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Critiques de Sasha Grey (20)
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Juliette Society, tome 2 : La Chambre de Ja..

C'est une première, et peut-être la dernière fois, ce n'est pas mon habitude mais je suis tant pressé de vous dire, tant pressé de vous offrir ce que j'éprouve quand je lis les lignes de Sacha Grey avant même d'avoir finis son livre la Chambre de Janus. Il vient après la Juliette Society. Je le préfère un poil.



Des bouts de phrases et des mots pour l'ambiance :



Netteté des scènes à poil, rupture sentimentale et physique, complicité amoureuse, jeux de rôle, surprises et cadeaux érotiques, jeux de domination dans tous les sens et avec les cinq sens de l'héroïne Catherine, libertinage, luxure et sensualité mais aussi douleur et sadomasochisme, les hommes sont des femmes comme les autres ou nous aussi nous n'avons pas qu'une queue entre les jambes, inversons les rôles pour voir ? Aide à la réflexion sur les objectifs que nous nous fixons à nous même dans nos vies.

Ce roman tient son rôle divertissant, instructif à l'occasion.

Il me donne envie de découvrir les journaux d'Anaïs Nin.



Catherine et Sacha, car je pense qu'elles se mélangent, répandent leurs pensées radicales sur votre esprit, laissez-vous faire. Rincez-vous l'oeil.



Approfondissons, voulez-vous ?



A l'inverse de me supprimer, ce n'est pas ma façon, ce n'est le bon moment, je vais vous livrer ce que je pense. A la place d'un orgasme banal, lasse, je vous offre ce qui infuse en moi après avoir lu La chambre de Janus de l'autrice et actrice Sasha Grey. Parce qu'elle pose des questions sur son existence par ce fameux effet miroir s'y reflète des questions sur nos vies, des questions sur notre plaisir. A défaut de se le mettre une fois de plus dans la chatte, elle entre dans son intérieur littéraire elle en extrait un nectar sucré. Elle vous touche le coeur et les organes génitaux quelques tensions sont au rendez-vous. Vous êtes tout autant voir beaucoup plus ému alors. Les images jaillissent du recueille.

Faites un pas de côté et laissez l'actualité ou les femmes sont trop souvent des victimes de violences.



Perso, j'ai deux soeurs, je suis au centre, cela a joué dans ma première construction mentale pour le respect de la femme tant au niveau physique, financier, qu'intellectuel. L'écouter est fondamental. Je pense l'idéaliser et l'objecter voir la déifier depuis que je suis gosse mais là n'est plus le débat …



Ce livre est une lecture moderne de l'instant comportant des scènes immédiatement évocatrices, un langage cru, une réflexion sur sa vie et la personne sur laquelle elle enquête. Sacha y livre aussi beaucoup son ressenti sur sa vie et celle d'Inana.



Est-ce un document Erotique ? Ce n'est pas seulement cela. Tout dépend de votre positionnement, cela dépend de comment vous définissez le mot : Intimité.

Cela dépend de à partir de quand ou de où vous classez cette chose écrite comme appartenant au genre qui excite vos cinq sens sexués ?

Mouillez-vous en le lisant ? Bandez-vous en le lisant ? Vous sentez vous excité sexuellement ? Aimez-vous ce qu'elle écrit au point que votre coeur augmente son rythme ?



Vous pouvez tout autant ne pas être excité. Essayez de le lire à différentes heures de la journée ou après telles ou telles activité vous verrez les effets escomptés ne sont pas les mêmes.



Prenez ce livre comme une expérience.



Vous restez froid ou froide parce que les termes de Sasha Grey n'évoque rien d'intéressant dans et sur votre corps, dans votre esprit, dans votre culotte, dans votre slip ? Elle aura échoué, mais elle est combative, elle recommencera à titiller votre curiosité.



L'ambiance une deuxième fois. Un plaisir brut, cru, rapide, gras, explicite, moite puis carrément chaud, mouillé, juteux. La sensualité pornographique de sa vie de couple qu'elle veux voir évoluer. Je sais « sensualité pornographique » cela sonne faux ou cela ne s'assemble pas trop, mais c'est un apriori, je tente de vous expliquer. C'est comme cela que je vie la chose et ce livre. Ce livre est à la fois porno et sensuel.

Il éveil les sens parce qu'il y a un scénario et il est explicite.

La souffrance d'être elle-même et la souffrance d'être de cette fille, Inana, au sujet de laquelle elle enquête. Et tout se mélange entre sa vie et celle d'Inana qui cherche l'ultime extase.



Je vous l'accorde, vous ne pensez pas trouver un genre de questionnement existentiel dans ce roman. J'ai cependant relevé quelques densités sur le pourquoi de nos existences modernes déconnectées de sens, d'utilité. Nous ne serions plus que des choses vouées corps et âmes à la loi capitaliste.



Alors pourquoi ne pas expérimenter d'extrêmes finalités : la pornographie, la prostitution, la négation de notre être. Pourquoi ne pas y aller totalement nue comme la femme des cavernes. Pourquoi ne pas en profiter aussi. Puisque nous sommes voyeur. Puisque la télé-réalité a toujours autant de succès et que nos journaux intimes nous font gagner notre pain quotidien. Oui Youtube, facebook et autre Twitter permettent d'offrir au monde entier ce que nos grands-parents consignaient dans des petits-carnets avec ou sans photos … Oui cela profite à ceux qui réunissent les algorithmes. Ensuite ils pensent mieux savoir répondre nos besoins et surtout ils veulent nous manipuler politiquement. Oui la pudeur trouve sa place ailleurs de nos jours ? Mais je m'égare une fois encore …



Je vous donne des indices sur ce que ne contient pas la Chambre de Janus.

Il n'y a pas de poésie, peu de délicatesse, pas de phrase compliqué à comprendre, pas de point vue féministe. Ou ce roman marque l'inverse du féminisme dont la société occidentale à l'habitude. Vous vous en doutiez mais c'est utile d'avoir un autre point de vue, autre chose que cette ambiance ou les femmes sont battues voilées contre leur grès, violées ...

Ici non ! Ici c'est une autre forme de violence beaucoup plus réparatrice qui voit le jour. Ici Sasha domine sa situation et tant mieux. Elle assume son plaisir, elle le revendique avec passion et le soumet à son boy-friend. Aucune lassitude du coït puisqu'il ne se banalise pas, point de prétention puisque Sacha reste ce qu'elle est.

Une femme libre !

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Juliette Society

J'ai été très mitigée et voici pour quoi.

Le positif :

- le langage utilisé est très cru mais jamais ordurier.

- les fantasmes évoqués sont très divers et variés et chacune peut alors y trouver son compte.

- le parti pris est très féminin voire féministe mais les hommes ne sont jamais dénigrés ni traités comme des raclures.

Le négatif :

- le schéma narratif est inexistant, enchaînant les chapitres sans vraiment de cohérence.

- le côté initiatique du roman est vraiment très très mal abordé, ce qui est dommage car le bouquin aurait pu être très percutant.

- on nous le vend comme un Fight Club féminin et je dois dire que je cherche encore le rapport!



C'est tout de même un sacré page turner et ce n'est pas si inintéressant que la chick lit plus classique.



Côté ambiance, le bouquin colle parfaitement avec les dessins masculins d' Andy Warhol et les photos d'Araki.
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Juliette Society, tome 2 : La Chambre de Ja..

J’avais laissé Catherine sur une expérience marquante, une prise de conscience importante. Je n’avais pas été transportée par la manière dont l’auteure avait tourné son histoire, mais étant de nature curieuse j’ai enchaîné sur ce second tome avec l’envie de voir évoluer les choses.



Ma première impression globale est que Sasha Grey a mieux géré ses personnages et la direction de son roman. J’ai trouvé l’écriture mieux maîtrisée que sur le précédent. J’ai eu l’impression qu’elle avait plus travaillé son texte. Alors je ne vais pas dire que j’ai été épatée par l’histoire, mais j’ai aimé la manière dont elle a amené Catherine à plonger dans ce nouvel univers tout en gardant en ligne de mire ce qu’elle a vécu, ce dont elle a besoin pour s’épanouir.



Quatre années c’est long diront certains et pourtant lorsque l’histoire prend forme, je n’ai pas eu le sentiment d’avoir sauté d’étape. Les personnages ont mûri, mais la transition se fait si facilement que ce n’est pas gênant. J’ai aimé le côté enquête poussée, la façon dont Catherine aborde la situation, l’envie de découvrir ses propres limites à travers la vie d’une autre. C’était intéressant de voir que sous les apparences calmes et disciplinées, elle continue d’explorer sa sexualité pour enfin se trouver.



Sasha Grey nous offre une autre vision de l’amour en dissociant le mental du physique. Avec la Chambre de Janus, elle analyse le genre humain avec beaucoup de perspicacité et pose un autre regard sur le monde qui nous entoure.



Cependant, malgré ces points positifs, je reste malgré tout sur ma première impression concernant le sexe. J’ai retrouvé la vulgarité qui me faisait défaut dans le premier tome. Je dois dire qu’ici encore j’ai eu du mal avec certaines phrases, mais également certaines descriptions. Je suis d’ailleurs rebutée par son obsession pour le sperme qu’elle aime décrire durant des pages. C’est un gros point noir dans ce roman.



Néanmoins, en finissant ce livre, j’ai constaté un réel mieux tant dans le développement de l’histoire que dans celui des personnages. Je l’ai trouvé très cohérent, en accord avec ce que l’auteure voulait nous apprendre. Les touches cinématographiques sont toujours sympathiques à découvrir comme un fil rouge entre les deux tomes.



Globalement j’ai ressenti une amélioration dans l’écriture et le déroulement des événements. Je ne resterai pas marqué par cette histoire, mais mis à part quelques couac les idées sont bonnes. Il est juste dommage de ne pas avoir abordé les dialogues avec plus de tact.
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Juliette Society

Certains secrets valent mieux d’être gardés. C’est d’autant plus vrai lorsque ceux-ci nous entraînent dans les méandres d’une société secrète où seuls les puissants ont leurs entrées.



Je vous l’avoue en commençant ce livre j’ai eu peur. D’un côté parce que je ne connais pas du tout l’auteur, le résumé ne m’aidant pas plus que ça sur la nature de ce roman, et de l’autre parce que mon ignorance m’a poussée à faire une chose inhabituelle : regarder les avis d’autres lectures — ce que j’aurai dû m’abstenir de faire pour être tout à fait sincère.



Je ne vais pas dire que ce livre m’a transcendé, on en est même très loin, mais j’ai trouvé le fond de l’histoire intéressant malgré tout. L’idée de base était bonne, mais l’auteure ne l’a pas vraiment exploitée. Le fil du récit est assez décousu, j’ai eu l’impression de sauter du coq à l’âne d’un chapitre à l’autre, mais pour autant je n’ai pas été totalement dégoûtée par le déroulement de ce roman.



Est-ce que Juliette Society est vulgaire ? Oui, mais dès les premières pages nous sommes mis en garde sur le genre de lecture qui nous attend. Est-ce que ça s’apparente à du porno ? Bien que les scènes soient dures et quelquefois peu ragoûtantes, je n’irai pas jusque là. Je n’ai pas été plus choquée par la nature du texte que lorsque j’ai lu Up in the air de RK Lilley par exemple. Certes ce n’est pas le genre de livre que j’affectionne, mais je ne peux pas dire que ce soit plus choquant que certains récits lus précédemment. Les situations particulières dans lesquelles se met Catherine vont de pair avec l’ensemble de l’histoire. Attention je ne dis pas que j’approuve, car c’est loin de m’avoir conquise, mais je m’attendais à bien pire.



J’ai lu ce livre sans réellement m’y plonger. L’appétit sexuel des protagonistes est si grand, les ébats si débridés que je n’ai pas pu m’identifier aux personnages. J’ai donc eu l’impression de survoler ce roman avec une certaine retenue. Je n’ai d’ailleurs pas spécialement apprécié les fantasmes permanents que nourrit Catherine et qui se superposent à la réalité tout comme j’ai eu beaucoup de mal avec les descriptions à rallonge.



J’ai néanmoins ressenti de l’affection pour cette jeune femme qui se cherche, qui repousse ses limites, mais qui sait pour qui son cœur bat et ne remet jamais ses sentiments en question. C’est une des facettes que j’ai préférées chez elle.



Concernant l’auteure, elle m’a déstabilisé par sa narration directe, crue voir carrément vulgaire selon les moments. Elle nous livre son histoire sans détour tout en s’adressant au lecteur personnellement.



Pour conclure, je dirais tout simplement que Sasha Grey nous offre un livre purement érotique. Ne dit-on pas d’ailleurs que le sexe est le moteur de la vie ? C’est exactement ce que la Juliette Society vous apportera.
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Juliette Society, tome 2 : La Chambre de Ja..

Quatre ans se sont passés, Catherine est devenue journaliste. Elle va continuer à explorer ses fantasmes. Catherine va enquêter sur la mort d’un mannequin. Cette personne est-elle son reflet, sa propre vie est-elle la même que cette personne décédée ?



Catherine va découvrir ses limites à travers une autre personne.



Ayant eu une petite déception à la fin du tome 1, j’ai eu du mal à me mettre dans le tome 2. Mais j’ai été un peu plus transportée dans celui-ci. L’écriture est plus fluide, l’histoire mieux expliquée. On est un peu plus pris dans l’histoire et les fantasmes de Catherine. Mais je suis encore très loin de ce que j’attends dans un roman érotique.



Il me manque ce petit plus qui m’aurait fait changer d’avis. Vous savez le petit truc que je n’arrive pas à dire qui vous fait battre le cœur.



Comme je vous l’ai dit sur le tome 1, allez-vous faire votre propre idée. Nous sommes tous différents dans nos lectures.
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Juliette Society

Une Star américaine raconte la version de sa vie

Bonjour Sacha,

Une lettre pour toi. Je te connais très peu. Un jour je t'ai aperçu en couverture du magazine Les Inrocks. Il y a quatre ans déjà. Sacha cela me fait drôle de t'écrire. J'ai acheté ton livre parce que cela m'a surpris de retrouver ton pseudo dans les rayons d'un libraire. Je me suis dit « Cinquante nuance de Grey » non pas pour pour l'instant mais du porno moins soft pourquoi pas.

Sacha je te connais très peu. A travers les écrans du net tu n'es que le fantôme de toi même. Un pseudo pour faire monter artificiellement le désir des autres. Je te l'ai déjà écrit plus haut, je te connais très mal et tu m'as fait du bien. En te voyant bientôt je me ferais du bien, j'aime te regarder, j'adore ta petite frimousse d'effrontée.

Je salue ton courage d'écrire ces lignes, dans ce livre vert clair. Vais-je vraiment faire une chronique comme les autres, non puisque tu as avec ce livre créer la surprise, le style existe bien sûr déjà mais tu y ajoute sans doute un peu de fraîcheur. Cela ne peut pas être hyper réussit puisque c'est ton premier roman. Bref Sacha, je dois rester bref. Est-ce pour te connaître mieux que je lis ton livre ? Je me le demande encore. C'est surtout la surprise qui m'a fait t'acheter. Ce n'est pas de la grande littérature ta conversion prendra plus de temps. Fin de ma petite lettre.



Il y a des scènes hard, oui. Par rapport à la morale. Elles provoquent l'effet escompté, au niveau physique. La chose se dresse avec plaisir.

Une petite parenthèse, ici, ce que je viens d'écrire me fait penser à une vidéo où elles lisent des lignes de mots avec un gode dans le vagin en essayant de résister ou en éprouvant un orgasme … A vous de trouver la vidéo sur le net. L'actrice Stoya notamment est filmée. Je l'aime bien aussi, à priori c'est une collègue de Sacha. Fin de la parenthèse. Chronique inhabituelle.

Je pense que cela t'a fait du bien d'écrire sur ta vie, tes souffrances, ta vie intérieure, tes phantasmes. Tu écris aussi sur ce que tu sais de ta vie et comment tu ressens les choses comment tu voudrais mieux les ressentir.

J'espère que ce n'est pas un coup de com ou un coup de pub pour star du porno en mal de conversion professionnelle, c'est ton premier écris, je me permets de t'encourager car la création le travail nous sauve de nos pires démons, angoisses existentielles et peurs ridicules. Parfois ce travail prend aussi le pouvoir sur nous-même.

Regardez la bien Sacha Grey, lisez là bien. Vous n'y trouverez peut-être pas ce que vous êtes venu chercher. A vous de juger, son premier jet d'encre.

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Juliette Society

une romance érotique dans la veine du film Eyes Wite Shut de Kubrick, une société secrète, mystérieuse et terriblement attirante. Mais y succomberez vous ? Attention, vous pourriez ne pas en ressortir vivant…
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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Juliette Society

J'étais du genre à penser qu'un livre entièrement (et sans aide) écrit par une actrice porno risquait de frôler le ridicule ou ne pouvait être qu'un ramassis de banalités pornographiques sans intérêt, voir vulgaires. Mais je me trompais. Sans être un chef-d'oeuvre de littérature, Juliette society permet de passer un agréable moment en compagnie de scènes sexuelles indéniablement bien construites et réalistes.

A lire si vous appréciez les romans érotiques, ou simplement si vous voulez fantasmer sur l'interdit (ce qui n'est pas non plus défendu).

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Juliette Society

Un livre déroutant, pas pour son contenu. Plutôt par le manque de fil conducteur de l'histoire. On a l'impression de petits bouts de vie mis bout à bout, où l'on fait parfois d'énormes bonds dans le temps sans transition.



Et puis, surtout, tout au long du livre, on attend de découvrir ce qu'est la Juliette Society et finalement on ne fait que l'effleurer à peine. Le mystère reste donc entier et nous restons sur notre faim.
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Juliette Society

La 4ème de couverture intrigante a quelque peu éveillé ma curiosité et c'est pourquoi j'ai participé à un concours sur Twitter afin d'avoir une chance de le gagner. Je ne m'y attendais pas mais une semaine après, il était dans ma boîte aux lettres et c'est donc très enthousiaste que je me suis lancée dans ma première lecture érotique... Et c'est très rapidement que j'ai été déçue...



Je m'attendais en fait à une histoire de société secrète dans laquelle de riches personnalités pouvaient assouvir leurs fantasmes dans l'anonymat de masques et autres déguisements... J'avais donc hâte de découvrir cette "Juliette Society" ! Malheureusement, les pages se tournent les unes après les autres sans qu'on n'en mentionne le nom... Ce n'est qu'au chapitre 15 qu'on en parle enfin ! A la page 212 (sur 350). Et encore, on n'en parle pas assez à mon goût ! Enfin j'arrivais à la partie intéressante du livre et ça n'a duré qu'un chapitre ! La frustration est vite arrivée, avec le chapitre 16 !



Le sujet principal du livre, ce n'est pas la "Juliette Society", c'est Catherine (du moins c'est comme ça que je l'ai perçu). Catherine est une jeune étudiante en cinématographie. Elle a un petit ami (Jack) et une meilleure amie (Anna). Bref, une jeune fille banale. Ce qui agace, c'est qu'elle nous dit au début du livre qu'elle va nous raconter comment elle est arrivée à connaître l'existence de la Juliette Society... Et au final, elle nous décrit surtout ses fantasmes ! Elle nous explique comment elle se ferait prendre par son prof, comment elle se masturbe en pensant à Jack (qui repousse souvent ses avances) ou comment elle s'imagine dans les bras d'un inconnu qui la ferait jouir comme jamais... La Juliette Society, elle n'y arrive qu'à la fin et au final, c'est une grande déception !

A côté de ça, il y a aussi Anna, une jeune fille complètement débridée, vraiment à l'aise avec sa sexualité et qui n'hésites pas à se laisser "maltraiter" afin d'atteindre un nouveau seuil de jouissance. Anna inspire beaucoup Catherine. J'ai même l'impression que notre héroïne place sa meilleure amie sur un piédestal, elle aimerait lui ressembler et c'est comme ça qu'elle se laisse entraîner à faire des choses qu'elle n'aurait jamais imaginé.



Inutile de vous dire que les scènes de sexe décrites dans le livre n'ont presque rien à voir avec la "Juliette Society", vous aurez compris qu'on doit la principale partie érotique (ou plutôt pornographique) de l'histoire à l'imagination de Catherine ainsi qu'à la vie passionnante d'Anna.



On ne sent d'ailleurs que trop bien que ce roman a été écrit par une ancienne actrice porno et j'en déplore le vocabulaire employé. Est-il vraiment nécessaire d'abuser de termes salaces dans ce genre de littérature ? Une jeune étudiante comme Catherine est-elle obligée d'être aussi vulgaire ? Je vais peut-être paraître puritaine mais je trouve choquant d'imaginer une jeune fille de son âge user à tord et en travers de mots tels que : baiser, bite, foutre et autre chatte... J'ai trouvé que ça n'avait rien apporté à l'histoire et j'en ai même été plutôt dérangée (une ou deux fois ça va, mais à chaque scène un peu chaude, c'est abusé).



Jean M. Auel a réussi à décrire dans "Les enfants de la Terre" des scènes de sexes magnifiques, sans user de vulgarité ou de vocabulaire salaces. Pour moi, c'est ça l'érotisme. C'est donner envie sans tomber dans le dégueulasse. Sasha Grey est restée trop influencée par son ancien milieu et je trouve dommage que ça se ressente à ce point dans son écriture.



Autre chose d'agaçant dans son style, c'est sa façon de passer d'un chapitre à l'autre sans aucune transition. A un moment, Catherine est au lit dans les bras de Jack et dans le chapitre suivant, elle est en cours en train de détailler la bosse dans le pantalon de son prof... Euh... ok... mais il s'est passé quoi entre deux ? J'ai souvent eu l'impression d'avoir loupé quelque chose et j'avoue que c'était assez frustrant !



J'ouvre maintenant une petite parenthèse et je vous copie un passage du livre qui m'a marqué puisqu'on y parle de MON prénom:



"Son prénom, Séverine, est le féminin du prénom latin Sévère. Imaginez devoir mener votre vie entière avec des gens qui décident qu'ils ne vous aiment pas avant même de vous connaître. Simplement en entendant votre prénom. Séverine. Sévère. Austère. Imaginez accabler un gosse dès la naissance avec un prénom pareil. Autant l'appeler "Pas marrant". Pas marrant du tout."



Bon, ça aurait pu être un autre prénom mais il a fallu que ça soit le miens et désolée mais oui, j'ai été un peu vexée. Qu'est-ce qu'elle a contre Séverine ? Ok, ça vient de Sévère, mais est-ce pour autant qu'il faut nous coller une étiquette ? Personnellement, je ne me suis jamais sentie mal-aimée à cause de mon prénom et je remercie d'ailleurs mes parents de l'avoir choisi, je le trouve très joli !



Alors pour conclure, je dirais que cette première lecture érotique n'a pas vraiment été satisfaisante. Moi qui étais curieuse de lire un livre de ce genre tout en évitant "50 nuances de Grey" (trop médiatisé), je peux dire que j'ai été déçue. Trop de vulgarité et de vocabulaire salace et des scènes de sexe qui arrivent comme dans un film porno, sans que rien ne les y amènes... Pour un premier roman, je dirais que Sasha Grey s'est trop laissée influencer par son ancienne vie et c'est bien dommage !
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Juliette Society

En voilà un livre que je voulais découvrir, présenté comme un "Fight Club" au féminin, ou encore comme un sommet de féminisme. Probléme : c'est nul.







Sasha Grey a été actrice et réalisatrice porno pendant plusieurs années. Mais ici, elle met en scéne Catherine, une jeune femme en couple qui fait des études de cinéma et qui rencontre Anna, qui va doucement lui apprendre à disposer de son corps...







Et la Juliette Society dans tout ça ? Un prétexte qui n’apparaît que lors de quelques pages en milieu et fin de roman. Un prétexte à dérouler les fantasmes de Catherine dans des scénes porno répétitive et pas frnahcmeent bien écrite. Comme tout le roman d'ailleurs, dans lequel l'auteure multiplie les références à sa culture cinématographique, rendant son oeuvre quasi plagiaire à force de constamment se comparer à d'autres. Et c'est tout ? Même pas, car si l'idée de base du roman est bonne, le fait est qu'on peine à savoir si Catherine est un personnage ou une transposition des idées de Sasha Grey. Et espérons que ce ne soit pas le cas car cette Catherine est du genre détestable. Non pas par son désir de liberté (désir qu'elle n'a, en fait, pas réellement) mais par ses idées même. Les geeks sont tous de gros boutonneux, si vous regardez du porno, vous êtes un pervers. Pire encore : il faudrait s’apitoyer sur le sort de Bundy, ce pauvre type qui ne serait pas responsable du suicide de jeunes femmes (signalons que le bonhomme poste des vidéos et photos prono de femmes sans leur autorisation). Et à la lecture du roman, il me semble difficile de croire que l'auteure ne s'est pas projeté dans le personnage. Difficile alors d'apprécier le roman, mais aussi d'avoir envie de lire son deuxiéme...







Et tout cela pour, au final, découvrir des personnages creux, des sous intrigues inutiles, et le plaisir d'étaler du sexe, mal écrit en plus. Bref, à éviter !
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Juliette Society, tome 2 : La Chambre de Ja..

Pour tout vous dire, je n'ai pas lu "Juliette Society" mais cela ne m'a absolument pas dérangé quand à la lecture de ce tome que j'ai trouvé très bon !





Plusieurs années ont passé depuis que Catherine a découvert la Juliette Society et ses mystères. Depuis, elle est devenue journaliste. Catherine commence à écrire sur la mort d'un mannequin dont les propres expériences ont des échos avec sa soif d'indépendance et de fantasmes...





Ce qui avait commencé comme une enquête de routine devient vite alors une obsession. Elle va bientôt se retrouver à emprunter des chemins qu'elle a parcouru jadis... Catherine doit à la fois scruter le passé et envisager le futur. Son expérience à la Juliette Society l'aidera-t-elle à comprendre ce qu'elle attend vraiment de la vie, de l'amour et du sexe ? Ou sera-t-elle de nouveau entraînée dans un monde de tentations dont elle pourrait ne pas en sortir indemne ?





Quatre années, c'est long ! Et pourtant lorsque l'histoire prend forme, je n'ai pas eu un loupé. Comme je vous le disais plus haut, je n'ai pas lu le tome 1 et je n'ai pas ressenti le fait que j'ai manqué quelque chose.





J'ai beaucoup aimé le fait que l'auteur traite la partie enquête de l'histoire. Elle n'est pas juste là pour démarrer cette histoire, l'enquête est bien présente. Catherine va être confrontée à ses anciens démons, ses besoins, ses doutes, ses envies. Ses limites vont être testées, repoussées mais combien de temps pourra-t-elle tenir ainsi ?





L'auteur nous offre sa vision de l'amour en prenant bien soin de séparer le corps de l'esprit. L'auteur a un franc parler, certains pourraient la trouver vulgaire mais je la trouve totalement en adéquation avec sa plume, son récit, ses personnages. Ce livre transpire le sexe et les limites vont être poussées, parfois très loin ! Donc autant vous dire que si vous êtes une âme sensible, ce livre pourrait vous rebuter à sa lecture.





Cependant, je dois vous dire que si j'ai pris énormément de plaisir à lire ce livre, que j'ai apprécié les scènes érotiques, l'enquête menée par Catherine, il y a quelque chose qui m'a fait tiqué ! Et oui, il fallait bien que je vous trouve quelque chose qui n'aille pas et c'est chose faite avec le foutre et le Q ! Autant le foutre, elle en parle soit mais c'est son utilisation ou son envie d'utilisation qui me laisse perplexe... Je ne vous en dirai pas plus sur ce point car je ne veux spoiler personne.



La plume de l'auteur est fluide, crue mais pas dérangeante. La trame de l'histoire est cohérente, j'ai tout bien compris. On se laisse vite immerger par le récit, par les fantasmes (fous) de Catherine.





En conclusion : si comme moi vous n'avez pas lu le tome 1, pas de panique dans les chaumières, cela ne pose pas de problème de compréhension ! C'est un roman érotique brut de décoffrage qui pourrait en choquer plus d'une mais si vous n'avez pas peur de langage cru et de scènes érotiques fantasmagoriques, ce livre pourrait assurément vous plaire !
Lien : http://leslecturesdeladiablo..
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Juliette Society

La couverture et le résumé m’ont fait de l’œil alors me voilà dans l’histoire de Juliette Society qui est une romance érotique.



Catherine est une étudiante en cinématographie, elle a un petit ami Jack et sa nouvelle grande amie Anna.



Catherine rêve secrètement de se faire son prof, Marcus, mais il y a un problème dans cette histoire, c’est qu’elle oublie qu’elle est très amoureuse de Jack. Mais Anna va lui apprendre bien des choses sur ce très discret prof. Et pas vraiment ce à quoi elle s’attendait de lui.



Catherine a de gros fantasmes, mais vous allez me dire qui n’en a pas ou qui n’en a jamais eu.



Catherine a très envie d’être Anna, car son amie n’a peur de rien surtout dans en ce qui concerne la sexualité.



Il ne faut pas avoir peur de ce qu’on va lire, surtout certains mots sont assez « crus » et « vulgaires », on l’apprend à nos dépens dès les premières pages. Il faut qu’on arrive à trouver notre place dans ces chapitres, où l’on passe d’une histoire à une autre entre les personnages comme celle entre Catherine et Jack et celle des aventures tumultueuses d’Anna.



Je suis assez déçue par ce livre, je me suis ennuyée. Quand on lit le résumé, on se voit entrain de lire plein de choses sur une société secrète, mais oui, on va en parler mais très rapidement (que quelques pages). Ce roman se laisse lire grâce à l’écriture de cette auteure qui est agréable. Mais le contenu n’était clairement pas fait pour moi.



Allez-vous faire une idée sur ce livre par vous-même car cet avis n’engage que moi.
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Juliette Society

D'une nullité extrême.

Aucune trame, ce livre ressemble plus à une série de fantasmes mi sordide mi plan-plan.

On peut user de certains mots crus pour parler de sexes, il est vrai mais là ça n'a aucun intérêt. Ça ne suscite même pas une vague émotion puisque ce n'est pas ancré dans le texte.



A éviter!
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Juliette Society

Ayant lu plusieurs critiques avant de commencer ce livre, je savais à quoi m'attendre : du fantasme à la pelle et pas de Juliette Society avant les dernières pages. Une fois ceci posé, le livre est plutôt agréable à lire. Les scènes de sexe sont imagées et même parfois gratinées, décrites avec style.

J'ai particulièrement apprécié le rythme, la structuration en chapitre courts qui semblent à chaque fois commencer quelque chose de nouveau. Toutefois ce rythme un peu particulier peut être un frein qui empêche de dévorer ce livre, je l'ai donc posé et repris plusieurs fois.

Il faut enfin faire abstraction du positionnement omniprésent de l'auteure, qui nous inonde de références intellectuelles au cinéma français pour justifier son statut d'écrivain et faire oublier l'actrice porno. De mon point de vue ce n'était pas franchement nécessaire et cela n'apporte pas grand-chose à l'histoire.
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Juliette Society

Catherine, étudiante en cinéma, s’ennuie et fantasme. Sur son chargé de TD. Sa copine d’amphi. Son petit ami qu’elle adore. Des scénarios complexes, volontiers brutaux, qui la poussent à chercher plus loin, plus fort, plus libérateur. Inassouvie et chauffée à blanc par les récits de son amie Anna, elle fraye et se commet, confronte fantasme, limites et réalité, jusqu’à pousser les portes de la très fermée Juliette Society, où les puissants du monde se laissent aller à toutes les luxures…



Dit comme ça, Juliette Society ressemble à un porno un peu naze, un lot de scènes de fesses et d’orgasmes en gros plan reliés par une intrigue des plus tenues. Et justifierait par la même occasion l’étiquette « la nouvelle E.L. James », malheureusement. Soyons clair : le sexe constitue en effet 90% de la matière du roman. Si cela vous gêne ou vous ennuie, ce (court) livre va vous tomber des mains, tant pis pour lui.

Du sexe, seul, à deux ou en groupe, en pensées, en paroles, en action et sans omission suffit-il à faire de la littérature érotique ? Non. Tout est une question de visée. Et d’équilibre. Le roman suit le parcours érotique d’une jeune femme, des fantasmes qu’elle élabore à ceux qu’elle met en pratique, rejoignant ainsi la tradition du roman d’apprentissage. Mise à mal, la tradition. L’apprentissage se porte bien, merci. Je compte comme l’une des réussites le fait que la majorité des scènes de sexe soient justement des fantasmes, des rêves éveillés de Catherine, en forme de « et si… ». Roman dans le roman. Discours suspendu dans le courant de l’intrigue. L’héroïne est mue par le besoin de pousser ses limites, et l’on se doute que le sexuel est le medium de cette interrogation. Non pas en tant qu’outil mais parce que l’auteur, en bonne enfant de la psychanalyse, part du principe que le sexuel est le cœur de l’individu. Soit. Voyeuse à la manière du spectateur de film porno, elle s’excite dans le mimétisme avant toute mise en pratique. Voir pousse à faire, mais surtout à penser. Pour cru qu’il soit, l’érotisme de Sasha Grey est avant tout cérébral et les expériences de Catherine la poussent à mettre en question les rapports humains (jeu de mots, oui, j’assume), les dynamiques sociales. Ce n’est pas particulièrement nouveau, Sade en fait autant même si sur un tout autre registre. Roman sur la libération des pulsions, d’un moi instinctif non policé, Juliette Society offre curieusement un discours intérieur ultra maîtrisé. Même jetée dans les remous des parties de jambes en l’air les plus hardcore, Catherine est hyper lucide, toujours analytique. Elle se laisse perdre mais sans perdre pied. À l’inverse de Virginie Despentes, par exemple, Grey n’écrit pas avec ses tripes (que je hais cette expression…). J’apprécie. De la même façon, elle écrit cru. Très cru. Et très rationnel. Personnellement, je suis allergique à la poétisation du sexuel romanesque. Aux jolies métaphores censées exprimer la passion. Aux périphrases enturbannées, à la course aux adjectifs qui cachent ce sein que l’on ne saurait voir alors qu’on en a bien envie quand même. Il me semble que c’est un aveu de lâcheté, parce qu’il est tellement plus simple de faire du décoratif que de parler franc, et cru – ce qui ne s’applique pas qu’aux scènes de cul, d’ailleurs. Il n’y a pas trente-six façons d’appeler un chat, un chat. D’autant qu’à chercher les synonymes, on tombe vite dans le grotesque, ce qui ne rend pas le texte excitant (puisque c’est un peu le but, tout de même). Il ne s’agit pas pour autant d’une écriture particulièrement remarquable, mais disons qu’elle sert bien son propos.

Là où les choses sont plus confuses, c’est lorsque l’auteur abandonne le chemin du sexe pour étendre le propos. Pour rappeler qu’il ne s’agit pas (pas seulement) de pornographie. L’auteur fait de nombreuses références cinématographiques, à Citizen Kane et Belle de jour principalement, le film de Buñuel servant de déclencheur au cheminement de Catherine. Ce n’est ni artificiel ni mal venu, mais disons qu’il y a un côté bonne élève qui s’applique un peu voyant. L’intrigue est également victime de son succès : toute l’énergie consacrée à dévoiler sans dévoiler ce qu’est la « Juliette Society », à monter pierre par pierre la tension vers la révélation finale, crée une attente qui ne se concrétise pas vraiment. Pour faire clair sans spoiler, la société secrète et la scène finale sont légèrement convenues, on voit venir la surprise d’assez loin et c’est un peu confus – et au final, on s’en fout, de cette société suffisamment terrible pour donner son nom au roman. Disons que comparer Juliette Society à Fight Club est exagéré, même s’il existe des similitudes tout à fait flatteuses pour l’écriture de Sasha Grey.



Que retenir du discours intérieur de Catherine et de ses débordements contrôlés… Qu’il serait dommage de classer Juliette Society au rayon de la littérature érotique et de jeter la clé. Que je ne sais pas trop quoi penser du débat autour du « porno féminin » et que je m’en fiche un peu, si ce n’est qu’il est toujours bon de rappeler que l’organe le plus érogène d’une femme, c’est son cerveau (d’un homme aussi, j’imagine, mais d’une, je n’en sais rien, de deux, ce n’est pas le sujet). Le roman n’est pas parfait, je ne suis pas certaine qu’il soit inoubliable, mais pour trouble que soit le sujet, l’ensemble est paradoxalement assez sain.
Lien : http://luluoffthebridge.blog..
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Juliette Society

Je pense que je suis passée complètement à côté de ce livre. L'histoire n'est qu'un prétexte pour l'auteure de se faire plaisir en écrivant des scènes X de manière très... ordurière. Ca pourrait passer sauf que je n'en ai pas vu le but à part de dire que le cul et le fric mènent le monde. Il n'y avait pas besoin de répéter le mot "trou de balle" dix fois dans une même phrase pour que je le sache ou (si je ne le savais pas) que je le comprenne. Je suis très déçue de ce livre qui est vendu comme le top du féminisme. S'il est vrai que Sasha Grey évoque des notions importantes (oui, une femme à le droit de parler de (sa) sexualité aussi librement qu'un homme peut le faire, et oui, le consentement et la communication entre deux personnes peuvent rendre les rapports intimes fabuleux) je ne considère toutefois pas que décrire sur trois pages la manière dont le personnage principal préfère nommer le sperme et où elle aime en recevoir sur elle soit très efficace.
Lien : http://wp.me/p1fMjH-1yY
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Juliette Society

Je n'ai pas vraiment compris l'objectif de l'auteur. Le thème est une société secrète où les grand de ce monde viennent assouvir leur pulsion. Au final, on parle peu de cette société et cela ressemble plus à une quête de sa propre sexualité. Mais cela finit par partir dans tous les sens et on referme ce livre avec une sensation de n'avoir rien compris. A moins que ce ne soit l'auteur qui se soit perdu en route.
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Juliette Society

Aucun intérêt. Je me plein souvent que les livres érotiques sont presque des copier/coller …et bien là j’aurais préféré. Ce livre est plus du porno, dans tout ce qu’il y a de dégradant. Absolument aucun intérêt. 350 pages inutiles. Plusieurs fois j’ai été tenter d’abandonner carrément la lecture: mais j’ai persister jusqu’au bout en espérant une amélioration…et bien non une perte de temps cette lecture. Histoire pleine de flou totale, on passe d’une chose à une autre sans vraiment comprendre. On croirait lire un brouillon, plein d’idées diverses pas encore triées, corrigées, et ordonnées. Des scènes porno très vulgaires et presque dérangeantes…pourtant je suis loin d’être prude. Il ne vaut absolument pas le coup d’être acheté (ce qui n’est pas mon cas heureusement je l’ai gagner à un concours)…ni même publié.
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Juliette Society

À la fois roman érotique un peu extrême et satire sociale homéopathique, La Juliette Society est surtout une sorte d’éloge de la liberté — celle de penser comme celle de disposer de son propre corps — et un petit manifeste à la défense du droit de rêver.
Lien : http://www.ledevoir.com/cult..
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