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4.29/5 (sur 391 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Alex Kin est une autrice de comédies romantiques : Après "Mon prince ne viendra pas" (2019) et "Notre échappée belle" (2020), elle a "épousé son prince" en 2022.

Mariée et mère de trois enfants, elle vit en Touraine.

son site : http://alex-kin.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/AlexKinAuteur/
Instagram : https://www.instagram.com/alexkinauteur/?hl=fr

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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Noé ne compte pas non plus perdre son temps dans une querelle inutile. Il fait le vide dans son esprit. Il souhaite juste tenir le corps de Lila contre le sien. Il veut la sentir entièrement à lui. Ils retirent leurs vêtements a la hâte, emportés par l'urgence de se retrouver. La tension qui règne entre eux donne à leurs ébats un goût plus sauvage, presque animal. Ils laissent derrière eux les familles envahissantes, les révélations fracassantes, les prétendants trop entreprenants. Plus rien ne compte à part leur étreinte.
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-Tu avanceras lorsque tu t'en sentiras capable. Ça ne se décide pas, ce genre de chose. Ça vient quand c'est le moment. Ça ne sert à rien de se forcer, ça ne marche pas comme ça.
Son regard se perd dans le vague.
-La disparition que tu as connue est atroce, personne n'a le droit d'exiger de toi que tu te relèves rapidement.
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Après son départ, je ne sais plus où me mettre. Je suis mortifiée. Mes collègues essayent de dédramatiser la situation en blaguant sur l’incident. Jacques m’interdit de m’approcher à nouveau d’une piste, de peur que je décime toute son équipe. Tic et Tac sont morts de rire et racontent à qui veut l’entendre à quel point je suis dangereuse. Héloïse semble désormais me trouver totalement inoffensive. C’est vrai, qui pourrait avoir peut d’une greluche maladroite dans mon genre ?
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À la sortie de la douche, elle a laissé ses cheveux sécher à l’air libre. Résultat, les ondulations naturelles de son
épaisse tignasse noire ont repris le pouvoir. L’effet est proche du flou artistique façon retour de plage un jour de
tempête. Le bleu de ses prunelles se fait voler la vedette par celui des cernes qui témoignent de son épuisement.
Elle envisage un instant de faire un effort pour se rendre présentable, puis se ravise.
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— Waouh, ça en jette. Vous vous êtes rencontrés comment ? Il m’agace avec ses questions. Mais je ne vais quand même pas m’abaisser à mentir.
— On ne se connaît pas encore. Ma meilleure amie joue les entremetteuses. — Le sourire de Hugo s’agrandit.
— De mieux en mieux. Il n’a aucune chance. Pourquoi donc ?
— Parce que tu es folle de moi. Je n’en reviens pas de son aplomb.
— Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre…
— Si, je t’assure. Tout le temps où tu discuteras avec lui, tu penseras à moi. Tiens, quand vous vous retrouverez au restaurant, il arrivera un peu en retard, parce qu’il était en train de sauver une vie. Lorsqu’il te sortira cette excuse bidon en bombant le torse, tu te rappelleras que je t’avais prévenue. S’il connaissait mon pedigree, il saurait qu’il en faut plus pour m’impressionner.
— Ensuite, il te complimentera sur ta tenue et tu te diras que ça aussi, je te l’avais bien dit. Et puis après…
— Stop, ça suffit, je ne t’écoute plus. Je plaque mes mains sur mes oreilles et me mets à chanter à tue-tête pour ne plus entendre ses tentatives de saborder mon rendez-vous. C’est très efficace. Visiblement, cela fonctionne également pour rameuter tout le service. Des têtes étonnées apparaissent l’une après l’autre au-dessus des cloisons. Lorsque les gens se rendent compte que je suis à l’origine de ce raffut, ils ne semblent pas surpris. Tout le monde a l’air au courant que je suis folle à lier. Je leur adresse un petit signe de la main et me retourne vers Hugo.
— Tu m’excuseras, mais je suis un peu occupée, je n’ai pas le temps de discuter.
— Tant que tu penses à moi demain soir… Je lui jette un regard noir pendant qu’il repart à son bureau. Je commence à me demander ce que je dois faire pour qu’il me laisse tranquille. Je vais finir par accepter un rendez-vous afin qu’il comprenne une bonne fois pour toutes que ça ne peut pas marcher entre nous. Non, Clo, oublie ça, très mauvaise idée. Je reviens à notre marguerite les bras chargés d’affiches. Tic et Tac sont là, prêts à en venir aux mains.
— Qu’est-ce qui se passe ?
— Maxime veut aller casser la gueule de l’autre enfoiré, m’informe Ben. J’essaye de le convaincre qu’il ne doit pas y aller.
— De qui parles-tu ? Je réfléchis en même temps que je pose la question. De Romain ?
— Évidemment. Je tente de les raisonner.
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Dans ma chute, j’ai envoyé valser mon équipement sur la route. Je n’ai même pas commencé à descendre les pistes que me voilà déjà à terre, ça promet ! J’esquisse un geste pour aller les ramasser, mais mon sauveur m’arrête. — Laissez, je m’en occupe. C’est agréable de constater que les gens peuvent encore se montrer serviables. Je profite de ces quelques secondes de répit pour tenter de retrouver mes esprits. Le chagrin et ma cascade acrobatique ont mis mes nerfs à vif. Quand l’inconnu se poste devant moi avec mon matériel, je le remercie et tends les bras pour récupérer mes affaires. Cependant, il ne semble pas décidé à me les rendre. Il m’observe de façon étrange. Son regard perçant me met mal à l’aise, je ne comprends pas bien ce qu’il me veut. Au bout de quelques instants, il secoue la tête. — Je n’en reviens pas ! Vous ne savez pas qui je suis, n’est-ce pas ? Je regarde attentivement cet homme, dont seuls les yeux noirs sont visibles entre le col relevé de son manteau et le bonnet enfoncé sur son crâne. — Faut-il que je me fende d’une courbette pour que vous vous rappeliez votre serviteur ? poursuit-il, sarcastique. La voix grave et le ton mordant me mettent sur la voie. Mince, c’est Valentin, l’assistant de Leroy ! Je rougis de ma méprise. — Je… Je… — Ne vous inquiétez pas, j’ai l’habitude. Le petit personnel ne mérite pas qu’on y prenne garde. Sa réponse me coupe dans mon élan. Je ne l’ai pas reconnu à cause de sa tenue qui masque la majeure partie de son visage, mais il croit que c’est parce que je suis snob. À ma décharge, je pensais retrouver l’intendant en chef, qui a dû être retenu ailleurs pour nous faire ainsi faux bond. En tout cas, je ne vois pas ce qui, dans mon comportement, a pu offenser Valentin à ce point. Je voudrais m’excuser pour ce malentendu, cependant son attitude belliqueuse m’en dissuade. J’ai l’impression que, quoi que je dise, il m’en tiendra rigueur. D’ailleurs, il n’attend aucune explication de ma part. Il s’éloigne sans demander son reste. — Je suis garé de l’autre côté de la rue. Je vais charger vos affaires et je reviens chercher celles de vos copains. Il me plante au milieu de la chaussée. Son attitude me choque. À l’humiliation de la chute s’ajoute celle de cette conversation. Ce type est vraiment détestable !
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Après leur départ, je savoure cette victoire. Je me sens comme le méchant d’un dessin animé, à part que moi, j’agis pour la bonne cause. Plan fixe sur ma main caressant un chat lové sur mes genoux. En fond sonore, un rire sardonique s’élève, le mien. J’aime beaucoup l’idée, mais je vais en rester là, sinon mes voisins de table vont croire qu’ils ont affaire à une psychopathe. En rentrant, je m’arrête au second. Je n’ai pas oublié ma mission pour la boulangerie. Je frappe à la porte de gauche. Je croise les doigts pour que ce soit Camille qui ouvre, mais avec ma poisse, je tombe sur Cédric. Ce type est un vrai ours, ce n’est pas lui que je réussirai à convaincre de nous filer un coup de main. Lorsque je lui explique ma présence, il me signifie son désintérêt et appelle Camille à la rescousse. J’aurai plus de chance avec elle. Nous avons eu peu d’occasions de faire connaissance, car ils viennent juste d’emménager dans l’immeuble, mais elle est toujours souriante et prend le temps d’échanger quelques mots chaque fois que nous nous croisons. Je lui raconte notre mobilisation pour aider les Petit. Elle se porte volontaire pour participer. Décidément, tout me réussit aujourd’hui. Mais j’attendrai d’être arrivée à mon appartement pour lancer mon rire triomphant.
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J’ai absolument adoré ce livre !! Lu en 2 soirs !!

J'avais adoré "Mon Prince ne viendra pas (Tant pis, je ferai sans !)" d'Alex et voilà qu'elle nous réussit une 2ème pépite !!

Ce livre a autant d'humour que le précédent (et j'adore l'humour d'Alex !!) mais elle a aussi ajouté beaucoup de profondeur au niveau des sentiments, des relations (couple/amis), les familles recomposées, la maladie ... Et elle a trouvé le ton et les mots justes à tous les niveaux. L'analyse des ressentis des personnages est parfaite et ces ressentis sont super bien exprimés.

J'aime toujours autant Clo-Clo, Hugo, Emma, Vi, Emi, Morgane... et nous découvrons Margaux et Gabin les petits derniers. Et nous en découvrons un peu plus sur Emma.

Un super livre que je recommande vivement !!

A vrai dire, ce sont 2 supers livres que je recommande vivement !!

2 vrais bonheurs de lecture !!
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— Coriace, le grand frère.
— Je lui ai fait face, à moitié couvert de sang, et lui ai demandé d’être mon témoin de mariage. Il a tourné les talons sans rien dire.
— Et alors, qu’est-ce qu’il s’est passé ? Émilie adorerait cette histoire.
— Nous avons célébré les noces six mois plus tard, et il était à nos côtés. Mais il ne m’a jamais complètement pardonné.
— Tout s’est bien terminé. Il prend un air sévère.
— Tu vois, Gamine, je me suis donné beaucoup de mal pour être avec elle. Je ne sais pas ce qui t’arrive, mais sache que les choses qui en valent la peine nécessitent qu’on se batte. Je me ratatine sur mon tabouret. Me battre ?
— Je ne suis pas sûre d’en avoir le courage. Ma réponse lui arrache un soupir.
— Ah, les jeunes, déjà fatigués avant même d’avoir engagé le combat. Je viens de renvoyer ma génération sur le banc des paresseux.
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Alex Kin
Je terminerai ma vie seule. Ou avec un chat. Au moins, sa mère ne viendra pas me faire des misères. Lui ne devrait pas essayer de me refourguer sa progéniture. Quoique... Avec ma chance, l’animal se révèlera être une chatte. Elle ira se faire engrosser par le premier matou qui passe. Je me retrouverai avec huit petits sur les bras, trop adorables pour que j’aie le cœur à les noyer, trop nombreux pour réussir à les caser. J’en serai réduite à l’état de nourrice pour félins, occupant mes soirées à poster des photos de chatons sur Instagram pendant que ma femelle en chaleur fera la tournée des mâles du quartier.
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