Citations de Sabrina Philippe (353)
Elle m'explique quelle s'était rendue le soir même à son premier cours e théâtre près de l'île, parce que c'était prévu ainsi, parce qu'il lui avait demandé, parce que c'était encore une façon pour elle d'être un peu avec lui.
Sans le savoir, sans le vouloir, tu as changé ma vie. Et pour cela tu e important pour moi, et pour cela je te dis merci. Bon voyage.
- Tu me regardes comme une amoureuse, m'a-t-il dit
- Comment veux tu que je te regarde ?
- Comme ça
Si sa présence, autant que son absence, m'avait plongée dans des affres indescriptibles, le moment que nous vivions me semble d'une évidence déconcertante. J'étais enfin là où je devais être, après de celui avec qui je devais être
Cette attraction était si forte. Je ne peux pas la comparer à un coup de foudre ou à un état amoureux, c'était au delà.
Comprendre, voilà ce que notre esprit essayé de faire lorsqu'il ne trouve pas de raison, lorsqu'il la perd. Nous voulons comprendre, trouver une logique, un sens pour mettre fin aux divagations de l'âme.
Je lui ai dit que je ne pourrais pas vivre loin de lui, que depuis qu'il m'avait parlé, chaque jour, j'attendais sa venue.
De toutes façons, les personnes qui croisent votre route ne sont jamais là par hasard pour vous, comme vous ne l'êtes pas pour elles
Il y a toujours un sens à leurs paroles, leur présence, leurs actions, qui orienteront votre vie un peu ou radicalement, sans même parfois que vous ne vous en rendiez compte.
Et souvent d'ailleurs, ce n'est que bien plus tard que votre conscience parviendra à faire le lien, à construire un pont entre votre route et la leur.
Mais quand la peine est trop grande, les larmes savent qu'elles seront inutiles.
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-Oui même le pire, rapprit -elle, car seule la souffrance nous oblige à apprendre à nous transformer.
La joie nous fige, la souffrance nous anime car nous cherchons à lui échapper et, par là même nous nous transformons. Si vous envisagez chaque épreuve de la vie comme un apprentissage alors vous verrez qu'il n'y a plus d'épreuve, il n'y a que des leçons.
A chaque fois qu'une chose vous dérange, vous peine, vous terrasse même, demandez vous : que vais je apprendre de cet événement sur les autres, sur moi même , sur le monde? Et ainsi vous danserez avec l'univers.
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La mort n'est pas une fin. C'est un aboutissement et un recommencement.
Lorsque vous savez cela, vous n'avez plus peur de rien, puisque vous n'avez plus peur de la mort.
Il n'y avait plus d'injustice ou de mauvaise étoile, il n'y avait plus qu'un chemin, celui où je devais apprendre à danser avec l'univers.
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Enfin, je lui dis qu'il fallait pas avoir peur de la solitude, car solitude n'existe pas. Nous étions jamais seul dans l'univers.
La vie est l'école de l'âme et, comme je vous le disais, chaque épreuve est une leçon.
L'amour ne s'erode pas dans l'attente car l'attente le nourrit.
Quand la peine est trop grande, les larmes savent qu'elles seront inutiles.
[...] Je me suis dit que j'avais sans doute perdu la raison dans l'absurdité de cette attente. Il n'y avait qu'une chose que je voulais vraiment ce jour-là : le voir. J'en aurais hurlé tant ce désir était profond et violent.
L'espoir n'est qu'une falaise, suivie d'un précipice.
Comprendre, voilà ce que notre esprit essaye de faire lorsqu'il ne trouve pas de raison, lorsqu'il la perd. Nous voulons comprendre, trouver une logique, un sens pour mettre fin aux divagations de l'âme, à ce qui nous échappe. Longtemps j'ai voulu comprendre, parfois avec acharnement. Ce n'est lorsque j'ai cessé d'insister que tout est devenu clair. Car la compréhension ne sert jamais l'essentiel, seulement le dérisoire.
[...] Mais il me fallait de la vie, de la vie en moi, autour de moi. Dans ce nouveau vide, il fallait que quelqu'un s'anime pour m'animer, me réanimer. Alors je l'ai appelé.