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Critiques de Rupert Isaacson (17)
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L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir s..

Rowan a deux ans lorsque les médecins diagnostiquent chez lui une forme très violente d'autisme. Ses parents, désespérés mais courageux, ne baissent cependant pas les bras . Se rendant vite compte que les animaux et, en particulier les chevaux, ont un effet bénéfique sur lui, ils vont entreprendre un voyage en Mongolie, terre de chevaux et surtout de chamanisme.

Ce n'est pas un roman, c'est un livre vérité qui nous offre un documentaire émouvant sur l'autisme et toutes les difficultés rencontrées par les parents mais aussi sur la Mongolie, pays pas très lointain dont on ne connaît pas grand-chose. C'est un livre-espoir pour tout ceux qui se battent pour que ces enfants « différents » reprennent contact avec nous. C'est un livre-courage pour les parents qui luttent.
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L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir s..

Il y a quelques années de cela, maman est revenue de la bibliothèque municipale avec ce livre … Quelques minutes plus tard, j’étais affalée sur le canapé en train de le dévorer, littéralement. La couverture me promettait à la fois un ouvrage sur l’autisme - sujet qui m’intéresse depuis fort longtemps - et la présence de chevaux - ma passion de toujours. Ce témoignage m’avait alors terriblement émue, et je m’étais promis de le relire un jour, à tête reposée. L’ayant trouvé sur les rayonnages de la bibliothèque spécialisée sur l’autisme que je fréquente depuis quelques mois, j’ai immédiatement sauté sur l’occasion pour procéder à cette relecture tant attendue. Autant vous prévenir tout de suite : il m’a tout autant bouleversée que la première fois, et j’ai toutes les peines du monde à organiser mes idées pour rédiger cette chronique !



Au premier abord, Rowan était un bébé des plus agréables à vivre : pas de réveils intempestifs, pas de pleurs incompréhensibles … Toutefois, plus le temps passait et plus sa maman, psychologue de formation, s’inquiétait : Rowan ne parlait pas mais répétait inlassablement les mêmes extraits de dessins animés, il ne pointait pas du doigt, ne réagissait pas à son prénom. Et puis commencèrent les colères, des déferlements impromptus et atroces de hurlements de rage et de douleur, inexplicables et inexpliqués. Peu après avoir fêté le deuxième anniversaire de Rowan, Rupert et sa femme se retrouvent confrontés au diagnostic : autisme. Désespérés, prêts à tout pour aider leur enfant à sortir de cet enfermement, ils vont tenter thérapie sur thérapie, méthode après méthode, sans le moindre résultat, sans la moindre amélioration … Seul le contact avec Besty, la vieille jument du fermier voisin, semble apaiser le petit garçon … ainsi que sa brève rencontre avec des guérisseurs africains. Rupert se met alors à imaginer un projet fou : emmener Rowan en Mongolie, terre natale du cheval et terre ancestrale de chamanisme …



Ce livre, c’est avant tout la déclaration d’amour inconditionnel d’un père à son fils. Un père complétement désemparé, qui n’en peut plus de voir son fils souffrir et s’enfermer progressivement dans son propre esprit, qui ne sait pas comment faire pour l’aider, qui n’a aucun moyen de l’aider à son propre niveau et qui en souffre. Imaginez : cela fait cinq ans que vous regardez, complétement impuissant, votre enfant se tordre de douleur, hurler de désespoir, sans que vous ne puissiez rien faire pour lui car le simple contact le rend plus hystérique encore. N’auriez-vous pas envie, besoin, de tenter quelque chose, juste pour avoir le sentiment d’être utile, pour avoir l’impression d’être présent pour ce petit être qui dépend de vous ? Rupert, lui, ne peut plus rester planté là, à accueillir ces dizaines de thérapeutes plus ou moins compétents et compatissants qui défilent, à attendre avec crainte la prochaine éruption de fureur douloureuse de Rowan, à voir cette enfance volée par cette étrange maladie qui semble n’avoir aucune cause définie … Rupert aime son fils, voilà ce que montre ce livre en tout premier lieu.



La seconde chose que l’on peut retenir de ce livre, c’est bien évidemment l’aspect « témoignage d’un papa d’enfant autiste ». Ce livre montre ainsi l’incompréhension et le désarroi que connaissent bien des parents face aux premiers signes de l’autisme, ces signes que même les médecins ne savent pas détecter et reconnaitre. Ces signes qui diffèrent d’un enfant à l’autre et qui rendent le diagnostic tellement délicat à établir. Et une fois celui-ci définitivement posé, une nouvelle terrible question nait : que faire ? Que faire face à cette maladie que l’on ne guérit pas ? Que faire face à cet enfant que l’on ne comprend pas ? Comme beaucoup de parents dans cette situation, Rupert et sa femme vont s’en remettre aux « professionnels », vont laisser leur petit garçon déjà tellement malmené par la vie entre les mains de thérapeutes aux méthodes plus ou moins efficaces mais surtout plus ou moins humaines. On entend parler d’énormément de méthodes basées sur la « sur-stimulation permanente » … Le problème est que l’autisme rend toute stimulation, même la plus infime, très douloureuse et très agressive, alors rapidement ils décident de mettre fin à ces thérapies plus cruelles qu’autre chose … Sans toutefois savoir par quoi les remplacer.



Arrive alors le troisième élément important de cet ouvrage : le cheval. Comme énormément d’enfants avec autisme, Rowan est très proche des animaux, et tout particulièrement des chevaux. A leur contact, il s’apaise et semble même faire d’énormes progrès : il parle « pour de vrai » et ne se contente pas de répéter inlassablement les mêmes bouts de phrases complétement inintelligibles et incongrues entendues dans divers dessins animés, il montre du doigt les animaux qu’il rencontre en les nommant … et surtout, il semble heureux. A travers ce livre, Rupert Isaacson remercie Betsy et tous les autres chevaux qui ont contribué à aider Rowan … mais pas seulement. Car la « guérison » de Rowan - je reviendrais plus tard là-dessus - ne résulte pas uniquement du contact avec les chevaux, mais également de la rencontre avec différents chamans et guérisseurs rencontrés tout au long de leur périple en Mongolie. Pour les Occidentaux que nous sommes, tout cela peut sembler complétement absurde, mais toujours est-il que Rupert - qui n’osait pas y croire tout à fait, de peur d’être déçu - est intimement convaincu et persuadé que leurs interventions ont aidé son petit garçon. Ils ne l’ont pas guéri, car l’autisme fait et fera toujours parti de son être, mais ils ont été à l’origine de bien des progrès inespérés : à l’âge de six ans, Rowan est enfin en mesure d’aller aux toilettes, est capable de jouer avec d’autres enfants et de se faire des amis, arrive à monter seul sur un cheval sans perdre l’équilibre et en sachant mener sa monture … Un vrai bon en avant qu’aucun médecin ne croyait possible !



Ce livre, au final, est une lueur d’espoir pour tous les parents d’enfants autistes : bien évidemment, l’auteur ne conseille pas à tous ces parents de se ruer en Mongolie pour aller voir des guérisseurs et des chevaux, mais il les invite à garder foi en l’avenir et à oser sortir des sentiers battus pour aider leur enfant. Il est aussi un très beau récit de voyage : c’est un vrai régal que de lire les descriptions de Rupert Isaacson, on a vraiment l’impression d’être avec eux au cours de ce délicat périple. Sentiment renforcé par le petit dossier photos au milieu du livre : les paysages sont grandioses, mais surtout, les sourires qui naissent progressivement sur le visage du petit Rowan réchauffent le cœur ! En bref, vous l’aurez bien compris, je vous conseille fortement de vous procurer ce magnifique témoignage, écrit avec beaucoup d’honnêteté et d’émotions. Pour ma part, je compte non seulement le re-relire dans quelques années, mais j’espère également me procurer le second témoignage de l’auteur, L’enfant et le cheval de vent, écrit quelques années plus tard, et visionner le film-documentaire qui accompagne L’enfant cheval …
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L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir s..

Quand Rupert Isaacson et sa femme apprennent que leur fils Rowan, âgé de deux ans, est diagnostiqué autiste, leur monde s'écroule. Se retrouvant seuls dans le désarroi le plus complet, ils commencent à chercher sur Internet les meilleures thérapies possible. Après en avoir tentées plusieurs en vain et face au vocabulaire limité, sous forme d'écholalie, aux violentes et incontrôlables crises de colère de Rowan qui les laissent tous les deux exsangues, ils décident, après avoir remarqué que le contact des chevaux l'apaise et lui fait dire ses premiers mots, de partir en Mongolie, dans ce pays qui offre à leurs yeux un double avantage, une terre de chevaux et de chamans…



C'est dans une incroyable et courageuse odyssée que va se lancer la famille Isaacson. Partir à cheval aux confins de la Mongolie, camper en pleine nature avec un enfant autiste va s'avérer extrêmement compliqué. Mais guidés par l'amour qu'ils portent à leur fils, aux surprenants progrès que Rowan fait au contact de chamans, ils sont bien décidés à aller jusqu'au bout, à l'extrême Nord de la Mongolie où vivent les Tsaatans, le Peuple du Renne là où la force de la nature n'est ni affaiblie, ni clôturée, ni entravée et dont la tradition chamanique est ancestrale.



Les résultats vont être des plus surprenants, des plus impressionnants, car c'est un enfant différent que ses parents vont voir apparaître, un enfant qui va reprendre contact avec le monde, avec la vie. Un témoignage émouvant, édifiant et encourageant !
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Les derniers hommes du Kalahari - À la renc..

L’auteur, blanc, vit à Londres, mais ses deux parents sont nés en Afrique -sa mère en Afrique du Sud, et son père en Rhodésie, l’actuel Zimbabwe. Son enfance a été nourrie par les récits maternels emplis de nostalgie (son père à l’inverse n’évoquait jamais ses origines) sur l'Afrique, sa culture, ses légendes et ses contes. Adulte, devenu journaliste, il éprouve le besoin de réaliser le rêve qui en a découlé, celui de partir à la rencontre de ce peuple mystérieux, et l'un des plus anciens de l'humanité : les Bushmen, dont il est venu à sentir qu'ils étaient à l'origine de tout dans le lieu dont venait sa famille. De nombreux scientifiques les considèrent même comme le premier peuple de la Terre, et peut-être comme nos ancêtres à tous. Il persuade un éditeur de le laisser écrire un livre sur la demande de restitution de terre des Xhomani, l’un des groupes qui les composent, et la détresse des autres groupes du Kalahari*.



Alors sur le point de s’éteindre, les Bushmen sont devenus un mythe intangible, impossible à circonscrire. Certains de ceux qui pourtant vivent aux alentours de leur territoire, ignorent leur existence même. Les différents clans vivent aujourd’hui majoritairement dans le désert du Kalahari, entre l'Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie. Cela explique en partie que la quête de Rupert Isaacson est longue, et semée d’embuches. Il faut plusieurs voyages (du milieu des années 80 à la fin des années 90), parfois à plusieurs mois d’intervalle, et sur des zones différentes, pour trouver les Bushmen. Ses démarches sont par ailleurs compliquées par l’impossibilité de tenir les plannings prévus : "on se retrouve toujours à faire des allers-retours pour accompagner quelqu'un, à devoir attendre untel parti se réapproprier en marijuana...". Bref, il se transforme la plupart du temps en chauffeur de taxi. Du coup, le récit prend lui-même un aspect décousu qui ne laisse émerger qu'une masse d'histoires entremêlées et nouées entre elles, et rend difficile une perception d’ensemble. En reprenant les nombreux passages signalés par post-it quelques semaines après ma lecture, j’ai par conséquent eu du mal à en dresser un tableau cohérent. Je vais tout de même essayer…



Le récit se focalise principalement sur le mode de vie actuel des Bushmen, ainsi que sur leurs revendications territoriales et les multiples difficultés qui les accompagnent. On en sait donc très peu sur leur histoire, faute de trace, sans doute, mais aussi parce qu’ils ont subi plusieurs épisodes d’extermination (par d’autres tribus africaines puis par les colons européens) et d’expropriation de leurs terres ancestrales. De même, la construction de routes permettant d'occuper des régions jusqu'alors inaccessibles, de clôtures pour les délimiter et contenir le bétail, ont représenté pour eux une catastrophe, en décimant le gibier qui leur servait de nourriture.



En 1930, la création du Gemsbok National Parc (à cheval sur le Botswana et l’Afrique du Sud) a entre autres pour objectif de protéger les Bushmen, au même titre que la faune sauvage et le gibier dont se nourrit ce peuple traditionnellement chasseur-cueilleur. Avec l'apartheid, ils sont reclassés comme des hommes, mais des hommes de la "mauvaise espèce", et expulsés en 1970 du Parc, désormais réservé aux blancs. Avec Mandela, le clan refait surface, et demande une restitution de ses terres d’origine. Pour la première fois, les Bushmen sont pris au sérieux. Toutefois, de nombreux facteurs s’opposent encore à leurs revendications. L’ordre ancien résiste avec force, et d’autres groupes, très hostiles aux hommes du Kalahari, demandent également des terres en guise de réparation : les coloured, descendants métis de colons allemands, ou encore les hereros, dont les ancêtres guerriers, après avoir combattu contre l’envahisseur germanique dans les années 1900, ont été chassés dans le Kalahari désertique pour y mourir, un petit nombre y ayant survécu.



Le comble, c’est que lorsque dans les années 70, ils se sont désignés comme Bushmen pour compléter les cartes d'identité classant les individus selon leur race rendues obligatoires par l’apartheid pour les non blancs, ils se sont vu répondre que c'était impossible, puisque cette ethnie avait disparu. Ils ont donc été classés comme coloured, ce qui est à l’origine d’une absurdité qui aujourd’hui les pénalise : n’étant pas catégorisés comme des Bushmen, leur demande de restitution de terre est jugée illégale…



Il ne reste aujourd’hui plus qu'une région, en Namibie, où ils peuvent chasser et cueillir à volonté, mais ils sont là aussi en butte à l’agressivité d'éleveurs qui grignotent leur territoire, souvent encouragés par des gouvernements qui appliquent leurs politiques de réparation de manière bien arbitraire… La plupart des Bushmen survivent dans un état de mendicité, victimes des mauvais traitements, de la faim, et des effets secondaires du désespoir que sont la violence ou l'alcoolisme.



On les a incités, à une époque, à devenir des fermiers, pour ensuite les priver d’approvisionnement en eau, le but inavoué étant de les faire partir, sous le prétexte qu’ils ne vivent plus selon leurs traditions, élevant du bétail et troublant ainsi l'équilibre écologique de la réserve. En réalité, il s’agissait surtout d’avoir le champ libre pour exploiter les ressources diamantifères de la région. La chasse du gibier qui entre dans leur alimentation étant devenue illégale, la plupart, certains au sein de réserves privées, tentent de gagner leur vie en fabriquant des objets pour les touristes, ou en posant en peau de bête pour les visiteurs.



Certaines ONG allouent des fonds pour leur donner des terres où on leur impose de faire de l’écotourisme, mais la plupart des projets s'enlisent, par manque de réelle volonté politique et d’accompagnement sur du long terme. Les gouvernements n’engagent aucune action, humaine ou financière, pour apprendre aux Bushmen à valoriser les territoires sans s’y déplacer. Ils ont plutôt tendance à vouloir les en expulser… Les Sans ne sont pas quant à eux fermés au développement, mais ils le veulent chez eux. Ils réclament que des fonds gouvernementaux soient débloqués pour former des docteurs, des infirmières et des enseignants Bushmen, afin que les gens puissent apprendre et se faire soigner dans leur langue natale. Pris entre deux cultures, victimes des persécutions, du racisme, de la sécheresse, ils se sentent brisés. Ils ont perdu, avec la misère, la boisson et l’agressivité qu’elle leur confère, la force qu’ils tiraient d’une spiritualité puissante, omniprésente.



La quête qu’entreprend Rupert Isaacson est d’ailleurs avant tout celle d’une authenticité, d’un savoir intact. Et cela aussi complique sa démarche. Que savent encore les Bushmen de leurs connaissances et de leurs rituels ancestraux ? Les mauvais traitements dont ils sont victimes depuis des siècles ont provoqué l’effondrement presque total de leur culture. Seuls quelques anciens se rappellent encore leur langue. Pourtant, lors de ses voyages, des rumeurs circulent sur une mythologie secrète et surnaturelle qui serait toujours à l’œuvre, des rituels de guérison, des signes à déchiffrer dans le comportement de certains animaux, de sorciers qui se transforment en lion…



C’est donc une histoire de résistance, de lutte pour la survie mais aussi pour la préservation d’une identité. Il s’agit, urgemment, de trouver le difficile équilibre entre le maintien des traditions -sans que cela suppose de devenir des bêtes de foire- et l’adaptation à la modernité. Il y a tout de même un espoir, car malgré les siècles de génocide, l'effondrement et la perte de tout ce dont ils avaient besoin pour vivre, les Bushmen sont toujours là, "(…) des chasseurs continuent de parcourir les dunes et les prairies, arc à la main, pour suivre les traces d'animaux comme le faisaient leurs ancêtres, des femmes continuent d'aller entre les plantes et les arbres, de chanter tout bas en remplissant leurs tabliers en cuir ou en coton déchiré des produits du veld"…


Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir s..

Un très beau témoignage que ce livre. Les sujets : l'autisme d'un enfant, Rowan, et l'idée folle et géniale de l'emmener en Mongolie pour conjuguer le fil d'Ariane entre Rowan et le réel, à savoir les chevaux, et le chamanisme. L'espoir de le guérir en bandoulière, Rupert le père nous narre ici le périple. Comment vas-tu aujourd'hui Rowan? La ténacité de tes parents est émouvante, ton désarroi et le leur sont si bien décrits sans sensiblerie, sans fards, sans orgueil quant aux moments d'avancées, avec pudeur et humilité. Si le livre est bien écrit et se lit facilement, ce n'est pas la prouesse littéraire que je salue ici, mais le combat pour rendre un enfant apte à vivre dans notre monde malgré un mal si énigmatique et douloureux : l'autisme.
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L'enfant et le cheval de vent

Livre très touchant qui m'a permis de mieux comprendre la façon de soigner autrement que médicalement.

Ce papa d un enfant autiste se bat pour la maladie de son fils, il ne recule devant rien et il a bien raison car les résultats sont là.
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L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir s..

Une belle histoire mais un peu longue.
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L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir s..

le combat de ce père, de cette famille qui ne renoncent jamais est magnifique

quel espoir!

quelles victoires!

si le style littéraire est loin d'être parfait, l'émotion nous emmène avec eux dans cette contrée lointaine la mongolie

parce que chaque seconde de la vie de ces enfants si différents est pour nous parents un don d'énergie d'amour de luttes de désespoirs inimaginables qui nous pousse toujours plus loin dans nos retranchements, toujours plus loin sur la terre...
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L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir s..

Très beau témoignage sur l'autisme
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L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir s..

Dans ce livre, le papa de Rowan témoigne de la folle odyssée qui les a menés, lui et sa famille, aux confins de la Mongolie, dans le territoire sauvage des Tsaatans, dans le but de rencontrer des chamans qui sauront « guérir » son fils de l’autisme.



Féru d’équitation depuis son enfance, l’auteur s’aperçoit vite de la relation spéciale qui se noue entre son fils et les animaux. Il commence donc à monter à cheval avec Rowan et remarque des améliorations dans le comportement de son fils. Parallèlement à cela, une expérience avec des chamans lui fait constater les mêmes résultats. C’est alors qu’il décide de mener un périple familial qui les emmènera au bout du monde.



Ce livre est un voyage, physique, à la découverte d’une culture et de paysages insoupçonnés, mais aussi spirituel, avec les rituels des chamans. Un ensemble qui va avoir des effets incroyables sur le petit Rowan. Une lecture que je conseille vivement à ceux qui aiment les voyages et la rencontre avec d'autres cultures.
Lien : http://giny59.canalblog.com/..
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L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir s..

Un jeune père de famille découvre que le lien avec la jument BETSY et son fils autiste l‘aide à progresser. Une rencontre avec des chamans vont lui donner l’idée de préparer un voyage au pays des premiers chevaux sauvages et des étranges guérisseurs de Mongolie. Ils partent avec sa femme, un caméraman et un preneur de son. Véritable expédition dans ce monde sauvage et reculé ou les traditions et les coutumes vont aider Rowan à extérioriser ses souffrances. Mais surtout il va découvrir un langage plus élaboré, pouvoir communiquer, apprendre la propreté et surtout l’amitié. Dans ces paysages grandioses, la persévérance acharnée de cette famille à aller au bout de leur expédition donne une immense leçon de vie.
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L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir s..

Et bien, ce livre est la preuve que ce n'est pas parce qu'on tient une belle histoire qu'on est capable de faire un bon roman. (Et à l'inverse les si bons auteurs comme Maupassant, qui arrivent à nous faire des chefs d’œuvres avec des histoires des plus banales). Honnêtement, je ne l'ai vraiment pas trouvé intéressant, j'ai eu du mal à accrocher. Avec cette envie de sauter plusieurs pages, mais le sentiment que celles d'après ne seront même pas mieux.





Ce n'est pas l'histoire qui est mauvaise, bien au contraire, mais j'ai un sentiment de gâchis par rapport à l'histoire. Presque une culpabilité de ne pas avoir réussi à me plaire dans ce bouquin. Ce qui est encore plus dommage, c'est que cet auteur n'en ai pas à son premier livre et que Les derniers hommes du Kalahari me tentaient bien également... Mais du coup, je suis sceptique : ça risque d'être la même chose, un super sujet mais un roman qui ne vibre pas.
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L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir s..

Lorsque à l'âge de 2 ans, Rowan est diagnostiqué autiste, le monde de Kristin et Rupert s'écroule. Loin de perdre espoir, et après avoir découvert que leur fils avait un lien particulier avec les chevaux, qui sentent en Rowan cette particularité, se soumettent littéralement à lui et l'apaisent immédiatement, ils décident de partir en Mongolie, terre où la culture équestre et le chamanisme sont encore très présent.

Un très beau témoignage, écrit par un père qui refuse de laisser son fils à la merci de méthodes traditionnelles qui ne lui offrent aucun avenir. On y découvre une culture exceptionnelle, qui donne vraiment envie de se pencher sur d'autres thérapies que celles communément admises. En seulement quelques semaines, les progrès de Rowan sont impressionnants... Le moindre pas en avant de ce petit bout de chou est super émouvant !

Et même si le style littéraire n'est pas ce qu'il faut regarder en premier, j'ai tout de même trouvé que l'écriture était loin d'être mise au rabais et que les paysages étaient très bien décrits...



En bref... A lire ! Car les possibilités d'actions sont beaucoup plus larges que ce que l'on nous montre...
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L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir s..

En 2004, lorsque leur fils Rowan, âgé de 2 ans, est diagnostiqué autiste, Rupert Isaacson et sa femme Kristin sont dévastés.

Pourront-ils un jour communiquer avec leur enfant ?

C'est à travers l'amour du petit garçon pour les animaux, et plus particulièrement grâce à un cheval, Betsy, que Rupert Isaacson trouve une porte d'accès à son monde. Ils mettent alors au point un projet formidable et insensé : partir en Mongolie, pays des chevaux et des chamans, où l'échange peut être avare de mots, mais jamais de profondeur.

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L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir s..

Lorsque des parents prennent en pleine face un diagnostic difficile à entendre concernant leur enfant, les réactions peuvent être multiples.



Lorsqu’ils ont appris que Rowan, leur enfant, était autiste, son père et sa mère ont décidé de faire le maximum pour l’aider à évoluer, vers la communication, vers les relations sociales, vers l’autonomie… Vaste programme face aux crises, aux peurs, à la violence, aux cris, …

Ils ont essayé des thérapies, parfois très difficiles à vivre, des soins, des idées lues ici ou là… Sur stimuler ? Laisser faire à son rythme ? Trouver des scénarios sociaux pour lui « apprendre » les réactions à avoir dans telles ou telles circonstances ? Rowan ne supporte pas le contact physique, ne gère pas la frustration, l’incompréhension, comment l’aider ?



Son Papa observe que lorsqu’il chevauche ensemble sur Betsy, une vieille jument, son fils s’apaise. Il semble créer un lien avec l’animal, lui qui, d’habitude, est toujours dans sa bulle…. Alors le père est traversé par une idée folle : emmener son fils en Mongolie, au pays des chevaux, des chamans, là où le rapport aux animaux, à la nature est fort. Ne pas tenter ce voyage, ce serait renoncer mais partir est-ce bien raisonnable ?



C’est cette expérience vers l’inconnu mais aussi vers l’espoir d’un mieux que partage l’auteur avec nous. Il nous raconte, en toute simplicité, comment ce périple a aidé Rowan, ce qu’il a apporté à toute la famille, comment, au retour, d’autres projets sont nés. Ce n’est pas la solution miracle, il n’y en a pas. Autant de personnes, autant de formes d’autisme …. Mais pour ce petit garçon, les chevaux ont été un parfait catalyseur pour aller vers les autres, pour progresser. On parle beaucoup de médiation animale pour aider ceux qui sont en souffrance, c’est un bon moyen parmi d’autres pour avancer.



Ce livre est un magnifique témoignage mais également un cri d’amour d’un père, prêt à soulever des montagnes, pour son fils. Le récit est parfois un peu « brut », l’auteur n’est pas écrivain, il livre les événements tels qu’ils se sont déroulés mais peu importe, l’essentiel c’est de constater qu’il faut toujours garder espoir, qu’il faut toujours croire en un mieux et ne jamais baisser les bras.


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Les derniers hommes du Kalahari - À la renc..

J'attendais quelque chose de plus profond sur les relations du chamanisme, de la guérison et de la Terre. Certes, la vie des Bushmen est très intéressante et l'action menée par Rupert Isaacson est très louable. Mais que sera vraiment leur avenir ? J'ai été un peu déçu.
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L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir s..

L'enfant cheval est un livre vraiment interessant qui donne une leçon de vie très touchante. l'aventure que vivent les parents de Rowan est vraiment formidable et nous fait découvrir beaucoup de choses. Je trouve ce livre vraiment génial car c'est un livre qui nous raconte une aventure determinée mais aussi il nous apprend beaucoup de choses sur l'autisme.
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