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Critiques de Sophie Anderson (57)
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La fille qui parlait ours

Après le grand plaisir de lecture qu'avait été La maison qui parcourait le monde, je ne pouvais que lire ce nouveau livre de Sophie Anderson et retrouver l'atmosphère des légendes slaves.

Oui, ces légendes sont omniprésentes au fil du récit, sous forme de petites histoires commençant toutes par "il était une fois... ", chacune justifiant certains événements ou certaines évolutions, chacune pouvant aussi être lue indépendante du contexte (et je crois que mes jeunes lecteurs en entendront lors de l'heure du conte !)

Et l'histoire de Yanka ? C'est celle d'une jeune fille qui a du mal à trouver sa place au village. Elle a un ami fidèle, Sacha, et sans doute d'autres, mais elle est complexée par sa taille : trop grande, trop forte, trop sauvage, elle sait qu'elle a été trouvée dans la forêt près d'une ourse et en a gardé la tristesse de l'abandon. Un jour elle découvre que ses jambes sont devenues des pattes d'ours, et elle fuit dans la forêt pour découvrir qui elle est vraiment. A travers diverses rencontres plus ou moins faciles, elle va affronter de grands dangers et découvrir la force et les richesses de l'amitié, apprendre l'histoire de ses origines et l'accepter.

Un bon moment de lecture, plutôt pour l'hiver avec un bon thé fumant !
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La fille qui parlait ours

La maison qui parcourait le monde avait été une de mes plus belles lectures de 2020. Très heureuse de retrouver la plume poétique de Sophie Anderson, je me suis jetée sur le roman La fille qui parlait ours qui ne m'a pas déçue !



Yanka est une jeune fille de douze ans vivant dans un petit village baigné dans un hiver qui semble sans fin. La jeune fille impressionne par son physique : grande et pleine de force, la jeune fille se sent toujours légèrement en décalage. Orpheline et trouvée dans une grotte d'ours quand elle était enfant, Yanka veut trouver des réponses sur ses origines. Bien qu'étant choyée par la femme qui l'élève aujourd'hui et toujours accompagné de son meilleur ami, Yanka va être dans l'obligation, après un incident qui va tout chambouler, de trouver rapidement les réponses à ses questions pour protéger les personnes qu'elle aime. Pour cela, elle va devoir s'enfoncer dans la forêt.



Sophie Anderson nous propose encore une fois une très jolie pépite. Tout comme l'avait pu l'être La maison qui parcourait le monde, La fille qui parlait ours est baigné dans les légendes des pays de l'est. Le roman est un véritable conte de 375 pages et nous embarque avec lui dans cette forêt aux multiples secrets. Sophie Anderson a vraiment une plume magnifique et nous immerge totalement dans son univers si original et plein de poésie. Les illustrations du roman sont magnifiques et apportent vraiment un plus à l'ambiance. le tout est immersif et onirique et offre une parenthèse de lecture vraiment marquante ! Une très jolie ode au retour à l'enfance et à l'acceptation de nos différences !
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La fille qui parlait ours

Yanka est une ado de 12 ans qui a la particularité d’avoir été retrouvée à l’entrée de la grotte d’une ourse. Si elle aime profondément Mamochka qui l’a recueillie, l’envie de savoir d’où elle vient la pousse à aller explorer la forêt voisine. Débute pour elle un retour aux sources cherchant les traces de ses originaires.

Elle qui depuis toujours se sent en lien avec la nature se jette à corps perdu dans l’immensité de la forêt Blanche pour trouver des réponses à ses questions : pourquoi suis-je différente ? Qui étaient mes parents ? Quel rôle tient l’énigmatique Anatoli, homme de la forêt ?



Ce conte fantastique va bouleverser les lecteurs et lectrices car il évoque les ancêtres, les secrets, les souvenirs, les manques, et nos aspirations les plus profondes. Et toi où est ta place dans notre monde si mystérieux parfois ?
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La fille qui parlait ours

Yanka a été élevée par une ourse jusqu'à ce qu'elle soit découverte et recueillie à l'âge de deux ans par Mamochka dans une maison à la lisière de la Forêt blanche. Mamochka cultive et récolte des plantes et des fleurs pour préparer des décoctions et des remèdes pour les villageois. Yanka va à l'école et joue avec son meilleur ami, Sacha. Elle a aussi un furet apprivoisé, Moustache. Elle s’interroge beaucoup sur ses origines et surtout sur ses parents qu’elle n’a pas connus ; aussi, quand ses jambes se transforment en pattes d’ours, elle décide de partir dans la forêt dans une quête de ses origines. Elle rencontre successivement Youri, le jeune élan, Elena et sa mère Yaga dans leur maison sur pattes de poulet, Blakiston, le hibou pêcheur, Ivan, le loup blanc, et bientôt la Tsarine Ourse… elle va décider d’aller affronter le redoutable dragon Zmeï.



“Sophie Anderson a grandi en écoutant les histoires de sa mère, autrice de son côté. Celles de sa grand-mère russe l’ont inspirée dans ses débuts en littérature de jeunesse. La maison qui parcourait le monde a eu beaucoup de succès en Angleterre et a été vendu dans plus de 15 pays.” - source : Ecole des loisirs. Sophie Anderson est née à Swansea sur la côte ouest du Royaume-Uni dans le golfe de Bristol, elle vit maintenant avec sa famille dans le Lake District. Son écriture s'inspire le plus souvent des contes folkloriques et féériques, en particulier des contes slaves que sa grand-mère prussienne lui racontait lorsqu'elle était jeune. Elle a déjà publié quatre romans, The House with Chicken Legs, The Girl who Speaks Bear, The Castle of Tangled Magic et The Thief Who Sang Storms pour lesquels elle a eu deux prix : Independent Bookshop Book of the Year Award, Wales Book of the Year Award. Elle a été présélectionnée pour la Carnegie Medal, le Waterstones Children's Book Prize, le Blue Peter Book Award, le British Book Awards’ Children’s Fiction Book of the Year, le prix Andersen et le prix Branford Boase. Ses romans ont été traduits dans plus de vingt langues et La maison qui parcourait le monde a été adapté pour la scène par Les Enfants Terribles.



En France, L’Ecole des loisirs a traduit et publié La maison qui parcourait le monde en 2020.



Après le succès de La maison qui parcourait le monde en 2020, L’Ecole des loisirs publie le second roman de Sophie Anderson, La fille qui parlait ours dans lequel nous retrouvons avec délice tous les thèmes chers au cœur de l’autrice. La narration joue sur le registre du conte avec la quête des origines d’une petite fille orpheline devenue ourse, cette quête s’apparente même à un conte de randonnée puisque l’héroïne va rencontrer à chaque étape un adjuvant qui va participer à son périple : ourse, élan, hibou, loup s’associent pour combattre le dragon de la forêt. Chaque personnage va aussi raconter son propre conte de la forêt influencé par les contes slaves bien connus de Sophie Anderson grâce à leur récit par sa babouchka lorsqu’elle était petite fille. Nous allons alors découvrir petit à petit, fragment par fragment, l’histoire fantastique des grands-parents et des parents de l’héroïne.



C’est une vraie plongée dans un univers de fantasy, dans le bestiaire des contes slaves et surtout comme toujours chez Sophie Anderson, dans un univers infiniment poétique dans lequel les paysages s’accordent aux sentiments des héros et sont décrits avec un raffinement de détails.



Envoûtant.

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La fille qui parlait ours

Un très beau conte initiatique, plein de références au folklore russe (ou de la Baltique). Un peu "d'inception" aussi avec de nombreux contes dans le conte. Bien qu'assez long le livre est très accessible et peut se lire seul dès le début de l'adolescence. Il ferait aussi une bonne lecture par les parents à des enfants un peu plus jeunes.

Et il est aussi superbement illustré !
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La fille qui parlait ours

Un peu mitigée après la lecture de ce joli livre.

L'histoire est jolie, bien vue et bien menée même si elle amène à anticiper parfois très en avant les retournements. Au vu du public visé, 12 ans environ, je trouve le langage et certaines parties de l'intrigue un peu simpliste... et à la fois, ça rempli tout à fait sa fonction de conte justement : les personnages simples, caractérisés par un ou deux de traits de caractère au plus.

La lecture en est plaisante, c'est sûr et on est en haleine, même si la fin du récit est très convenue.

Un bel entre-deux qui tend plus vers le merveilleux que vers la mauvaise rencontre littéraire pour moi.
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La fille qui parlait ours

Après « La maison qui parcourait le monde » que nous avions beaucoup aimé, nous avons plongé dans ce second roman signé Sophie Anderson qui tient incontestablement toutes ses promesses.



ஜ La fille qui parlait ours ஜ @sophieandersonauthor

@ecoledesloisirs 🎡Dès 10-11 ans, 2022



À douze ans, Yanka est plus grande et plus forte que tous les autres enfants du village, du moins en apparence. Trouvée devant une grotte d’ours quand elle était bébé, elle s’est toujours demandé d’où elle venait. À cette question, elle n’a eu pour toute réponse que des contes et des légendes.



Mais à présent, Yanka veut savoir qui elle est vraiment. Et elle part en forêt pour mener son enquête!



L’autrice nous emmène, ici encore, dans un univers où l’émerveillement envahit le lecteur presque immédiatement.



Au fil des pages, la jeune héroïne remonte la piste de son histoire familiale. Pas à pas, marchant vers son destin, elle va bien au-delà de tout ce qu’elle aurait pu imaginer.



Déroulant son chemin avec sensibilité, l’autrice nous berce d’incroyables histoires où se côtoient arbres ancestraux, ours, princesses et navires volants.



Des rivières de glace, des montagnes de feu, des animaux malicieux, des loups affamés. Des histoires magiques et des aventures en cascade. Il faut s’attendre à tout cela en lisant Sophie Anderson et bien plus encore.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La fille qui parlait ours

C'est aux côtés du roman "La fille qui parlait ours" que j'ai plongé dans l'univers envoûtant de Sophie Anderson. J'ai été séduit par sa structure narrative, où des contes viennent se mêler à l'intrigue principale pour la sublimer.

Cette fusion entre les récits traditionnels et la richesse de la culture slave confère à l'histoire une dimension magique et empreinte de tradition.



Des thèmes profonds tels que l'appartenance, la famille, l'entraide et le pouvoir des récits parsèment ce roman, véhiculant de magnifiques messages. C'est un récit qui stimule l'imagination et qui nous transporte dans un monde féérique où les histoires prennent vie.
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La fille qui parlait ours

... Cette quête ne va cependant pas se dérouler comme elle l’avait pensé et elle va surtout regorger de rencontres en tout genre ! Sophie Anderson a encore une fois réussi à me faire voyager avec l’une de ses histoires. Cet univers remplit de magie m’a charmé de la première à la dernière page ! On suit la jeune fille dans sa quête d’identité, bercée par les contes fantastiques d’Anatoli, ce voyageur solitaire qui leur rend souvent visite. Entre vérité et légende, le lecteur est immergé dans la vie de Yanka. Un roman d’aventure que je ne peux que vous recommander de découvrir !
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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La fille qui parlait ours

Après avoir lu Les soeurs hiver par Jolan Bertrand, un bijou livresque. Les éditions l’école des loisirs nous offre encore un ouvrage de qualité avec La fille qui parlait ours par Sophie Andersen, traduit de l’anglais par Marie-Anne de Béru. Ce roman jeunesse dès 11 ans a attiré beaucoup de lecteurs sur les réseaux sociaux, moi y compris. Je vous partage mon avis sur cette lecture envoûtante.

La mémoire de Yanka sur son passé est floue. Une grotte, un ours et une sensation de chaleur extrême sont restés dans ses souvenirs. Au cours d’une promenade hivernale, elle a été découverte par sa mère adoptive à l’âge de 2 ans. Depuis, leur relation est fusionnelle, mais tout est encore en désordre dans l’esprit de Yanka. Bien qu’elle ait des sentiments profonds pour Mamochka, elle ressent un vide à l’intérieur et a désespérément besoin de comprendre d’où elle vient.

Yanka se sent comme une étrangère dans ce village. Elle vit pourtant dans un endroit paisible avec sa mère, mais a du mal à s’intégrer aux habitants du village. Ses traits sont étonnants, à 12 ans, elle est grande et forte et elle pousse encore, ce qui la fait se sentir différente quelque part.

Il lui est difficile de communiquer avec les autres. Elle a peu d’amis sauf Sasha, un jeune garçon du voisinage qui entretient une relation sincère et amicale avec elle, son furet domestique, et Anatoli, un personnage mystérieux qui vit dans la forêt, vient de temps en temps lui raconter des histoires et des légendes ce qui lui donne l’espoir d’une réalité cachée sur son passé. Mamochka considère que ses contes sont de la pure fiction. En leur présence, ses craintes sont apaisées par l’affection qu’ils lui portent.

À l’approche du printemps, lors d’une fête au village, un événement se produit et décèle une terrible révélation à Yanka. Elle se retrouve avec des pattes d’ours et la capacité de converser avec les animaux. Tous ces sens se déplacent soudainement, témoignant une autre identité. Une fille mi-humaine, mi-ourse, ce n’est pas commun.

Pris au piège de l’ambiguïté, elle décide de s’aventurer dans la forêt blanche à la recherche de réponses à ses questions, quitte à inquiéter Mamochka et Sacha. Elle emporte des provisions, la carte de la forêt selon Anatoli, et son animal de compagnie, un furet téméraire et intelligent.

Les contes et les légendes se déroulent entre les chapitres, comme des pauses. Il était une fois… nous fait souhaiter que ce soit une réalité pour Yanka. Sophie Anderson nous emmène dans une aventure magique, plus ou moins empreinte de danger, et de rencontres plus ou moins amicales, dans l’espoir d’en savoir plus sur le passé de cette jeune fille. Yanka est déchirée par une série de sentiments contradictoires en direction de la célèbre grotte où vit sa grand-mère Ourse. L’auteure partage avec nous ses impressions les plus profondes sur ses choix et ses croyances futurs. Nous découvrons des malédictions qui perdurent depuis des années en raison de la cupidité, de la trahison et de la vengeance de certains. La plume est légère et agréable et nous réserve beaucoup d’animations et de surprises durant la lecture.

Ce roman magnifiquement illustré en noir et blanc est bouleversant, riche en émotions. Une ode à l’amitié, à l’amour, à l’acceptation de la différence de l’autre, à l’unité et au partage. Encore un coup de cœur aux éditions l’école des loisirs à lire et à offrir autour de vous.


Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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La fille qui parlait ours

J'avais commencé ce roman il y a quelques mois, mais n'avais pas réussi à me plonger dedans, mon esprit étant focalisé sur d'autres lectures. J'ai tenu à lui redonner sa chance et m'y replonger, cette fois-ci jusqu'au bout ! Comme j'ai bien fait, car cette lecture m'a vraiment beaucoup plu.



Tout d'abord, j'ai énormément apprécié sa construction. L'histoire principale est entrecoupée de courts contes qui viennent nourrir l'intrigue et nous en apprendre plus sur l'héroïne. Non seulement cette construction imbriquée est originale, mais elle permet aussi de rythmer l'histoire. Ensuite, j'ai aimé la galerie de personnages qui se construit autour de l'héroïne. Ces derniers l'aident dans sa quête d'identité et de vérité. Somme toute, "La fille qui parlait ours" est une très belle histoire d'amitié, de pardon.
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La fille qui parlait ours

Yanka est une jeune fille qui grandit plus vite que les autres. Sa haute stature fait qu'elle est surnommée "Yanka l'ourse". Elle sait qu'elle a été adoptée et depuis quelques temps, elle se pose beaucoup de questions sur ses origines. De plus, elle est très attirée par la forêt, c'est comme un appel irrépressible, elle sent qu'elle n'aura de réponses à ses question que si elle s'y rend.

Yanka est à la croisée des chemins, à un tournant important de sa vie. Mais ce qu'elle est sur le point de découvrir, nul ne peut y être préparé.



UN ÉNORME COUP DE COEUR !!!



Je suis décidemment totalement fan de l'écriture et de l'univers de Sophie Anderson qui, telle les plus grands conteurs, nous propose un récit absolument fascinant.



Nous suivons l'histoire de Yanka sans voir défiler les pages. Son histoire est ponctuée de légendes dont la jeune fille ignore si elles sont totalement inventées ou bien si elles contiennent une part de l'histoire de ses origines. Peu à peu, les pièces s'imbriquent et la vérité éclate.

J'ai été totalement conquise et par le rythmes et par les différents éléments qui compose ce livre !

Je me suis délectée de chaque parties et ce petit pavé s'est révélé beaucoup trop court finalement tant j'étais bien dans cette histoire.

La cerise sur le gâteau est que l'on retrouve des personnages de La maison qui parcourait le monde dont je vous ai déjà parlé sur le blog et ça, c'est vraiment chouette tant je m'étais régalée. Rassurez-vous, vous pouvez lire les deux livres indépendamment.



L'objet livre est superbe, non seulement la couverture est magnifique, mais en plus l'intérieur du livre est très soigné. A chaque nouveau conte, une présentation particulière.

Il y a même des pages noires avec du texte en blanc. J'ai trouvé cela magnifique.

Vous l'aurez compris, je SUR-recommande cette lecture !


Lien : http://parfumsdelivres.blogs..
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La fille qui parlait ours

Un roman d'aventure aux parfums russes, dans lequel les animaux, la neige, Baba Yaga et d'autres créatures magiques nous réservent bien des surprises.

Pour ma part, ce roman aux parfums de neige et de forêt me suivra longtemps.

Un petit bonheur de lecture, à ne pas manquer !
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La fille qui parlait ours

Yanka, 12 ans est surnommée Yanka L'Ourse car elle est plus grande et plus forte que les enfants de son âge, voire même que certains adultes... Elle n'avait que 2 ou 3 ans lorsque Mamochka l'a recueillie dans une grotte d'Ourse et accueillie chez elle pour l'élever. A présent, Yanka se pose beaucoup de questions sur ses origines : les contes l'aideront-ils à y répondre ?



La magnifique couverture me faisait de l’œil depuis quelques temps... Malheureusement, j'ai vraiment eu du mal à m'accrocher à l'histoire et à m'attacher au personnage de Yanka (qui avait pourtant tant pour me plaire...). J'avais peine à rouvrir le livre les trois premiers soirs (préférant lire autre chose en journée et début de soirée, ce qui peut être révélateur me concernant). J'ai trouvé le style assez pauvre (peut-être est-ce dû à la traduction ?), les illustrations inutiles et les mystères entourant Yanka n'ont pas suffit à attiser ma curiosité... J'ai donc abandonné à la 65e page... peut-être y reviendrais-je plus tard, espérant que la rencontre ait lieu dans de meilleures conditions...
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La maison qui parcourait le monde

La maison qui parcourait le monde de Sophie Anderson me tentait beaucoup de par son thème et aussi avec cette superbe couverture pleine de petits détails, ça a bien accroché mes yeux et je ne l’ai pas laissé trop longtemps dans ma PAL avant de découvrir l’histoire de Marinka.



La maison de Marinka est un peu spéciale, elle possède des pattes de poulets qui lui permettent de parcourir le monde en un temps record, ce qui fait qu’elle ne se pose jamais longtemps au même endroit au grand désespoir de Marinka qui aimerait se faire des amis et découvrir le monde des Vivants.



La grand-mère de Marinka est une Yaga, c’est une gardienne de la porte qui sépare le monde des Vivants de celui des Morts. Marinka quant à elle ne veut pas de cette vie et s’opposera avec ferveur à son rôle de gardienne, ce qui la conduira vers de nombreuses péripéties et désillusions…



Durant toute ma lecture, le jeune âge de Marinka s’est fort ressenti, elle a agit de façon très égoïste, repoussant son rôle de gardienne de toutes ses forces alors que cela faisait souffrir sa maison et sa grand-mère. Mais on ne peut vraiment lui en vouloir, qui voudrait d’une aussi lourde responsabilité, de ce lien avec les Morts alors qu’on est jeune et qu’on déborde de vie ?



Le titre l’indique, l’isba de Baba Yaga est au centre de ce récit et j’ai adoré ! Contrairement à Marinka, je rêverais de vivre dans une maison aux pattes de poulets qui se déplace où elle veut, avec qui on peut discuter, jouer et avoir un lien très fort. Je dois bien avouer que je me suis plus attachée à la maison et à Jack, le choucas, qu’à Marinka qui fuit plutôt ses problèmes (c’est mal ? ^^).



Bref, La maison qui parcourait le monde de Sophie Anderson est une histoire sympathique. L’héroïne est très jeune et fait des erreurs qui n’ont pas vraiment été à mon goût mais je l’ai malgré tout comprise. Je suis tombée sous le charme de la maison, je pense que je suis une Yaga dans l’âme !
Lien : https://thenotebook14.wordpr..
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La maison qui parcourait le monde

Un fantastique roman pour parler de la mort avec une immense bienveillance, à découvrir dès 10 ans !



Les points positifs : une couverture magnifique, un sujet génial avec une intrigue qui tient la route, une façon bienveillante d'aborder la mort



Les points négatifs : une héroïne dont je n'ai pas toujours compris les choix
Lien : https://esishina.wixsite.com..
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La maison qui parcourait le monde

J'ai passé un agréable moment aux côtés de Marinka, de sa grand-mère, de Jack, son choucas et de cette maison bien particulière. C'est le genre d'univers que j'aime beaucoup découvrir, un brin de fantaisie voire de magie et de la mythologie, slave ici.



Ce roman initiatique brasse tout un tas de thèmes intéressants néanmoins, ce qui m'a personnellement gênée, c'est que l'on sent qu'il s'adresse à un public jeunesse. J'ai parfois eu envie de secouer Marinka et ses réactions un peu enfantines mais bon, je ne suis pas le public cible.



Bref, un moment agréable, plein de fraîcheur et de fantaisie, si ce genre d'univers vous plaît.
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La maison qui parcourait le monde

J'ai d'abord été attirée par la couverture, superbe et intrigante puis par le pitch. Une fois ouvert, ce fut, je l'avoue laborieux au début et jusqu'au milieu de ce roman. J'ai lu des choses bien plus passionnantes entre deux, dont le roman de TJ Klune (aucune comparaison). Que dire: je n'ai pas accroché au personnage principal. Même si je pouvais comprendre ce qui la traversait, son égoïsme et ses mauvais choix jamais assumés m'énervaient beaucoup. Finalement, il fallait terminer ce roman qui s'améliore en avançant. Le thème reste intéressant et le personnage de la maison est mon préféré.
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La maison qui parcourait le monde

Tout d'abord, le travail éditorial est tout simplement époustouflant ! La couvertures est magnifique et les dessins/arabesques à l'intérieur le sont tout autant, un vrai plaisir pour les yeux ! L'histoire a vraiment l'allure d'un conte, un peu à la Hansel et Gretel. Dans celle-ci, nous suivons Marinka et nous plongeons dans les traditions des fameuses et mystérieuses Baba Yaga. J'adore les histoires de "sorcières" depuis toute petite, alors je ne pouvais que tomber sous le charme de nos deux protagonistes et de cette maison magique qui m'a fait rêvasser. Et gros bisous au Choucas aussi ! En parlant des personnages principaux, j'ai ressenti énormément d'empathie pour la petite Marinka, qui n'a pas choisi son destin et qui va tout faire pour régler ça, à sa manière. Les personnages qui gravitent autour sont très intéressant et ne sont pas là que pour faire joli, ils ont vraiment un rôle à jouer dans toute cette histoire et c'est ce qui rend, à mon sens, le récit dynamique et ultra addictif ! C'est un magnifique roman jeunesse, qui aborde la mort tout en douceur. Je vous le conseille les yeux fermés !
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La maison qui parcourait le monde

Pour commencer je sais que je ne suis pas la cible de ce roman qui est trop jeunesse pour moi.

J'ai donc essayé garder cela en tête lors de ma lecture et ne pas être trop exigeante avec le style d'écriture que j'aurais trouvé plutôt plat en temps normal.

Je n'ai pas été transportée dans l'univers mais j'ai quand même trouvé certains points positifs



LES POINTS POSITIFS :



- Utiliser la mythologie slave est très sympa et peu représenté en littérature jeunesse, c'était la première fois que j'entendais parler des Baba yagas.



- L'héroïne porte le nom de "Marinka" une ville en Ukraine, pour une jeune fille émerveillée par les villes et la civilisation j'ai trouvé ça pertinent



- J'imagine que je dois mettre cela dans les points positifs, Marinka semble en pleine crise existentielle, certaines personnes qui peuvent ressentir la même chose peuvent s'y retrouver



CEPENDANT :



- Marinka est vraiment trop soûlante 😭 J'ai passé ma lecture à désapprouver toutes ses pensées, je la trouve très égoïste et superficielle, elle ne se remet jamais en question et rejette sans cesse la faute sur les autres, ça ne donne pas vraiment envie de s'y identifier même si on est en crise d'adolescence, je trouve que ça ne communique pas spécialement de bonnes valeurs.



- Les autres personnages ne sont pas développés et on reste avec Marinka tout au long du roman ce qui est un peu lourd. Les seuls personnage que j'avais commencé à apprécier mais qu'on ne connaît pas vraiment sont Jack et la maison.



- L'histoire est vraiment décousue, il se passent certains événements qui n'ont pas vraiment de sens par rapport à ce qui a été dit avant



- J'ai également trouvé une faute de frappe (page 207). Rien de bien méchant mais à signaler quand même



- Il est des mots d'un jargon svale pour parler de plats et de spécialités culinaires, l'idée aurait ou être sympa s'il n'avait pas fallu aller voir chaque signification dans un glossaire en fin d'ouvrage, ça fait perdre du temps pour pas grand chose





POUR CONCLURE :



Je n'ai malheureusement pas été touchée par cette lecture tant par son écriture que par son histoire ou ses personnages.

Il doit sûrement avoir son publique cible mais je n'en fait pas partie 😅
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