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Citations de Séverine Vialon (19)


Alors vous pardonner, je pense que ça doit être possible, avec le temps. Mais oublier... Ce n'est pas possible. Rien ne passe, rien n'efface ce qui fait notre vie. Il n'existe ni effaceur, ni gomme pour ôter de la mémoire, tout reste enfoui, même endormi. Les souvenirs sont toujours là, prêts à se réveiller.
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Des personnes méchantes, il y en a partout, et cela n'a rien à voir avec leur couleur, leur taille, leur croyance. La méchanceté n'a pas de frontière.
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Elle se relève et s'aperçoit que les autres regardent sans lever le petit doigt. Elle s'insurge.
- Mais bon sang, aidez-moi !
- Elle n'est pas des nôtres !
- Et alors, cela leur permet de tout faire ! Parce qu'elle n'est pas des nôtres, ils ont le droit de l'agresser, de la blesser dans son intégrité !
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" La violence ne devrait plus être présente dans nos sociétés dites civilisées, et pourtant, pas un jour ne passe sans qu'un homme, une femme ou un enfant n'en subisse ses conséquences."
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— Ta femme ?
— Oui ma femme, on ne se supporte plus et ça a bardé comme jamais. J’ai même dormi dans ma cabine une partie de la nuit.
— Mais pourquoi tu ne te barres pas de là ?!
— Pour ma gosse. Je crèverais de ne plus la voir.
— Qui te parle de ne plus la voir ?
— Ma femme ne me laissera jamais la garder. Et avec mon boulot, j’ai quelle chance, tu peux me le dire, toi ? Elle va demander la garde exclusive si je la quitte, je ne peux pas lui laisser ce plaisir.
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Ils restèrent un moment silencieux savourant le liquide noir qui a l’art de réunir les gens. Un petit instant agréable autour d’une tasse de café, une habitude qui tend malheureusement à disparaître dans le monde d’aujourd’hui. Trop de stress, trop de choses à faire, trop de « pas le temps », tous ces « trop » qui tendent à rendre les gens individualistes. Chacun pour soi, chacun chez soi.
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De nouveau, elle se sent seule, à l'écart des autres, différentes de tous ces jeunes qui l'entourent. Cela lui arrive souvent : elle a envie de dire plein de choses, de partager avec d'autres ses passions, ce qui marque sa vie, ses liens (sa famille, les amis qu'elle aimerait avoir, ses quelques copines), mais surtout ce qu'elle a vécu il y a quelques années… Mais elle a toujours peur d'ennuyer, elle a peur que ses propos n'intéressent personne, et de ce fait, elle a toujours l'impression d'être la seule a pouvoir comprendre ce qu'elle a au fond du cœur. Alors elle garde tout pour elle, et lorsqu'elle est triste en pensant au passé, elle se renferme sur elle-même et parfois cela gène son entourage qui se sent frustré par son attitude qui parait les concerner.
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L’homme nous demande souvent ce qu’il est lui-même incapable de faire ou de supporter.
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« …je lui ai ôté ce qui pouvait me gêner, c’est-à-dire tous ses vêtements… »
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Cette découverte en lecture commune de notre groupe de lecture est une belle découverte. J’ai lu Séverine à plusieurs reprises et je n'ai jamais été déçue. Les styles sont bien différents d’un livre à l’autre, pas le temps de s’habituer ! Mais parlons de celui-ci en particulier.

Séverine nous entraîne dans ses bagages au Cameroun, là où Marie a vécu durant son enfance. On découvre petit à petit ses tourments et une magnifique histoire d’amour.

Sa plume est brute et va à l’essentiel : on est là pour découvrir cette histoire d’amour, pas besoin de tourner autour du pot. C’est ce qui fait la richesse de ce livre, je pense. Il peut s'avérer surprenant, c'est vrai, mais n'est-ce pas ce qu'on attend d'une lecture ?

J’ai pris plaisir à découvrir ses personnages, j'ai vu le film dans ma tête. Les réactions sont très très réalistes et même si la naïveté de notre héroïne peut être parfois déroutante voire un peu agaçante, elle n’en reste pas moins attachante. Dans notre monde où la naïveté et la légèreté ont de moins en moins leur place, il est plaisant de la redécouvrir. L’amour avec un grand A.

J’aime l’état d’esprit de cette femme.
J’aime les scènes que j’ai lues et vues.
J’aime sa pudeur, sa retenue.
J’aime ce beau voyage.
N'hésite pas à faire de plus gros pavés, je serai preneuse ;-) !

Merci Séverine.

Résumé : Marie, fillette devenue femme, retourne au Cameroun de son enfance avec pour seul bagage des liens très forts pour un homme, liens qu’elle a alimenté dans ses rêves pendant ses longues années de séparation.
Entre la nostalgie du passé et un présent qui oblige Marie à vivre SA vie, l’amour est-il possible ?
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Un nouveau cauchemar venait de hanter sa nuit. Inutile de les compter et d’espérer retrouver le sommeil. Il ne voulait pas en vivre un autre. Il regarda sa montre qui indiquait cinq heures. Il se leva fatigué et alla se faire couler un café en espérant que le bruit ne réveillerait pas Virginie. Il s’installa à la fenêtre pour regarder le jour se lever. Tasse en main, les relents de café lui chatouillant les narines, il laissa son esprit vagabonder vers la montagne qui était pourtant la source de ses pires cauchemars. La nuit avait été difficile, non pas à cause de la jeune femme qui n’avait pas bougé. Elle paraissait d’ailleurs bien calme ainsi endormie. Son canapé n’était pas non plus désagréable, presque confortable. Son sommeil avait été ponctué d’images plus pénibles les unes que les autres.
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Les mots se bousculaient dans sa tête, se cognaient, grondaient, montaient le ton, explosaient sans que Virginie ne pût intervenir. Ses deux mains qui la soutenaient à présent ne calmaient pas ces mots qui la harcelaient.
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Ils sont encore trop petits, ils ne peuvent pas comprendre, on ne peut pas toujours leur interdire. Et le temps passé dans les livres doit rester un moment ludique. Et que peut-elle y comprendre, elle n’a pas d’enfant.
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Les enfants n’étaient pas trop terribles. Il faut dire qu’il avait bien posé les règles et ils savaient à quoi s’en tenir. Ils savaient qu’il pouvait être aussi gentil que sévère, que cette semaine pouvait se passer aussi bien qu’elle pouvait leur être des plus désagréables. Alors le choix avait été vite fait. Travail de façon plus détendue le matin et activités relaxes l’après-midi dont jeux collectifs en dernière heure.
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Son travail à la bibliothèque lui plaisait. Elle aimait les livres et le contact avec les lecteurs, sauf le samedi. Pourtant le grand air lui manquait, surtout l’hiver quand le froid n’encourage pas à sortir. La forêt lui ouvrit les bras comme un amant qu’on n’a pas vu depuis trop longtemps.
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Voir les personnes âgées et seules, vivre le mieux possible avec mes petits moyens. Je ne fais pas grand-chose, une présence, un petit coup de main. Les voir sourire, c’est tout pour moi.
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Elle trouvait, à raison, qu’il était inadmissible de profiter ainsi des personnes âgées et qu’elle était en droit d’être un minimum écoutée. Son interlocutrice la calma et lui demanda de raconter les faits. Son visage se décomposa au fur et à mesure de l’avancée du récit de la jeune femme. Elle lui fit part du dilemme face auquel elles se trouvaient. Le problème de la maltraitance était fâcheux car il n’y avait aucune preuve et qu’il s’agirait de la parole de l’une contre celle de l’autre. Par contre, il était assez facile de prouver que cette dame abandonnait son poste avant l’heure, ce qui donnerait une bonne raison à l’association pour la mettre à la porte.
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La fin de l’année arrive, le soleil va te donner du baume au cœur. Avec les grandes vacances, tu vas pouvoir te reposer et repartir sur de bonnes bases à la rentrée prochaine. Oublie-la.
C’est ce qu’il avait fait, difficilement au début, puis l’été avait fini le travail. Mais à la rentrée, la croiser de nouveau avait été un vrai supplice. Il n’avait pas sombré, mais il était resté terne. C’est alors qu’une autre collègue s’était occupée de lui. Loin de retenir la leçon, sa tristesse l’avait fait basculer de nouveau. Celle-ci avait oublié de le prévenir qu’elle était mariée.
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Depuis le mois de septembre, il était en fonction dans cette petite école de village qui ne possédait qu’une classe, la sienne. Pourquoi un tel poste ? Une punition de l’administration ? Un reste bien maigre de jeune enseignant une fois les anciens servis ? Non, c’était un vrai choix de sa part, un choix raisonné et mûrement réfléchi.
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