Roger Lécureux

Ce mois-ci, mon challenge historique me dirige vers le thème de la Préhistoire.

Mes souvenirs se faisant, j’ai lu quelques Rahan dans ma tendre jeunesse, j’ai eu l’idée de m’y replonger.

Après quelques recherches (et oui quand on a une dizaine d’années on ne s’intéresse pas forcément à qui est qui et quoi – on lit l’histoire sans chercher plus loin.) je découvre que Rahan apparaît en mars 1969 dans le journal Pif, aux Éditions Vaillant. Il fait son petit bout de chemin et devient une des séries phares de l’hebdomadaire : plus de 180 épisodes suivent sous la plume de Roger Lécureux et le dessin d’André Chéret.

Rahan, Fils des âges farouches est le fils adoptif de Crao, chef du clan du Mont-Bleu qui a recueilli Rahan bébé, à la mort de ses parents. Il inculque à Rahan toutes ses valeurs morales et lui cède son collier de griffes  au moment de sa mort lors de l’éruption volcanique qui décime le clan.

Rahan ayant donc perdu son clan, parcourt le monde à la recherche de l’endroit où se couche le soleil.

Le mariage de Rahan est sorti en 1999, pour les 30 ans de la BD, toujours sous la plume de Roger Lécureux et les dessins d’André Chéret et dans un volume de 60 pages aux Éditions Lécureux Production dirigées par le propre fils de l’auteur, JF Lécureux.

On retrouve Rahan, au début de ce tome, toujours dans sa quête du Soleil. Celle-ci va le mener de manière fracassante sur une île qui lui apparaît comme la tanière de l’astre solaire.. de nouvelles aventures, un nouveau clan, une femme pleine de ressource et d’envergure vont lui faire prendre conscience de l’inaccessibilité de sa quête, et surtout d’une nouvelle quête à accomplir.. Surprise …. il faudra le lire pour en savoir plus.

Je dois dire que le charme n’est plus au rendez-vous comme à l’époque ; normal mes yeux d’enfant découvraient la préhistoire, internet n’était pas là pour nous informer et je plongeais dedans avec plaisir car mon frère les lisait aussi ..

Je me rends compte à présent que la façon de présenter Rahan, à travers ses pérégrinations semble facile, les clans se succèdent et ont le même langage, l’approche des clans les montre déjà très structurés alors que j’imagine plus les clans comme des nomades et avec un langage des plus rudimentaire.

Je suis néanmoins contente d’être retourner au temps de la préhistoire avec notre grand blond aux yeux bleus et tous ses beaux sentiments bodybuildés. ;-)))

Mes lectures de Rahan remontent à l’enfance, je vais donc m’abstenir de compter combien d’années cela représente. Se replonger dans les aventures du héros de Chéret et Lécureux c’est un peu une fontaine de jouvence. Il faut dire qu’il faut retrouver son âme d’enfant pour apprécier pleinement les histoires de Rahan. Les différentes histoires réunies ici reposent toutes sur le même schéma narratif, les aventures racontées se ressemblent toutes un peu. De plus, la voix off est un peu emphatique. Du coup, lire tout le volume à la suite peut se révéler lassant à moins de retrouver son regard d’enfant. La lecture devient alors très plaisante. On s’émerveille de nouveau devant le très beau dessin de Chéret et on rajeunit en suivant les dangers auquel Rahan est confronté.

Au lendemain d'une terrible tempête, près d'un canot fracassé, des pêcheurs découvrirent, sur la grève, le corps d'un naufragé qui avait encore un souffle de vie.

Il fut conduit aux "pionniers de l'espérance" qui, sur cette même île, étaient venus poursuivre leurs recherches sous-marines et explorer les grandes fosses du Pacifique.

L'homme, le regard fou, leur fit le récit de son naufrage, un récit effroyable, hallucinant ...

Thanga, Rodion, Maud et Tsin-Lu sont les pionniers de l'espérance.

Thanga, de son vrai prénom Robert, est un ingénieur français.

Rodion est soviétique, Maud est américaine et Tsin-Lu est chinoise.

Leurs aventures sont dessinées par Raymond Poïvet et scénarisées par Roger Lecureux.

"La cité des ondes" a été préalablement publiée, en 1950, sous la forme d'une histoire à suivre, dans "Vaillant", le journal le plus captivant !

Même s'il a un peu vieilli et s'il se révèle parfois un peu naïf, le récit est rapide, haletant et finalement passionnant.

Le dessin de Raymond Poïvet, fait de crayonné noir, est superbe.

C'est lui qui a inscrit cette série dans la liste des meilleures jamais réalisées dans le genre.

1500 mètres rien à signaler ... 2000 mètres rien à signaler ...

Soudain le bathyscaphe des pionniers est entraîné, arraché des eaux, dans une grotte où est amarré une importante flottille.

Des hommes étranges et silencieux guettent leur sortie.

Leur attitude ne laisse aucun doute : les pionniers sont prisonniers de la cité extraordinaire d'Aquatide et de Némo, son énigmatique et implacable leader.

C'est alors que débute l'aventure ...

Cet album, ainsi qu'un autre intitulé "le jardin fantastique", a été édité, en 1979, aux éditions du Fromage.

C'est aujourd'hui un livre assez rare et recherché, un classique de la bande-dessinée d'aventure et de science-fiction ...

Une expédition spatiale a été mise sur pied vers "Inaccessible 7".

La lointaine planète et ses six mystérieux satellites sont-ils artificiels ?

L'honneur de percer ce secret est revenu aux Pionniers de l'Espérance" : Tangha, Maud, Rodion et Tsin-Lu ...

Après avoir dévoré l'espace durant une semaine à des vitesses vertigineuses, la navette terrienne "T-1" pénètre dans la zone d'attraction de l'étrange planète plaquée au fond du cosmos ...

Cet album, paru en 1974 aux éditions du Kangourou, est la transposition d'une longue histoire à suivre, "Inaccessible 7", parue, en 1960, de janvier à septembre, dans les pages de "Vaillant".

Une fois n'est pas coutume, cette aventure n'est pas faite ici de crayonné noir et blanc.

Et il faut bien se l'avouer, la couleur ne va pas très bien aux "Pionniers".

Masquant même parfois le texte, elle ne semble rien apporter aux dessins magnifiques de Raymond Poïvet.

Pourtant, ces teintes quelque peu "psychédéliques" offrent au récit un petit vernis, venu des années 70, qui, au final, s'avère séduisant.

Le récit de Roger Lecureux est un modèle du genre.

Les "Pionniers", qui ont pourtant vécu mille aventures, n'osent pas y croire.

Un malaise s'est emparé d'eux.

La planète "Inaccessible 7" semble vivante.

Le "T-1" est aspiré par une boue qui l'a vu, qui l'a suivi, qui parle et qui pense ...

Le scénario est construit, intelligent.

Le suspens est savamment entretenu et le rythme est rapide.

C'est là de l'excellente science-fiction.

"Les pionniers de l'espérance contre les robots" est le seul "Pif-Album" réalisé avec la série, pourtant prestigieuse et prolifique, de Raymond Poïvet et de Roger Lecureux.

Certains titres de ces "Pif-Albums" résonnent encore agréablement aux oreilles de toute une génération :

"Arthur et les rois de la flibuste", "Docteur Justice - le triangle d'or", "Rahan et le démon des marais", "les inventions de Placid et Muzo", "Horace, cheval de l'ouest - pas de pitié pour les cow-boys", "Robin des bois - le roi de Sherwood" et bien sûr "les vacances sans histoires de Pif et Hercule" ...

"Les pionniers de l'espérance contre les robots" est un album difficile à trouver.

Il est aujourd'hui devenu "collector" et se fait rare chez les bouquinistes et les brocanteurs.

C'est dommage car il est un original bon moment de lecture ...

Scénario : Roger Lécureux

Dessin : André Chéret



Dans cet album, Rahan n'est pas à la fête. Les gens ne sont pas très gentils avec lui. Mais bien sûr, comme d'habitude, il se sortira de toutes les embûches.

En bonus, « quelques-unes des superbes couvertures réalisées par André Chéret pour l'intégrale trimestrielle »

Scénario : Roger bLécureux

Dessin : André Chéret



j'ai, enfin, entre les mains, le tome 2 des aventures de Rahan. Il a fini par réapparaître.

Il commence par la jeunesse de Rahan, à la poursuite du soleil, fuyant « ceux qui marchent debout » qu'il considère alors comme « des singes à peau lisse ».

Il est encore craintif, peu sûr de sa force.

Et c'est là qu'il s'empare du "coutelas magique", le coutelas "d'invincibilité", coutelas qui l'accompagnera dorénavant dans toutes ses aventures.

Encore un très bel album.

Et voilà, à l'occasion d'une looongue coupure d'électricité, j'ai fini cette intégrale, qui est pourtant assez longue.

De base, je ne comptais pas la lire d'un coup, mais une histoire après l'autre, une par jour, à peu près.

Finalement, emportée par mon élan, je l'ai fini d'une traite !



Rahan est beau, intelligent, bon, courageux, il est parfait, quoi, il fait juste rêver les filles (enfin celles qui aiment les bons garçons, lol).

Et j'aime bien. C'est plein de bêtise (les autres), de bons sentiments, c'est plus optimiste sur la nature humaine que je ne le suis puisque ça finit toujours bien... Qui sait, peut-être qu'un jour j'arriverai à être comme Rahan et à ne voir que le bon en l'être humain et à pardonner la bêtise, qui sait ?



En attendant, c'est pas mal de lire du "Rahan" de temps en temps, c'est magique, ça fait du bien à l'âme et ça fait retomber en enfance. Peut-être que l'un est lié à l'autre, d'ailleurs ! :)

Si vous ne deviez, et croyez-moi ce serait dommage, jamais découvrir qu'une seule des aventures des pionniers de l'Espérance, alors il vous suffirait de passer au jardin ... mais pas dans n'importe lequel des jardins !

Il vous faudrait vous rendre au manoir des Solitudes où habite un certain Mr Dickens.

Car Maud, la compagne de Tangha, y a disparu !

Personne ne sait qui est exactement ce Mr Dickens et quels sont ses occupations ?

Pourtant il a transformé le vieux château en laboratoire.

Il a mis au point un appareil extraordinaire qui lui permet de réduire, à volonté, les dimensions de tous les êtres vivants.

Erreur effroyable ou maladresse, Maud, se retrouvant dans le champ d'action des rayons rapetissants, a été réduite aux dimensions d'un moucheron !

Elle a pu laisser un message, lu au microscope, avant de disparaître dans le jardin.

Tangha, Tsin-Lu,Rodion et le professeur Dickens, après avoir volontairement subi les effets des rayons, se lancent à la recherche de la jeune femme ...

"Le jardin fantastique" est souvent considéré, et sûrement à juste titre, comme l'un des meilleurs épisodes de la longue et prolifique série de science-fiction des "Pionniers de l'Espérance".

Roger Lecureux et Raymond Poïvet sont au sommet de leur art.

Et ils vont y rester !

La question est de savoir :

est-ce le magnifique dessin réalisé en noir et blanc qui sert un récit imaginatif et original ?

ou l'inverse ?

"Le jardin fantastique" est paru, en 1952, dans les pages de "Vaillant".

Cette aventure est la dernière de ce qu'on peut considérer comme la première période de la série qui sera absente des pages de "Vaillant" jusqu'en 1957.

"Caluda" est l'aventure qui en annoncera le retour dans le journal ... qui annonce aussi l'arrivée des caludéens, visiteurs de l'espace ...

Scénario : Roger Lécureux

Dessin : André Chéret



Le tome 3 étant réapparu (mais pas le 2) j'ai pu me replonger dans "les âges farouches".

Rahan est toujours à la recherche de ses semblables, "ceux-qui-marchent-debout", les hommes.

Pendant sa quête, il fait de nouvelles rencontres, agréables ou pas, des découvertes fortuites qu'il partage volontiers avec ses semblables et qui lui facilite la vie. Par exemple, il découvre le noeud coulant et toutes ses utilisations possibles dans sa vie aventureuse.

J'aime toujours autant dessins et couleurs bien pétantes.

Le chef du R.I.T.E* affectait le plus grand calme, mais sa voix trahissait son émotion.

Sur l'écran, le corps évoquait une momie couverte de mousse...une sorte de cocon humain...

En 3025 sur la planète Xaphos, nos ancêtres ont retrouvé des dizaines de cadavres semblables à ceux-ci.

D'après les archives, il s'agirait des membres de l'équipage d'un vaisseau ayant échappé au contrôle de l' État Major Cosmique.

Mais les archives ne disent pas dans quelles circonstances cet équipage a été décimé.

Le chef du R.I.T.E. n'avait pas besoin d'en dire plus, les pionniers de l'espérance savaient déjà quelle serait leur prochaine mission :

- un raid au 31ème siècle sur la planète Xaphos ...

Le jour même en effet, Tangha et ses compagnons prenaient place dans cette stupéfiante machine à explorer le temps...

Cet épisode, intitulé "la grande sépulture" est le dernier de la plus ancienne série des éditions "Vaillant" : "les pionniers de l'espérance".

Il fut publié, en 1973, dans les pages du 239ème numéro de "Pif Gadget".

En 1945, soudain deux hommes, Roger Lecureux et Raymond Poïvet nous apprirent que :

La planète Radias se rapprochait de la terre et provoquait un grand nombre de catastrophes.

Afin de faire face au péril, le Conseil Mondial dépêcha "l'Espérance", une fusée à bord de laquelle se trouvaient les représentants des principales nations.

Rescapés de cette première expédition, le français Robert, la chinoise Tsin-Lu, le russe Rodion et l'américaine Maud enchaineront, au fil des nombreux épisodes de la série, des aventures plus passionnantes les unes que les autres.

En 1965, Roger Lécureux décide de transporter ses héros au 50ème siècle, leur offrant ainsi la possibilité de voyager dans le temps et de régénérer leur organisme.

Leur nouvelle mission sera, dorénavant, d'explorer de nouvelles planètes et de découvrir de nouvelles civilisations extra-terrestres ...

Cette série de science-fiction, innovante et inventive, reste pour beaucoup d'amateurs une des meilleures jamais réalisées dans le genre.

Je n'en ai, pour ma part, à l'époque, découvert que les derniers épisodes, en même temps que la cible à billes, la montre solaire, la soucoupe magique et le sarbacolt. Ayant perdu depuis la nuit des temps ces quelques gadgets, je garde précieusement les quelques vieux exemplaires du journal qu'il me reste.

"Les pionniers de l'espérance" est assurément, avec "Teddy Ted", la série de "Pif-Gadget" dont je garde le meilleur souvenir.

Elles sont toutes les deux passionnantes ...



* section spéciale de l'état-major cosmique chargée, en l'an 5000, des recherches et investigations dans le temps et dans l'espace

Rahan, fils des âges farouches, a encore frappé de son coutelas d'ivoire, et a touché comme tant d'autres ma fibre enfantine.

Ce premier tome de cet intégrale m'a ramené à des décennies en arrière, magie opérante qui remplace aisément une machine à remonter le temps.

Ce héros de la préhistoire est un aventurier attachant, plein d'inventivité, pacifique qui capte notre attention.

Même si les histoires sont assez inégales, le graphisme accentue le charisme de ce personnage intemporel, et le porte aux panthéons de mon coeur d'enfant.

Merci en passant à pif gadget pour ces trésors inoubliables.

Scénario : Roger Lécureux

Dessin : André Chéret

Préface de Louis Cance



C'est grâce à notre fils aîné, abonné à Pig-Gadget, que nous avons découvert Rahan. Il en était fan et nous a entraînés dans ses aventures.

Rah-Han perd ses parents très tôt. Craö et son clan le recueille et l'élève.

Dans ce premier tome, Rahan échappe lors d'une "nuit épouvantable" à la pluie de feu d'un volcan en éruption. Son clan décimé, le voici livré à lui-même. Il est le "seul survivant du Mont-Bleu", dépositaire du "collier des vertus", légué dans un dernier souffle par Craö-le-sage.

Rahan est un enfant curieux, comme l'était et l'est toujours, notre fils. Tout l'intrigue, l'interpelle. Il se pose des questions, cherche des réponses. Son mantra : "Rahan veut savoir, Rahan veut tout savoir".

Je trouve le dessin très beau, vigoureux, très vivant. Les corps en mouvement, les perspectives, les couleurs, tout me plait. C'est un dessin très dynamique.

C'est avec un immense plaisir que je lirai la suite de cette intégrale.

Nostalgie quand tu nous tiens...et bien, tu nous tiens bien !

On reste sans nouvelles du professeur Marvel !

Marvel a-t-il atteint la lune ?

Les télescopes les plus modernes sont restés en vain braqués sur l'espace.

Le mystère est resté entier.

Un jour s'est écoulé, puis un second, puis une semaine ... un mois.

Tout espoir semblait perdu.

Dans les esprits l'affaire Marvel semblait estomper lorsqu'un an plus tard, la nouvelle éclata comme un coup de tonnerre, la fusée et le corps du professeur Marvel avaient été retrouvés dans une région perdue de l'Amazonie ...

En 1950 et 1951, dans les pages de "Vaillant", l'aventure continue pour les "pionniers de l'Espérance".

Ce troisième volume de l'intégrale par "Futuropolis", paru en 1984, reprend trois aventures :

"la cité des ondes" qui a fait, en 1979, l'objet d'un album aux éditions du fromage, "le secret de Jacques Ferrand" et "le professeur Marvel a disparu" ...

La presse parisienne s'est emparée de la stupéfiante nouvelle.

Tangha et Rodion ont été enlevés !

Maud et Tsin-Lu vont devoir protéger le secret de Jacques Ferrand afin que jamais son invention ne serve à des buts de guerre.

Les pionniers vont être entraînés dans une folle course poursuite contre une mystérieuse organisation criminelle, dont les membres ne se signalent que par leur numéro d'ordre dans la hiérarchie.

Cette courte aventure, moins passionnante, est teintée d'espionnage ...

Ce troisième opus de la reprise intégrale des aventures des "pionniers de l'Espérance" est une véritable réussite.

"La cité des ondes" et "le professeur Marvel a disparu" sont deux épisodes passionnants.

L'imagination fertile de Roger Lecureux est servie par le style inimitable de Raymond Poïvet.

Chaque épisode est une surprise, la série se renouvelle sans cesse.

Elle a en réserve pourtant bien d'autres coups de théâtre avec, notamment, très prochainement, une étrange promenade dans "un jardin fantastique" ...

Scénario : Roger Lécureux

Dessin : André Chéret

Préface : Mathieu Lauffray



J'ai été obligée de passer directement au tome 4 car l'emprunteur des tomes 2 et 3 qui devait les restituer en décembre ( !!! ) ne l'a pas fait ( ouh, le vilain ! ).

Rahan, cheveux au vent, poursuit ses aventures et ses découvertes.

Ce qui le motive toujours , c'est la curiosité qui, dit-on, est un vilain défaut. Et bien, pas dans ces âges farouches. Son mantra : « Rahan veut savoir. ». Sa principale qualité : son ingéniosité.

En ce qui concerne les illustrations, je les trouve toujours ausssi belles. Couleurs, mouvements, tout me plait ainsi que les images réalistes des animaux aux noms imagés tel que peau-de-bois pour le crocodile, par exemple.

Vivement que les tomes 3 et 4 réapparaissent !

dans un orient des mille et une nuit, nasdine Hodja est un redresseur de tords

défendant les pauvres et les princesses en péril.

avec humour il ridiculise les pachas . le peuple l,a

surnommé l, insaisissable.

il est accompagné de kadu

kan un colosse redoutable.

sur des scénarios de Roger lecureux créateur de rahan

les aventures de nasdine

Hodja ont parut dans pif

dans les années 1960, avec des aventures allant de 10

a 15 pages. les éditions Glénât réédité ses aventures en albums complet, avec quatre récits par albums.

sa rappellera des souvenirs,aux lecteurs, de pif. pour les autres c'est un bonne série a découvrir.

il y a de l, action, de l, humour, de jolies dessins.

un héros sympa mélange d,

Aladin et de Robin des bois.

pour toute la famille 👪.

"L'histoire fantastique que nous allons conter se passa en des temps immémoriaux dans la nuit du fond des âges, à l'aube de l'histoire des hommes.

Ceux-ci vivaient alors en clans sauvages ou en hordes belliqueuses, qui ignoraient encore tout ou presque, de ce qui n'était pas la "chasse" ou le "combat".

Pour "ceux qui marchent debout", tout était mystère.

Mystère, la pluie et le vent...mystère, la nuit et la lune, mystère le jour et le soleil.

C'était le temps obscur de l'ignorance, le temps des démons et des grands effrois.

Mais c'était aussi le temps du courage.

Car déjà, en ces âges farouches, certains rêvaient d'arracher leurs semblables aux cruautés des combats et aux ténèbres de l'ignorance.

Le plus fameux de ces chasseurs qui "pensait avant les autres" fut très certainement le fils de Craô, celui qu'on surnommerait "Rahan" !

Depuis 1974, je l'avais perdu de vue. Il avait disparu derrière l'horizon en direction duquel le poussait son fameux coutelas.

Les derniers "Pif gadget" dont je me souvienne sont ceux qui offraient "l'hercule de foire", sorte de mini test de force, la pipe à la laine et une véritable imprimerie !

Et la dernière des aventures du fils des âges farouches dont je garde le souvenir est le grand récit, en noir et blanc, de son enfance paru dans le numéro 261 du journal en février 1974.

Je l'avais quitté, errant, solitaire et je le retrouve dans cet album attaché à un clan, à une compagne dont il est à la recherche.

Cet album est le neuvième de la réédition intégrale des aventures de Rahan proposée par la maison "Soleil". André Cheret a ouvert ses archives afin de permettre, pour la première fois, de découvrir, en noir et blanc, les planches originales dans leur ordre chronologique de réalisation.

Cet album est exceptionnel.

C'est un beau cadeau de Noël qui m'a été offert par mon fils.

Il comprend 7 récits publiés dans "Pif" à partir de 1986 et qui pourtant parlent du Rahan que je connais,de la tragédie qui vit ses parents disparaître, de son enfance, de ses démêlés avec le chef du clan de la rivière, de sa jeunesse et du début de son errance.

Un de ces chapitres, "La reine des ombres", raconte la rencontre de la mort et du guerrier qui n'a jamais voulu l'aider dans sa tâche, de celui qui l'a le plus souvent défiée et que pourtant elle finira par épargner...

La quatrième de couverture nous promet un classique éternel à savourer comme au bon temps des copains, des cartables et des gadgets !

Elle ne ment pas.

Scénario : Roger Lécureux

Dessin : André Chéret



« Puis un matin, selon son habitude, il confia son destin à son coutelas... »

Ce coutelas est très important pour Rahan. Il ne lui sert pas qu'à choisir sa destination, il lui sert aussi à rester en vie car « telle était la loi en ces temps farouches : tuer pour ne pas l'être soi-même, ravir la vie de l'adversaire pour préserver la sienne...»

Mais Rahan ne se sert pas que de sa force, il se sert aussi de son intelligence. « et il sait que la force seule n'est pas une qualité suffisante ! »

C'est ce qui lui permet de progresser et, parfois, d'échapper au danger.

Toujours de belle aventures colorées dans ce tome.

Série fétiche de mon adolescence qui sortait chaque mois dans Pif-gadget et dont nous attendions la suite avec fièvre, en espérant que le prochain gadget serait la griffe ou le coutelas de Rahan ... !

Rahan était beau, fort, modeste et SAGE ; il parlait à la 3e personne du singulier ; il trouvait toujours le moyen de régler les problèmes de clans sauvages qui mouraient de faim, de froid, qui s'entretuaient, et le monde était un peu meilleur après chacune de ses interventions ! J'ai adoré cette bd qui m'a fait découvrir les premières avancées techniques de "ceux qui marchent debout".

Sur Terre, où l'électricité règne en maître, de mystérieuses ondes brouillent soudain les émetteurs du monde entier.

Une planète se rapproche de plus en plus de notre terre.

Et ce sont les messages qu'elle envoie qui sont la cause des catastrophes qui se multiplient.

Pour aller sur ce nouveau monde, Robert, un jeune ingénieur français, a dessiné les plans d'un vaisseau spatial.

Il sera baptisé "L'Espérance".

En plus de Robert, son commandant, l'équipage sera composé d'un professeur anglais, de Maud une américaine, d'une chinoise Tsin-Lu, de Tom un martiniquais et d'un soviétique nommé Rodion.

Le vaisseau quitte la terre.

Bientôt la planète "Radias" aura livré ses secrets !

Elle est composée d'une partie verte qui est le pays où des hommes ont construit la cité moderne de "Radium" et de "l'Ourang", une autre partie, plus sombre et mystérieuse, recouverte d'une jungle impénétrable qui possède une faune et une flore extraordinaire ... et l'étrange cité maudite de Bangra ...

Dans le 45ème numéro de "Vaillant", paru le 14 décembre 1945, apparaît la première planche d'une nouvelle série de science-fiction.

Le scénario est signé par Roger Lecureux et les dessins sont réalisés par Raymond Poïvet.

La série raconte les aventures des "Pionniers de l'Espérance" ... et le moindre que l'on puisse dire c'est qu'elle est promise à un bel avenir :

entre 1945 et 1973, elle va connaître un grand succès, d'abord dans les pages de "Vaillant", puis dans celles de "Pif Gadget".

Ce volume est le premier d'une "intégrale" commencée par "Futuropolis".

Il contient les deux premiers épisodes : "Vers l'Ourang" et "La cité de Bangra".

Le dessin crayonné de noir et blanc par Raymond Poïvet appose un cachet inimitable.

Le temps et l'évolution du genre, ajoutant un petit côté désuet à la série, l'a finalement rendue intemporelle.

"Les pionniers de l'espérance", qui ont d'abord eu mission de sauver la Terre, vont très vite être projetés dans de nombreux univers lointains et fantastiques qu'ils ne finissent pas, pour notre plus grand plaisir, de nous faire découvrir ...

Une aventure s'achève.

La cité de Bangra revit, dans une vallée paisible, aux mains d'un peuple qui va lui forger une destinée nouvelle.

Sur le chemin du retour vers "Stradium", l'Espérance est emporté par un ouragan extraordinaire.

Le froid glacial menace les pionniers.

Égarés sur un immense océan, ils découvrent une île, un continent.

Et l'aventure, de nouveau, est au rendez-vous ...

Les éditions "Futuropolis" poursuivent, avec ce deuxième tome, la réédition intégrale des aventures des pionniers de l'Espérance.

Elles avaient été, entre 1945 et 1973, écrites et dessinées pour "Vaillant", puis pour "Pif Gadget", par Roger Lecureux et Raymond Poïvet.

Ce deuxième opus regroupe trois épisodes publiés , en 1948 et 1949, dans "Vaillant" :

"le désert blanc", "Kataraz la maudite" et "cinq cent mille ans avant" ...

Connaissez-vous le sort de ceux qui violent le territoire de Kataraz ?

Robert, qui depuis "la cité de Bangra" a pris le nom de Tangha, est fait prisonnier de Torg, l'empereur et maître de Kataraz.

Mêlé aux esclaves, il sera jeté au bagne de l'uranium où il mourra de mort lente !

Mais Gâa, chef de la tribu des ondes et maître de la mer, a décidé de l'aider ...

La série, solidement ancrée dans une science-fiction aujourd'hui classique mais hier novatrice, prend son envol.

Les aventures des "Pionniers de l'Espérance" sont passionnantes.

Les rebondissements s'enchainent sans discontinuer.

Le dessin, crayonné de noir et blanc, de Raymond Poïvet apporte à la série une touche originale et inimitable ...

Lorsque au début du troisième épisode, "cinq cent mille ans avant", les pionniers s'acharnent à la remise en état de "l'Espérance", ils arrivent, enfin, à entrer en contact avec la Terre.

Du mont Wilson, du mont Ventoux, de l'Elbrouz, de tous les observatoires, leur parviennent les mêmes messages angoissés.

Des météorites, détachée d'une planète inconnue, s'abattent sur la Terre !

Cette planète est dans l'état où était la notre il y a des millions d'années ...