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Critiques de Scott Thomas (63)
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L'horreur de Kill Creek

"Fear of the dark

Fear of the dark

I have a constant fear that something's always near..."

(Iron Maiden)



J'ai toujours un frisson de plaisir anticipatif quand j'ouvre une histoire de maison hantée. Les ingrédients qui composent ces textes restent sensiblement les mêmes depuis Pline le Jeune (et sans doute encore bien avant lui) et on sait plus ou moins d'avance ce qui nous attend derrière la porte vermoulue de la mystérieuse demeure chuchotante... mais qu'importe ? Je dirais même que sans certains invariables "clichés" du genre le récit ne pourrait pas fonctionner comme il se doit, et un bon conteur saura les utiliser à son avantage. C'est un peu comme à la loterie. Les numéros qui tournent dans le tambour restent toujours identiques, et c'est la combinaison sortante qui fera de vous un gagnant.

Le roman de Scott Thomas n'était pas tout à fait un jackpot, mais presque. L'histoire est menée tambour battant (tant que j'y suis), et j'ai vraiment passé un bon moment, tendue comme des bretelles à l'instant où j'ai franchi le seuil de la maison abandonnée de Kill Creek.



L'idée de départ est séduisante. Réunir quatre écrivains d'horreur dans une maison réputée "hantée" pour une interview à l'occasion d'Halloween ne manque pas d'originalité, et permettra à ces alchimistes de la terreur littéraire de goûter à leur propre potion. Les protagonistes ont chacun leur vision spécifique du "mal", ce qui apporte des moments et des dialogues intéressants non seulement quand ils acceptent de jouer le jeu de la fameuse interview, mais aussi quand la maison commence à donner les premiers signes de son éveil.

La frasque d'Halloween aurait pu s'arrêter là, mais en quittant le Kill Creek le lendemain, les invités ne savent pas encore qu'ils ne sont pas partis tout à fait seuls...

La rumeur nourrit le mal, et les rumeurs propagées en masse se transforment souvent de façon étonnante en réalité. Aucun "point froid", aucune illusion d'optique bien définie... l'histoire ne pourrait pas fonctionner sans les mirages qui paraissent réels, ni sans la réalité que les héros voudraient désespérément éconduire comme un mirage. La gradation est parfaitement dosée depuis la présentation des personnages et leur première confrontation à Kill Creek, jusqu'aux signaux annonçant que quelque chose va très sérieusement de travers. Des signaux d'abord timides, mais ensuite vous commencerez peut-être à scruter avec inquiétude les coins sombres de votre chambre en y devinant des ombres malsaines. A entendre le grincement du fauteuil roulant de Rebecca Finch derrière la porte, et la voix râpeuse de Rachel juste derrière vous.

La première brique est tombée...

L'écrou se resserre d'un tour.



Mais ce n'est pas tout. le roman de Scott Thomas contient aussi un méta-niveau particulièrement appréciable pour les amateurs du genre.

Le récit s'ouvre sur un cours universitaire sur le roman gothique, et les observations de Sam McGarver sur le mystère, peurs refoulées, punitions et péchés font office de proverbiaux fusils sur le mur, que l'auteur compte utiliser plus tard pour tirer. Tout s'imbrique admirablement après sa rencontre avec les autres participants à l'aventure : dans leurs mutuelles provocations, chamailleries et confidences, le livre monte encore d'un cran supplémentaire en qualité et en amusement du lecteur. Les meilleurs passages consistent précisément en ces dialogues : des clins d'oeil au lecteur et à sa prédilection pour tel ou tel type d'auteur, et une déclaration d'amour aux maîtres de frissons littéraires.

Il reste quelque peu paradoxal que Thomas sait très bien extrapoler le style et définir le public de, disons, R.L. Stine (Daniel Slaughter), Clive Barker (T.C. Moore) ou Stephen King (Sam McGarver et Sebastian Cole), mais je ne saurais pas dire s'il a vraiment trouvé un style propre à lui-même.

J'y vois surtout un écho de King... peut-être carrément de "Ca", dans la mesure où les protagonistes finissent par se réunir à nouveau à l'endroit où tout a commencé, afin d'affronter leurs plus grandes peurs.

Excepté la fin... ! Un happy end classique d'horreur, qui étirera définitivement votre rictus satisfait d'une oreille à l'autre. 4/5
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L'horreur de Kill Creek

Le scénario de départ est on ne peut plus classique : 4 auteurs écrivant des livres d’horreur à succès tous dans des genres différents se retrouvent invités pour une interview un peu particulière. Elle durera un weekend et se tiendra dans… une maison hantée. Et à partir de là on sait tous que ça va déraper. On a beau le dire le répéter : ce genre d’expérience c’est une mauvaise idée mais non rien à faire personne n’écoute. C’est comme dans les films avec la fille qui monte à l’étage, en criant de préférence comme ça on sait bien où elle est, pour se coincer dans une chambre où elle ne sera pas du tout en sécurité plutôt que de se sauver à l’extérieur. Plus personne ne s’étonne qu’elle finisse trucidée; même pas elle.



Donc jusque-là rien de bien original mais la suite va très vite devenir intéressante. Les sens en éveil le lecteur est sur le qui-vive, parce qu’il a compris que Scott Thomas (bonjour monsieur l’auteur ravie de faire votre connaissance) risque bien de le surprendre. On est loin des clichés de la maison hantée où apparaissent spectres, des bruits flippants, où les objets volent tout seuls et où les occupants hurlent de peur. L’auteur prend tout son temps. Le temps de poser les bases pour une histoire qui tient la route, le temps de planter les personnages et le décor, le temps de faire monter la tension crescendo. Et pendant ce temps le lecteur sent que ça va arriver mais quoi ? Et bien rien de ce qu'il a imaginé.



Un petit hommage à shining, des personnages travaillés jusqu’à la moelle, une structure du récit étonnante, une plume fluide et entrainante, et je n’en dirais pas plus ! Tout est tellement finement entrelacé que le moindre petit indice pourrait vous gâcher cette lecture, et croyez-moi ce serait dommage. Amateurs du genre précipitez-vous ! Novices du genre ben allez quoi vous n’êtes pas en train de le lire ?!

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L'horreur de Kill Creek

Les histoires de maisons hantées sont rarement originales, au bout d’un moment, à part savoir si les bruits, fantômes, démons et autres créatures malfaisantes viendront plutôt des murs, de la cave ou du grenier, le suspense est un peu limité.

Ici, l’auteur a choisi une autre voie et j’ai aimé ce parti-pris de proposer quelque chose de différent.

Tout commence quand quatre auteurs de romans d’horreur sont invités par le fondateur d’un site internet dédié à l’horreur à venir se faire interviewer pour Halloween.

Mais une surprise les attend, puisqu’ils vont devoir se rendre dans une maison réputée hantée au fin fond du Kansas, à Kill Creek.

A partir de là, rien ne va se passer comme on s’y attend, mais je vous laisse la surprise de la découverte.

J’ai vraiment aimé le choix qu’à fait l’auteur de proposer une intrigue à laquelle on ne s’attend pas, mais qui bien entendu, reste ancrée dans le thème de l’horreur, sachant que la terreur provient souvent du plus profond de nous, de nos angoisses et de nos peurs.

Je ne peux pas dire que j’ai réellement eu peur, mais aucun livre ne m’a jamais terrifié, même pas un bon King, un succulent Herbert ou un excellent Masterton.

J’ai passé un très bon moment avec ce roman, meilleur en tout cas que les quatre auteurs invités à séjourner un moment à Kill Creek.

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L'horreur de Kill Creek

Je ne pouvais décemment pas commencer l'année sans quelques frissons provoqués par une intrusion dans une maison hantée, n'est-ce pas ? J'ai choisi ce premier livre de Thomas Scott, qui m'a semblé prometteur, et bien m'en a pris.

L'auteur nous propose donc quatre histoires dans l'histoire, puisque c'est le nombre d'écrivains qui sont conviés à une interview filmée dans ladite maison hantée, en plein Kansas. J'ai beaucoup aimé le mélange de genres, puisque nous trouvons ce lieu hanté qui aliène les auteurs, des jumelles machiavéliques, un manuscrit d'une seule ligne qui s'écrit toute seule et revient en boucle, et un auteur fou qui joue de la machette pour fracasser un mur dans le but de commettre un horrible assassinat.

Faut-il y voir un hommage au King ? C'est ce que j'y ai vu en tout cas, d'autant que Sebastian Cole en a la plupart des caractéristiques : considéré comme un maître de l'horreur, carrière impressionnante, bien entendu d'un âge avancé... On nous sert une auteure qui fait plus volontiers dans le thrash, un auteur versé dans les livres d'horreur pour ado, et le principal protagoniste métamorphose les petits bourgs tranquilles en enfer sur terre.

Nos quatre auteurs sont donc enfermés dans cette demeure flippante, en compagnie de l'interviewer qui court après le buzz et les likes grâce aux récits de ses invités...

Un premier livre magistral qui m'a fait commencer l'année sur les chapeaux de roues. Les petits accrochages de débutant sont vite oubliés grâce à l'écriture fluide et au style impeccable. J'attends avec impatience la sortie du second bouquin de cet auteur qui me semble très prometteur, puisqu'il a magnifiquement amené son / ses sujet(s). On le sent très influencé par Stephen King, dont il doit être fan, mais il développe un style très personnel qui fait mouche.
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L'horreur de Kill Creek

Kill Creek, Kansas. Pour l'Halloween, le fondateur d'un site web d'horreur a eu l'idée de réunir à Finch House quatre écrivains d'horreur - Sebastian Cole, Daniel Slaughter, T.C. Moore et Sam McGarver -, pour une entrevue exclusive dans ce lieu prétendument hanté, où ils passeront la nuit. Comme ils ont tous leurs raisons de rechercher un peu de publicité, ils se prêtent au jeu, contents cependant de laisser cette expérience derrière eux. S'ils l'ont bien laissée derrière eux... Véritable hommage au genre dont il en explore les multiples facettes, et truffé de références à la littérature d'horreur, ce roman, avec sa plume cinématographique, se lit avec beaucoup de plaisir. Plus complexe qu'il n'y parait, c'est bien l'âme humaine dans ses faiblesses qu'il sonde. Sans avoir eu peur, il installe définitivement un climat de malaise. Le dernier tiers, cependant, m'a semblé un peu longuet.
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L'horreur de Kill Creek

Le millionnaire Wainwright est à la tête d'un site web spécialisé dans l'horreur.

Pour Halloween il décide de faire les choses en grand en invitant pendant deux jours (offrant 100 000$ pour chacun si acceptation), les quatre plus populaires écrivains d'horreur que sont Sam, Moore, Sébastian et Daniel.

Le cadre pour l'occasion est aussi inhabituel, car il entraînera tout ce petit monde dans une maison du Kansas réputée hantée à Kill Creek, qui servira de studio lors de l'interview.

Durant ces deux jours rien de notable, si ce n'est des impressions, n'est à signaler.

Rien vraiment ?

Juste après leur séjour, les écrivains perdent les pédales…



La suite à vous de la découvrir.



Une écriture agréable, une histoire travaillée, un bon moment de lecture.
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L'horreur de Kill Creek

*** Ce que la maison donne, elle le reprend***



Quand j'ai commencé L'horreur de Kill Creek, je n'étais pas persuadée qu'un roman sur une maison hantée (Un de plus !) allait faire de mes heures de lecture un intérêt quelconque ... et pourtant, cette histoire de maison hantée n'est pas une histoire comme les autres.



Sam, T.C Moore, Sebastian et Daniel Slaughter sont des écrivains en vogue, des maîtres de l'horreur.

Ils connaissent tous Kill Creek fondée au milieu du 19ème siècle à la sueur de son propriétaire qui en a profité une décennie après la terrible tragédie qui s'y est déroulée. Puis, les soeurs Finch ont racheté la maison qu'on disait hantée et elles lui ont donné le nom de Finch House. Nouvelle tragédie ... Depuis plusieurs décennies la maison est fermée, la nature a repris ses droits dessus et les habitants ne veulent pas en parler.

Chacun de ces quatre auteurs ont leurs soucis d'écrivains : panne d'écriture, soucis familiaux, addictions ... et sont tous les quatre en perte de vitesse.

Ils sont alors convoqués par le très connu Wainwright, le roi du podcast de l'horreur sur le web. Son idée, faire un gros coup de marketing avec les quatre plus grands écrivains le soir d' Halloween et ce, dans la célèbre Finch House, espérant qu'il y aura des activités paranormales pendant son direct.

Acceptant le contrat, les quatre auteurs débarquent avec Wainwright et Kate, caméraman(ou woman du coup ?)

Ils seront filmés non-stop pour le montage final. Seule, l'interview sera en direct le soir.

Lorsqu'ils rentrent pour la première fois dans la maison de Kill Creek, ils sont tous stupéfaits que cette immense demeure, qui parait plus petite de l'extérieur, soit si propre, pas de poussière, pas de toiles d'araignée et en excellent état, elle est magnifique et accueillante.

Maison hantée vraiment ? Personne n'y crois sauf qu'il y a une chambre qui est condamnée avec un mur en briques. On y entends des grincements, des frottements ... Il y a quelqu'un ou quelque chose ...

Après un jour et une nuit, l'aventure de la "maison hantée" est terminée. Chacun quitte les lieux mais un drame va secouer l'équipe avant qu'ils ne se quittent.

C'est seulement quelques mois plus tard, alors qu'ils auront tous repris le cours de leur vie que des choses anormales vont à nouveau tous les confronter, et là, la maison ne sera plus du tout accueillante.



Bien sûr, c'est une maison curieuse, mais on est loin du cliché des fantômes "Bouhouhouhou". C'est un très bon thriller, une bonne histoire bien terrifiante sans faire dans l'hémoglobine bien trash.

On s'attache très vite aux écrivains et même au terrible Wainwright.

Lecture plaisante et l'épilogue, ... et bien, ... renversant !





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L'horreur de Kill Creek

🏚☠ L'horreur de Kill Creek - Scott Thomas ☠🏚

Traduction : Benoît Domis @bragelonnefr



Quatre écrivains à succès spécialisés dans les romans d'horreur sont réunis par un blogueur populaire pour réaliser une interview à Kill Creek, dans le Kansas. Le choix du lieu n'est pas anodin. En effet, à Kill Creek se dresse une vieille et grande bâtisse, construite dans les années 1800 et qui a été le lieu d'un double homicide sanglant. Depuis elle est réputée hantée, ceux qui ont voulu y habiter n'y sont guère restés longtemps, à l'exception de deux sœurs qui y ont vécu comme des ermites. Les écrivains vont passer la nuit sur place après leur entretien retransmis en direct sur internet, mais leur présence va réveiller ce que la maison abrite et les suivra jusque chez eux, ne leur laissant aucun répit, les poussant à la limite de la folie.



Le résumé m'avait beaucoup plu, cette idée de réunir des écrivains dans un lieu qui pourrait être celui d'un de leurs romans m'a tout de suite accrochée. Malheureusement je n'ai pas réussi à entrer dans le roman, à éprouver la peur et les frissons promis... J'ai même fini le livre en diagonal (ce que je ne fais que très rarement) le trouvant trop long et me lassant des effets et des scènes trop connues, trop vues dans ce genre de littérature. J'avais espéré un traitement plus original de la "maison hantée" or on en revient au schéma classique. Bref je passe à ma lecture suivante.
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L'horreur de Kill Creek

✍️ réunion d’auteurs ✍️



Le pitch de base m’a de suite séduite : une réunion d’auteurs maîtres de l’horreur et du fantastique dans une demeure abandonnée jouissant d’une mauvaise réputation. Un magnat de la communication numérique aux commandes et des interviews intrusifs. Parsemez le tout de manifestations ectoplasmiques (enfin peut être …) et vous obtenez un super thriller fantastique.



👻 j’irai où tu iras 👻



Le seul petit défaut que je pourrais trouver à ce livre c’est qu’on n’y reste pas longtemps dans la maison … le côté angoissant ne ressort pas tant que ça en dehors des dernières pages. On passe beaucoup de temps aux côtés des auteurices mais oscillant d’un à l’autre ce qui peut parfois empêcher la tension de monter complètement.



👀 caché…. Coucou! 👀



Heureusement la fin en apothéose gomme ce petit sentiment. Et je dois dire que je me suis régalée sur la seconde moitié du livre qui pour moi est un sans faute. L’écriture est top , c’est addictif et je le recommande ! En bref un très bon moment.
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L'horreur de Kill Creek

KILL CREEK aka LA MAISON HANTÉE DU Kansas.

Voici son histoire « TUM TUM «

Aucune maison ne nait mauvaise.

Kill Creek a été construite en 1859 à la sueur du front de son proprio.

Mais une tragédie violente aura lieu.

Par la suite, beaucoup y ont habité ou tenté d’y vivre. ils ne sont jamais restés longtemps, sans pouvoir dire pourquoi. Quelque chose n’était pas « accueillant », et surtout un froid glacial y régnait.

En 1975, les sœurs jumelles Finch décident de l’acheter. Cela finira mal aussi.





Et si on dormait à Kill Creek ?

Le millionnaire Wainwright, à la tête d’une chaîne TV d’horreur, propose à quatre écrivains les plus influents de faire une interview dans une maison pour HALLOWEEN.

Cette maison … C’est KILL CREEK, Minou, réputée hantée.

Les quatre auteurs acceptent.

Quatre écrivains, Quatre styles très différents, mais tous populaires dans leur genre. J’ai nommé :

- Sam Mc Garver, le Maître du macabre

- T.C. MOORE, qui fait dans l’horreur extrême

- SEBASTIEN COLE, ZE Master of Horror adulé par tous (c’est un peu comme KING nan ?)

- DANIEL SLAUGHTER l’écrivain d’horreur « religieux » où le Bien gagne toujours contre le Mal.

Après tout, un peu de promo ne peut pas faire de mal, entre le syndrome de la page blanche, un film mal adapté, devenir Has been ou être de moins en moins lu par sa Communauté …. GO !



HALLOWEEN + MAITRES DE L’HORREUR + MAISON HANTEE = Millions de Vues assurées.

Voila le BUZZ de ouf, Minou !

A NE PAS RATER !!!!!!!



WELCOME TO KILL CREEK

Ils débarquent donc tous là-bas avec WainWright et sa caméraman(ou woman du coup ?)

Ils seront filmés non-stop pour le montage final. Seule, l’interview sera en direct le soir.

On commence la visite ?

Bon TMTC que dans toute bonne maison hantée qui se respecte, il ne se passe quasi rien le jour, hein.

Il Faut toujours attendre, le soir, l’ombre, la nuit, le …silence …

« Ya kk’un ???? »

Du coup, pour cette unique nuit dans la maison, tu es prêt, Minou. A l’affût du moindre signe, le petit truc suspect, le moindre semblant de paranormal qui pourrait arriver.

RIEN.

Quelques impressions bizarres pour tous…

Mais …RIEN

Juste L’Imagination alors….

Toujours …RIEN

1h00 du mat’.Tout le monde dort … ou presque.

JE.NE.RESPIRE.PAS

Tu es à l’affut….RIEN RIEN RIEN

RIEN ? VRAIMENT ?



Moi qui m’attendais à un huis clos dans la maison…Que nenni .

Retour à la vie quotidienne.

Ok…

Mais c’est là que ça commences à partir en couille ^^...YERK YERK

Je me suis demandé ce que l’auteur allait bien pouvoir raconter… No panik, Minou, on n’est qu’au tiers du livre, il va s’en passer des choses.

Mais je n’ai pas envie de t’en dire plus.

Tu seras Obsédé par un (putain) de mur, par une Histoire, un ascenseur, et ce fauteuil qui grince ….





LA MAISON HANTEE, un sujet TROP CLASSIQUE ?

Pas du touuuuuut.

Ici, un classique du genre « revisité »

J’ai aimé la tournure que prend le roman, je ne m’attendais pas à ça.

Un style très visuel, tout va prendre vie sous tes yeux, malgré quelques flous descriptifs par moment.

Bon, ok, au début je trouvais les personnages un peu caricaturaux,ou pas assez travaillés ; surtout T.C. MOORE en énième Lisbeth Salander ( jpp !!!!!!) mais au fur et à mesure de l’histoire ils prennent en consistance.

Et ils vont morfler aussi ^^ (cooooool).



Qui dit écrivains dit écriture. J’ai aimé le sujet sur les Maisons d’Édition, comment écrire, ou trouver l’inspiration etc. Ce n’est pas un thème abordé souvent (pas sûre que les ME aiment ça ahah)



Une dernière partie un peu répétitive, et un poil long mais divertissante.

Une fin …. Oui ya une fin mais pas assez surprenante pour moi. Mais si tu veux de l’horreur tu en auras.



Une histoire de maison hantée qui change de d’habitude.

Une histoire divertissante.

Je n’ai pas eu peur, mais quand ton chat vient gratter deux secondes à la porte de ta chambre, tu sursautes un peu. Quand Même.



Un livre qui se dévore.

Pour un 1er livre c’est vraiment pas mal du tout





A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS
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L'horreur de Kill Creek

C'est un livre très cinématographique qui raconte l'histoire de 4 auteurs d'horreur mais qui ont chacun leur propre style pour raconter ce type d'histoires. L'un va s'adresser plus à a des ados, un autre décrira plus de choses gores et sexuels par ex.



Ils sont invités par un animateur de podcast pour une interview qui devrait relancer leur carrière respective; cette interview se tiendra dans une maison réputée "hantée" durant la nuit d'Halloween.



L'histoire ne se déroule pas que durant cette nuit, de mémoire, cela concerne un peu plus de 100 pages où l'on campe les personnages et une partie de leur histoire et du pourquoi ils écrivent des romans d'horreur. L'influence de la maison perdurera au-delà de cette nuit. A vous de découvrir comment...



Cette histoire m'a plue mais, à vrai dire, sans plus. Je l'ai trouvé assez classique ou déjà vu pour moi; cela m'a rappelé des livres ou des films que j'ai déjà vu. Alors, oui, certaines choses sont originales mais voilà, je n'ai pas été spécialement très effrayée durant ma lecture. Par moment, je trouvais ça trop "cinématographique" . L'histoire se lit toute seule, le style fluide et encore une fois "cinématographique".



Les personnages sont assez attachants par moment.



Le livre a pas mal de critiques positives un peu partout. Alors, peut-être que c'est un mauvais timing, mais je ne pense pas. Je crois que c'est plutôt que j'ai déjà lu/vu pleins de livres/films quand j'étais ado et jeune adulte que maintenant, il me faut plus que ça.



Idéal pour la période d'Halloween ;)
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L'horreur de Kill Creek

"L'horreur de Kill Creek", plus sobrement "Kill Creek" en VO, est un roman d'horreur publié en 2021 et écrit par Scott Thomas. Du Bragelonne Terreur, j'en ai mangé dans tous les sens, des grands, des petits, des perles, des immondices, de l'horreur cosmique, gore, d'ambiance, gothique, de fantôme, de monstres, de psychopathes... Autant avouer que la collection est particulièrement inégale. Inégale, certes, mais dieu sait que je n'attaquerai jamais plus que cette bravade: quel plaisir de voir de l'horreur régulièrement publiée!



Et ce "Kill Creek" fait plutôt partie du haut du panier. Premier roman de Scott Thomas, auparavant scénariste, il s'agit ici d'un roman d'horreur multipliant les mises en abime, clairement méta à bien des égards, faisant écho à sa propre rédaction en explorant l'horreur et ceux qui l'écrivent. Et c'est un des plus beaux compliments à faire à ce roman: il allie un classicisme maîtrisé et une véritable originalité du propos.



On a donc 4 écrivains d'horreur, officiant tous dans des sous-genres différents (de la "teenage horror", si je puis dire, à l'horreur pornographique qu'on pourrait trouver chez un Barker, en passant bien sûr par un Stephen King allégorique (et partageant les mêmes craintes de démence) et même... Un Scott Thomas?), qui vont à l'occasion d'un live sur Youtube se réunir dans une maison prétendument hantée pour livrer une interview SPOOKY.

Loin de nous livrer une classique histoire de poltergeist, Scott Thomas prend tout d'abord le temps d'installer des personnages forts. Loin d'en faire les simples victimes filmographiques d'entités surnaturelles, on suit des personnages bien trempés, chefs de file d'une horreur leur étant personnelle. Nos écrivains, en effet, cherchent autant l'explication paranormale qui gouverne Finch House que la raison les poussant à écrire des romans d'horreur (et punaise, y a de quoi).



C'est par ailleurs très bien écrit. Nous ne retrouvons pas la plume d'un Barker, ni la facilité d'immersion d'un King mais on se contentera de ces chapitres passant à toute vitesse, fluides et bien menés.

J'ai particulièrement apprécié la fin tranchée que nous propose l'auteur. Vous le savez, je n'aime pas les fin bâclées. J'ai toujours, de très loin, trouvé les derniers chapitres d'un roman les plus difficiles. Il n'y a décidément rien de simple à clôturer dignement 400 pages, King le sait trop bien, et Scott Thomas s'en sort plutôt bien. On peut même, en tirant sur la corde de l'hommage vaste à l'horreur, y voir un dernier rappel de ces fameuses chutes en jump scare vues et revues (vous savez, la main de Jason Voorhees qui sort soudainement de l'eau alors qu'on pensait l'avoir écrabouillé 5 minutes plus tôt?).



Bref, "Kill Creek" est un bon roman d'horreur, tenant autant de l'hommage intelligent que du roman divertissant. Laissez-vous donc tenter, en ce mois d'octobre, par ce genre de gourmandise empoisonnée...



#PumpkinAutumnChallenge2023 : catégorie "Perfectly splendid!".
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L'horreur de Kill Creek

Pour un premier roman "horrifique", c’est ma foi plutôt réussi. Malgré des longueurs et des personnages un peu caricaturaux (Daniel et T.C Moore sont inssuportables), on se laisse prendre par ce récit. L’auteur aborde la thématique de la maison hantée sous un angle différent et plutôt intéressant. Cependant, nous sommes très loin d’un Herbert ou d’un Masterton nous plongeant dans l’horreur sans filtres. Outre quelques passages un peu dérangeants, le roman de M. Thomas n’est guère effrayant. Amateur du genre, j’espère pouvoir lire sa prose très prochainement.

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L'horreur de Kill Creek

Je l'ai fini ... malheureusement ... j'aurais tant aimé y rester ... dans cette fichue demeure. Ici, ce n'est pas un simple roman, c'est un condensé, un résumé presque de toutes les anciennes maisons hantées ou non ... vous y retrouverez Hell House (maison Belasco), Hill House, la maison Winchester, Rose Red, la maison du bout du monde, la maison Usher, Bly Manor, Eal Marsh, Marsten House, la maison Allardyce ou Edbrooke House, la maison des dunes ... ce livre est un récit capital, une somme volontaire et étudiée qui définit ce que peut et ne peut pas être une maison hantée. Fabuleux travail de la part de cet écrivain que je ne connaissais pas car si la science n'est pas exacte, sa connaissance des méandres de l'horreur et de la hantise frise la perfection ... quant à la trame, riche en rebondissements et en clins d'oeil à la littérature horrifique et aux auteurs célèbres, elle est formidablement servie par une écriture aisée et légère et par une volonté bien née de ne pas verser dans un gore de chaque instant !
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L'horreur de Kill Creek

Aujourd’hui, sur les plates-formes vidéos comme YouTube, il est légion de voir des vidéos avec comme thème les expéditions « Urbex », à savoir visiter des maisons, des bâtiments et autres qui sont abandonnés depuis plusieurs dizaines d’années. La plupart du temps ce sont simplement des maisons sans aucune histoire. Ce qui peut éventuellement faire peur c’est de se retrouver dans le noir dans des pièces où le temps s’est arrêter. Mais si on vous propose de dormir dans l’une des maisons hantées les plus célèbres en Amérique et la plus tristement célèbre du Kansas, en sachant qu’il s’est passé plusieurs événements horribles entre les murs, en seriez-vous capable ?



C’est la proposition que reçoivent quatre grands auteur(e)s américains spécialisé(e)s dans les romans horrifiques. Dans le but de faire une interview pour un podcast qui sera diffusé en direct sur internet à l’intérieur de cette demeure, le soir de Halloween. Plutôt alléchante comme idée, non ? Quoi de mieux pour des écrivains que de parler de leur passion et de leur travail lors d’une interview dans un tel lieu ? Cela aurait pu être un coup marketing du tonnerre si tout n’aurait pas déraper par la suite. Une plongée en enfer, ils vont connaître. Ils avaient pourtant des doutes avant d’y venir mais le mal arrive toujours à sa destination.



Voici les personnages : Sam, un écrivain à succès qui est passionné par l’horreur, jusqu’à faire des cours sur ce sujet. C’est lui qui remarque chaque étrangeté, chaque comportement étrange. Nous sommes comme lui, on se pose des questions, on tente de comprendre pourquoi ils sont ici, dans quel but. Il y a Moore, et dont son histoire est prête à être adaptée en film. Elle a un tempérament difficile, elle ne se laisse vraiment pas faire et peut avoir des manières d’une sadique pour montrer qu’elle peut se défendre. Daniel Slaughter, qui porte bien son nom et Sebastien Cole. Ils sont invités d’une manière très originale par l’animateur qui est accompagné par une caméraman pour vivre cette nuit d’Halloween qui va être unique et qui va changer la vie des invité(e)s.



Des maîtres de l’horreur qui ont l’habitude d’écrire de l’horreur sur des pages vont-ils réussir à garder leur sang froid réunis tous ensemble dans ce lieu étrange ? Terminer d’écrire et d’inventer des histoires morbides bien au chaud dans sa pièce. Là c’est du réel. Le but de cette opération est de créer un gros buzz planétaire afin de permettre de rendre encore plus célèbre ces écrivains et que leurs futurs projets soient des best-seller. Comme dans une télé réalité, leurs moindres faits et gestes sont filmés par la camarade de l’animateur. Elle filme absolument tout par elle-même. Chaque discussions, chaque comportements peut faire du buzz à travers les écrans.



Il faut une centaine de pages pour qu’ils débarquent dans le lieu. La première partie est là pour mieux connaitre les personnages. Des discussions sur le thème de l’horreur et des contrats avec les éditeurs et les agents pour adapter en film, ce sont des sujets intéressants, en tant que lecteur et lectrice. La deuxième partie est celle de la découverte des lieux, de l’interview et de la nuit. Vous vous doutez bien qu’il va se passer des événements mais pas forcément des événements attendus. Ils vont tous sentir des sensations bizarres. Ils ne sont pas seuls. Faut dire que cette construction a bien vécue. Et là où je ne m’y attendais pas, c’est que la suite de l’histoire se passe plus tard avec un retour à leur vies quotidiennes. Je pensais que ça serait un huis-clos mais non. C’est à partir de ce moment que tout déconne.



J’ai trouvé la moitié du roman très bien, une bonne ambiance et une maison qui inquiète énormément avec son architecture démentielle pour l’époque de sa construction avec tous ses nombreux détails. On se pose plein de questions et le mystère plane au dessus de la tête de tout le monde. Mais j’ai trouvé la dernière partie trop répétitive et les réponses à mes questions sont trop banales. Je m’attendais à une fin percutante mais non. Ce qui se passe a la dernière page c’est fort mais tout le reste, j’ai été déçu car pas assez surpris. Sinon le reste c’est bien écrit, les personnages prennent cher et ça peut faire peur avec tout ce qu’il se passe et l’atmosphère dans la demeure est réussie. Je le vois bien en film ce livre.
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L'horreur de Kill Creek

👻 Comment rassembler quatre écrivains d'horreur influents ? Leur faire croire à une interview individuelle le soir d'halloween. C'est en tous cas l'idée d'un animateur de podcast à succès. Mais ce qui avait allure d'un coup marketing va se transformer en véritable enfer.



👻 Et vous l'avez compris, c'est malheureusement un abandon pour moi. Je ne vais pas m'étendre sur le sujet mais ce livre est très long à démarrer, c'est plat avec des dialogues qui n'ont rien à voir avec de l'horrifique, bref je me suis ennuyée et je m'attendais à autre chose.

J'ai préféré stopper ma lecture avant que celle-ci ne me sape complètement le moral.



N'hésitez pas à me donner votre avis 🧡
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L'horreur de Kill Creek

Une maison hantée, 4 auteurs spécialisés dans l'horreur, une invitation pour enregistrer un podcast. Que pourrait-il se passer de dramatique ? A peu près tout. Surtout quand ces auteurs cachent de sombres secrets.



Je ne suis pas un grand fan d'histoire de maison hantée, alors j'ai essayé de me lancer dans ce roman sans trop d'apriori. Et ce fut une assez bonne lecture. Il y a un côté un peu méta que j'ai particulièrement apprécié puisque l'on est dans un récit horrifique qui nous parle de l'écriture / lecture horrifique ; chaque auteur représente un certain style de ce genre littéraire, et j'ai aimé imaginer ce que pouvait bien écrire chacun. J'aurai sûrement aimé que les personnages soient peut-être un petit peu plus approfondi, ils sont parfois un peu caricaturaux et les relations avec les autres souvent superficiels.



L'histoire n'est pas forcément des plus originales et le roman est un peu (trop) long mais je l'ai lu sans déplaisir. Pour les amateurs d'horreur, je peux recommander.
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L'horreur de Kill Creek

Énorme coup de cœur!



Après un début assez long à démarrer (il fait quand même compter une petite centaine de pages) mais pas désagréable à lire, on entre dans le vif du sujet et à partir de ce moment là, c'est une explosion de phénomènes étranges qui se produisent.



L'écriture est agréable et fluide, les passages sont hyper bien racontés et dignes de scènes de film. Après c'est aussi le métier de l'auteur qui a aussi écrit des téléfilms et scénarios...



Je dois avouer que la plupart des choses qui se produisent sont prévisibles. J'avais aussi à peu près compris l'une des grosses intrigues mais bizarrement, ça ne m'a pas tant dérange que ça. J'étais happée par l'histoire, impossible de m'arrêter de penser au livre. Dès que j'avais du temps libre je me jetais dessus. Je l'ai dévoré.



Il y a cependant une chose que je n'avais pas vu venir. La toute fin du livre est totalement imprévisible, j'étais choquée et pourtant ça paraissait si logique !



Je ne vais pas trop en dire mais foncez! Ce livre est juste incroyable et pas très long à lire en plus (~471 pages)
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L'horreur de Kill Creek

🧟C'est cette maison qui s'accapare et prend possession de ses auteurs d'horreurs qui décide de passer une nuit à l'intérieur pour faire une interview.



Le hic, c'est que cette maison prend totalement possession d'eux et que pour s'en sortir, ils vont devoir comprendre pourquoi.

Une maison qui en apparence révèle son lot de mystère, une maison dans laquelle je n'irais jamais passer la nuit.





Une maison qui peu à peu va s'insinuer en eux et qui va tour à tour les posséder.🧟





Une maison tout ce qu'il y a de plus simple ... 





J'ai adoré l'ambiance de ce roman, l'histoire, le suspense, le petit truc qui te fais comprendre que cette maison ce n'est pas n'importe qu'elle maison. Elle m'a accaparé.





Une maison unique par sa construction, pour sans débarrasser de sa tête et l'oublié rien n'est facile puisqu'elle fait tout pour ne pas être oublié.







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L'horreur de Kill Creek

Quatre écrivains de livres d’horreur, chacun dans un registre différent doivent se réunir pour un interview via un streaming dans une maison dite hantée. Chacun accepte au vu de leur situation professionnelle. Bien que chargée d’histoire, la maison se montre finalement neutre au premier abord mais va vite les hanter et les poursuivre et les rappeler à elle.

J’ai trouvé le livre sans surprise avec des suites qu’on devine, les scènes d’action sont trop brouillon à mon goût. Plus que de l’horreur de l’ennui
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