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Citations de Rosanne Bittner (18)


Annie Webster fronça les sourcils en découvrant le jeune homme qui venait de frapper à sa porte.
– Je ne reçois que des gentlemen, et de ceux qui prennent des bains, prévint-elle tout de suite.
Le visiteur, debout sous le porche retira son chapeau de cuir à large bord, libérant sa chevelure sombre.
– Je ne connais pas grand-chose aux belles manières, madame, mais je ne suis pas du genre à vous créer des ennuis. Et je peux vous assurer que je me lave. Du moins, chaque fois que j'en ai la possibilité.
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- Si jamais tu ennuies Joline Masters une nouvelle fois menaça Clint, ce ne sera pas seulement la mâchoire qui te fera mal, Kendall ! Tu risques même de ne plus souffrir du tout si tu vois ce que je veux dire.
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....On m'avait dit qu'il était impossible de faire confiance à un indien, mais j'ai toujours pensé que dans un peuple il y a des gens à qui on peut se fier et d'autres non. On ne juge pas ce genre de choses à la couleur de peau. Vous avez vu aujourd'hui qu'il a des Blancs en qui on peut avoir confiance.
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Il ne faut pas se fier aux apparences, mais apprendre à lire les regards, à deviner si un homme vous respecte ou non.
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Une mormone doit accepter son sort sans rechigner. Elle occupe une certaine place dans sa maison et dans la communauté, une place enviée et respectée, mais elle ne doit pas chercher autre chose.
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....C'est mauvais de rester trop longtemps seul.
- C'est vrai, répondit Clint, songeur. Mais parfois, on peut se sentir seul tout en étant entouré de gens.
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Par quelle bizarrerie le peuple américain, chantre de la liberté, se livrait-il à l'esclavage ?
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Le visage de Jenny s'assombrit, et Tess s'en voulut de l'avoir heurtée. — Je vous comprends, dit-elle en esquissant un sourire. Je suis prête à vous aider car je vous aime bien, Tess Carey. Et je connais un secret qui va vous remonter le moral. — Quoi donc ? — John Hawkins est déjà amoureux de vous. — Comment ! — La dernière fois qu'il était ici, il m'a avoué qu'il admirait votre courage. Il n'a pas cessé de me parler de vous. Par ailleurs, vous êtes très belle... Éberluée, la jeune femme se détourna. Jenny devait sûrement se tromper. John Hawkins était-il capable d'amour ? Il était si violent, si imprévisible. Elle n'avait jamais pensé... — Merci pour le compliment, mais vous devez vous tromper. M. Hawkins ne... — Ma chérie, je connais le cœur des hommes. Et vous feriez bien de cesser de dire « M. Hawkins ». S'il doit devenir votre mari, il faut commencer à l'appeler par son prénom. Les gens se poseront des questions si vous êtes aussi distante.
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— Je crois me rappeler vous avoir vu un jour en ville. — Comme toutes les femmes blanches honorables, vous avez aussitôt détourné les yeux. — Je suis sûre, monsieur Hawkins... je veux dire, John... que ce n'était pas par impolitesse. J'étais peut-être soucieuse. Vous êtes un homme très séduisant. Pourquoi avoir avoué une chose pareille ? se tança Tess aussitôt. Qu'allait-il penser d'elle ? Heureusement qu'il ne la voyait pas rougir. — On me l'a déjà dit... confia-t-il. « Sans doute Jenny Simms », pensa la jeune femme. — Mais jamais une vraie dame ne m'avait fait ce compliment, ajouta-t-il comme s'il lisait dans ses pensées. La plupart des femmes croient que c'est un péché de regarder un homme qui a du sang indien. Et quand on est un bâtard, de surcroît, c'est encore pire. Bâtard... Cela devait être difficile à supporter, surtout pour un homme aussi orgueilleux. — Je suis certaine que la plupart des femmes ignorent ce détail de votre passé. Comment le sauraient-elles ? — Croyez-moi, les nouvelles circulent. — De quelle origine indienne êtes-vous ? — Je suis un Lakota. Beaucoup de Blancs nous appellent des Sioux. Apaches, Comanches, Shoshones, Crows, Sioux... les Blancs nous confondent, alors qu'il existe de vraies différences entre les nations indiennes. Malheureusement, les gens ne se donnent pas la peine de les étudier. Tess décida d'en rester là. Elle sentait que cette discussion lui était désagréable. — Merci de m'avoir expliqué, John. Et vous pouvez m'appeler Tess, c'est le diminutif de Theresa. Il réfléchit un moment. — Je ne peux pas me le permettre, ce serait trop familier.
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— Prenez mon chapeau, dit John. Il sera trop grand et il a parfois servi à abreuver mon cheval, mais il faut protéger votre peau fragile, ou vous n'aurez plus de nez à la fin de la journée. Elle hésita à mettre le chapeau qui semblait un peu sale. — Et vous, vous n'en avez pas besoin ? — Des hommes comme moi sont faits pour supporter le soleil. Je le porte pour éviter d'avoir trop chaud, pas pour protéger ma peau. Je peux m'en passer pendant quelques jours. Le chapeau lui arrivait aux sourcils, et John ne put s'empêcher de sourire en la voyant. Quand il souriait, il devenait plus humain. Devinant qu'elle devait avoir l'air comique, Tess sourit à son tour. C'était un sentiment agréable ; elle avait pensé ne plus jamais sourire de sa vie. Mais la manière dont John la regardait la fit frissonner. Cet homme l'avait vue toute nue... — Vous avez dit que nous étions pressés, déclara-t-elle sèchement. John se rembrunit. Ce serait difficile pour Tess de redevenir elle-même, et il en était désolé. C'était une jeune femme belle, téméraire et bagarreuse... Il n'avait jamais rencontré quelqu'un comme elle.
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Il aimait relever ce genre de défis. Était-ce à cause du sang guerrier qui coulait dans ses veines ? Sa grand-mère avait été la sœur de Red Eagle, un Lakota craint et respecté. Un véritable guerrier cherche toujours à prouver sa valeur au combat. S'il avait grandi parmi les Sioux, John aurait probablement rejoint ses frères qui s'attaquaient aux milliers de soldats envoyés vers l'Ouest pour « nettoyer » les Indiens qui refusaient de vivre dans les réserves. Il n'avait jamais cherché à retrouver des membres de sa famille, car il se sentait étranger à leur monde. Depuis l'âge de quatorze ans, il vivait au Texas où il s'était réfugié avec sa mère après avoir tué l'homme qui avait tenté de la violer. Il n'y avait pas de Sioux comme lui au Texas, seulement des Comanches et des Apaches qui rivalisaient de cruauté.
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À moins que les soldats ne découvrent la ferme en ruine, les corps de son père et d'Abel, et comprennent qu'elle avait été enlevée. Partiraient-ils à sa recherche ? Il fallait l'espérer. Quoi qu'il arrive, elle ne devait surtout pas montrer sa peur à ses ravisseurs. À la première occasion, elle leur cracherait à la figure. Ne s'appelait-elle pas Theresa McDowell-Carey ! Elle avait survécu à la guerre civile, à la mort de sa mère et de son frère, à un changement de vie radical. Elle avait connu la prospérité d'une famille heureuse, installée dans une ferme florissante du Sud, puis la lutte quotidienne pour survivre dans cette région hostile du Texas. Elle avait plusieurs fois combattu des Indiens et aidé à les repousser. Cette fois-ci, la chance les avait abandonnés. Son père avait été assassiné ; elle devinait qu'Abel était mort lui aussi. Curieusement, elle avait été épargnée, et elle en profiterait. Elle voulait survivre ! Personne ne forcerait Theresa Carey à s'humilier et à supplier ses ravisseurs ! Depuis qu'elle avait vu Abel recroquevillé sous le lit, elle était d'autant plus déterminée à ne jamais se comporter en lâche.
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Comment peux-tu savoir aussi rapidement que je suis la femme qu'il te faut ? Parce que je pense à toi depuis quatre ans, depuis le jour où je t'ai surprise endormie et perdue dans les forêts désertes. Pendant des années je n’ai pas su à quoi ou à qui me rattacher ; maintenant, je sais. Du bout des doigts elle lui caressa la bouche et, d’une petite voix câline, murmura : Tu ne me joueras pas le tour de te retransformer en Indien ? Que veux-tu dire par là ? fit-il en éclatant de rire. Qu’il était beau, quand il riait ! — Je veux dire te peinturlurer et sauter à cheval pour massacrer les soldats. — Je serai toujours indien, parce que c'est la moitié de moi-même, mais je n'ai plus l'intention de vivre parmi eux... à moins que je te perde, auquel cas je les rejoindrais. Il est possible que j'éprouve le besoin de me réfugier dans les montagnes pour fumer le calumet de la paix et prier afin d'avoir la force, la sagesse, la capacité de te chérir et de te protéger.
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J'ai du mal à deviner ce que tu penses de moi, soupira-t-elle, les yeux clos. — Je te considère comme la plus belle des femmes, comme mon épouse. Plus que tes yeux d'azur et tes boucles soyeuses, c'est ta personnalité que j'admire. J'aime ta force, ta bravoure.
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— Les Indiens font étalage de leur bravoure guerrière, poursuivit-il en se penchant au-dessus d'elle. Ils chassent, pillent, tuent, scalpent. Ces hommes d'une férocité sauvage n'ont peur de rien... sinon de leurs femmes. Sous le tipi, c'est l'épouse qui commande. Puisque je me trouve en quelque sorte sous votre tipi, j'obéirai à vos ordres, dit-il en se redressant de toute sa taille.
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Vince acquiesça, se disant qu'elle était très belle dans sa robe grise toute simple, d'une beauté sans fard. Les hommes devaient tomber fous amoureux d'elle. Malheureusement, elle lui était interdite parce qu'elle était blanche et qu'elle n'admettrait jamais qu'un métis la courtise. Il l'aimerait donc en silence, resterait à ses côtés pour l'aider... à moins qu'il ait trop de mal à vivre tout près d'elle en bridant constamment son désir.
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Ainsi, Sarah l'avait protégé des soldats, au lieu de le livrer. L'homme aussi l'avait couvert ; certainement pas par amour des Indiens. Les hommes devaient être prêts à tout pour plaire à Sarah Sommers. Ne l'avait-elle pas incité à pourchasser les membres de son gang, à les tuer et à leur reprendre les chevaux, ce qu'il n'aurait jamais fait pour personne. Elle n'avait pas eu besoin de le lui demander, son regard plein de désespoir avait suffi.
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Vince nourrissait une admiration éperdue pour son père le trappeur, rêvait d'avoir sa taille colossale, sa force et son adresse. Il vivait avec ses parents sous un tipi qu'ils déplaçaient au cœur des forêts. De temps à autre, ils s'embarquaient tous trois dans ces merveilleux voyages sur le Mississippi pour aller vendre les fourrures. Plonger dans l'univers des Blancs constituait pour le garçonnet une expérience magique. Sa mère, en revanche, n'aimait pas ces expéditions. Elle détestait le bateau où la fumée et le vacarme l'indisposaient ; elle se défiait des visages pâles nombreux à bord ; elle supportait difficilement de loger dans les meublés de Saint Louis où le toit empêchait le Grand Esprit d'entendre ses prières. Sans oublier les femmes blanches en robes bigarrées et chapeaux extravagants, qui la dévisageaient, murmuraient derrière son dos, quand ce n'étaient pas les hommes qui l'insultaient. Par chance, les Blancs redoutaient Alexandre Beaumont qui se transformait en ours enragé quand on le contrariait ou qu'on insultait les siens. — J'ai attendu pour te l'offrir que tu sois en âge de comprendre la valeur de ce collier, mon fils. Mocassins s'est battu contre l'ours avec son seul coutelas. Il a été grièvement blessé mais c'est le fauve qui est mort. Un an plus tard, il en abattait un autre d'une flèche. Pourtant, il révère l'esprit de l'ours et remercie ces bêtes de s'être livrées à lui pour lui fournir leur chair, leur ample fourrure et lui avoir valu tant d'honneurs. Remercier l'esprit de l'animal qu'on vient de tuer, c'est la coutume chez les Sioux qui croient que toute chose est dotée d'une âme. Quand j'ai pris sa fille pour épouse, j'ai promis à Mocassins d'enseigner à notre descendance les croyances sioux.
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