Scott Baker

L’idiot-roi fait partie de ces livres que la plupart des amoureux de science-fiction en France ont croisés au cours de leurs vies, lors d’un passage chez un bouquiniste ou d’une brocante. Pour autant tous n’ont pas lu et cet ouvrage, pourtant lauréat en 1982 du prix Apollo du meilleur roman de science-fiction édité en France, reste largement méconnu. La faute en est sans doute à un auteur peu traduit et à un sujet original, possiblement aussi à une couverture, comme souvent, assez racoleuse et sans lien réel avec le contenu. Et pourtant...

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Et pourtant l’auteur a une belle plume, claire et plaisante à lire, l’ouvrage bénéficiant en prime d’une traduction de qualité. L’émotion est souvent présente et il est facile de s’attacher aux différents protagonistes.

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Et pourtant le roman est très original est les thèmes abordés sont nombreux et intéressants. Le personnage principal, Amber, suite à des carences alimentaires subies bébé, doit grandir avec une intelligence infranormale et un corps rachitique. Il s’attache à sa sœur (pour simplifier) qui, elle, est marginalisée par un physique disgracieux et pénalisée par le manque d’amour de ses parents (la mère est adepte de drogues et le père avant tout soucieux d’aventures sexuelles mais ces points sont peu développés, le sujet n’étant pas là). Ces deux enfants puis adolescents sont largement éduqués par une confrérie religieuse qui pratique le « Latihan », sorte d’hypnose scientifique destinée à communiquer de façon fusionnelle avec Dieu. Nous trouvons donc un faisceau de sujets riches et bien amenés : le handicap, la marginalité, une relation (chaste) très intense entre frère et sœur, les questions éducatives et les conséquences du manque d’amour parental, les dépendances, les tensions familiales, la solitude, la croyance…

Une fois adulte Amber et sa sœur Jane ont la possibilité d’être transférés sur une autre planète, dans des corps différents et donc dépourvus de handicaps. Une fois le choix du lieu effectué, ce qui donne lieu à un rapide examen de différentes possibilités d’existence, ils arrivent sur Deirdre, monde riche mais encore peu exploré ; où les insectes sont très dangereux et la jungle omniprésente. L’adaptation des deux arrivants à leurs nouveaux corps est progressive et la découverte de la continuité de la conscience dans un corps autre m’a intéressé. Amber habite ensuite sa nouvelle vie, sans handicaps, mais ne réussit plus à pratiquer l’hypnose du Latihan. Dieu lui manque et il cherche donc le sens de son existence. Dans le même temps la planète semble devenir vivante et combattre les colons (ici comment ne pas penser à Herbert et à « la ruche d’Hellstrom » (autre prix Apollo d’ailleurs) ou au « Cerveau vert » du même auteur). Ces derniers luttent, ce qui donne lieu à différentes réflexions sur les modes d’organisations possibles dans des communautés humaines, mais semblent dépassés. Que deviendront Amber, Jane et la colonie ?

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Ce petit livre, qui se lit aisément, m’a séduit. Je me suis interrogé sur les raisons de sa large absence de succès en voyant ses notations sur Babelio. Je crois qu’il est pénalisé par le manque de notoriété de l’auteur mais aussi et sans doute surtout par la profusion des thèmes, tous abordés mais jamais vraiment approfondis. Ces sujets sont aussi nombreux que rarement évoqués en science-fiction, ce que j’ai aimé mais qui peut aussi dérouter la part du lectorat de ce genre qui est conventionnelle et aime se retrouver largement en terre connue. Enfin il n’y a ni ennemis évidents, ni « méchants » et, plus généralement, le monde dépeint n’est pas manichéen. Il n’y a pas plus d’histoire d’amour ni de héros charismatique, ce qui contraste absolument avec ma précédente critique (« Hunger Games ») et fait que ce roman a peu de chances de plaire à un large jeune public comme à ceux qui sont proches de la littérature « young adult ».

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L’Idiot-roi me semble un bon à très bon roman de science-fiction, original et facile à lire, apte à faire passer un bon moment à un adulte rêveur, curieux et qui aime différentes formes de dépaysement, les « voyages du cerveau et de l’âme ». Si vous vous reconnaissez dans ce portrait n’hésitez pas à découvrir cet ouvrage, je pense que vous ne serez pas déçus.

17 histoires de vampires rassemblées par Ellen Datlow, ce recueil a attiré mon attention. Comme dans toute anthologie, on trouve du bon et du moins bon. Celle-ci m'a laissé une curieuse impression, parce que j'y ai trouvé de l'excellent et du très mauvais. Pas vraiment d'à peu près. On passe de la haute voltige à l'ennuyeux et fastidieux. Et le gore est vraiment gore. Ça passe parfois pour moi... pas cette fois. Pourtant, j'en ai lu, des passages très limite dans certains bouquins, alors il m'en faut beaucoup, mais j'ai trop ressenti la surenchère.

Mais passons, les excellentes nouvelles, magistrales, font passer la pilule. En particulier, The sea was wet as wet could be, To feel another's woe, Down among the dead men...

Je ne sais pas comment noter ce recueil, de ce fait, alors je vais lui mettre la moyenne, puisque ça reflète mon impression sur l'ensemble des récits.

Notez que ça doit être la toute première fois que j'écris un retour en français sur un ouvrage n'ayant pas été traduit. Je ne sais pas ce qui est préférable, en fait.

En ce moment, j'ai énormément de mal à lire et Kyborash de Scott Baker en fait les frais. Déjà, je suis déçu puisqu'il ne s'agit en rien à de la science-fiction comme c'est écrit sur la quatrième de couverture, mais de la fantasy basé Moyen-Âge. Il y a tromperie sur la marchandise. Bon, la fantasy ce n'est pas vraiment mon truc, faut dire que je ne me suis pas intéressé. Tout partais bien pourtant, on suivait l'histoire d'un petit garçon fils de potier qui devait suivre les chemins de son père. L'histoire était plutôt intéressante. Mais une fois passé la foire, j'ai commencé à m'ennuyer. J'ai difficilement lu les cent premières pages, puis, je me suis forcé jusqu'à calé au milieu du livre. Cela fait une semaine que je suis dessus, je ne vois pas l'intérêt de poursuivre.

Roman de science-fiction que j'ai trouvé par hasard. Un garçon et une fille, tous les deux handicapés et malheureux ont la chance d'émigrer sur une planète lointaine ou ils sont débarrassés de leurs handicaps.

SF qu'on peut lire.

Un fantastique décalé et hautement machiavélique.



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Anthologie de nouvelles d'auteurs appartenant au courant du fantastique dur. Ce fantastique n'est pas conçu comme une fuite devant la vie réelle mais au contraire une approche fantasmatique de l'existence quotidienne visant à en dévoiler la signification profonde et qui, volontiers contestataire, dénonce les multiples facettes de l'aliénation contemporaine.

Un univers de fantasme inquiétant. L'auteur mêle la science-fiction et le fantastique pour donner un climat oppressant, une plongée dans les eaux troubles du subconscient.

Brian Gérard descend la pente de sa vie et passe d'échec en échec. Devenu professeur dans un coin perdu en Floride, la superbe maison isolée dans la nature où il habite est son dernier havre de paix. Lorsque surgissent de monstrueuses araignées surgies on ne sait d'où.

Une somptueuse fantasy d’apprentissage, dans le rigide royaume religieux de Chal.



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Fantasy épique et chamanisme pour une incroyable anthropologie politique en action.



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