Citations de Sophie Morgan (21)
La luxure a toujours été la priorité.
- je marche comme une somnambule,
en m, appuyant de plus en plus au bras de James. eh! oui, il s'est présenté. je sais qu'il dirige une affaire de ceinture, qu'il
s, astreint au sport et qu'il a ressenti la même émotion que moi en me voyant pour la première fois.
Je commençais à comprendre toute l'ampleur de mes penchants masochistes.
Toutefois, j'allais bientôt comprendre que ce n'était pas nécessairement la douleur qui constituait l'élément le plus stimulant du jeu Dominant/soumise.
Le fait d’être une soumise n’a aucune influence sur mon travail ou mon poste. Franchement, si c’était le cas, je ne serais bonne qu’à la préparation du café et à écouter les histoires gnangnan sur la semaine des livres à l’école maternelle ; bref, un destin pire que la mort.
De plus, sachez que les salles de rédaction sont des nids de ragots. Le monde est une jungle.
Ce n’est pas parce que je suis belle à couper le souffle ou qu’il est d’un physique époustouflant : non, nous ressemblons à tous les autres couples qui sortent le soir, pour aller au restaurant ou au cinéma, pas spécialement sur leur trente-et-un, pas spécialement originaux, rien de particulièrement remarquable.
Mais il y a entre nous une intensité, un crépitement qui vous incite à nous regarder en dépit de l’impatience que vous avez à retourner rejoindre vos amis.
Le problème avec ce genre de nuit est qu'elles se terminent toujours par un matin.
Les hommes qui aiment le sexe sont des étalons ; les femmes qui aiment le sexe sont des putes.
Lorsqu’on a passé si longtemps à penser à une chose, à fantasmer à ce sujet, la perspective de la voir s’accomplir peut être terrifiante.
Il me donnait l'impression d'être à la fois chaude et glacée, excitée et honteuse, comme si le monde avait basculé et que le seul lien qui me retenait à la réalité était cette chevauchée avec pour seul guide cet homme qui me cinglait.
Mais le mot qui m’insupporte, celui qui me hérisse, et peu importe qu’il soit répété ou non, est le mot « pute ».
Je sais, ce n’est qu’un mot – un petit mot de surcroît. Et en termes BDSM, ce n’est même pas considéré comme un mot péjoratif. Je suis parfaitement à l’aise avec la double nature de ma personnalité : dans la journée, je suis une personne compétente, indépendante, et je contrôle la majeure partie de mes activités ; la nuit, je suis prête à mourir pour céder mon pouvoir à mon maître afin de connaître des sommets vertigineux en matière de sexualité.
La soumission n’est qu’un côté de ma personnalité, mais c’est aussi une facette qui fait ce que je suis, sans oublier les autres aspects, comme l’importance que j’accorde à l’amitié ou à la famille, le fait que j’aime mon travail, mon indépendance et mon obstination, et mon goût pour la crème Marmite.
Il est plus facile de se mettre dans l’état d’esprit de la soumise à certains moments qu’à d’autres.
Tu aimes qu’on te force à faire des choses difficiles parce que tu apprécies le fait de surmonter les défis. C’est ça qui prime pour toi, le jeu et le défi.
Causer de la souffrance ne m’excite pas. Mais défier une soumise qui est excitée par la douleur m’excite. Oui. Si tu comprends ce que je veux dire. J’adore l’idée de la pousser dans ses limites et de briser les barrières pour aller jusqu’aux cris.
Et s’il y a une chose que je déteste par-dessus tout chez moi, c’est de perdre tout contrôle, d’être impuissante, soumise, et pas dans le sens positif du terme.
La clef de l’humiliation sexuelle dans les relations D/s n’est pas de forcer le soumis à faire ce qu’il refuse de faire, mais de le conduire à découvrir et faire les choses dont ils rêvent en secret.
Nous ne nous considérions toujours pas comme un couple, mais, d’une certaine manière, nos rapports sexuels facilitèrent nos conversations au sujet de nos fantasmes : il est loin d’être facile à accepter d’avouer à votre amant que vous avez envie qu’il vous frappe avec une canne jusqu’à ce que cela vous tire des larmes avant de vous baiser violemment, tout en précisant que vous pouvez le repousser et avoir envie qu’il continue.
Ce n’était pas que le travail me pesait, mais il y avait toujours un moment où je me disais que mon cerveau allait couler entre mes oreilles. C’était toujours répétitif, souvent ennuyeux, et, dans un bureau en particulier, où on m’avait demandé de transcrire une lettre que l’on ne pouvait que qualifier de blabla, je me retrouvais quasiment en plein désespoir. Il devait y avoir mieux
Je pense que ce que l’université m’a appris de plus important, c’est l’assurance. Pas nécessairement la confiance en soi mais plutôt le sentiment que j’étais capable d’affronter n’importe quoi de ce que la vie me réservait en gardant la tête froide et en faisant preuve d’un certain sens de l’humour.
Je suis tout simplement, lorsque l’envie m’en prend et que j’ai sous la main quelqu’un en qui j’ai confiance, une femme soumise