Rose J. Kalaka

Mais je l'aime, alors je laisse passer, cette fois encore, me demandant si un jour il n'y aura pas une fois de trop.

« Mon plus beau cadeau de Noël, ça a toujours été toi. C’est ça que je veux : tous mes Noëls avec toi. »

Ce qui dérange ne doit pas nous empêcher d’avancer mais plutôt devenir une force.

On ne choisit pas le corps dans lequel on atterrit sur Terre, mais on peut choisir son chemin.

Pourquoi perdre ne serait-ce qu’un instant précieux dans sa vie à se disputer, alors que tout peut s’arrêter sur un claquement de doigts ?

Je sais bien que les gens changent, que le monde évolue, mais certaines relations sont faites pour durer. Il suffit de s’ajuster, d’évoluer et de grandir nous aussi. Si quelque chose est important pour nous, il faut se battre pour la garder dans notre vie.

Surmonter des obstacles, accomplir des choses que l’on pensait infaisables, atteindre ses objectifs… La vie dans la rivière est trop monotone et sans intérêt à mon goût si l’on ne cherche pas à en sortir. J’ai trouvé dans ces adolescents un sujet d’étude qui me permet de combler le vide de ma vie, d’apprendre et de me sentir vivante.

Ma nature me permet de ressentir les moindres mouvements de l’air, les moindres changements dans ce qui m’entoure, les moindres vibrations. Ce n’est pas le cas des humains.

Je n’ai aucun souci personnellement. Je suis rapide, agile, j’ai de belles couleurs vives et je sais que certaines de mes congénères m’envient. Pourtant, je me sens proche d’elle. Elle me touche par sa candeur et son naturel. Je ne sais pas vraiment expliquer pourquoi, mais c’est elle qui a attiré mon regard dès la première seconde. 

Il est trop parfait pour être réel.

Je suis une page vierge, ou plutôt une page sur laquelle tous les mots auraient été effacés. Il ne tient qu'à moi de décider de la tonalité des chapitres à écrire et de la mise en page.

Camélio Lodosa attendait ce jour depuis si longtemps qu'elle ne se formalisait ni du monde qui s'affairait autour d'elle - comme les abeilles autour d'une ruche- ni du froid ambiant. Elle n'était même pas gênée par le fait d'avoir le ventre ouvert de à gauche.
Ce moment, elle l'avait désiré, espéré, rêvé, mais aussi tant redouté...

Je serai toujours cet ange un peu maladroit, mais c'est grâce à cela que j'ai rencontré l'amour de ma vie, ma Callie.

Jour 1 :
Gabin
«… Je viens en effet de recevoir par télépathie un petit message de mon père. Cette fois, ma faiblesse est loin de le faire rire. Il est en colère contre moi. Non seulement je n’ai pas accompli ma tâche, mais en plus, mon manque d’attention m’a conduit dans un beau pétrin.
«Tu vas rester un peu en bas, Gabin. Toi qui en rêvais… Mais ne te repose pas sur tes laurier, ce ne sont pas des vacances. Si tu n’as pas accompli une bonne action pour te rattraper d’ici douze jours, je te couperai les ailes et tu perdras tout. Tu devras rester parmi les hommes, je t’enlèverai tes pouvoirs, et tu n’aura aucune possibilité de retour. Plus jamais. N’oublie pas. Douze jours. Et aujourd’hui en est le premier.» Entends-je.
Je ne peux pas lui répondre de la même façon, mais j’ai envoyé vers les cieux un regard que je voulais le plus explicite possible.
Être qui je suis n’est-il pas déjà une punition assez grande en soit ? Il faut en plus qu’il en rajoute une couche !
Je réfléchirai à tout cela demain. Il faut que je me mette à l’abri, pour l’instant…
— Je veux bien, oui, réponds-je avec la voix la plus douce possible à la jeune femme. Je me doute bien que vous n’invitez pas tous les inconnus à venir chez vous et je vous remercie de me prendre en pitié. (Car il ne peut s’agir que de cela.) Je saurai me faire tout petit et vous ne vous rendrez pas compte de ma présence. Ce n’est que temporaire. Je m’appelle Gabin ! Ajouté-je en lui tendant la main.
— Callie. Et vous avait fait la connaissance de Joy. Je suis en voiture. Allons-y, m’offre-t-elle après un moment d’hésitation.
…»

- Il n'y a pas de "Mais" qui tienne, me coupe-t-il. J'en ai assez que tu te dénigres de la sortes et que tu ne te trouves pas assez bien pour moi. Tu es toi et tu me conviens parfaitement. Vas-tu un jour rentrer ça dans ta petite tête ?

Je pensais qu'il avait compris.
Je pensais qu'il savait.
Je pensais qu'il serait la dernière personne à me trahir de la sorte. Mais je me fourrais le doigt dans l'oeil.

Oui, oui, vous pouvez rire autant que vous voulez, ne pas me croire et crier au mensonge, c'est pourtant vrai. Je n'ai jamais vu d'autre groupe trainer dans le coin que celui de la petite fille triste qui sourit enfin.