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Critiques de Sébastien Boussois (20)
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L'annonce du nouveau monde

Est-ce une phrase miroir lorsque Sébastien Boussois fait dire à son héros : « moi, j'étais bien incapable de raconter des histoires sorties de mon imagination » ? Car bien avant d'avoir tourné la dernière page, on se fait exactement la même réflexion vis-à-vis de l'auteur belge, chercheur en sciences politiques et enseignant en relations internationales. Il joue au romancier et à ce jeu il n'est absolument pas convaincant.



Dans L'Annonce du nouveau Monde, l'auteur ne se refuse rien puisque politiciens véreux, police corrompue, religieux extrémistes, prostituées, mafia russe, forcément, et ordre mondial menacé constituent le paysage dans lequel atterrit Aurélien Goussard, écrivaillon qui a toujours vécu en marge des ambitions et manoeuvres de toute nature.

A priori, tous les éléments constitutifs du roman à suspense étaient réunis mais leur extrapolation et leur accumulation confèrent au roman un caractère invraisemblable voire grotesque. Entre rebondissements rocambolesques et amitiés providentielles, personnages monolithiques à la perspicacité du dindon et ruptures narratives abruptes, la fiction est séquencée à la manière d'une série B cartoonesque.

Je ne vois pas comment la quatrième de couverture peut suggérer un roman d'anticipation lorsque les enjeux politiques, économiques et civilisationnels ne dépassent pas la dimension potache. A moins que ce soit un pastiche ? Si c'est de l'humour ce n'est pas drôle, et si ça n'en est pas, c'est désespérant.

D'autant que Sébastien Boussois n'est pas styliste. La fiction semble avoir été écrite en ligne droite, il ne prend aucun détour pour s'attarder sur la psychologie des personnages, coulée dans du béton, ni laisser de place à la tension narrative, indispensable lorsqu'on évoque un complot.

On parcourt les 180 pages à grandes foulées avec des problèmes de syntaxe, des incohérences narratives pour parvenir à une fin aussi nette qu'un coup de couteau.

Ça aurait pu être drôle, ça aurait pu être haletant, ça aurait pu être tout simplement lisible. Mais l'auteur a fait un autre choix.
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La guerre sainte de Poutine

Un célèbre dicton affirme : « Il n'y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ». Si vous considérez que les chaînes de diffusion de nouvelles en continu permettent de vous informer, si vous pensez que Vladimir Poutine (et plus globalement la Russie) est isolé sur le plan international, si vous adhérez au discours de M. Lemaire qui nous a affirmé il y a plus d'un an qu'économiquement, la Russie allait s'effondrer, si vous ne voulez pas voir que l'inflation y est bien moindre qu'en Europe, que son économie tourne, sur du « réel », alors ce livre n'est pas fait pour vous.

Il s'adresse à tous ceux qui n'ont pas envie de se limiter à condamner une seule guerre, mais à ceux qui ont envie de comprendre les schémas mentaux qui opèrent chez les acteurs de celle-ci. Donc vous êtes avertis, vous pouvez passer votre tour.



Bien sûr les auteurs expliquent bien que cet aspect seul ne suffit pas à expliquer le pourquoi de cette guerre. Tout le côté militaire, géopolitique, stratégique etc... existe bel et bien. Mais ce livre offre un cadre intellectuel de perception du fond idéologique russe actuel. Une lecture indispensable pour avoir une vision plus fine des enjeux civilisationnels à l'oeuvre.

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Lettre pour les jeunesses arabes

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Erick Bonnier pour l'envoi de ce livre dans le cadre de Masse Critique Essais du mois de juin.



Il est intéressant de savoir ce que peut avoir à dire aux jeunesses arabes cet ancien ministre de Chirac, démissionnaire du gouvernement pour retrouver sa liberté de parole et en conflit ouvert à l'époque avec Nicolas Sarkozy. Symbole de la réussite républicaine, docteur en économie, il est bien placé pour parler à ceux qui reprochent à la France de les rejeter... ou à ceux qui désirent à tout prix rejoindre cette même France, de l'autre côté de la méditerranée. A noter également que ce livre est coécrit avec Sébastien Boussois, docteur en science-politique et spécialiste des questions du terrorisme.



Il faut d'abord louer les qualités de cet ouvrage qui dit les choses, ne se cache pas (ou en tout cas pas trop) derrière les propos victimaires et met chaque acteur devant ses responsabilités, que ce soit les gouvernements des différents pays du bord méditerranéen ou les jeunes eux-mêmes. L'état des lieux des questions qui touchent ces jeunes et qui influencent leur mode de pensée est assez complet et bien actualisé, avec des références aux tout derniers évènements en date. La question du terrorisme est notamment évoquée à travers le cas concret de Khaled Kelkal et de sa trajectoire qui l'a amené à la radicalisation. Le cas doit forcément être bien connu d'Azouz Begag, originaire lui aussi de la région lyonnaise. Pour avoir lu récemment des ouvrages sur la radicalisation des jeunes, le biais de s'attarder à un cas concret me semble le plus intéressant, car il évite des généralisations trop entendues et se base sur le réel.



Les solutions proposées ne sont pas révolutionnaires mais frappées au coin du bon sens, et somme toute réalisables si on s'y attelle: redonner un sens à une identité méditerranéenne où la collaboration entre les différents pays qui la composent feraient exister une identité à laquelle les jeunes pourraient se rattacher, renforcer la représentativité politique arabe par le vote obligatoire pour éviter d'alimenter le sentiment de discrimination, repenser l'enseignement de l'arabe (dialectal et pas forcément littéraire) pour permettre à ces jeunes de vivre leurs racines de façon plus apaisée.



Cependant, le livre ne va parfois pas au bout de ses constats. Ainsi, pour la langue arabe, il est bien précisé qu'elle est actuellement enseignée par les associations cultuelles et qu'un lien systématique est donc fait entre apprentissage de la langue et enseignement religieux. Le constat est fait mais le danger que cela représente n'est pas souligné, alors que les auteurs viennent juste d'évoquer le terrorisme islamique. Les réseaux sociaux sont évoqués d'abord comme risque important puis comme facteur de libération dans le cadre des révolutions arabes, mais aucune conclusion réelle n'en est tiré.



Autre hic pour moi, l'organisation générale est un peu brouillonne. On peine à comprendre la cohérence de l'ensemble, les idées s'enchainent parfois sans qu'on saisisse toujours le lien logique, des statistiques apparaissent à plusieurs reprises pour justifier un propos, certaines notes de bas de page ne sont pas toujours cohérentes avec le passage qu'elles sont censées expliciter. Une petite relecture également s'impose pour corriger quelques coquilles et quelques erreurs qui trahissent, sous une volonté de "faire jeune", une méconnaissance des réalités actuelles (le réseau social Snapshot... hum).



Mais ces remarques n'empêchent pas de saluer un ouvrage bénéfique en ces temps troublés. La parole envoyée est la bonne, sans misérabilisme mais sans non plus occulter les problèmes existants de racisme et les freins rencontrés par ces jeunes. Le livre est une bonne base de réflexion pour les politiques comme pour les jeunes et un état des lieux assez juste des différentes problématiques rencontrées par ces jeunesses arabes, avec une bonne analyse des processus de discrimination, de haine de soi, qui s'auto nourissent les unes les autres. La nécessité d'agir pour interrompre ce cercle vicieux est ici bien mise en évidence.
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Guerre d'Algérie : Le trou noir de la Mémoire

La guerre d'Algérie (1954-1962) a été pour la France un long conflit.



Pendant plusieurs décennies les autorités françaises parlèrent "d'évènements"...soit de 1954 à 1999 où le terme guerre a été reconnu. Cette expression "évènements" pour cacher pudiquement une guerre qui a fait près de 300.000 morts.



Sébastien Boussois évoque dans une première partie l'histoire de la colonisation de l'Algérie de 1830 à 1962. Il est salutaire de rappeler le sort des indigènes : spoliation des terres, impossibilité d'entrer dans la fonction publique, absence de droit de vote....

Par contre 20.000 Algériens périssent au cours de la Première guerre mondiale, comme les tirailleurs sénégalais.

Et malgré ce sacrifice, il y a toujours cette mise à l'écart et du mépris vis à vis de la population indigène.



Pour mémoire, François Mitterrand, ministre de l'Intérieur dans les premières années de la guerre d'Algérie, a activement participé à la répression en refusant de gracier 45 militants indépendantistes qui furent guillotinés....Ce point doit être bien gardé à l'esprit quand nous connaissons la suite de la carrière de ce politicien...



L'auteur rappelle les souffrances imposées par la France à tous les acteurs de ce drame : les Algériens, les Pieds Noirs, les Harkis et les appelés du contingent.

Force nous est de constater la politique indigne de notre pays : répression tous azimuts contre les indépendantistes en Algérie, mort de huit manifestants contre l'OAS au métro Charonne à Paris en 1961, mort d'un grand nombre d'Algériens, à Paris le 17 octobre 1961, lors d'une manifestation de soutien au FLN au cours de laquelle des Algériens furent jetés dans la Seine...cette répression fut organisée par le préfet Papon, complice pendant l'Occupation dans l'organisation de la déportation des Juifs de la région de Bordeaux et qui sera jugé dans les années 80.

Parallèlement les troupes françaises tiraient sur les Européens d'Algérie lors de la manifestation de la rue d'Isly à Alger le 26 mars 1962.

Tel est le bilan de la politique française des gouvernements de la IVème République et du début de la Vème...



Il faut se souvenir que le contingent devait subir un service de 28 mois...



Puis c'est l'ignominieuse politique du gouvernement de de Gaulle : l'abandon des Harkis qui avaient combattu pour la France, et dont le tort avait été de lui faire confiance.

Et enfin c'est le mauvais accueil par les autorités françaises et une partie des Français des Pieds Noirs, des Harkis et des Algériens venus vivre en France.



Le 8 mais 1945, fêté par la France pour la fin de la Seconde guerre mondiale, est également la date où les autorités françaises, issues de la Libération, ont férocement réprimé une manifestation d'indépendantistes algériens à Setif qui provoqua des milliers de morts...



La seconde partie de ce livre évoque la mémoire de la guerre d'Algérie.

En ce qui concerne la France, il est certain que son attitude, ses décisions mentionnées plus haut lui dictent une profonde amnésie qui a duré plusieurs décennies.

L'histoire de l'Algérie avant sa colonisation est également très peu abordée.



Dans le domaine scolaire très peu de temps pour l'étude de ce sujet en fin d'année scolaire et seulement s'il n'y a pas de retard dans le programme.



Le domaine artistique a lui connu les affres de la censure. Le film "La Bataille d'Alger" de Gilles Pontecorvo, sorti en 1966...à l'étranger, n'a pu être projeté en France qu'en 2004.



Sébastien Boussois fait parler des témoins de chaque partie concernée par ce drame. Pour tous c'est poignant.



Du côté des autorités algériennes, il y a un discours officiel qui ne sert qu'à consolider le pouvoir autoritaire du FLN depuis soixante ans. Et ce, au grand désespoir de la jeunesse algérienne.



Malgré quelques lueurs d'espoir, l'étude historique dépassionnée, sans visées politiques de cette guerre doit parcourir un long et difficile chemin.



Sébastien Boussois en ayant abordé les domaines politiques, sociaux et culturels posés par l'histoire de la guerre d'Algérie nous offre un ouvrage salutaire, passionnant et, par certains aspects, plein d'émotion.
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Guerre d'Algérie : Le trou noir de la Mémoire

Durant mes études, l’Histoire ne faisait pas partie de mes priorités. J’ai donc accumulé un certain nombre de lacunes. Aujourd’hui, en vieillissant, notre passé m’intéresse de plus en plus. Je profite de mes lectures pour refaire mon retard parce que je pense que l’on ne peut pas appréhender le futur correctement sans regarder derrière soi.



J’ai terminé ce livre le 19 mars, date à laquelle on célébrait le 60ème anniversaire des accords d’Evian. Je peux dire que je suis en parfaite adéquation avec l’actualité.



Cet essai nous rappelle l’ensemble des évènements qui ont jalonné cette période. Il remet de l’ordre dans les informations qui ont émergé suite à l’ouverture des archives. Toutes les facettes de ce conflit sont maintenant disponibles et les historiens peuvent enfin faire leur travail.



Outre cette mise à jour, ce récit s’intéresse principalement aux conséquences sur notre monde actuel. L’auteur met en lumière les différentes répercussions sur la mémoire collective. En effet, il analyse les moyens sur lesquels on doit compter afin que chacun ait une vision claire de la situation. Se basant sur des interviews de spécialistes, des sondages, des témoignages et une documentation variée, il décortique ses canaux d’informations.



Mais que reste-il aux jeunes générations ? Quelles erreurs ont été commises dans la transmission familiale, dans l’éducation nationale, dans la culture et les arts, pour laisser ainsi certaines plaies béantes. « Le trou noir de la Mémoire » se propose d’y répondre. Ce texte essaye de trouver les solutions qui permettraient de changer la vision biaisée des deux camps.



Toute œuvre qui tente de ramener de la sérénité autour de ce thème est la bienvenue. Sébastien Boussois apporte sa pierre à l’édifice et ouvre un peu plus les portes sur des vérités qui permettront d’avancer ensemble. Instructif et nécessaire !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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La guerre sainte de Poutine

nouveau livre dans la considérable production littéraire parue dans le sillage du conflit ukrainien,qui tranche sur cette dernière et apporte un éclairage original.



Son titre est proche de celui du livre récent (2019de Galia Ackermann, le régiment immortel, la guerre sainte dé Poutine, consacré au rôle dans l'idéologie russe contemporaine dé la Seconde Guerre Mondiale, ou La Grande Guerre Patriotique comme l'appellent les Russes, le propos du présent ouvrage, qui intègre le rôle de ce conflit dans la Russie contemporaine, est plus vaste, puisqu'il intègre ce conflit, ainsi que la guerre actuelle menée contre l'Ukraine dans mille ans d'histoire russe, est beaucoup plus vaste. Par parenthèse, il montre que c'est à tort que l'on considère comme circonstanciel et anecdotique le rapport établi par le gouvernement russe entre ces deux conflits.

Pour les auteurs, ce qu'on appelle un peu vite en Occident le poutinisme est un avatar d'une idéologie beaucoup plus ancienne qui trouve ses origines dans mille ans d'histoire russe et qu'on a sans doute tort de traiter sur le mode de l'anathème comme la simple rconsequence de la psychologie pathologique d'un homme isolé, avec lequel elle disparaîtra, car il est loin d'en être l'origine, pas plus que le djihadisme (qui n'a d'ailleurs pas disparu après la mort de Khomeini) n'est la simple rconsequence de la pensée et de la personnalité de ses dirigeants actuels conséquence ou de l'histoire récente du Proche Orient.

Il faut au contraire remonter à l'origine même de l'Etat Russe, né avec la Rous de Kiev et les Rurikides,qui s'identifie très vite après la consersion de Saint Vladimir au christianisme orthodoxe,. Devenue Russie avec son développement dans le cadre de la Principauté de Moscou vue par la pensée orthodoxe, elle devient dans la pensée russe -orthodoxe dans le sillage de la bataille victorieuse de Koulikovo remportée sur les Tatars la Quatrième Rome, "Celle qui ne tombera pas"; cette appellation et Quatrième Rome ne doit cependant pas faire illusion : à la différence de l'Europe occidentale, contre laquelle se construit d'ailleurs en partie cette Quatrième Rome, la Russie n'a pas d'antiquité et son lien avec l'Antiquité gréco-romaine reste mineur. On sait que le Xixeme siècle voit s'opposer en Russie le courant occidental, rattachée au tzar Pierre le Grand et à la tzarine Catherine Il, , l'amie des philosophes (et certes cette tentation a existé et s'est peut-être incarnée une dernière fois sous Bois Eltsine, dont il ne faudrait pas oublié d'ailleurs qu'il a laissé un souvenir épouvantable en Russie), et le courant slavophile, représenté par de nombreux penseurs russes (au premier rang desquels il faut sans doute mettre Dostoïevski : sans la lecture de ses Frères Karamazov (dont on peut hélas deplorer l'absence propable sur la table de chevet des dirigeants et géopoliticiens occidentaux ) on ne comprend pas grand chose à la mentalité russe,)

Et le moment historique actuel est certes dans la mouvance slavophile (à laquelle aussi, et paradoxalement, il faut sans doute rattacher Staline, dont on ne doit pas oublier l'image très positive dans la Russie contemporaine), tout en trouvant comme on l'a dit ses origines dans un contexte plus vaste et plus ancien

De nombreux penseurs et intellectuels contemporains illustrent ces mouvances ; faute de pouvoir reprendre la nomenclature de ceux qui sont mentionnés dans l'ouvrage, on citera simplement ici Douguine (dont la fille a été assassinée par les services secrets ukrainiens) ou Baranov, connu chez nous par l'excellent roman de Da Empoli qui a cependant sans doute le tort de le voir essentiellement comme un opportuniste cynique et ambitieux

En conclusion la lecture de ce livre apparaît éminemment utile pour comprendre ce qui se passe actuellement en Russie, et continuera après Poutine(qui en est la dernière incarnation, et qu'on n'exorcisera pas en prétendant qu'il est fou, se condamnant ainsi à ne rien comprendre,).et après s la fin de la guerre

.Et il ne faut pas oublier qu'après ce dernier événement, quelles que soient ses modalités), la Russie ne se convertira pas aux droits de l'homme tels qu'on les entend en Occident ou à la démocratie libérale, pas plus qu'elle ne déménagera loin de nous
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L'annonce du nouveau monde

Le scénario de « L'Annonce du nouveau Monde » s'insère dans le contexte international actuel. L'auteur, Sébastien Boussois, est spécialiste des relations internationales et présente avec ce roman, son premier thriller « géopolitique et d'anticipation ». Il tisse la toile d'un complot mondial animé par les évangélistes. Aurélien Goussard, écrivain belge qui loue son stylo aux anonymes en mal de notoriété, apprend son décès à la télévision… le voilà propulsé au Congo Kinshasa où il retrouve Francine van der Lust, dévouée à la cause pacifiste et écologique. Elle souhaitait réhabiliter l'honneur de sa famille compromise dans l'histoire de la bombe atomique. Son grand-père avait exploité le minerai d'uranium du Katanga qui avait servi aux bombes tombées sur le Japon en 1945. Madame van der Lust avait décelé un trafic clandestin du minerai dirigé par les évangélistes. le réseau est mondial, il envisage d'anéantir l'Iran en fournissant de l'uranium à Israël et bâtir un « Nouveau Monde » chrétien en Afrique, dotée d'un vaste espace et aux ressources abondantes.

L'intrigue se développe dans un cadre géographique mondial, les références empruntent à des situations politiques multiples dont les racines historiques sont diverses et complexes. le fil narratif du roman est «tiraillé » entre l'enquête aventureuse d'Aurélien Goussard et le complot aux dimensions planétaires. le format du livre ( 184 pages) contraint à des raccourcis qui ne permettent pas au récit de prendre son essor. Les personnages semblent portés par des péripéties improbables, sauvés par « d'heureuses » aides qui rappellent quelques scénarios cinématographiques. Leurs conversations restent souvent superficielles et…parfois convenues. Au final, un scénario intéressant, mais qui reste « coincé » entre un contexte planétaire superficiellement traité et une aventure rocambolesque.

Merci à Babelio ( à l'opération Masse Critique) et aux Editions ERICKBONNIER.

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Lettre pour les jeunesses arabes

Je remercie masse critique et l édition erikbonnier. J'ai découvert grâce à ce livre que les jeunes arabes vivant en Europe ou au Maghreb ont quasiment les mêmes problématiques qui sont chômage, désoeuvrement, perte de sens, lobotomisation par les écrans, drogue et lutte armée au côté de daech, qui est à mes yeux n'est qu'un suicide déguisé. Les jeunes n'ont plus l'air de croire en l'avenir, vu la conjoncture actuelle on ne peut leur en vouloir. Les jeunes arabes d'Europe subissent toujours un racisme à l'emploi, leurs homologues maghreben eux subissent chômage et corruption. Pour ces jeunes l avenir nest pas radieux et les jeunes maghrébins pensent que leur avenir sera meilleur si il traverse la mer quitte à y laisser la vie. C'est dire à quel point ils sont désespérés. l'enjeu est énorme même si les politiques ne prennent pas la mesure de la future catastrophe.

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L'annonce du nouveau monde

L’annonce du nouveau monde dissimule un complot mondial, destructeur, destiné à offrir une nouvelle ère à l’humanité, basée sur le culte des Évangélistes. Aurélien Goussard, paisible prête-plume, se retrouve impliqué malgré lui quand le journal et la télévision annoncent sa mort.



J’imagine qu’il convient de remercier Babelio et les éditions Erick Bonnier pour l’envoi de ce service presse, mais je ne ressens là aucune gratitude. Seulement de la honte. Une part de moi se raccroche à l’idée que ce livre puisse être une épreuve non corrigée, quoique ce soit d’ordinaire précisé sur la couverture, mais si ce n’est pas le cas… Personnellement, je n’oserais plus me regarder dans un miroir si je m’avisais de vendre un livre pareil à des lecteurs.



Des phrases qui ne veulent rien dire, des fautes d’orthographe, des coquilles à outrance, des répétitions atroces, de la ponctuation manquante, des répliques qui s’enchaînent sans retour à la ligne ni cadratin pour marquer le changement de locuteur, si bien qu’on finit par ne plus savoir qui s’exprime, comme si les dialogues, qui sonnent aussi juste que s’ils avaient été écrits par un collégien débutant (je parle d’expérience) n’étaient pas déjà assez pénibles à suivre…



Quelques exemples ?



« Elle me surprenait depuis le début de la journée. Je me souviens d’elle dans la boutique à Bruxelles, derrière son ordinateur, rarement peu concentrée sur ce qui s’y passait et beaucoup derrière son ordinateur. »



« Moi, j’étais bien incapable de raconter des histoires sorties de mon imagination de toute façon dont la réalité était encore plus facile à réinventer. »



« — Et de là, vous avez renoué ? Oui, j’étais à la boutique et il m’a appelé, terrassé, pour m’annoncer le départ de notre chère Chekina. C’est à ce moment que j’ai appris de sa bouche qu’il travaillait à la mine. C’est à ce moment que j’ai découvert une partie de l’affaire. C’est tombé au moment où lui voulait déjà partir mais il ne savait pas comment. Je suis tellement triste. Hector, est-ce qu’il a souffert ? »



Et bien sûr, il y a les incohérences qui frappent d’entrée, avec le protagoniste qui martèle durant les premières pages qu’il n’est qu’un modeste prête-plume sans histoires, qu’il a peu d’amis et encore moins d’ennemis, pour dévoiler juste après que la plupart de ceux pour qui il a écrit sont morts assassinés ou presque et qu’il pourrait être le suivant sur la liste. Et ce sera loin d’être la seule fois où des éléments se contredisent d’un chapitre à l’autre.



Quant à l’intrigue en elle-même… Eh bien, s’il y a quoi que ce soit d’intéressant à retirer de ses dimensions géopolitiques et théologiques, je suis passée à côté dans ce gloubi-boulga indigeste servi par l’auteur. Pas le temps d’assimiler, de comprendre, de développer, on enchaîne, on déroule, et voilà.



En même temps, qu’attendre d’intelligent de la part d’un complot secret d’ordre mondial qui commence par annoncer à la télévision belge le décès d’un type lambda bien vivant dans le seul but de l’intimider ? La discrétion, tout ça, ils ne connaissent pas ? Parce qu’ils n’ont fait que se tirer une balle dans le pied en l’impliquant de cette manière. Partant de là…



Cette lecture a été une torture, en particulier pour mes nerfs qui s’offusquent à l’idée que l’on puisse diffuser ce… ça. Je sais qu’il s’agit du premier roman de l’auteur, plus habitué aux essais, mais cela n’excuse en rien le nombre incalculable de problèmes dont souffre ce livre. A-t-il seulement été relu ?



Je l’ai sélectionné parce que son résumé m’évoquait un peu la saga des Falsificateurs (Antoine Bello), mais cette dernière est tellement mieux à tous les niveaux que c’est presque lui faire injure que de la mentionner ici. De même pour l’aspect théologique, on est très loin d’une œuvre comme L’ultime secret du Christ (J.R. Dos Santos) qui, si elle n’est pas non plus fameuse en terme de narration, a au moins le mérite de présenter un propos pertinent.



Un écœurement total, il n’y a pas d’autre mot.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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La guerre sainte de Poutine

"La guerre sainte de Poutine", livre écrit à quatre mains par deux auteurs, retrace de manière synthétique les fondements de la spiritualité en Russie, depuis l'époque de la Rus' de Kiev à nos jours, en apportant des éclairages sur des périodes qui de prime abord pourraient sembler antagonistes à toute spiritualité (le siècle communiste).



Une grille de lecture originale et pertinente sur les racines idéologiques de ce conflit.





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Le naufrage de la Méditerranée

Méditerranée : mare medi terra… De Gibraltar aux Dardanelles, c’est le berceau des cultures mésopotamiennes, égyptienne, perse, phénicienne, carthaginoise, berbère, romaine…et grecque. L’Antiquité, l’humanité… mais cette Mare Nostrum devient au XXI° siècle, le théâtre de l’inhumanité, de sa splendeur et fruit de tous les rêves, elle est devenue un gigantesque cimetière marin où se sont noyés des milliers d’humains cherchant une vie meilleure. Une tragédie dans toute sa portée.





Sébastien Boussois laisse une large part de son essai à des références historiques, notamment avec la base de ce qui est tout : L’Odyssée et L’Iliade d’Homère. Ce qui permet de mieux montrer combien le destin de cette mer peut se transformer et devenir le carrefour de l’évolution mais aussi de tous les déclins.





Cette Méditerranée qui par les siècles a été l’objet de tous les fantasmes (période orientaliste) et de toutes les convoitises (la colonisation) vit ses pires heures de déshumanisation par le flux des migrants qui fuient la guerre, la dictature, l’intolérance et qui bientôt sera encore plus important à cause du dérèglement climatique, comme le souligne fort bien l’auteur.





En 200 pages, le lecteur trouvera toutes les réponses aux questions qu’il peut se poser : l’histoire des migrations, les pays qui accueillent en masse les réfugiés (et là, une bonne petite claque à certaines idées reçues) , la question libyenne et l’absence de « service après-vente », la déclaration de Barcelone et l’UPM, le rôle des passeurs (en faisant référence au brillant reportage du journaliste de France 2, Franck Genauzeau et aux revues non moins excellentes d’Orient XXI et Courrier International, et enfin l’avenir de cette jeunesse méditerranéenne.





Un document que devront lire les personnes qui daignent connaitre le sort de ces milliers de personnes, comme le disait Simone de Beauvoir « le principal fléau de l’humanité n’est pas l’ignorance, car l’ignorant a des excuses, mais le refus de savoir ».





Le livre se termine par l’idée que l’Occident et l’Orient ne sont pas à séparer, au contraire. C’est en faisant un pas vers l’autre et en regardant vers la même direction afin que les profondeurs de la Mare Nostrum renaissent pour donner en l’homme, en l’humain, le meilleur avenir qu’il mérite dans un métissage culturel pacifique.



Effectivement, ne pas oublier cette constatation de l’éminent généticien Luigi Luca Cavalli Sforza qui m'est revenue à la lecture de ce livre : « Dans le bassin méditerranéen, la ressemblance génétique entre tous les peuples vivant des deux côtés de la mer est remarquable ».





« Vous n’avez devant vous qu’un pauvre naufragé. Puisqu’il nous est venu, donnez à l’étranger de quoi manger » L’ Odyssée - Homère





Livre reçu dans le cadre de Masse Critique de Babelio


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L'annonce du nouveau monde

Aurélian Goussard est un brave écrivain public qui partage sa vie entre son bureau, dans le bar de Gisèle, et sa maman. Une vie si pleine de routines que l’on a peine à croire qu’il va se retrouver au cœur d’un complot international.

Pourtant, mettre son talent d’écriture au service des autres peut s’avérer dangereux le jour où le journal publie le faire part de ses obsèques. Il s’ensuit une recherche de la vérité qui va conduire notre écrivain en Afrique, où il se découvre des talents d’espion.

Cependant, amateurs de thrillers, d’action, du suspense, passez votre chemin. L’Annonce du nouveau monde est un roman au service de la géopolitique, où comment faire passer un message plus sûrement que par un essai.

Livre plaisant, qui se lit facilement. L'aspect relations internationales est évidemment très intéressant.

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Maxime Rodinson : Un intellectuel du XXe siècle

Ces dernières années, le monde des sciences humaines a vu partir ses plus grands noms [1], Maxime Rodinson y compris. Les personnes qui l'ont côtoyé, étudié ou eu comme professeur à la Sorbonne ne s'y font toujours pas : depuis sa disparition, un vide s'est installé dans le monde des arabisants, des linguistes et même des anthropologues.



L'ouvrage de Sébastien Boussois ne se veut pas une critique de la pensée de Rodinson. L'auteur ne s'en cache pas et l'exprime clairement dès l'introduction : « J'espère [...] donner envie de découvrir ou redécouvrir le travail d'un homme qui ne doit pas tomber dans l'ombre. » Malgré ce parti-pris affiché, le livre n'en reste pas moins un formidable document (biographique mais pas seulement) sur l'un des plus grands intellectuels français du XXème siècle.



[...]
Lien : http://shyankar.blogs.courri..
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La guerre sainte de Poutine

La guerre russo-ukrainienne a commencé en février 2014, dix ans donc que la « question russe » refait surface, alors qu’on pensait l’affaire enterrée depuis la fin de la guerre froide. Cela a commencé avec le statut de la Crimée, puis du Donbass, pour arriver à l’invasion pure et simple de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, que l’Europe n’avait pas vu venir. Encore une preuve que la Russie étonne, en même temps qu’elle effraie.

Comment expliquer ce qui ressemble à un suicide au niveau des relations internationales, le fait de sacrifier l’économie russe pour une conquête de territoire et une mobilisation générale contre l’Occident ?

Pour Sébastien Boussois et Noé Morin, spécialistes en relations internationales et en géopolitique, la raison ne serait justement pas géopolitique mais de l’ordre du spirituel et du religieux. Une « guerre contre les forces du mal », selon le patriarcat de Moscou. La Sainte Russie mènerait donc une « guerre juste » contre un monde occidental indécis, déchristianisé, pour ne pas dire en perdition. Une guerre de civilisation où s’affrontent les Anciens et les Modernes, la Tradition et le New Age. L’Ukraine est devenue le théâtre d’une lutte ancestrale, celle qui opposait Rome et Byzance, Latins et Grecs, Occidentaux et Orientaux. Une sorte de croisade que mènerait Vladimir Poutine pour revenir selon lui à « l’esprit de l’orthodoxie originelle qui s’était établie depuis des siècles en terre russe ».



Connaissant parfaitement le monde slave et orthodoxe, les auteurs nous offrent une vision totalement nouvelle du conflit russo-ukrainien qui dépasse ses frontières. De façon claire, documentée, bienvenue dans l’histoire de la Russie depuis ses origines, un monde où se mêlent religion, occultisme, acceptation et intégration de communautés tout au long des siècles, mais aussi le patriotisme endémique russe, et le lien indéfectible de l’État et de l’Église. Exception faite de la période Lénine, qui ira jusqu’à pourchasser et tuer les prêtres orthodoxes. Aujourd’hui, 80% des russes se déclarent croyants dont 68% chrétiens orthodoxes.



Un livre étonnant et extrêmement intéressant pour connaître la Russie de Poutine et surtout l’âme russe.


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Guerre d'Algérie : Le trou noir de la Mémoire

Un livre sur la guerre d'Algérie. Pour moi qui ne connaît de cette partie de l'Histoire que ce qu'on nous en dit à l'école, j'ai vraiment aimé lire ce livre. Ce n'est pas un roman mais vraiment un documentaire.



L'auteur a effectué de nombreuses recherches, il s'est appuyé sur d'autres livres mais également sur de nombreux témoignages comme des professeurs, des jeunes etc...



Ce livre nous retrace les faits de cette guerre d'Algérie qui n'était pas reconnue comme une guerre pendant très longtemps. Ca ne fait que quelques années que l'on parle de guerre, ce qui est tout de même assez choquant.



L'auteur nous explique également que la transmission du passé peut être difficile. En effet, à l'école, on ne nous en parle quasiment pas. Dans beaucoup de livres d'histoire, cette guerre n'occupe tout au plus que deux pages. Comme si cette guerre n'avait pas existé.

L'auteur nous montre et nous démontre que même les jeunes français, d'origine algérienne, ne connaissent pas forcément l'histoire de ce pays mais subissent tout de même la ségrégation, le racisme.



Un livre très enrichissant, que j'ai mis un peu de temps à terminer. Je souhaitais intégrer un maximum d'informations sans les oublier la minute suivante.



Un livre que je recommande si l'histoire vous intéresse. Un livre qui permet d'en apprendre plus, qui instruit et dont on a besoin.
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Emirats Arabes Unis

Un petit livre très instructif sur les Emirats arabes unis et tout ce qui les touche.



Chaque chapitre parle d'un sujet particulier, on passe de la géopolitique au commerce (des armes ou autres), par les conflits, la religion etc.



Ce livre fait l'état des lieux de cette union de petits pays dépendant principalement encore du pétrole (au contraire du Qatar qui a diversifié ses investissements depuis de nombreuses années) et démontre que son alliance avec certaines puissances pourrait se faire au détriment d'autres, comme toujours.



Une lecture agréable et intéressante.



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Lettre pour les jeunesses arabes

Une déception.

J'ai reçu cet ouvrage dans le cadre de l'opération masse critique et, lorsque j'ai découvert ses auteurs tant que la 4e de couverture et le titre je m'attendais à ce qu'on me "vendait": Une lettre nuancée et détaillée sur la situation des jeunesses arabes à travers le monde afin de mieux comprendre ce qui se passe au plus proche de nous.

J'ai été déçue. Je ne dirais pas que tout est "à jeter", certaines idées et certains propos sont intéressants, ouverts mais la plupart du livre est mal ficelé, les clichés sont parfois tout aussi grossiers que ceux servis dans les médias paresseux. Les solutions "proposées" en fin d'ouvrage font rire jaune à tel point elles semblent décalées face aux défis à relever. A mon sens, l'analyse des difficultés rencontrées par les jeunes est trop individualisée et pas assez systémique et remis dans un contexte social sérieux.

Enfin, ça peut sembler être un détail mais le titre est une catastrophe "Lettre pour les jeunesses arabes". Il ne s'agit pas d'une lettre, plutôt d'un essai et il n'est absolument à aucun moment adressé directement aux jeunesses arabes mais aux vieux blancs. C'est, je pense l'aspect qui m'a le plus déçu.

Cet ouvrage peut être tout à fait intéressant pour croiser différents points de vue sur ce sujet et avoir des propos, parfois, plus nuancés, mais il reste décevant sur plusieurs points.

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Le naufrage de la Méditerranée

Ce livre a été une grande surprise pour moi.

Très bien écrit par ce chercheur et enseignant, il relate l'histoire de la Méditerranée et des rapports entre les pays du Nord de la Méditerranée, et ceux du Sud.

Cet ouvrage nous permets de mieux comprendre l'actualité, notamment es rapports entre les différents pays et le rapport des pays européens avec les personnes réfugiées.

J'y ai appris beaucoup de choses et je remercie l'auteur de nous partager de cette manière se connaissances.
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Le naufrage de la Méditerranée

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération Masse Critique.

Cet ouvrage a été une surprise à plusieurs égards. Ecrit par un chercheur spécialiste des questions du terrorisme, des relations euro-arabes, j'ai tout d'abord été impressionnée par l'étendue des connaissances déployées par l'auteur. Il apparaît évident que Sébastien Boussois connaît son sujet sur le bout des doigts. A contrario du coup, je me suis sentie perdue à la lecture de cet ouvrage. Novice sur ces questions, le livre était trop pointu pour moi et s'adresse donc plutôt à des personnes qui disposent déjà de connaissances solides sur la géopolitique méditerranéenne.

Le gros point négatif concernant ce livre reste le manque de rigueur dans l'utilisation et la citation des sources, chose à laquelle je suis très sensible pour un ouvrage documentaire. Trois choses m'ont particulièrement dérangée. Premièrement, 90% des sources sont issues de sites Internet. Les sites en eux-mêmes ne sont guère discutables puisqu'il s'agit de sites institutionnels ou d'articles de journaux réputés pour leur sérieux. Cependant, un travail de chercheur s'appuie aussi sur des lectures d'ouvrage de référence permettant une réflexion approfondie, nourrie des recherches d'autres auteurs. Du coup, je n'ai pas non plus pu avoir de références pour des ouvrages que j'aurais pu consulter ultérieurement sur la question. L'absence d'une bibliographie à la fin de l'ouvrage n'a malheureusement pas permis de compenser cette absence dans le texte. Enfin, le problème majeur des liens Internet est que, entre la date de consultation (non marquée dans les notes) et la date de lecture, les liens fonctionnent bien mais renvoient à des pages dont les informations ont changé. Les citations ne sont donc plus toujours retrouvables sur les sites.

Du coup, même si cet ouvrage est, je pense, un ouvrage de qualité (en tous cas à mes yeux et pour une novice), je trouve cela dommageable que les méthodes bibliographiques n'aient pas été respectées.

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Sauver la mer Morte

La mer Morte est en voie de disparition et l'homme y est pour beaucoup ! En effet, ce dernier a détourné en grande partie des eaux du Jourdain afin d'irriguer ses cultures. La mer Morte ainsi privée des eaux des son principal affluent s'évapore inexorablement. Il faut sauver la mer Morte et pour ce faire on a imaginé de créer un canal reliant la mer Rouge à la mer Morte.

L'auteur répertorie les atouts et inconvénients de ce projet (impact écologique, économie, déplacement de population, accords/tensions entre Israël/Cisjordanie/Jordanie).

Je connais peu de livres traient de ce sujet.
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