La Société très secrète des sorcières extraordinaires de
Sangu Mandanna, ça sort cette semaine ! Et pour se mettre dans l'ambiance, on vous a concocté un booktrailer aux p'tits oignons... N'hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez !
Qui parle de changer le monde ? Que dirais-tu de le rendre simplement un peu meilleur ? Puis encore un peu ? Et encore un peu, jusqu'à ce qu'un jour, peut-être longtemps après notre mort, il ait changé ?
- Vous devez comprendre une chose : être une sorcière, c'est la chose la plus incroyable qui soit. On peut avoir l'air un peu bizarres et différentes des autres, parfois, mais en fait, c'est précisément ce qui fait qu’on est extraordinaires. On appartient à la terre sous nos pieds et au ciel au-dessus de nos têtes. Nos veines copient les motifs des rivières et des racines. Dans nos os irradie la lumière du soleil et de la lune.
Aimer quelqu’un et s’en laisser aimer, c’est comme sauter dans le vide. C’est fermer les yeux et se laisser tomber dans un précipice en espérant s’envoler plutôt que de s’écraser au sol.
J'espère que quand je regarderai les monstres en face aujourd'hui, je ne verrais rien d'autre que quelques moutons de poussière
La jeune femme posa deux tasses fraichement lavées sur la table avant de récupérer ses différentes boîtes à thé. (...)
Elle dévissa le couvercle de la boîte en question et, après avoir déposé quelques petites feuilles séchées dans la théière, la rangea à sa place, entre "Somnolence" et " Quand ton utérus recommence son cinéma".
Il faut tout un village pour élever un enfant.
Être gentil, c'est avoir des bonnes manières, aider les touristes à trouver leur chemin, sourire au caissier fatigué au supermarché. Et c'est déjà très bien, mais ça ne dit pas grand-chose sur la personne qu'on est vraiment. La gentillesse, c'est ce qu'on fait quand les autres nous regardent. En revanche, la bonté est quelque chose de plus profond. C'est ce qu'on fait quand personne ne regarde.
- Quelle belle après-midi, pas vrai ? dit-elle, se pliant ainsi à l’ancienne loi sacrée qui voulait que, en Angleterre, toute conversation débute par une remarque sur la météo.
Elle ne s'était pas rendu compte à quel point le besoin constant de dissimuler une si grande partie d'elle même pour offrir au monde une Mika plus convenable, faite sur mesure , l'épuisait et lui brisait le cœur
- Tu n’aurais pas dû avoir besoin de t’adapter à eux, dit-il avec une colère qui, cette fois, n’était pas destinée à la jeune femme.
- C’est gentil de me le dire.
Elle se leva pour partir, Circé sur les talons. À la porte, ayant retrouvé son sang-froid, elle s’arrêta pour lui jeter un dernier regard.
- Si les filles veulent avoir une vie en dehors de cette maison, elles aussi devront apprendre à s’adapter. J’aimerai pouvoir dire le contraire, mais le monde n’est pas aussi clément qu’on le souhaiterait tous.
- Il pourrait l’être.