Romain Pujol

Premier tome de la série le codex de Théo, Jack le harceleur fut une chouette lecture qui devrait ravir les jeunes lecteurs, leur faire vivre une belle aventure et ne pas manquer de les amuser. Bien que son humour ne soit pas des plus subtils, j'ai moi-même souri devant les facéties et blaguounettes de Théo, un trublion attachant, curieux, courageux et plein de ressources !



Des qualités qui lui seront fort utiles pour faire face à son entrée en 6ème ! Une étape importante que Théo aborde avec entrain et légèreté mais qui ne sera pas de tout repos. Car en plus de la menace de Jack le harceleur, surnom donné à un professeur qui use de son autorité et de sa position pour se moquer de certains élèves, Théo et ses amis, Paul et Lucie, vont devoir faire face à un tout autre danger… Au cours de l'exploration de leur collège construit sur un ancien monastère, ils ont, en effet, découvert l'existence d'une organisation secrète qui tient ses réunions dans les sous-sols de l'école.



S'engage alors pour nos protagonistes un bras de fer contre cette confrérie secrète et l'odieux sacrifice que ses membres ont prévu de perpétrer. Des membres déguisés impossibles à identifier, à part l'un d'entre eux trahit par ses baskets. Quand on vous dit que le diable se cache dans les détails ! Et si le danger était bien plus proche de lui que Théo ne le pensait ? Une question qui va le rendre quelque peu parano et le pousser à voir des choses bien terribles derrière des situations pourtant anodines. Ceci pour plus le plus grand bonheur des lecteurs qui ne pourront que sourire de l'imagination débordante de ce jeune héros auquel ils ne manqueront pas de s'attacher.



Plus on avance dans l'histoire, plus on a envie de découvrir les tenants et aboutissants d'une confrérie secrète et mystérieuse qui nous apparaît rapidement peu recommandable ! L'action, le mystère et le suspense sont donc bien au rendez-vous et permettent de renforcer les liens entre Théo, Lucie et Paul. Trois amis assez différents les uns des autres qui vont apprendre la force de l'amitié et la nécessité de se soutenir face à l'adversité.



Car si cette BD nous offre moult péripéties, elle est également l'occasion pour les auteurs d'évoquer des thèmes forts comme le handicap, la protection animale et le harcèlement scolaire, notamment à l'heure des réseaux sociaux. Ce dernier thème est très présent sans pour autant devenir pesant, les auteurs ayant opté pour une approche que j'ai trouvée intelligente dans la mesure où elle est empreinte d'espoir. En terminant cette BD, on a le sentiment qu'il est possible de faire évoluer les choses et de se sortir d'une situation de harcèlement. Évidemment, dans la réalité, les choses sont plus complexes et prennent souvent du temps, mais il me semble important de proposer ce genre de message à des enfants qui peuvent être en souffrance !



Au fil des pages, les jeunes lecteurs réalisent la gravité du harcèlement et l'importance pour chacun de rester vigilant, d'en parler aux adultes et de soutenir les victimes. Théo va ainsi évoluer et passer de spectateur complaisant, reprochant à son ami Paul de ne pas se défendre, à soutien moral offrant une présence rassurante. Une évolution rendue possible, entre autres, par un discours parental de sensibilisation bienveillant et simple, incitant à la réflexion et à la prise de conscience… J'ai, pour ma part, grandement apprécié les parents de Théo qui semblent impliqués dans la vie de leur fils sans jamais s'imposer à lui ou le brusquer.



La BD évoque également quelque chose que je n'avais jamais vu en littérature jeunesse, la question du harcèlement de la part d'un enseignant. Une réalité encore passée trop souvent sous silence et qui conforte bien souvent les élèves harceleurs dans leurs bons droits, voire engendre leurs comportements problématiques... Mais il est vrai que les traits de notre professeur maître harceleur sont ici tellement poussés qu'il en devient plus risible que terrifiant, ce qui permet de rire de lui quand lui est occupé à tenter de rire de Paul. Une manière plutôt judicieuse de mettre à distance la méchanceté et de faire de l'arroseur, l'arrosé.



Quant aux illustrations de Gyom, modernes tout en gardant cette petite pointe de rondeur qui permet de faire le pont entre enfance et adolescence, je les ai trouvées dynamiques à souhait. Un sentiment nettement renforcé par le travail de colorisation plein de peps de BenBk. L'ambiance graphique colorée et pétillante apporte une certaine légèreté à l'intrigue, tout en rendant la lecture très agréable. À noter également la présence de quelques extraits de journaux intimes facilitant grandement le sentiment d'immersion et de proximité avec Théo et ses amis.



En conclusion, avec Jack le harceleur, les auteurs nous proposent une intrigue menée tambour battant riche en émotions, en secrets, en amitiés, en rebondissements et en péripéties. Une BD colorée et pleine de peps qui, sous couvert d'humour et de divertissement, sensibilise les lecteurs au thème difficile du harcèlement scolaire. Une approche qui dédramatise le sujet, sans le minorer, suscite une réflexion chez les jeunes lecteurs et offre de l'espoir aux victimes en leur présentant des pistes pour se sortir de leur isolement et oser, peut-être, en parler. Drôle, mystérieuse et non dénuée d'intelligence, une BD à lire et à partager !



Je remercie les éditions Kennes et Babelio de m'avoir envoyé cette BD en échange de mon avis.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..

"Bwaaah !" Ceci constitue aprincipale itation de cet album éponyme.

Acheté 50 centimes dans un vide-grenier, pourquoi s'en priver?

C'est stupide à souhaits, quelque peu téléphoné des fois, lu en moins de 10 mn, et disons le, on sourit souvent.

Suite à leur première aventure, Théo, Lucie et Paul ont créé la Théoteam afin de lutter contre les injustices qui peuplent ce monde. Théo va faire la connaissance d'Angelo, qui vit malheureusement dans la rue et par un concours de circonstances, il va découvrir qu'il prend soin d'un jeune adolescent qui est le souffre-douleur de son beau-père. Mais qui est ce jeune garçon dont il n'a aperçu que la silhouette ? Il apprendra simplement qu'il est dans le même collège que lui. La Théoteam va donc se mettre en place pour mettre fin à cette souffrance.



J'ai aimé que dans ce tome, Théo lutte contre ses préjugés et que cela donne de belles rencontres. Le thème était déjà difficile dans le premier tome mais ici, la violence est plus présente, plus prenante. Pourtant, bien que choquante par moments, cette bande dessinée n'est pas larmoyante car les auteurs ont créé des personnages hauts en couleurs et très combatifs. L'entraide qui les unit est émouvante et pas seulement dans cette Théoteam, car c'est tout un groupe qui se met en place pour venir en aide à cet adolescent dont on découvre l'identité au fil des pages. Il est important de mettre également l'accent sur le fait que la violence n'épargne personne, que ce soit l'âge, le sexe, le milieu social. Elle peut être partout et surtout, il ne faut pas hésiter à en parler.



Un thème grave, certes, mais une combativité lumineuse, pleine d'espoir. On en ressort avec l'envie d'aider et non de s'apitoyer. Petit plus pour ces planches qui sortent du cadre, ces bouts de réflexion écrits sur un papier, un mouchoir ou un carton de dentifrice. Comme si nous faisions également partie de cette Théoteam. Un vrai coup de cœur pour ce tome, pour ces personnages intrépides et surtout engagés, pour ces dessins pleins de vie, ces couleurs attrayantes. Très heureuse d'avoir passé ces petits moments à leurs côtés.



Merci de rappeler les numéros à appeler en cas de besoin et quelques conseils pour ces situations intenables

Avec ce tome, je fais la connaissance de Théo, tout jeune collégien intrépide et qui n'a pas la langue dans sa poche. Nous sommes le jour de la rentrée et devant le tableau indiquant dans quelle classe de sixième il sera, Théo retrouve Lucie et fait la connaissance de Paul, le voisin de Lucie. Et un trio amical va vite se mettre en place, notamment quand ils apprennent que leur collègue construit sur un ancien monastère cacherait des activités plutôt glauques. Mais avant tout, il faut s'occuper d'un professeur surnommé Jack le harceleur qui semble être d'une méchanceté sans limite avec les élèves. Et si tout était lié ?



Cette bande dessinée est très complète, c'est tout un monde qui est créé. Il y a la team avec Théo, Lucie et Paul mais également leurs familles qui gravitent autour d'eux ainsi que d'autres personnes, tous épris de justice. J'ai aimé voir ces adolescents se battre pour une cause juste, afin de mettre fin à un harcèlement qui dure depuis bien trop longtemps, j'ai aimé cette entraide entre frères et sœurs, entre adultes et adolescents, tous unis pour la vérité et la justice. Le thème est grave évidemment mais l'imagination et les stratégies mises en place par ces trois énergumènes prêtent souvent à sourire.



Cette bande dessinée est une très belle découverte ! Des personnages avec beaucoup de sincérité, des moments touchants, une aventure pleine de surprise et une belle morale. J'ai hâte de retrouver ces trois loulous et tous leurs acolytes !

"BWAAAH!"

Non ce n'est pas "Banzaï" mais presque. Ce "BWAAAH!" est le cri de ralliement, de colère, de surprise, de consternation...des Lapins Crétins qui comme leur nom l'indique n'ont pas inventé la poudre.

Leurs auteurs, par contre, tapent fort avec de grosses ficelles et un comique de situation qui marche toujours (pour qui aime cet humour là).

Le personnage (crée par le dessinateur Romain Pujol), identique et démultiplié tour à tour seul ou en groupe, tout nu ou en costume, du lapin blanc aux yeux globuleux,au ventre rose et à la langue rouge (quelque peu phallique) est drôle.Les teintes des planches souvent bicolores (de Gorobei) noir-rose, bleu-marron,beige-rose..sont plaisantes à l'oeil.

Les lapins crétins parlent peu mais délirent ferme.

Les gags de Thitaume manient un humour à la Francis Weber. Innombrables bourdes, comportements inadaptés (ex:dans le jeu de volant le lapin prend le volant au pied de la lettre et lance un volant de voiture à son partenaire),bêtises (ex:un poisson d'avril collé sur le ventre), maladresses,divagations(ex:le lapin agent de police règlemente la circulation d'autos tamponneuses), ignorance( (ex:le lapin fait couver ses oeufs en chocolat par une vraie poule), absurdités (ex:le lapin voyeur qui regarde les seins engageants-vraies balles de tennis à travers le trou d'une serrure démontée)..

"Laisse tomber! On n'est même pas à côté du mot!" dirait Christian Binet à travers ses Bidochons qui discutaillent d' allumage à la double signification. C'est vrai qu'un même mot entraine moult interprétations prêtant à confusion puis au rire.

J'ai surtout apprécié les pages où le dessinateur (dont on ne voit que la main) crée son personnage (de lapin guerrier avec casque,bouclier et épée) sous nos yeux et que ce dernier plante son glaive dans la main de l'auteur pour lui piquer son stylo car cette scène là donne un tour un peu fantastique à la réalité qui glisse vers l'imaginaire.

Au départ, Les lapins crétins, Tome 2 (c'est donc qu'il y a un tome 1!!) introduisent des éléments à rechercher au fil des pages comme Martin Handford dans ses albums Où va Charlie? ce qui oriente ces BD vers un public à la jeunesse d'esprit plus que certaine.

L'été dernier, j'avais profité de la torpeur estival pour vous faire un long billet sur le petit Prince qu'on retrouvait un peu sous toutes les déclinaisons possibles ( album jeunesse, DVD, jeux), cette année, preuve que mon cerveau a du ramollir quelque peu puisque ce sont les Lapins crétins que j'ai envie de mettre en avant.



A la fois drôles et déjantés, Les Lapins Crétins ont littérallement fait le bonheur de mes gosses, et après avoir un peu pesté au départ contre ces BWAAAAAAAAAH lancés en pagaille qui peuvent un peu faire mal au crane, je dois reconnaitre que l'humour de ces bestioles est quand même assez irrésistible.

Si vous les connaissez déjà à travers les jeux, vous serez en terrain connu sinon, je vous invite chaudement à découvrir ce coffret dont la figurine trône sur mon bureau !



En regardant avec mes gosses le DVD de la série TV ( Invasion partie 2), j'ai appris qu'il était inutile de lutter contre ce fléau de l'envahissement sur notre planète de ces Lapins Crétins, qui sont partout, fouillant les poubelles, tripotant tout ce qui leur tombe sous la patte, imitant les humains et embêtant les animaux. Et tout ça en hurlant à tout bout de champ !



Depuis leur arrivée sur terre, Les Lapins Crétins ont la fâcheuse tendance à envahir le quotidien des humains.

Imprévisibles, déjantés, drôles mais jamais vulgaires, ils ne cessent de marquer de leur empreinte le monde d'aujourd'hui en parodiant l'actualité avec une désinvolture et un humour bien à eux, ayant déjà séduit des millions de personnes, enfants comme adultes, les filles comme les garçons.



Parce que eux, ils sont bien décidés à rester. Irrévérent, capricieux, curieux, un rien les amuse. Ils ont la mémoire d'un poisson rouge, se mettent à danser à la première occasion, ont des objets fétiches insolites comme les caddies et les débouche éviers, mais ce qui les amusent le plus c'est se déguiser avec tout ce qu'ils trouvent. En un mot, (à nos yeux), ils frisent la crétinerie absolue !...



Après avoir envahi les jeux vidéo, le salon des joueurs, Internet ou encore les produits de tous les jours; ils ont décidé de débarquer dans l'univers de la série animée avec ces épisodes qui laissent souvent en pleine hilarité, et d'autres fois un peu plus perplexes.



Tantôt franchement poilantes, tantôt un peu plus difficiles à appréhender et à cerner, les planches et bulles se succèdent à l'écran avec plus ou moins de bonheur., mais la petite surprise sur le coffret carton ( un bouton qui nous fait entendre le hurlement des fameux lapins) a fait la joe de mes gamins... les enfants adorent !!!

Dur dur d'être la fille chérie de Satan... surtout quand on a un cœur gros comme ça comme l'adorable Apocaline !



Cette nouvelle BD pour les petits (bien assez fine pour faire rire les grands également) suit la vie quotidienne d'Apocaline, petite fille au nom prédestiné : héritière du Diable avec un grand D mais qui est une boule d'amour.

En effet, Apocaline aimerait par-dessus tout être une enfant normale, avec des activités et un entourage classique, faire des câlins à son papounet, être entourée de tendresse... sauf que c'est tout le contraire. Son papa, c'est le plus grand méchant d'entre tous, et vivre aux Enfers, ben c'est nul !



Heureusement, Apocaline réussit tout de même à toujours faire craquer son père. Quant à obtenir ce qu'elle veut, son paternel cède à l'usure mais à sa façon : Apocaline réclame un chien, Satan lui offre Cerbère... Une bien brave bête, d'ailleurs.



Craquez sans plus attendre pour la pétillante Apocaline, à qui on a envie de faire des gros câlins et des gros bisous !!

Franchement, je m'attendais à pire... c'est bien, ça, comme accroche... non?



Il y a un peu de tout dans cette BD. Des gags en 2 cases, 3 cases, 1 page, 2 pages... des gags récurrents avec la machine à voyager dans les pages de la BD et qui indique la page où le lapin (la machine) va réapparaître. Il y a du bricolage (avec du pliage pour lire le gag), ou de l'interactif où on demande au lecteur de secouer la BD et où on retrouve les cases sens dessus dessous.



Pour un jeune public, ou un public qui n'a pas envie de trop réfléchir et veut quelques gags pour sourire distraitement, c'est tout à fait adéquat.



Beaucoup de non-sens et d'humour décalé. Parfois drôle.

Je me suis bien amusée à la lecture des gags d'Avni et de ses copains écoliers. Avec humour et bonne humeur on suit les pérégrinations de cet animal pas comme les autres qui fait sa rentrée à l'école et ne va pas laisser indifférent les animaux de son entourage.



Une jolie manière de parler de l'école car les situations (bien que transposées avec des animaux) correspondent à ce que les enfants peuvent y vivre.



Vraiment sympa !
Lien : http://boumabib.fr

En achetant cette BD pour ma soeur, je me suis dit "bon, ça sent le produit marketing, ça va p'tet être pourri mais tant pis."

Mais vu que je lis avant de les offrir toutes les BDs (oui je sais, ça ne se fait pas, mais c'est pas grave), quelle ne fut pas ma surprise de découvrir... qu'en fait c'est drôle.



Ok, ils auraient pu se créer leur propre héros et faire un truc aussi drôle, mais ça ne se serait pas vendu autant. Ok, parfois, ils se tapent un trip "les Lapins Crétins pourrissent une page" mais on ne m'ôtera pas de l'idée que les gags qu'ils pourrissent étaient nazes à la base. Mais sinon, c'est drôle. Stupide, mais drôle.

Par exemple, en tant que lecteur de manga, le tout premier gag m'a fait rire, parce que c'était vraiment bien trouvé, et qu'on retrouve très souvent ce genre de situations.



Par contre, j'ai un peu peur pour la suite.

Vont-ils toujours avoir la liberté d'être aussi drôle ou le système de license va, comme souvent, tuer la poule aux oeufs d'or et ressusciter son cadavre pour continuer à faire du fric ?

Mes enfants adorent cette série de BD.

Bon, je savais que ce n'était pas pour moi.

C'est vraiment débile.

Mais j'avoue que j'ai souri et qu'il y a de bons gags...

Mais ça ne casse pas vraiment 5 pattes à un lapin et je suis bien contente que mes enfants se contentent de les emprunter à la bibliothèque parce que, vu le prix de la BD et le faible potentiel de relecture, ça fait cher le gag qui se lit en quelques secondes.

Une BD sympa et agréable à lire. Le sujet est bien amené, le harcèlement ce peut être n’importe qui et l’on peut être harceleur sans s’en rendre compte surtout à cet âge. Le scenario traite du sujet sans pour autant le mettre en avant, il y a une intrigue intéressante et plein de sujets abordés notamment la maltraitance animale. Jack est agréable et on s’attache à son entourage. J’ai adoré c’est une jolie lecture.

Un tome qui est de la même veine que les précédents. Les gags sont plutôt drôles et les auteurs font toujours preuve d’originalité en utilisant les éléments d’une BD (cases, planche, feuille) pour réaliser des gags.

On pourra toujours se poser la question s’il est bon d’investir 9,95 € pour une BD si vite lue et si « absurde » ?

Je ne me lasse pas de cet humour qui ne demande pas beaucoup de réflexion (encore que), de l’humour absurde, bête et… crétin.

Les auteurs se mettent également en scène et intègrent l’histoire pour une conclusion sympathique et originale.

Une BD qui se lit trop vite mais qui est un bon moment de lecture, très drôle.

Ne connaissant les Lapins Crétins que par quelques apparitions et une visite du Parc du Futuroscope, en tombant dur cette BD, j’ai voulu connaître un peu mieux leur univers qui s’apparente à celui des Minions.

Mais difficile de comparer les Lapins Crétins en BD et les Minions au Ciné, tant les 2 genres sont différents. Je reporte donc ma comparaison entre les 2 créatures pour parler de cette BD qui n’est pas mauvaise ; il y a de l’originalité et de l’humour (même celui-ci ne vole pas bien haut).

C’est une lecture (si on peut dire lecture) plaisante : on sourit beaucoup, ce n’est pas franchement drôle mais les personnages sont sympathiques.

Pour une première lecture, cela me donne envie de poursuivre l’expérience avec un autre album en espérant que les gags évoluent et se renouvellent pour un humour plus drôle.

Dans la famille de Théo, ils sont six. Les parents hyper cools, la grande sœur baba cool avec ses dreadlocks, la petite sœur qui aime le rose et les paillettes et le petit frère qui zozote et fait des bêtises. Théo n'est pas en reste, avec son comportement toujours à la limite de la provocation et surtout un humour détonnant.

L'ensemble nous offre donc des scènes familiales très drôles et même un peu déjantées.



C'est donc principalement l'humour de cette BD jeunesse qui nous aura énormément plu, mais elle possède également de sérieux autres atouts. Les illustrations par exemple sont vraiment magnifiques et tellement modernes, comme en témoigne la tenue de Lucie avec ses guêtres et son bonnet lapin. Les couleurs sont éclatantes, tellement fortes et vives, s'en est magique !



Abordons maintenant le versant sérieux de cette BD, parce que oui, les auteurs ont voulu nous faire passer un message sur la difficile problématique du harcèlement scolaire. C'est d'ailleurs particulièrement bien amené, avec légèreté et sans ton moralisateur. Il existe même en toute fin une page écrite de la main de Théo, comme s'il écrivait dans son journal, avec les numéros à appeler pour obtenir de l'aide ou des informations.



Pour conclure, nous avons aimé avec mon fils la lecture de cette BD du début à la fin. Il n'y a vraiment rien à redire, elle est parfaite dans tous les sens du terme.



Coup de coeur 💙

Une BD, pour passer un bon moment, mais sans plus.

très cool et drole

Lorsque l’on feuillette les premières pages de ce livre, on se dit qu’il n’y a rien de vraiment révolutionnaire, une école, une cour de récréation, une joyeuse bande de copains, des super pouvoirs, quelques caïds par ici, des parents épatants par-là, tous les ingrédients classiques des séries jeunesse sont là. Mais voilà, avec Avni, cela fonctionne particulièrement bien, avec une simplicité et une fraîcheur étonnantes.
Lien : http://www.bodoi.info/avni/

Comme d'habitude en ce qui concerne ce type de BD, la chronique va être courte, je n'ai jamais grand chose à dire et là il y en a encore moins. Les gags utilisent les même "trucs" que les précédents tomes : pages qui se répondent, interactions avec le lecteur, ... Mais j'ai trouvé l'ensemble moins drôle, il m'a à peine arraché un sourire. Je dirais que ça s'essouffle. Seul gros point positif : le personnage de Bwarlie, qui revient à chaque tome dans un "Où est Bwarlie ?" original et amusant.



J'ai demandé son avis à mon petit frère qui adore les lapins crétins, il fut bref et concis : "bof".