« …Pauvre madame Polanski, d’un seul coup on t’a pris deux vie, mais qui s’en souvient encore ici …»
La fin du Summer of Love et les débuts du Nouvel Hollywood, époque charnière marquante.
The Big Boodbye est un faux essai mais vrai roman sur la fabrication d’une œuvre majeure du cinéma mondiale « Chinatown ».
Quels liens se tissent entre un scénariste, un producteur, un réalisateur et un acteur de la préproduction d’un film jusqu’à sa sortie sur les écrans ?
Los Angeles fin des années soixante, début des années soixante-dix.
Quatre biographies revisitées. Robert Town, scénariste incroyable des déjà cultes « Bonnie and Clyde », « La dernière corvée » ou « A cause d’un assassinat », Robert Evans, le producteur à qui l’on doit, entre autres, « Harold et Maude », « Le parrain », « Serpico » ou « Love Story », Jack Nicholson devenue une vedette sur qui monter un film après « Easy Rider » et « Five easy pieces » et Roman Polanski, bankable pour la Paramount depuis « Rosemary’s baby » mais qui a du mal à se relever du meurtre de son épouse Sharon Tate et semble au fond du trou après les échecs de « Macbeth » et « Quoi ».
Ces quatre-là, comme les mousquetaires, se respectent et leur travail commun donnera « Chinatown » considéré comme l’un des cents meilleurs films de tous les temps et peut-être l’un des derniers films adultes produits par Hollywood.
Sam Wasson nous raconte avec force détails, cocaïne et scandales sexuels compris, la genèse de ce polar social, intime et politique au scénario parfait et à la réalisation exceptionnelle. Beverly Hills, Mulholland Drive, Paramount studio, mais aussi Francis Ford Coppola, Bob Rafelson, Hal Ashby, William Friedkin, Arthur Penn et les autres, tout le Nouvel Hollywood qui révolutionna le cinéma durant plus de vingt ans raconté par un romancier amoureux fou du cinéma.
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