AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.75/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Istanbul , 1945
Mort(e) à : Paris , le 12/02/2008
Biographie :

Semih Vaner est un politologue franco-turc.

Diplômé de la faculté de science politique de l'Université de Lausanne, il a obtenu son doctorat en science politique à la Sorbonne en 1976.

Il a enseigné la science politique à la Faculté des sciences économique et sociale de l'Université Uludağ de Bursa (Turquie) avant d'intégrer en 1982, en tant que chercheur, le Centre d'études et de recherches internationales (CERI).

Semih Vaner fut fondateur et président de l'Association française pour l'étude de la Méditerranée orientale et du monde turco-iranien (AFEMOTI) et directeur du groupe d'études sur la Turquie et l'Iran contemporains (ERTCI).

Il a été également directeur de la revue de sciences sociales et politiques: "Cahiers d'études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien" (CEMOTI), fondée en 1985.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Semih Vaner   (6)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Pour incontestables que soient ces constats, le kémalisme a rapidement atteint un de ses objectifs principaux : celui de transformer l'image du Turc dans l'esprit des autres, comme dans le sien. Si superficielle qu'elle puisse paraître, l'élection de Miss Turquie comme Miss Monde en juillet 1932 est considérée comme une véritable consécration de la Turquie kémaliste. « Mon succès, écrit l'heureuse élue, témoigne des idées que vous avez inspirées aux femmes de votre pays. »
Alexandre Jevakhoff.
Commenter  J’apprécie          40
Mustafa Kemal et le kémalisme (p.74) Alexandre Jevakhoff,
En dépit de cette identification du pays et du régime à sa personne, Mustafa Kemal Atatürk ne cède pas à la tentation dictatoriale. L'unicité du parti ne constitue pas un dogme kémaliste ; au contraire, par deux fois, il suscite lui-même la création d'un parti d'opposition, en 1924 avec le Parti progressiste (Terrakiperver Fırka), et en 1930 avec le Parti libre (Serbest Fırka). L'échec des deux tentatives est incontestable et, au tamis de certains donneurs de leçons, impardonnable. Tout comme le sont, pour les mêmes, l'interdiction du Parti communiste et donc l'emprisonnement de ses membres, ainsi que le fonctionnement entre 1925 et 1927 des tribunaux de l'indépendance qui condamneront à mort 640 personnes, dont la moitié par contumace. S'il rejette la dictature (« Je ne suis pas un dictateur, écrit-il en 1935 dans une correspondance privée, je ne désire pas que le gouvernement brise les cœurs, mais plutôt les gagne »), Mustafa Kemal garde des réflexes militaires pour apprécier les risques d'échec de sa « mission » : assurer l'indépendance, et donc « le progrès », d'une Turquie républicaine.
Commenter  J’apprécie          10
La démocratie et l'autoritarisme vont de pair (p. 155) Semih Vaner
L'armée participe aux élections, sans y participer. Il y a une vingtaine d'années, un politologue, Alain Rouquié, réfléchissant au rôle des institutions militaires là où elles s'imposent comme des forces politiques incontournables, a développé une problématique stimulante. Son concept de « parti militaire », sans prétendre assimiler les armées à des formations partisanes, attire l'attention sur le fonctionnement politique de celles-ci. « Les processus à l’œuvre tournent autour d'une interaction conflictuelle entre les tendances et courants militaires plus ou moins cristallisés ou organisés (les « partis militaires ») et l'Institution armée, ses structures et ses rôles (y compris politiques), le « Parti militaire » dans lequel viennent interférer, enfin, les tentatives de captation et de cooptation des « partis civils ». » Il faudrait en effet commencer en évoquant le « parti militaire », que son rôle soit visible ou invisible.
Commenter  J’apprécie          10
Structures de pouvoir, coercition et violence (p.228) Hamit Bozarslan
Quelles que soient les configurations spécifiques qui lui donnent naissance, la violence en Turquie peut être lue comme un résultat, ou comme une réponse, aux structures du pouvoir. En dépit de leurs transformations depuis les années 1950, ces dernières s'avérèrent en effet incapables d'intégrer les nouvelles forces sociales et politiques du pays et de reconnaître sa pluralité ethnique, culturelle et confessionnelle.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Semih Vaner (9)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les aliments portent des noms insolites ou pas...

Les cheveux d'ange se mangent-ils ?

Oui
Non

10 questions
157 lecteurs ont répondu
Thèmes : nourriture , fruits et légumes , fromages , manger , bizarreCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}