Roland Garrigue

Qu'est ce que la vie est barbante pour Rustine... À son âge, qui est encore intéressé par les licornes, les ballades en balai, les garçons transformés en crapaud et les parties de sardines volantes ? Même son chat tricéphale miaule d'ennui...



Jusqu'au jour où la petite sorcière reçoit une lettre d'un garçon... étrange. Chez lui, pas de balai, les gens se déplacent en voi-ture ! Pas de boule de cristal, on utilise un té-lé-phone ! Les animaux ne parlent pas, les chaudrons poussiéreux sont un souvenir de grand-mère, les maisons n'ont pas de jambes ! Rustine est fascinée par tout ce qu'elle lit, et réussit à convaincre son école d'emmener toute la classe en voyage scolaire pour étudier ce monde si différent.



L'album est découpé en deux parties. D'abord, on suit Rustine qui s'ennuie dans sa vie quotidienne du monde des sorcières, et s'émerveille devant chacune des lettres que lui envoie le petit français. On plonge dans un univers fantasmatastique, où les couleurs explosent autant que les baguettes, et chaque page fourmille de petits détails étonnants !



Puis, Rustine débarque dans notre beau pays, et chaque groupe découvre avec joie les habitudes de l'autre : les sorciers jouent aux billes et sont stupéfaits dès qu'ils croisent un tigre - ou même un pigeon -, et les enfants « moldus » ne savent plus où donner de la tête entre les dragons cracheurs de feu et les tours de magie sur le mobilier !



L'album prend les clichés à l'envers : le monde le plus extravagant devient ennuyeux à mourir dans les yeux de celui qui y habite, et notre propre monde est le nec plus ultra de l'exotisme. Les images comme le texte sont drôles, colorés, pétillants. Un régal !
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Une petite sorcière, nommée Rustine, s’ennuie… Rien n’y fait, les parties de sardines volantes, son chat à trois têtes, les batailles de gadoue bleue, tout ça l’ennuie profondément.

C’est alors qu’un jour, elle découvre l’annonce d’un petit garçon qui recherche une correspondante. Ce petit garçon vit dans un monde sans balais, sans animaux parlants, sans boule de cristal pour téléphoner ! Pour Rustine, c’est un monde fascinant. Elle convînt les enseignants de partir en voyage scolaire pour rencontrer son nouvel ami.

Les illustrations de Roland Garrigue apportent du pétillant à l’histoire de Delphine Perret. Cet album permet de montrer que notre monde peut être exotique pour d’autre, et inversement. C’est un véritable hymne au voyage et à partir à la rencontre des autres.

C'est dans ma voiture, en écoutant Marc Giraud expliquer avec enthousiasme dans l'émission de France Inter "La tête au carré" le microcosme passionnant qu'est une bouse de vache que j'ai été ferrée.

Découvrir que "Les poissons perroquets expulsent régulièrement des matières fécales blanchâtres très minérales, qui s'accumulent et forment en partie ...le sable fin des idylliques plages tropicales immaculées" m'a emplie de joie, tout comme la plante carnivore "qui fait office de fosse septique désinfectante pour la chauve-souris !" exemples, que je pourrais multiplier à loisir !

Je n'ai donc pas été déçue par ce petit livre (par la taille) rempli d'humour, d’informations insolites mais aussi très sérieuses car les déjections sont souvent à la base d'écosystèmes qui sans elles, disparaissent. ,

Les illustrations malicieuse de Roland Garrigue ajoutent au plaisir de la lecture.



Pour les petits et grands curieux ! Et zou, sur l'étagère des indispensables!

"Une crotte fossilisée ( de plusieurs millions d'années) d'un mètre, aux enchères à Beverly Hills, mise à prix de 5000 dollars, c'est excréme-ment cher" Lefigaro.fr, le 22/07/14.

Caca boudin, prout!

Enfant, Marc Giraud aimait parler d'animaux et de caca...





Bouses, fientes, guano et autres crottes l'attiraient.

-Mais bouse toi de là, Marc!

Alors, il est devenu naturaliste. Avec son livre "Safari dans la bouse", l'humour est dans le pré !





Car après tout, "tous les êtres vivants rejettent des déjections, même les végétaux. L'oxygène que nous respirons n'étant rien d'autre que du "pet de fleurs"...





On peut faire la guerre avec les crottes, c'est un excellent projectile. Mais vous étiez déjà au parfum !

On peut s'y cacher, la larve de cicadelle le fait.Le bousier joue avec...

Et les escargots (de Floride) y cultivent un champignon qu'ils consomment...





L'homme utilise la bouse de vache pour se chauffer, comme engrais ou se soigner...

Connaissez vous le " café civette"? Des grains de café ayant subi une fermentation dans le système digestif d'un mammifère indonésien, le Luwak. A 250 euros le kilo, ne vous bouchez pas le nez...





Les belles plages de sable fin, des Tropiques, sont composées de matières fécales de poisson perroquets, mangeurs de corail...

"La galette de bouse, c'est ma madeleine"(au chocolat, de PROUUUT?), déclare Marc Giraud et il veut bien partager...





Heu Casimir, on est déjà dans la merde jusqu'au cou avec le cacaronavirus, faut pas en rajouter...pour garder la tête haute💩:-)

Pour mieux comprendre comment fonctionne l’écosystème, mettez le nez dans une bouse de vache ! C’est le conseil de Marc Giraud, naturaliste et éco guide. Agrémenté des illustrations savoureuses de Roland Garrigue, son livre est une mine d’informations sur les déjections animales et leur rôle primordial dans la nature : Sans le caca, on est dans le caca ! Bourré d’exemples et de jeux de mots hilarants, cela n’en est pas moins un documentaire scientifique très sérieux sur un sujet capital, la protection de la nature.


Lien : http://www.marcgiraud-nature..

La collection est amusante. J'ai déjà lu "Toutes les bêtises sur la nature" pour agrémenter les petits-déjeuners. Avec celui-ci, je ne me suis pas risquée à la même pratique ! C'est plutôt un documentaire d'après-midi.



Si j'accroche avec les crottes - elles font partie intégrante de mes randonnées naturalistes - je goûte moins ce genre de livres très éclectiques. Les informations concrètes sur mon environnement immédiat m'intéressent. Les anecdotes exotiques sur les chouettes américaines ou les hyènes africaines sorties de leur contexte m'ennuient plutôt.



"Une fois qu'ils ont avalé et digéré leurs voisins du dessous, splach ! les animaux lâchent leurs déjections sur la base de la pyramide." (7)



J'aime beaucoup cet angle de vue original, dessin à l'appui, sur la chaîne alimentaire. Pour le reste, c'est un livre sympathique et joyeux dans lequel on peut piocher une info ou une autre (le chat qui lève la queue pour faire des câlins !), une citation qui vaut le détour (Dario Fo !), mais on n'en fera pas une bouse !

Une collection toujours riche en infos étonnantes, et encore plus pour cet album qui traite des excréments des animaux !

Accompagné d’illustrations amusantes, Marc Giraud nous fait découvrir le monde des animaux par le biais de leurs crottes. On est étonné que l’on puisse écrire tout un livre sur le sujet et pourtant, il y a de quoi dire ! J’ai été stupéfait par tout ce que la nature invente : le bousier qui déplace son petit tas de bouse de vache bien sûre, mais aussi des méduses qui évacue les crottes par le même orifice que celui qu’elle mange, des chenilles qui éjecte leurs crottes très loin pour ne pas se faire repérer des prédateurs, des animaux qui mangent les crottes de leurs petits, qui les enduisent de fientes, d’autres qui les éparpillent ou s’en servent pour faire la cour à la femelle… bref, la nature est étonnante et ce livre va vous en livrer des tonnes… de bouses informatives !

La forme est attrayante et parfaite pour les lectures du petit déjeuner. Une question se pose. On s'interroge, on débat ou on a la réponse, la discussion est lancée entre deux gorgées de thé. Pour un réveil des neurones par la curiosité dynamique, cette sélection de vérités toutes faites est idéale.



Si certains articles sont solides, instructifs et irréfutables - le nombre de pattes des insectes, les deux bosses du dromadaire - d'autres nous ont paru tendancieux. À vouloir démontrer qu'il ne faut pas tuer tous les pucerons de son jardin ou que les frelons et les vipères ne sont pas "dangereux" - "Rappelons qu'un animal considéré comme "dangereux" est un animal qui tue beaucoup de personnes" - l'auteur présente les nuances pour des vérités et devient moins crédible. Jouer sur les mots n'est pas un biais honnête dans un documentaire pour la jeunesse.



C'est dans l'ensemble un manuel à mettre entre de petites mains... s'il donne lieu à une discussion éclairée avec un adulte.

Le concept est très bien et le livre très attractif, y compris pour les "grands" qui reviennent ainsi sur les bêtises que leur ont appris les autres grands quand ils étaient petits. Il manque cependant un peu de rigueur, comme dans la p. 20 qui nous apprend que parmi les 1 500 000 espèces identifiées, il y a 50 000 invertébrés contre 1 400 000 invertébrés. Même les enfants visés se demanderont où sont les 50 000 manquants. Autre source d'agacement possible : on apprend que les abeilles n'ont pas les antennes sur le haut de la tête mais entre les deux yeux, et qu'elles sont noires avec de vagues bandes marrons et pas jaunes et noires, et une vingtaine de pages après elles continuent d'être dessinées ... en jaune et noir et avec des antennes sur le haut de la tête. Autrement dit, l'illustration est très chouette mais complètement contre-productive pour illustrer le propos. En bref, un bouquin sympa mais qui a clairement plus l'ambition de divertir que de rétablir des vérités, et qui du coup finit par inspirer moyennement confiance. Dans une prochaine édition peut-être ?

Avec des illustrations sympas et humoristiques, des textes courts qui tiennent sur une page et des informations suffisamment documentés ce petit livre est une bonne façon de montrer aux petits et aux grands qu'il ne faut pas croire tout ce qu'on dit sur la nature.

Ce que je trouve intéressant dans ce livre c'est qu'on peut voir à quel point on peut dire des bêtises incroyables sur la nature et que la transmission de ces informations erronées ne sont pas sans conséquences ; peurs, craintes, doutes et éloignement de la nature. Je me suis servi de ce livre avec de nombreux enfants de part mon métier d'éducateur à l'environnement et j'ai pu observé qu'ils sont avides de ce type d'informations ont envie de comprendre. En partant des informations de ce livre je peux travailler sur les peurs et tenter de recréer du lien à la nature.

Ce livre, tout comme les autres de la même collection, sont donc de bons outils pédagogiques qui offrent une entrée sur la découverte et la protection de la nature.

Un superbe petit livre qui répond à de nombreuses idées-fausses sur les animaux : les poux ne sautent pas d'une tête à l'autre, les crapauds ne sont pas les mâles des grenouilles, les autruches ne se cachent pas la tête dans le sable, on ne trouve pas de mouettes qu'en bord de mer, les insectes ne sont pas tous petits ...

Chaque réponse est illustré d'un petit dessin humoristique et tord le cou à des idées toutes faites des enfants et des adultes sur les animaux.

De cette collection, c'est un des opus qui nous aura le plus retenus par son originalité et les informations qu'il transmet, pour nous inconnues. Dommage qu'il n'y ait point de petit schéma griffonné des inventions décrites, on reste dans le flou. Il ouvre des horizons mais reste à un niveau ludique. Si on veut vraiment apprendre quelque chose, il faudra faire un effort de documentation.

Dans ce livre vous trouverez un grand nombre d'anecdotes et de petites explications nous dévoilant comment l'homme s'est toujours inspiré de la nature pour créer toute sorte d'inventions. Avec des illustrations sympas et humoristiques, des textes courts qui tiennent sur une page et des informations suffisamment documentés ce petit livre est une bonne ouverture aux petits et aux grands au monde de l'innovation technologique s'inspirant de la nature et dans le but de la protéger.

Ce que je trouve intéressant dans ce livre c'est qu'on peut voir à quel point la nature est extraordinaire d'inventivité et que cette inventivité est toujours mise en place dans un soucis de s'adapter aux conditions environnementales et dans une harmonie globale. L'homme, depuis bien longtemps, tente d'adapter la nature à son image et à ses besoins et on voit aujourd'hui que cette démarche n'est pas sans conséquences. Dans ce livre on voit que les nouveaux ingénieurs et inventeurs s'inspirant de la nature le font dans le but de réduire au maximum notre impact sur l'environnement et je trouve cette démarche très instructive. On observe également que l'homme n'est pas encore capable d'imiter de nombreux systèmes ultra perfectionnés qu'a réussi à faire la nature. Il nous reste encore beaucoup à apprendre et la nature est une formidable source d'inspiration.

De plus je me suis servi de ce livre avec de nombreux enfants de part mon métier d'éducateur à l'environnement et j'ai pu observé qu'ils sont avides de ce type d'informations en étant déjà conscient de ces problématiques.

Ce livre, tout comme les autres de la même collection, sont de bons outils pédagogiques qui offrent une entrée sur la découverte et la protection de la nature.

Merci à masse critique et aux éditions delachaux et niestlé de m'avoir offert ce livre qui me sera bien utile dans ma mission d'éducateur à l'environnement.

Quelques petits paragraphes pour découvrir ce que la nature a inspiré comme inventions humaines qu’elles soient anciennes, en cours de développement ou futures.

Lorsqu’on lit cet ouvrage, on se dit « mais pourquoi cette découverte n’est pas encore partout disponible » : les matières autocicatrisantes, les surfaces antibactériennes, le ciment façon coraux, la vitre anticollision pour les oiseaux... c’est formidable ce que la nature invente et dont on n’arrive que rarement à la cheville niveau performance.

Une collection plutôt sympathique à lire, riche d’information et qui donne, pour celui-ci, envie d’aller chercher plus loin pour découvrir si ces innovations sont toujours d’actualité...

Au début, j'ai cru que c'était un livre pour la jeunesse. Mais dès les premières pages, les termes scientifiques employés m'en ont détrompé. Dommage!

Je suis restée sur ma faim: chaque invention est traitée sur le même pied alors que certaines auraient mérité plus d'explications et que d'autres ne semblent pas pertinentes (un artiste qui s'inspire de la nature, quoi de plus banal!).

Les dessins sont sympas mais ne permettent pas de se faire une idée des inventions créées par l'homme.

Ce livre n'est peut-être, après tout, qu'un ouvrage de divertissement, dont on lit quelques anecdotes entre deux activités. Si c'est le but recherché par les auteurs, c'est tout à fait réussi! J'ai passé plusieurs agréables moments à lire par petits bouts ce livre.

Le format est sympathique et les dessins qui illustrent chaque idées sont vraiment rafraîchissants.

Compte rendu et description d'une série de nouvelles découvertes, d'objets de la vie de tous les jours et de nouveautés à venir, toutes inspirées de la nature.

Si certaines nouvelles idées rendent impatients d'en apprendre plus ou de pouvoir les utiliser (tapis de salle de bain en véritable mousse, banc d'éoliennes auto alimentées, etc.), d'autres par contre me laissent un peu sceptique. Les associations sont parfois légères (le seul point commun entre la graine de pissenlit et le parapente étant qu'ils planent tous les deux...) et il y a des cas où il est difficile de dire si la nature a inspiré l'homme ou si l'auteur a, après coup, remarqué un rapprochement possible.

Dans tous les cas, j'ai découvert pas mal de choses et je ne regrette pas d'avoir lu ce petit livre.



"Certaines choses sont vraiment trop compliquées et trop mystérieuses pour être imitées!"

Lien : https://www.scienceenlivre.o..

A partir de textes courts et illustrés, souvent condensés sur une seule page, l'auteur nous propose de revenir sur un certain nombre d'idées préconçues, parfois fausses et souvent inexactes !



Pour tous ceux qui aiment tout savoir sur un peu tout et surtout qui souhaitent avoir un argumentaire afin de faire valoir une pensée raisonnée, ce petit livre album est un trésor.



On y trouve des explications sur les grandes questions de l'écologie comme :



On peut tout recycler.

Il n’y a plus de poissons !

Le train, c’est propre.

La mer va nous submerger !

Le bio, c’est l’avenir de l’agriculture.

Le gazole pollue moins que l’essence….



Les textes sont remuants et prennent le parti de la vitesse et parfois même d'un peu de provocation. Je pense notamment à l'article sur les chasseurs et à celui sur le capitalisme.



On apprend ainsi que le prix fixé par le marché pour le carbone est bien trop bas pour être incitatif, que le miel est est meilleur et plus riche en ville, que l'expression "développement durable" est un leurre ou encore que jamais dans l'histoire une source d'énergie nouvelle n'en a remplacé une autre !



Certains éléments sont plus connus que d'autres mais tous ont la capacité à renverser les idées toutes faites et font travailler notre pensée.



Il en ressort néanmoins que l'avenir doit passer par un changement des mentalités, une consommation plus locale et en baisse.



Dans tous les cas, ils amènent à réfléchir et permettent d'ouvrir un large débat !

Son petit format permet de l'amener facilement avec soi et de le découvrir au fil du temps.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Une petite centaine d'affirmations relatives à l'écologie, de la disparition des abeilles au méthane produit par les vaches, en passant par le lavage à 30° et l'extraction du gaz de schiste. Ça ratisse large et ça démonte quelques idées. Une bonne introduction pour ceux qui ne s'intéresseraient pas trop à la chose, un petit rafraîchissement des connaissances pour les autres.

Un petit manuel drôle et sérieux qui recense toutes les idées reçues sur la planète pour mieux les éradiquer et rétablir la vérité.

Par le biais de ce petit ouvrage humoristique et rigoureux, à partir de textes courts et illustrés, souvent condensés sur une seule page, Frédéric Denhez nous propose de revenir sur un certain nombre d'idées reçues sur la planète et l’écologie, parfois fausses et souvent inexactes.
Lien : http://lescoupsdecoeurdecmet..