Scott O`Dell

Si j'ai lu ce roman, c'est d'abord par curiosité, sachant que le dessin animé les Cités d'or (l'un des préférés de mon enfance) en était inspiré. Soyons honnête: les seuls liens entre les deux sont que les personnages recherchent les cités d'or et que certains personnages (3 seulement si je ne m'abuse) portent le même prénom (mais n'ont ni le même caractère, ni le même âge). Ça s'arrête là. [...]



Quoi qu'il en soit, c'est un roman est un roman jeunesse, cela se ressent à la simplicité du style (encore que sur une traduction, ce soit difficilement évaluable) qui n'en est pas moins agréable, et sur le fait que certains aspects ne soient pas aussi creusés que je le souhaiterais en tant qu'adulte (décors, aspects culturels de la vie des indiens que j'aurais aimé voir plus développé, réflexions quant à la situation aussi). Mais il ne prend pas les jeunes lecteurs pour des imbéciles. Le thème est sérieux, les personnages loin d'être tout blanc ou tout noir, nul adolescent ne se lue soudain en héros pour sauver le monde libre...

Le personnage principal et narrateur de l'histoire, le jeune cartographe Esteban, reste souvent dans un rôle d'observateur face à cette aventure où il est entraîné plus ou moins malgré lui. [...].



Un roman que je recommande aux jeunes amateurs de romans d'aventure, historiques, mais aussi de réflexion, préférant des personnages crédibles à la facilité du manichéisme.



critique complète sur mon blog
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J’ai lu beaucoup d’histoires sur les esclaves, la manière dont ils furent capturés en Afrique, puis asservis au service de Blancs dans des plantations, les sévices qu’ils ont subis… Et pourtant, celle de Raisha est tout de même originale : Konje, son fiancé et elle, sont originaires du Ghana et sont vendus comme esclaves sur l’île Saint-John, île appartenant aux Danois à l’époque. L’histoire de Raisha se situe vers le début du VIIIe siècle d’après la note de l’auteur. C’est avec simplicité que Soctt O’Dell explique les violences que subirent les esclaves, mais aussi la résistance que ceux-ci offrirent aux Blancs… jusqu’au bout. J’ai eu la gorge serrée de tant d’horreur, de cette haine raciale, de ce besoin d’asservir d’autres humains.

Petite remarque, je ne comprends pas le titre traduit en français alors que le titre originale est My name is not Angelica ! Peut-être est-ce de la résignation ? Je relirai Scott O’Dell, il a le don de savoir raconter des histoires, il est l’auteur du très connu Les mystérieuses cités d’or (adapté en dessin animé). Un récit dur mais nécessaire. A partir de 12-13 ans.

C'est l'histoire d'une esclave vendue, en même temps que son fiancé, à un danois, propriétaire d'une plantation aux Antilles. Très rapidement, les tambours commencent à porter les messages d'une révolte qui s'organise. Intéressant. A conseiller aux jeunes lecteurs (niveau 5ème)

Le roman qui a inspiré le dessin animé de mon enfance ! J'étais ravie de retrouver Mendoza, Esteban et Zia (pas de Tao dans le roman et je trouve que c'est beaucoup mieux)



Les personnages sont différents de ceux de la série et j'ai trouvé Mendoza particulièrement réussi dans sa frénésie d'or, dans son égoïsme et sa relation avec Esteban est intéressante.



Le personnage d'Esteban est celui qui évolue le plus et j'ai apprécié le regard qu'il posait sur Mendoza mais aussi sur la manière dont les conquistadors prennent possession du Nouveau Monde. J'ai aussi apprécié le personnage du prêtre qui ne cesse de trouver des occasions d'évangéliser ( et clairement de force, dans le sens qu'il leur dit que s'ils ne sont pas baptisés, leurs âmes sont en danger) toutes les personnes qu'il rencontre



J'apprécie aussi la découverte des fameuses cités d'or, beaucoup moins impressionnante que ce que les espagnols se représentaient mais qui représente une grosse somme tout de même. J'ai aussi aimé le fait qu'Esteban soit le narrateur depuis sa prison (et on sent bien l'avidité des personnages) et bien entendu sa relation avec Zia qui progresse tout au long du récit





Ce que j'aime : la manière dont les conquistadors sont décrits, Mendoza et la relation d'Esteban et Zia





Ce que j'aime moins : j'aurais aimé une suite





En bref : Un beau roman qui réussit à décrire les conquistadors et leur soif de l'or





Ma note





7/10
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Il s'agit du roman qui a inspiré la série animée Les Mystérieuses Cités d'Or. INSPIRÉ. Il ne s’agit donc pas du roman issu de la série.

On retrouve quelques personnages du dessin animé (Esteban qui est un jeune cartographe de 15 ans, Zia, la jeune inca, et Mendoza l’Espagnol avide d’or qui recherche les fameuses Cités d’Or). L’histoire, quant à elle, est bien différente de celle de la série. Au début du roman, Esteban se trouve en prison, accusé d’avoir détourné un trésor trouvé lors d’une expédition et de ne pas l’avoir rapporté au roi d’Espagne. Esteban raconte alors ce qui est arrivé lors de cette fameuse expédition et comment la soif de l’or peut dévorer l’esprit humain.

Très bon roman, vraiment agréable à lire. Je ne peux que le conseiller à tous les amateurs de la série et à ceux qui s’intéressent aux aventures des explorateurs.

Cependant, pour une aficionado de la série telle que moi, il est bien difficile de se débarrasser de l'image des héros du dessin animé, tellement leur image est présente à chaque évocation de leur nom.

Ayant grandi avec les épisodes des mystérieuses d'or qui tournaient en boucle, c'est avec plaisir que je me suis lancée dans la lecture de ce roman.



Il n'a rien en commun avec le dessin animé, si ce n'est le nom de personnages principaux. L'histoire se déroule au Mexique en pleine conquête espagnole.

Des personnages avec plein de rêves et motivés par la découverte de l'or.



Esteban le cartographe raconte son aventure depuis la prison où il est enfermé et on apprendra que la fièvre de l'or ne touche pas seulement Mendoza.

Vers 1730, Raisha qui a seize ans, et Konje, son fiancé, sont capturés et vendus à un planteur danois de la Jamaïque, alors qu'ils vivaient heureux dans une tribu africaine. Au cours de l’interminable traversée sur le navire négrier qui va les mener à l'île Saint John, les esclaves souffrent de l’entassement, de la malnutrition, de la peste.

Au domaine de Hawks Nest, Raisha va désormais s'appeler Angelica et Konje Apollon. Le sort de ses compagnons d’esclavage détermine le jeune homme à fuir. Il prend la tête d’un camp de fugitifs qui s’organise pour survivre. Mais, plus la révolte gronde, plus la répression s’annonce terrible…

C’est Angelica qui raconte les événements. Par devoir et amour pour l’enfant qu’elle porte, elle est la seule à ne pas participer au suicide collectif où même son mari se suicide, qui ce produit durant la dernière attaque militaire.

Pour son récit dur et violent et bouleversant, l’auteur s’est appuyé sur des écrits historiques et des témoignages de descendants d’esclaves qui ont traversé la révolte de 1733-1734.

Vraiment un magnifique roman qui m'a beaucoup touchée.
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tout est dit sur l'esclavage : comment des africains ont pu livrer d'autres africains par appât du gain, comment se déroulait le trajet en bateau jusqu'au Antilles, comment se comportaient les maîtres et les esclaves et aussi comment il y a eu tentative de conversion au christianisme.



Beaucoup de passages sont assez durs : nombreux sont les coups de fouet ou autres tortures infligées jusqu'à la mort aux esclaves désobéissant mais aussi les passages évoquant les lois auxquelles doivent obéir les esclaves, enfin la vie des insurgés n'est pas facile non plus.



Malgrè l'amour que se porte Konje et Raisha, Raisha à la fin du roman fait un choix douloureux, en opposition à Konje, mais qui la sauvera.




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J'ai aimé découvrir la vie et la philosophie de Saint François d'Assise dans ce roman lu il y a plus de 15 ans.

Au temps des Conquistadores, en 1541, Estéban de Sandoval, un jeune cartographe est retenu dans la prison de San Juan de Ulùa à Vera Cruz, en Nouvelle Espagne sur la façade du Golfe du Mexique. Deux chefs d'accusation pèsent contre lui : Meurtre et substitution au Quinto Real, le Cinquième du Roi, un impôt du pour toute richesse trouvée. En effet, Esteban est le dernier survivant d'une troupe de mercenaires à la recherche de l'or de Cibola et lui seul sait où se trouve l'or.
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J'ai aimé le livre parce que j'ai appris sur l'esclavage et sur l'époque. Le livre parle bien de l'esclavage.

Sarah, le personnage principal, est une jeune adolescente vivant en Amérique un peu avant la Révolution Américaine. C'est un personnage auquel je me suis beaucoup attachée et à qui il va arriver plein de malheurs : sa famille meurt, elle va être accusée d'avoir mis le feu à un bâtiment et va être poursuivie par un général britannique, un homme va tenter de la violer, elle sera accuser de sorcellerie et elle survit recluse dans une forêt pendant un certain temps. Et malgré tout cela, elle reste forte et digne. Et moi, j'aime les héroïnes au fort caractère !



Le style de l'auteur est simple et fluide. Il se lit avec beaucoup de facilité. J'ai trouvé les descriptions magnifiques sans être trop longues. Le récit est raconté à la première personne : nous avons donc toutes les impressions de Sarah ce qui permet vraiment de nous mettre à la place de la pauvre jeune fille. Je dois avouer que mon immersion dans le récit était totale.



Je n'ai pas trouvé de défauts à ce livre : l'écriture est bonne, les personnages variés et l'histoire est intéressante et palpitante. Il se passe toujours quelques chose, sans qu'on s'y attende ! Je suis juste un peu restée sur ma faim à la fin de l'histoire : j'aurais aimé en savoir plus sur l'avenir de la jeune Sarah !



J'ai vraiment aimé ce livre et, si vous tombez dessus, je vous encourage vraiment à le lire !
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Très beau souvenir de mes lectures enfantines. Je me voyais très bien en Carlotta, cette véritable héroïne à mes yeux, chevauchant libre les cheveux dans le vent.