AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Serge Bianchi (26)


" L'anarchie est le pire de tous les maux, surtout quand elle apparait sous le masque de la liberté, ce fantôme séduisants les peuples".

Catherine II exigera de tout sujet russe un serment de haine à la Révolution et prendra la tête d'une véritable " croisade " contre les principes de la " peste française".
Commenter  J’apprécie          223
Ni les noirs, ni les indiens n'ont d'intérêts directs dans l'indépendance et la Révolution Américaine, malgré la promesse des uns et des autres.
Les pratiques d'expulsions des indiens, assimilés à des étrangers, pour la revente des terres aux colons se sont multipliées malgré la signature de 400 traités (tous violés).
Pour la question des noirs, les silences et les compromis se multiplient autour de la traite et de l'esclavage.
Pour les indiens comme pour les noirs, on peut dire qu'il n'y eu pas de révolution américaine.
Commenter  J’apprécie          222
Rien de superflu ne saurait nous appartenir légitimement, tandis que d'autres manquent du nécessaire.

Marat
Commenter  J’apprécie          210
Après le 9 juillet 1789, la France connait le premier régime parlementaire de son histoire.
L'Assemblée constituante doit tout inventer. Elle fonde un régime neuf en créant ce qu'il faut bien qualifier de "révolutions" : électorale, administrative, judiciaire, fiscale, militaire" plus l'essentiel : un régime parlementaire, source de nombreuses règles contemporaines.
Commenter  J’apprécie          192
" A une nouvelle distribution de la richesse, correspond une nouvelle distribution du pouvoir ".

Barnave
Commenter  J’apprécie          182
Les trois décennies révolutionnaires ont ouvert des voies nouvelles pour les relations des hommes, des femmes et des peuples avec la politique, la culture, la citoyenneté....
... les idéaux utopiques, contradictoires mais inséparables de liberté, d'égalité et de "droit au bonheur", cette " idée neuve en Europe".
Commenter  J’apprécie          172
Le discours le plus courant, à propos du trafic d'esclaves ( la traite ), consiste à légitimer cette traite, au nom de considérations religieuses, morales voire économiques.
Il se fonde sur l'idée que l'Afrique est un continent "maudit" et que rien ne serait pire que la condition d'esclave aux mains de tyrans africains. Le départ vers des mondes contrôlés par les Européens correspondrait à une sorte de " délivrance".

En débarquant dans les iles, les esclaves bénéficieraient des garanties offertes par les lois justes .Dotés de droits élémentaires - nourriture, vêtements et évangélisation pour la France -, les esclaves seraient protégés de l'arbitraire des planteurs et pourraient espérer devenir libres...
Commenter  J’apprécie          172
Ainsi l'an II s'impose comme une année de mémoire et une année de référence pour les historiens. La Terreur, la déchristianisation, l'apogée de la mobilisation militaire ont profondément marqué l'histoire et divisé les historiens.
D'autres révolutions silencieuses (dans les consciences, dans la famille, dans les communautés) ont accompagné cette année qui garde une place à part dans les mémoires collectives, tant elle représente, par son intensité, un moment exceptionnel de tension, de radicalisation d'accélération et d'anticipation pour l'histoire des révolutions.
Commenter  J’apprécie          160
Une année suffit au calendrier révolutionnaire pour être adopté, il restera en vigueur pendant douze ans.
Les "quarante-huitards" dateront la révolution de l'an 56, de même que les Communards : l'an 79 , de la République.

Le calendrier est mentionné pendant la Résistance et en 1968.

Conçu par des savants et des écrivains, il répondait à la sensibilité populaire.
Pour cette raison, il fut tout sauf un phénomène superficiel.
Commenter  J’apprécie          150
Le réveil des nationalités, incarné par les générations de 1830 et 1848, traduit la vitalité des nouveaux droits :
Le droit des citoyens d'une nation de décider de leur destin par la représentation d'une volonté générale reposant sur une certaine démocratie et la garantie des droits et du contrat social ; le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes face à l'ordre de la Sainte-Alliance des rois et des empereurs.
Commenter  J’apprécie          140
Le " révolutionnarisation" du jeu d'échec.

La Révolution modifie les pouvoirs du roi et de la reine, le rôle et l'évolution des pièces féodales comme la tour et le fou. La transformation de l'An II est militaire et démocratique.
Les pions, autrefois subalternes, deviennent des fusiliers ; les fous se changent en dragons, les tours en canons.
La reine se transforme en adjudant. Le roi est maintenant un tyran auquel il faut faire échec.
Le mat est remplacé par une victoire résultant du blocus.
Commenter  J’apprécie          140
Suite à la crise de subsistances de 1789, la bourgeoisie jusque-là indifférente aux problèmes populaires, doit composer avec les mouvements des masses.

La Révolution de 1789 résulte de l'alliance de la prospérité bourgeoise et de la misère populaire.
Ce compromis populiste va entraîner un bouleversement des relations entre l'élite du tiers et le peuple devenu pour la première fois un partenaire considéré et redouté.
Commenter  J’apprécie          143
Les doléances révèlent une culture économique différente de la culture savante ( élite ).

L'égalitarisme : toutes les catégories demandent une répartition fondée sur la suffisance, contre les abus du libéralisme . l'Etat doit protéger les communautés contre l'individualisme.

Le droit à l'existence : le droit naturel affirme que la première propriété est la vie et la liberté celle de subsister. Si l'Etat ne garantit pas ces droits, il viole le pacte " d'économie morale", car le droit au travail et à un salaire suffisant est préalable à la défense de la liberté et de la propriété.
Commenter  J’apprécie          132
Depuis avril 1794, le mouvement populaire représentait un obstacle pour la bourgeoisie , montagnarde puis thermidorienne. Les sans-culottes qui participent à la politique dans le cadre des assemblées de sections possèdent des armes et des moyens de pression sur les députés : journaux, délégations, pétitions.
D'avril à juillet 1794, le Comité de salut public élimine les porte-parole du mouvement sans-culotte.
En arrivant au pouvoir, les députés thermidoriens suppriment les clubs populaires...
Commenter  J’apprécie          123
Le mouvement des sans-culottes occupe une place particulière dans un processus de Révolution française où il fournit de nombreuses clés d'interprétation des rapports et des cultures politiques. Il perdure, sous des formes diverses, jusqu'à la révolution de février 1848, voire jusqu'à la Commune.


L'historien a la lourde tache de tenter de saisir la nature profonde du mouvement sans-culotte, la réalité des pratiques et des engagements des hommes et des femmes qui ont appartenu à cette catégorie si originale et si éphémère de notre histoire.
Commenter  J’apprécie          124
" Il faut raccourcir les géants et rendre les petits plus grands.

Tous à la bonne hauteur, voilà le vrai bonheur."

Chanson anonyme de 1793
Commenter  J’apprécie          110
Depuis son assassinat, sa panthéonisation, et sa dépanthéonisation, en février 1795, les mythes et les légendes l'ont souvent emporté sur les progrès de l'histoire érudite, fondée sur les documents d'archives. L'objectif essentiel du présent ouvrage est de construire une biographie de Jean-Paul Marat centrée sur les documents et les sources, pour tenter l'évaluer la distance entre le portrait "historique" et les interprétations des "maratistes" comme des "anti-maratistes", termes discutables mais commodes pour qualifier les partisans et les adversaires de celui qu'on nomme l'Ami du peuple".
Commenter  J’apprécie          110
Entre septembre 1789 et septembre 1791, la presse démocrate connait ses jours de gloire, rythmés par ces censures et des interdictions de paraître, le plus souvent orchestrées par Bailly, Lafayette et la juridiction du Chatelet. "Quatre mousquetaires" se distinguent par la véhémence de leurs articles et leur communauté de luttes. Il s'agit de Jean-Paul Marat, Camille Desmoulins, Stanislas Fréron et Elysée Loustalot.
Commenter  J’apprécie          80
Car si les pouvoirs successifs se préoccupèrent de limiter l'armement populaire, ce dernier tendait parallèlement à s'autonomiser, prétendant incarner, depuis juillet 1789, la permanence de l'affirmation révolutionnaire.
Commenter  J’apprécie          70
Les relations avec Marat se tendent lorsque Fréron et Desmoulin lancent un journal commun en avril 1792 dont Marat se désolidarise rapidement : "L'aigle va toujours seul, et le dindon fait troupe."
Commenter  J’apprécie          50



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Serge Bianchi (16)Voir plus

Quiz Voir plus

L'écume des jours

Qui est le personnage principal?

Colin
Nicolas
Chick
Alise
Isis
Chloé

10 questions
371 lecteurs ont répondu
Thème : L'écume des jours de Boris VianCréer un quiz sur cet auteur

{* *}