La luxure a toujours été la priorité.
- je marche comme une somnambule,
en m, appuyant de plus en plus au bras de James. eh! oui, il s'est présenté. je sais qu'il dirige une affaire de ceinture, qu'il
s, astreint au sport et qu'il a ressenti la même émotion que moi en me voyant pour la première fois.
Ce n’est pas parce que je suis belle à couper le souffle ou qu’il est d’un physique époustouflant : non, nous ressemblons à tous les autres couples qui sortent le soir, pour aller au restaurant ou au cinéma, pas spécialement sur leur trente-et-un, pas spécialement originaux, rien de particulièrement remarquable.
Mais il y a entre nous une intensité, un crépitement qui vous incite à nous regarder en dépit de l’impatience que vous avez à retourner rejoindre vos amis.
Le fait d’être une soumise n’a aucune influence sur mon travail ou mon poste. Franchement, si c’était le cas, je ne serais bonne qu’à la préparation du café et à écouter les histoires gnangnan sur la semaine des livres à l’école maternelle ; bref, un destin pire que la mort.
De plus, sachez que les salles de rédaction sont des nids de ragots. Le monde est une jungle.
Je commençais à comprendre toute l'ampleur de mes penchants masochistes.
Toutefois, j'allais bientôt comprendre que ce n'était pas nécessairement la douleur qui constituait l'élément le plus stimulant du jeu Dominant/soumise.
Mais le mot qui m’insupporte, celui qui me hérisse, et peu importe qu’il soit répété ou non, est le mot « pute ».
Je sais, ce n’est qu’un mot – un petit mot de surcroît. Et en termes BDSM, ce n’est même pas considéré comme un mot péjoratif. Je suis parfaitement à l’aise avec la double nature de ma personnalité : dans la journée, je suis une personne compétente, indépendante, et je contrôle la majeure partie de mes activités ; la nuit, je suis prête à mourir pour céder mon pouvoir à mon maître afin de connaître des sommets vertigineux en matière de sexualité.
Lorsqu’on a passé si longtemps à penser à une chose, à fantasmer à ce sujet, la perspective de la voir s’accomplir peut être terrifiante.
Les hommes qui aiment le sexe sont des étalons ; les femmes qui aiment le sexe sont des putes.
Il me donnait l'impression d'être à la fois chaude et glacée, excitée et honteuse, comme si le monde avait basculé et que le seul lien qui me retenait à la réalité était cette chevauchée avec pour seul guide cet homme qui me cinglait.
Le problème avec ce genre de nuit est qu'elles se terminent toujours par un matin.