Sarah Driver

Second opus de la série. C'est avec plaisir que je me suis replongé dans l'aventure avec Mouse, Sparrow, Crow. Notre jeune capitaine est toujours à la recherche des deux opales manquantes qui lui permettront avec la couronne de mettre fin à l'hiver catastrophique qui envahit son monde.

On reprend là où le premier tome nous avait laissé. Sur le dos du jeune Terrodyl, en train de s'enfuir le plus loin possible de Stag, malheureusement, tout ne va pas comme Mouse l'espérait.

Rien de différent pas rapport au tome précédent, Mouse oscille entre être encore une jeune fille de 13 ans et le besoin de faire ses preuves, de se montrer digne de sa grand-mère et de son peuple. S'ajoutent de nouveaux personnages : Kestrel et Yapok qui viennent compléter le trio de jeunes aventuriers.

Cela dit, pour du jeunesse, j'ai trouvé cet opus-ci un peu plus violent que l'autre. Le danger est présent partout, malgré tout, quelques étincelles positives sortent de tout ceci. Un personnage important fait enfin son apparition pour la joie du frère et de la sœur.

Concernant l'intrigue, elle avance et certains éléments se dévoilent sur la famille de Mouse et Sparrow. Ma lecture a été une fois encore assez rapide et j'espère arriver à me procurer le troisième et dernier tome en vo dans le futur pour connaître la fin de cette aventureuse trilogie.

En conclusion, j'ai passé encore une fois un bon moment de détente et de dépaysement avec cette histoire.
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Tombé dessus par hasard, il y a de ça quelques mois. Ce livre jeunesse m’a attiré de par sa couverture brillante qui met en scène la mer et les baleines qui sont liées au bateau de Mouse, notre héroïne et petite fille de capitaine de bateau.

Nous suivons donc celle-ci, son frère Sparrow et bien sûr leur grand-mère la capitaine Wren lors de leur cheminement tout autour de Trianukka faisant du commerce et comptant sur les baleines lorsqu’il y a du danger, car leur chant repousse des créature ailées sanguinaires qui mangent les humains. Un jour, Wren revient avec un nouveau navigateur, car le père de Mouse et Sparrow n’est toujours pas revenu de son périple. C’est le début des ennuis pour notre équipage.

Au début de ce premier tome, Mouse peut paraître agaçante et effrontée, mais c’est juste qu’elle a hâte que l’on compte sur elle et elle veut faire ses preuves auprès de sa grand-mère. Elle a également promis de veiller sur son frère à leur mère.

Ce que j’ai apprécié dans ce volume, c’est le thème du courage, du lien familial que véhicule Mouse. Elle a beau être une tête brûlée par moment, ses actions sont dictées par ce qu’elle pense être son devoir envers les siens. Et surtout, parfois, les enfants voient le vrai visage de certains avant les adultes et que les écouter pourrait éviter des désagréments.

Pour conclure, ce premier tome fut une bonne surprise. Tant sur le plan univers que pour ses personnages. Par chance, j’ai le tome 2 à ma disposition pour connaître la suite assez rapidement. Il est juste dommage que le tome 3 n’ai pas été traduit. J’ai passé un bon moment de lecture et j’ai hâte de poursuivre l’aventure avec Mouse.
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Mouse, petite-fille de la capitaine Wren, se lance dans La quête des Opales après avoir découvert un message de son père, dissimulé sur une reproduction miniature de leur bateau. Ses projets sont toutefois mis à mal par l’infâme Stag, enrôlé par sa grand-mère en tant que nouveau navigateur.



Que dire de ce livre ? L’univers créé par l’auteur est très original. Il fourmille de magie, de termes inventés, de tribus, de légendes… qui ne seront malheureusement jamais vraiment explicités. On arrive à cerner quelques aspects de ce monde fantastique au fil des pages (de BEAUCOUP de pages), mais l’ensemble est resté trop nébuleux à mes yeux pour permettre au récit de me happer.



Idem pour les personnages, ils m’ont laissée de marbre, en particulier Mouse. C’est typiquement l’héroïne « forte et pleine de caractère » au point d’en être odieuse. Elle passe son temps à envoyer paître les gens, à désobéir (parfois pour le mieux, parfois pour le pire), et à foncer tête baissée, comme quand elle décide d’explorer les profondeurs du port.



Scène qui a fini de me déconcerter. Parce qu’elle a entendu une phrase totalement vide de sens, qu’elle a interprétée en fonction d’éléments dont elle n’avait elle-même pas connaissance une poignée de jours auparavant, elle plonge (littéralement) tête la première ? Et c’est ça qui est censé devenir capitaine ?



Parce que oui, Mouse, elle a une destinée. Destinée par les feux à succéder à sa grand-mère, destinée à veiller sur son petit frère par sa mère, et même destinée par sa naissance à ne pas mourir noyée. Ce qu’elle nous rabâche à chaque fois que ça manque de se produire, c’est-à-dire trois fois.



La capitaine Wren aurait pu avoir du charisme si elle ne se faisait pas manipuler et avoir comme une quiche, Crow est plus un boulet qu’autre chose, et les autres… existent ? À la limite, Pip et Bear sont un peu attachants, mais pour ce qu’on les voit…



Seuls Sparrow et Stag sont plus développés que les autres. Le premier est enveloppé de mystère, mais le second… Je n’arrive pas à le cerner, dans le mauvais sens du terme. Ses discours et ses actes sont souvent contradictoires, et malgré les apparences, il ne se donne jamais vraiment la peine de neutraliser Mouse.



Mouse qui s’en tire toujours, quelle que soit la situation désespérée dans laquelle elle se trouve, soit par un deus ex machina, soit parce que les autres personnages sont débiles, soit parce que tout d’un coup elle se révèle super débrouillarde et compétente quand elle ne l’a absolument pas été au cours des cinquante pages précédentes. Ce qui m’a encore moins aidée à l’apprécier.



J’accorde la moyenne à ce livre pour son originalité, je pense qu’il pourra séduire ceux qui, contrairement à moi, ne seront pas rebutés par les éléments susmentionnés, mais en ce qui me concerne, je ne poursuivrai pas cette saga.
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Bon livre, passionnant !

dans le même genre de roman "Océania" que j'ai plus apprécier que celui là, peut être car l'histoire est pour les plus agés ?

Je suis tombée sur ce livre un peu par hasard dans la librairie d'Océanopolis et quelle belle rencontre ! Même si il s'agit de fantasy jeunesse, l'univers est très riche et original, en se focalisant entièrement sur la vie en mer, avec peu de moments sur terre et avec une mythologie complète et dédiée à la mer.



On suit Mouse, une jeune navigatrice qui séjourne sur le bateau de sa grand-mère avec son petit-frère, en attendant les retrouvailles avec leur père, parti en expédition. Plusieurs évènements difficiles vont leur tomber dessus et s'enchaîner à un rythme conséquent, demandant à la jeune fille de nombreuses ressources et nous permettant de mieux cerner les enjeux en cours dans son quotidien, l'importance de la vie sur le bateau et du talent de son jeune frère. On découvre une diversité de personnages, tant "gentils" que "méchants" (j'ai hâte de savoir si les rôles vont s'inverser ensuite), des lieux hors du commun, un rapport à la nature et aux animaux qui fait du bien et qui est très respectueux, un vocabulaire riche sur la navigation et des intrigues qui s'imbriquent dans d'autres sans que tout nous soit dévoilé.



Ce premier tome se termine sur une fin donnant envie de découvrir le tome 2 sans hésiter, avec de belles retrouvailles, une intrigue qui a bien avancé, de premiers secrets et clés de l'univers qui ont été dévoilés et un futur prometteur ! Il a néanmoins souffert d'un tout petit peu de longueur dans l'intrigue, avec cette sensation de se demander vers où et quand allions nous atteindre une autre avancée majeure de l'intrigue.



Pour résumé, je ne peux que conseiller ce roman à de jeunes lecteurs ou à des passionné(e)s de la mer et de fantasy, qui seront ravis de découvrir un univers qui sort vraiment des clous et des sentiers classiques ! Chacun pourra y trouver son bonheur et surtout un imaginaire peu commun qui ne demande qu'à être partagé !

Sans être exceptionnelle outre-mesure, cette quête des opales est un agréable et rafraîchissant voyage de fantasy jeunesse. Niveau contexte, nous sommes clairement dans une aventure maritime sur laquelle toute une mer de fantasy règne en maître. Sirènes à la peau écailleuses, tribus de longues-dents assoiffés de sang, mutinerie, chant de baleines, Sarah Driver s'en donne à cœur joie pour écrire sa fantasy à coups de vagues rapides. Mention spéciale aux dialogues argotiques et à certaines expressions a priori empruntés à des marins islandais et nous avons, ici, une aventure qui possède quand même un certain charme... Les amateurs d'aventures maritimes pourront apprécier ce roman dont le premier tome est enfin traduit et édité en France par Fleurus. La quête des opales existe depuis 2013 en Angleterre. Nul doute que cela fait plaisir de voir de la fantasy maritime. Quand on consulte le site de l'autrice, on constate que c'est une amoureuse de la nature.

Je suis par contre moins enjoué quand aux personnages un peu trop casés, un peu trop lisses à mon goût. Si on compare notre héroïne, Mouse, à une Lyra Parle d'Or, à une Camille -Ewilan, ou encore la bad-ass Nihal, et bien elle fait plutôt pâle figure. Disons que c'est l'archétype du garçon manqué et rebelle, figure des plus banales. A ses cotés, il y a son petit frère tout fragile ainsi qu'un ou deux animaux tout mignons mais, voilà, nous ne sommes pas dans des personnages très charismatiques si ce n'était la redoutable grand-Ma ou encore le cynique Crow.

De plus il faut dire que l'intrigue peine à étoffer ses personnages. Au niveau narratif, nous sommes dans la banalité d'une aventure - quête assez linéaire malgré un premier rebondissement tragique. Après le voyage s'apprécie, il y a de l'action, mais ,personnellement, on tombe dans une aventure qui demeure un peu en surface tranquille sans vraiment faire de vagues.

Pour moi, La Quête des Opales est une fantasy jeunesse en toute légèreté aussi bien au niveau de l'intrigue qu'au niveau de ses personnages qui, se démarque un peu par son cadre maritime assez sympathique.

Un roman de fantasy léger mais agréable que je recommande avant tout aux jeunes lecteurs néophytes de l'imaginaire ou aux jeunes loups et louves de mers attirés par les océans et leurs secrets.

Après, chacune et chacun peut se laisser facilement emporter par cette petite trilogie bien sympathique.

Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions Fleurus pour l’envoi de ce livre. Étant le premier roman fantasy publié chez eux, j’étais contente d’essayer ce livre d’un de mes genres préférés.



J’ai tout de suite accroché à l’univers de ce livre. En effet, l’histoire se déroule dans un univers maritime bien marqué, avec des bateaux, des montres marins, des légendes terrifiantes… L’autrice nous entraîne dans tout cet univers que j’ai trouvé original, bien qu’on retrouve les « codes » de la fantasy avec des pouvoirs magiques et une quête pour trouver un objet perdu.



Le côté jeunesse est très présent et je n’ai pas trop su si c’était globalement positif ou négatif : parfois, il me dérangeait beaucoup mais je pense que la plupart du temps, j’ai bien aimé car il apporte un certain charme à ce livre. Après, ce n’est plus trop le genre de lecture que je lis maintenant, mais je pense quand même que ce n’est pas si dérangeant.



L’aventure, les actions et les rebondissements sont présents, pour mon plus grand plaisir, et tout s’enchaîne rapidement. J’ai bien aimé ça.



Les personnages se révèlent plus attachants que je ne le pensais au début, ce pourquoi j’ai été assez surprise, mais ce positivement.



Pour conclure :

Un agréable moment passé avec ce premier tome d’une trilogie avec un univers bien marqué et entraînant.
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Autant j’adore les récits d’aventures maritimes et de pirateries, autant je n’ai jamais été attirée par les mers et les océans … Je ne comprends pas cette fascination collective pour ces étendues d’eau salée : je n’aime ni l’odeur du sel, ni celle du poisson, je ne sais pas nager et j’ai le mal de mer. Sans oublier les tempêtes, les requins, les méduses et autres joyeusetés qui se cachent dans ces eaux polluées par les plastiques et les résidus chimiques que nous y déversons … Indiscutablement, il n’y a que dans les romans que l’océan me fait rêver ! Aussi, lorsque l’on m’a proposé de recevoir Ecume, premier tome d’une saga (trilogie ?) de fantasy, je n’ai pas hésité une seule seconde ! J’avais vraiment envie de m’embarquer aux côtés de Mouse à bord de la Chasseresse !



Mouse a treize ans, et dans sa tête, les choses sont bien simples : la future Capitaine de la Chasseresse, c’est elle ! En attendant, elle tient la promesse faite à sa mère et veille sur son petit frère, Sparrow, qui souffre d’étranges crises de tremblements toujours plus impressionnantes … Heureusement que Grand Ma est faiseuse de médecine ! Mais voilà qu’une vague de froid s’abat sur le continent et les océans, que le père de Mouse disparait alors qu’il avait promis d’être présent à sa lune de Chasseresse, et que sa grand-mère embauche un navigateur orgueilleux et antipathique qui lui donne la chair de poule ! Guidée par un mystérieux message laissé par son Pa, Mouse part à la recherche des trois Opales de l’ancienne Couronne du roi de Trianukka, dans l’espoir d’empêcher Trianukka d’être transformé en glace … Encore faut-il qu’elle y parvienne avant les « ennemis » dont parle son père !



Pendant bien longtemps, les auteurs de fantasy s’imaginaient qu’il était indispensable de présenter en long, en large et en travers les subtilités de l’univers dans lequel s’inscrit le récit, dans d’interminables prologues généralement imbuvables … Sarah Driver n’est pas tombée dans ce travers, bien au contraire : le lecteur est immédiatement plongé dans un monde dont il ne connait absolument rien, et rien ne lui est jamais expliqué clairement. Quelques informations sont disséminées par-ci par-là, lorsque cela est essentiel à l’intrigue, mais sans que cela ne casse jamais le rythme de la narration. C’est un peu déconcertant, au début, car on ne sait pas où on est tombé … Et puis, la magie opère : on se laisse entrainer par l’histoire, et c’est comme si nous avions toujours vécu à bord de la Chasseresse, ce navire marchand sur lequel vit la Tribu de la jeune Mouse, à laquelle on s’attache irrémédiablement malgré son sale caractère. Car Sarah Driver l’a bien compris : construire un monde dans lequel inscrire son histoire, c’est bien … mais raconter l’histoire en question sans perdre le lecteur dans un flux d’informations superflus, c’est mieux. Ce que le lecteur attend en ouvrant un roman de fantasy, c’est une histoire captivante !



Et Ecume est indiscutablement une histoire captivante. Plus de trois-cent pages de pur bonheur : de l’aventure et de l’émotion, de la magie et de l’action, du mystère et des complots … Pas moyen de s’ennuyer une seule seconde, quand bien même l’essentiel de l’histoire se déroule sur un seul et unique bateau ! Une inquiétante vague de froid s’abat sur l’ancien royaume de Trianukka : si l’on n’agit pas, la glace recouvrira tout, et les baleines, déesses des océans, mourront sous la mer gelée. Pour mettre fin à cette avancée inexorable du froid, une seule solution : retrouver les Opales de Tempête de la Mer, du Ciel et de la Terre pour reformer la mythique Couronne … avant que des hommes mal intentionnés ne le fassent. Car Mouse en est persuadée : le nouveau navigateur du navire est un homme cruel, avide de pouvoir, qui ne respecte rien ni personne, pas même les traditions ancestrales, pas même les esprits de la Mer, pas même la Capitaine ! Pour notre petite héroïne, une véritable course contre la montre s’engage …



Mais plus qu’un simple récit d’aventure, Sarah Driver nous offre aussi un véritable récit initiatique. Au début de l’histoire, Mouse est une jeune fille insouciante, intrépide et autoritaire, persuadée que l’héritage de la Chasseresse lui reviendra forcément et qu’un jour, ce sera elle la chef qui donnera des ordres à tout le monde. En attendant, elle se contente de donner des ordres à Sparrow, son maladif petit frère, qu’elle aime autant qu’elle déteste, lui dont le don est si indispensable à la Tribu, alors qu’elle-même n’a pas le droit de sortir sur le pont quand les terrodyls attaquent. Ce n’est que lorsque Sparrow lui est arraché qu’elle prend réellement conscience des responsabilités qui sont les siennes, en tant qu’ainée, en tant que grande sœur qui a promis à sa mère de toujours veiller sur son fragile petit frère. Elle se rend progressivement compte qu’il ne suffit pas d’être petite fille de Capitaine pour devenir Capitaine, et que ce sont ses actions, ses actes, qui la rendront digne ou non de porter ce titre. Elle se rend compte qu’être Capitaine, ce n’est pas être la chef, mais bien être au service de ceux qui dépendent de nous … Qu’être Capitaine, c’est avant tout penser aux autres avant de penser à soi.



En bref, vous l’aurez bien compris, j’ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome, riche en mystère, en magie, en action et en aventure, comme le promettait la quatrième de couverture ! Le monde dans lequel l’autrice immerge le lecteur est d’une richesse rare et d’une originalité incroyable : je suis tombée sous le charme de cette magie, de ces légendes, de cet univers ! Et, bien sûr, de la petite Mouse, cette petite sauvageonne si attachante qui plonge la tête baissée vers le danger pour sauver son frère, pour sauver son monde. Pour retrouver son père, le rend fier d’elle. On a peur pour elle, si impulsive mais si démunie finalement, si naïve aussi. On a envie de la voir réussir. Et on sautille de joie à chaque petite victoire qui la rapproche du terme de sa quête … Enfin, du terme, c’est un bien grand mot : une fois la dernière page tournée, tout notre être se languit d’une suite qui n’est pas encore traduite en français ! Vivement le second tome !
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