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Citations de Samia Shariff (66)


Avant, je croyais tout avoir alors que je n’avais rien; aujourd’hui, je n’ai rien, mais, au bout du compte, j’ai tout, car j’ai ma liberté.

J’ai perdu tout ce que je possédais pour obtenir tout ce que je n’avais jamais eu.
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"Les femmes qui vivent dans les pays libres sont-elles conscientes de leur chance ? Je ne le crois pas, car il faut avoir été privé de liberté pour en estimer la juste valeur."
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Samia Shariff
Je redoutais les faux barrages : les terroristes se déguisaient en militaires et arrêtaient les voitures. Ils égorgeaient les passagers et kidnappaient les jeunes filles.
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En France, on me reprochait d'être arabe et ici, on me reprochait d'être française!
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"C'est vrai que j'étais mère désormais. Je ressentais ce mot dans toutes les fibres de mon corps. J'aimais mon enfant d'un amour inconditionnel , indépendamment de son sexe. Pour moi, être mère signifiait aimer et protéger son enfant, contrairement à ma mère qui ne voyait en sa fille qu'un obstacle et un poids lourd à traîner."
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"Pour la plupart des gens, quand la vie suit son cours et que tout va bien, il semble tout naturel de désirer toujours mieux et plus. Mais quand on n'a plus rien, notre coeur peut goûter à sa juste valeur chaque geste, chaque attention ou chaque petit bonheur qui s'offrent à lui."
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"Au fil des jours, j'avais appris à vivre un jour à la fois sans attendre de miracles, à accepter ce qui était offert et à garder espoir dans un meilleur lendemain. Tous les jours, je remerciais le ciel qui m'empêchait de tomber plus bas. Nos multiples déplacements m'ont permis d'être sensible aux petits bonheurs qui se présentaient et, surtout, ils m'ont appris à faire confiance à la vie."
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"_Dis-lui que ce qui est à toi est à lui et que ce qui est à lui est à lui ! Une bonne et pieuse musulmane ne possède rien et elle appartient à son mari."
Que nous reste-t-il à nous, femmes musulmanes ?
Rien ! Seulement nos yeux pour pleurer !
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"Cette absence d'amour et de maltraitance répétée auraient pu me rendre suicidaire ou me faire sombrer dans la folie, mais mes filles me rattachaient à la vie. Elles étaient ma lueur d'espoir et mon gouvernail ; elles m'empêchaient de lâcher prise."
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Samia comprend très jeune qu'être une fille dans une famille algérienne est une malédiction. Maltraitée par sa mère, insultée par son père, isolée des autres enfants de son âge, la petite fille vit recluse dans une famille riche mais intolérante. À ses 16 ans, ses parents la marient contre son gré à un homme qui la violera continuellement. Quand elle donne naissance à un petit garçon, sa mère le lui enlève pour l'élever en Algérie, où Samia revient avec son mari et deux filles quelques années plus tard. Répudiée, elle épouse un soldat qui lui redonne espoir et lui fait découvrir l'amour. Mais jeter le déshonneur sur sa famille se paye et les menaces terrorisent tous les siens qui sont en danger permanent. En accord avec son nouveau mari qui ne veut pas quitter l'Algérie, Samia part en France avec ses cinq enfants.
Une fois sur place, elle déchante rapidement et comprend qu'il leur sera très difficile de se faire une place. Elle rencontre alors Redwane, un sans-papier, qui lui propose de lui fournir de faux passeports pour partir vers le Québec, un voyage semé d'embûches…
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A plusieurs reprises, je fis le rêve suivant: je me voyais seule avec mes filles dans une grande maison sans mari et sans aucun membre de ma famille. On riait et on dansait ensemble sans avoir peur. Quand je réalisais que ce n'était qu'un rêve, je pleurais et voulais continuer à dormir.
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-- Est-ce que vous attendez qu'un mari tue sa femme pour intervenir ?
-- S'il vous tue, demandez à l'une de vos filles de nous appeler, répondit le policier avec arrogance.


NB : cela se passe en Algérie, dans les années 1990.
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La somptueuse robe et les bijoux qui l'agrémentaient étaient dignes d'une princesse, mais, pour moi, cette toilette convenait aux funérailles grandioses que me préparaient mes parents. En fermant les yeux, je me répétais que je rêvais et que bientôt mon cauchemar serait terminé, mais le jour fatidique arriva malgré tout.
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Ces parents qui m'avaient fait voir les garçons comme une source de déshonneur me jetaient aujourd'hui dans les bras d'un inconnu! J'étais perturbée.
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"Maintenant, je pouvais dire rentrer chez nous, je suis chez moi, c'est mon pays...Douces expressions qui me font chaud au coeur, car je n'ai plus rien à envier à quiconque. Je n'ai plus à craindre d'être expulsée de ce pays que j'adore ! Que c'est bon de se sentir chez soi !"
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Une fois de plus, ma mère me faisait porter le responsabilité de sa soumission, mais je n'ai pris conscience de cette lourde charge que beaucoup plus tard dans ma vie.
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"Ici, personne ne pouvait garder un secret. Les nouvelles se répandaient rapidement et les gens semblaient se complaire dans le malheur des autres, ou peut-être était-ce une manière superstitieuse de préserver leur bonheur !"
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Les femmes qui vivent dans les pays libres sont-elles conscientes de leur chance? Je ne crois pas, car il faut avoir été privé de liberté pour en estimer la juste valeur
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"Avant, je croyais tout avoir alors que je n'avais rien ; aujourd'hui, je n'ai rien mais, au bout du compte, j'ai tout, car j'ai ma liberté."
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"Vivre le moment présent était devenu mon leitmotiv quotidien et mon principe de survie. Je le partageais avec mes aînées afin qu'elles aussi diminuent leur anxiété et profitent des joies qui se présentaient."
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