
Dans la tradition chrétienne, le pentagramme était autrefois utilisé pour représenter les cinq blessures ou stigmates du Christ. Pour les pythagoriciens, les cinq points représentent les cinq éléments classiques : le feu, la terre, l'air, l'eau et l'idée ou chose divine. Les pythagoriciens voyaient aussi dans le pentagramme l'expression de la perfection mathématique et avaient compris entre autres choses que le pentagramme cachait dans ses lignes le Nombre d'Or : 1,618. Dans les cercles de magie noire ou dans le symbolisme satanique, le pentagramme est inversé, la pointe solitaire dirigée vers le bas. Dans cette représentation, il est censé représenter la tête de Baphomet, avec les deux pointes supérieures correspondant à une paire de cornes. Son utilisation comme symbole satanique semble plutôt moderne, sans qu'on lui connaisse d'usage précédent dans les temps anciens. Dans la tradition hébraïque, le pentagramme à cinq pointes est lié aux cinq livres de Pentateuque, les cinq premiers livres de l'Ancien Testament.
Renommée pour sa sagesse et sa ruse, Isis était considérée comme "plus intelligente qu'un millions de dieux". Par ses talents et son habileté, elle amena le dieu Râ à lui confier son nom secret, et, mieux encore, obtint de lui la permission de transmettre ce nom à Horus, puis à chacun des pharaons par la suite. Dans l'ancienne Egypte, trouver le nom secret de quelqu'un revenait à détenir une arme formidable, puisque cela signifiait que cette personne était soumise au pouvoir magique rattaché à ce nom. Posséder le nom secret d'un dieu signifiait que l'on disposait d'une puissance considérable.

En ce qui concerne la théologie, Isis était la fille de Geb et Nout, la sœur d'Osiris, Seth, Nephtys et Thot. D'après la tradition, Seth, jaloux de la souveraineté de son frère sur l'Egypte, assassina Osiris sur les bords du Nil, au nord du pays. Quand Isis découvrit la mort de son frère bien-aimé, elle fut inconsolable et fouilla tout le pays à la recherche du corps. Elle finit par le découvrir et, grâce à ses pouvoirs magiques de guérisseuses, elle réussit à le ramener à la vie assez longtemps pour avoir un rapport sexuel avec lui et concevoir un fils, Horus. Son objectif était qu'Horus puisse venger le meurtre d'Osiris. Il lui fallait maintenant protéger son fils, afin qu'il puisse réclamer son héritage ; le trône d'Egypte usurpé par son oncle Seth.
Isis parvient à ses fins par l'intermédiaire d'une procédure légale. Elle présente à ses réclamations devant le tribunal des dieux - présidé par Geb -, où sa "langue agile" plaide la cause de son fils. Isis parvient à berner Seth et l'amène à se prononcer lui-même en faveur d'Horus. Déguisée en belle étrangère, Isis rencontre son frère et lui raconte de quelle manière son époux a été assassiné, ses terres et son bétail volés, laissant son fils orphelin, sans abri et sans possibilité d'assurer sa subsistance. Elle lui demande de l'aider à rendre son fils et ses biens légitimes. Seth est écœuré par le sort injuste de l'enfant, et quand Isis révèle sa véritable identité, il se retrouve humilié devant l'assemblée des dieux. Après plusieurs rencontres similaires, les dieux se prononcèrent finalement contre Seth et décrètent que dorénavant Horus sera le souverain des vivants, pendant qu'Osiris régnera sur les morts. Ainsi, Isis joue un rôle primordial dans l'établissement de son fils comme souverain de plein droit. A travers ce rôle, elle est considérée comme la protectrice de la royauté et chaque pharaon sera désormais Horus vivant.
Le Saint Graal est un plateau en or serti de perles et de pierres précieuses ; c'est aussi l'assiette dont Jésus s'est servi lors de la Cène, la coupe dans laquelle Joseph d'Arimathie a recueilli le sang du Christ, une pierre magique qui prolonge la vie et nourrit, l'Arche de l'Alliance, le suaire de Turin, une émeraude tombée de la couronne de Lucifer ou encore le trésor des cathares ou des Templiers. Le Graal est le calice de l'eucharistie, une pierre tombée du paradis, la Ville sainte de Jérusalem. C'est le ventre de Marie-Madeleine, la lignée génétique de Jésus ou une soucoupe volante. La liste semble sans fin.
Au coeur de la théosophie se trouve la croyance que toutes les religions de la planète contiennent un fragment de la vérité globale. C'est cette adhésion à la conviction que toutes les religions sont, par essence, une partie du même tout qui sous-tend le mouvement théosophique. Cette discipline traite aussi des pratiques qui permettent à l'individu d'acquérir une connaissance directe de Dieu, à travers la méditation, la révélation et d'autres moyens.
Les soins dont Isis a entouré Horus pendant qu'il grandissait lui valent aussi d'être associée avec la protection des enfants en général. Ainsi, plusieurs remèdes et des charmes magiques sont appliqués ou prononcés en sont nom pour garder les enfants des brûlures ou des morsures de scorpion et de serpent.

Pourquoi le "Da Vinci Code" a-t-il rencontré un tel succès ? D'abord parce qu'il s'agit d'une bonne histoire. Le roman se lit bien, et l'histoire fera probablement un bon film sous la direction de Ron Howard. Je pense aussi que cette réussite est due à des raisons plus profondes. Dan Brown a touché un nerf à vif dans la majeure partie de son lectorat. La plupart des gens sont mécontents de la manière dont on leur a appris à croire et à réfléchir : le désir de sortir du moule, de creuser plus profondément dans les mystères de la vie prend de l'ampleur au moment où nous nous installons dans le vingt et unième siècle. Le "Da Vinci Code" a su aborder ce sujet brûlant. On peut cependant douter qu'il amène des milliers de chrétiens à remettre leur foi en question et à abandonner l’Église. Quoi qu'il en soit, il a réussi à apporter à la connaissance du grand public un courant de pensées et un corps théorique jusqu'à présent considérés comme alternatifs, voire hérétiques. Et l'on ne peut que s'en réjouir.
Le pilier djed est le symbole d'Osiris, et le Livre des Morts précise qu'il représente la colonne vertébrale du Dieu, signe de stabilité. C'est une colonne qui comporte au moins trois barres transversales près du sommet. Bien qu'il soit associé avec Osiris, il est antérieur à l'apparition du dieu et représenterait une sorte de fléau à battre la grain.
Durant les périodes ultérieures, le mythe entourant la mort d'Osiris fut enrichie. Il impliquait dorénavant le démembrement du cadavre par Seth, qui jeta les morceaux dans le Nil. Isis parcourut le pays pour retrouver toute les parties du corps (entre quatorze et quarante-deux, selon les textes) et les assembla sous la forme d'une momie. Il ne lui manquait plus que le phallus, avalé par une carpe du Nil. Elle fabriqua donc un pénis artificiel et à l'aide de sorts magiques réussit à concevoir un enfant. A chaque endroit où fut découverte une partie du corps d'Osiris, un temple fut construit en son honneur. Citons Sebennytos, qui affirme avoir abrité deux morceaux de jambe. Heracléopolis se prévaut de la cuisse, la tête, deux flancs et deux jambes. Athribis prétend posséder le cœur, Abydos la tête, Edfou une jambe et l'île de Biga assure que la jambe gauche s'est échouée sur ses rivages.
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