travail. Il intègre au vide spatial des camaïeux de bleu nuit le faisant miroiter d'une douce et chaude lueur nocturne. Il assure la continuité chromatique entre Ego vu de l'espace et sa surface planétaire lorsque Thor s'y pose. Il compose plus de la moitié visuelle de la scène d'évasion de Thor de sa prison en forme de tesseract, rendant palpables les énergies mises en jeu par la divinité de Thor. Il confère une douce luminescence au vaisseau de l'Aîné. Il nimbe d'une superbe lumière le moment d'intimité entre Zephyr et Thor dans le dernier épisode.



Du fait d'impératifs éditoriaux, Robert Rodi délaisse Asgard et met en scène Thor comme protecteur de la Terre. Il construit un récit beaucoup plus léger que les 2 premiers ("Loki" & "Au nom d'Asgard"), pour un sympathique divertissement recelant plusieurs bribes des thématiques développées dans les 2 premiers. Les illustrations sont également un cran en dessous en ce qui concerne la minutie et la force. Mais elles portent la majesté du récit cosmique et elles sont admirablement complétées et enrichies par une mise en couleurs sophistiquée. Le récit suivant écrit par Robert Rodi pour Thor est La saga des Déviants (illustré par Stephen Segovia, 2012).
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Astonishing thor

Plongé en ce moment au beau milieu de l'univers des super-héros, j'ai enchaîné les films ayant pour protagonistes des personnages de Marvel ou DC Comics. Mais, n'ayant plus rien à me mettre sous la dent, j'ai du me procurer quelques bon vieux comics pour étancher cette soif.

J'ai acheté Astonishing Thor pour deux raisons : j'aime beaucoup ce héros empreint de la mythologie nordique et les dessins étaient superbes.



Au fur et à mesure des planches vraiment bien maitrisées et très loin de ce que j'avais déjà pu voir des comics, j'ai retrouvé ce fameux personnages récemment adapté au cinéma. On n'en apprend pas beaucoup plus sur son univers, mais on fait au moins la connaissance de différents personnages plus ou moins intéressants.



Au-delà du visuel impeccable, je dois tout de même dire que l'histoire n'est pas très très passionnante. Elle est même plutôt surréaliste et ce même pour un comics. Peut-être est-ce parce que je ne suis qu'un novice mais une intrigue avec des planètes vivantes qui se déplacent pour s'affronter (version simplifiée) ne correspond pas vraiment à ce que j'attendais.





Un premier pas mitigé donc et une petite déception au niveau de l'histoire.
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Thor Loki

Un récit passionnant, loin des combats mythiques habituels de Thor mais qui explore la psychologie de Loki, de superbes dessins qui illustrent parfaitement celle-ci, le Graphic Novel Thor/Loki est une grande réussite, indispensable à tout amateur du Dieu du Tonnerre !
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Loki

Un album unique de toute beauté, profondément ancré dans la fantasy et dans la mythologie scandinave, dont l’origine « comics » est presque accessoire.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Astonishing thor

Une lecture, certes sympathique, mais qui ne marquera pas les esprits.
Lien : http://www.actuabd.com/Aston..
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