AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Steinar Bragi (18)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Excursion

Reçu dans le cadre de l'opération « Masse critique », je remercie Babelio et les éditions Métailié pour cet envoi.

Ce roman m'attirait énormément et j'en ressors toute décontenancée et assez déçue.

Au départ, il s'agit de l'histoire de deux couples d'amis qui décident d'aller faire une expédition en 4x4 dans une région assez désertique de l'Islande.

Ils se retrouvent donc dans une zone aride, froide, sans végétation, franchement inhospitalière et très rapidement un incident survient. Je n'en dirais pas plus afin de ne pas gâcher vos futures lectures.

Je n'ai pas ressenti beaucoup de sympathie pour eux car ils ont des théories sur tout, ils aiment s'écouter parler, sont arrogants et méprisants, imbus de leur personne, sans compter qu'ils passent leur temps à boire , bref, je les ai trouvés très antipathiques.



L'histoire est intéressante et il y a un suspense qui monte crescendo au fil des pages mais je suis consternée par la fin qui n'apporte aucune réponse, ne donne aucune indication sur ce qu'il s'est passé durant les 260 pages précédentes...ou alors c'est moi qui n'ai rien compris.

De plus, le roman comporte quelques erreurs de traduction, certaines phrases ne veulent absolument rien dire, on croirait de la traduction littérale au mot à mot.

Au final, je dirais que je n'ai pas compris du tout la fin et que du coup, je suis passé à côté d'une grosse partie du livre. C'est dommage, car le roman avait un potentiel certain mais, tel un soufflé, il s'est écroulé afin la fin et m'a laissé, moi, sur ma faim.
Commenter  J’apprécie          200
Excursion

Deux couples partent en voyage dans les hauts plateaux de l'est de l'Islande. Perdus dans une tempête de neige, ils trouvent sur leur chemin une maison dans laquelle vit un vieux couple. Au fil des jours, les conflits et les traumatismes refoulés apparaissent, tandis que l'environnement sauvage devient de plus en plus pesant.

Comme dans "Installation" son premier roman , Steinar Bragi se plaît à jouer avec les angoisses

d’une société contemporaine : les fragilités psychologiques des individus, les névroses collectives, les manipulations réelles ou fantasmées...

Ici, en plus il joue aussi avec les genres. Il insère dans ce thriller psychologique un soupçon de fantastique et joue aussi avec les légendes islandaise qui dans ces grands espaces prennent tout leurs sens.

Attention un polar hermétique oppressant. Avec cette nature devenue hostile, la sensation de menace s'intensifie et suspense devient presque insoutenable.
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          40
Installation

Eva Einarsdottir se sépare de Hrafn, son fiancé, et quitte New York pour revenir en Islande. Emil Thorsson, un avocat qu'elle connaît peu, lui prête un logement luxueux et moderne, au centre de Reykjavik. Peu à peu, elle sort de moins en moins de cet appartement, elle fait des cauchemars et rencontre des gens étranges.

Avec ce texte hermétique, Steinar Bragi nous offre une vision très sombre de l’Islande. Une Islande en crise, totalement déshumanisé. Reykjavík la capitale est devenue une plateforme tournée uniquement vers la finance et le profit. Un thriller psychologique où l’on suit la descente aux enfers d’une jeune femme fragile. Eva est une artiste amateur, elle n’a pas de véritable statut social, elle est comme piégé dans cette appartement aseptisé qu’elle occupe et où même les plantes vertes et le chat dont elle doit prendre soin lui joue des tours. Mais alors Eva est-elle victime d’une manipulation incroyable ou alors est-elle devenue folle et victime d’hallucinations. Ce qui est certain c’est que son histoire nous bouscule, elle nous oppresse, nous tremblant avec et pour Eva. Eva ne serait-elle pas devenue une sorte de bête de foire. Entrainée malgré elle dans une expérience comme un happening artistique qui la placerait au centre d’une œuvre contemporaine.



Mais ce n’est pas tout

Dans un monde ultra connecté, l’auteur nous propose une interprétation de ce que pourrait être notre vie dans un monde déshumanisé, un monde où l’ultra libéralisme serait aux commandes et où même l’Homme n’aurait plus qu’une valeur marchande. Alors que dire de la place de la femme.

Une écriture ténue, parfois sibylline qui fait de notre lecture, un moment éprouvant et pourtant intense. Installation est un livre qui se mérite et qui ne se lit d’une traite. Il faut prendre son temps pour l’apprécier pleinement. Mais l’expérience vaut vraiment le coup. Car à n’en pas douter Installation est un roman prophétique


Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          40
Installation

L’Islande déshumanisée de Steinar Bragi

Le polar nordique, qui se présente comme le porteur de mauvaises nouvelles dans les démocraties censément idylliques d’Europe du Nord, compte désormais un nouvel agitateur des consciences en la personne de Steinar Bragi. Le romancier a écrit Installation (Konur) juste avant la crise qui fit vaciller l’Islande, au moment où Reykjavik, devenue une véritable usine financière à l’écart du monde atteignait un seuil dangereux.



Steinar Bragi a écrit un thriller terrifiant, vertigineux, qui parle de la déshumanisation du monde et de la vacance de l’art, de la place faite aux femmes devenues de vulgaires produits de consommation, des choses dont on se sert pour accomplir des desseins délirants. Ici, pas de cadavre fumant ou refroidi pour point de départ mais l’errance d’une femme portée par sa douleur et dont le nom, Einarsdottir, semblait la prédestiner à une existence solitaire [1].



Eva, artiste dilettante et, de son propre aveu, paresseuse, décide de quitter New York pour suivre son ami en Islande, son pays d’origine. La séparation définitive du couple semble inévitable mais Eva ne peut pas encore s’y résoudre. Une vague relation de travail lui prête un logement au centre de Reykjavik, dans une tour high-tech équipée des technologies dernier cri en matière de sécurité et de son corollaire : la surveillance. Eva décide de renouer avec l’Islande et arpente la ville, de préférence sous la pluie, à la recherche de sensations perdues et de souvenirs d’enfance. Puis, peu à peu, son humeur change et ses belles résolutions d’une vie saine sous le climat islandais s’envolent sur l’aile d’un corbeau. Elle sort de moins en moins de ce curieux appartement, toujours propre, aux meubles design, blancs, aux angles saillants. Des cauchemars l’assaillent, elle fait d’étranges rencontres, se laisse envahir par une voisine, a l’impression qu’on l’observe. Une tension s’installe. Une sensation de menace, d’abord diffuse, s’intensifie à mesure que l’œuvre progresse. Qu’est-ce qui ne va pas dans cet appartement où le chat qu’elle devait en principe nourrir ne fait que de rares apparitions ? Par où s’échappe-t-il ? Lors des quelques sorties que se permet encore la jeune femme à travers la ville, elle a des hallucinations visuelles, métaphores de la vision de l’Islande déshumanisée que nous montre l’auteur : « Elle ne savait plus où étaient tous les gens mais à la lisière de son champ de vision, lorsqu’elle tournait la tête, elle avait l’impression que quelque chose se cachait d’un bond, des enfants négligés – des femmes soûles traînaient dans les passages entre les maisons, s’asseyaient sur leurs talons, expulsaient des tas d’œufs jaunes et le week-end venaient des hommes soûls qui mettaient leur bite à l’air, les arrosaient de sperme et une semaine plus tard des enfants sortaient en rampant dans la rue, étaient piétinés dans le goudron sous les semelles, balancés à coup de pied dans les égoûts ou projetés contre un mur. »



Peu à peu, Eva, effrayée par le dehors, renonce à ses promenades sous la pluie. Des questions la taraudent sans cesse : que fait-elle exactement dans cet appartement ? Pourquoi l’y a-t-on installée puisqu’il est évident qu’il n’y a ici ni chat à câliner, ni plantes à arroser, ni ménage à faire ? Ce masque dans le mur de la chambre, est-ce une œuvre d’art ? Un masque mortuaire ? Pourquoi est-il placé à cet endroit ? Enfermée dans ce lieu inhospitalier, Eva ne s’y sent pourtant pas plus mal qu’ailleurs et même plutôt mieux : « Tout dans sa vie était changé ou c’est ce qu’il lui avait semblé au début ; puis s’accentua son soupçon que peu avait changé, en fait, sauf éventuellement une « représentation » de sa vie ; ce sentiment de perplexité, de reddition et d’être enfermée en elle-même qui l’avait suivie si longtemps, avait enfin revêtu une apparence réelle : les murs intérieurs étaient maintenant extérieurs, et elle pouvait ainsi mieux formuler le problème pour elle-même. »



Le rythme du roman ensuite s’accélère et Eva, tout comme le lecteur pantois, est emporté dans un tourbillon de visions horribles, réelles ou fantasmées ? Réel, fiction, mise en scène, on a la tête qui tourne et les neurones en ébullition jusqu’à la fin, inattendue et pleine d’étrangeté.



Ce roman est aussi une formidable analyse de la fragilité psychologique des individus, atteints de névroses narcissiques, tour à tour manipulés et manipulateurs.

via http://www.larevuedesressources.org/l-islande-deshumanisee-de-steinar-bragi,1921.html
Commenter  J’apprécie          40
Installation

Roman islandais peut être mais surtout vision du monde culturel dans l'art contemporain.

Une spirale démoniaque nous entraîne assister au spectacle de l'aliénation d'une femme dans un espace clos.

Le milieu de ces artistes qui préparent des "installations" et qui ont une vision déconcertante de l'élément féminin qu'est l'Homme!

L'homme avec un petit h, présenté comme étant le seul Homme avec un grand H, la femme étant inexistante et ne pouvant servir que comme support !

La dénonciation de ce milieu est glaçante et s'étend bien plus loin que dans le seul contour de ce petit pays qu'est l'Islande !

Le style est parfois difficile, mais est ce le style ou la traduction un peu heurtée du texte qui parfois ne semble pas restituer avec beaucoup de finesse les propos de l'auteur !

Si quelqu'un est capable de lire ce texte en islandais, il pourra peut être répondre à mon interrogation.

Installation paru en 2011 en France

Excursion Paru en 2013 ne semble pas avoir été mieux compris par les babelionautes

La difficulté du style ou de la traduction semble persister...

Alors j'attendrai un jour plus clément où la curiosité m'incitera à retourner tâter des autres textes de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          30
Excursion

Tout au long de ma lecture, je n’ai pu me défaire d’un profond sentiment de malaise, que Steinar Bragi entretient habilement en faisant évoluer ses personnages dans un environnement de plus en plus hostile. Confrontés au froid polaire et à un brouillard persistant qui réduit la visibilité à néant, ils se retrouvent isolés du monde, confrontés à des phénomènes étranges et à une nature menaçante avec, pour seul repère, une maison dressée au milieu de nulle part et un couple de personnes âgées pas franchement avenant. D’autant que toutes leurs tentatives pour retrouver la civilisation se soldent par un échec.



Tous ces éléments placent le lecteur en position d’attente, espérant qu’un événement majeur ait lieu et introduise un peu d’action dans cette histoire. Malheureusement, le roman reste plat et il faut attendre les trente dernières pages pour que des événements majeurs se produisent réellement, donnant un coup d’accélérateur inespéré au récit. L’absence d’action et d’énergie est, à mon sens, le grand point noir d’Excursion. On est sans cesse dans le registre des sensations et des impressions étranges sans qu’il ne se passe quoi que ce soit de concret. Ajouté au fait que l’on se perd par moments dans des considérations qui ne font pas avancer l'histoire ou de longues descriptions soporifiques et vous comprendrez que le peu de suspense présent se dissipe.



Ce roman me laisse avec un vrai sentiment de malaise et beaucoup de questions, d’autant plus que je n’ai pas compris où voulait en venir l’auteur, la fin restant incompréhensible pour moi.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
Commenter  J’apprécie          31
Excursion

Ce roman porte à merveille son titre. Deux couples partent aussi loin que possible de toute humanité pour être tranquille. Leurs destination ? L'est de l'Islande avec ses paysages désertiques et où règne la nature. Tout se passe bien jusqu'à ce qu'ils rentrent en collision avec une maison perdue au beau milieu de nul part à cause d'un grand effet de brouillard. Dès le début on nous plonge tout de suite sans perdre une minute de plus dans le cœur de l'action et sur le lieu où se passera toute l'histoire de ce huit-clos. Ils vont faire la connaissance des habitants de cette maison qui est un vieux couple. Mais pour leurs compliqué encore plus la tâche, ils vont avoir à faire à des gens très étranges qui communique peu. C'est le début d'un long, long séjour dans leurs nouvelle bicoque. Comme il y n'y à absolument aucun signe de civilisation aux alentours à part des renards, que le brouillard est toujours présent et qu'en plus il neige, ils vont devoir s'unir pour essayer de partir de cet endroit. Mais ça serait trop facile de partir comme ça en un claquement de doigt. 



Ce qui frappe lors de la première partie, c'est la solitude, l'effet de grandeur de la nature et d'être coupé du monde extérieur. La solitude va pesé sur les couples. Ça sera le moment de régler leurs comptes avec leurs histoires personnelles. Et la solitude va les rendre agressifs. La tension monte au fil des heures. À chaque tentative de partir par plusieurs moyens, ils se retrouvent toujours au point de départ : la maison. Ils y reviennent constamment. Ça sera aussi l'occasion d'apprendre les légendes islandaises, les mythes, les contes d'épouvantes. À chaque chapitres on suit la narration de chacun des membres des deux couples. Pour connaître la vie de tous. Le rythme est lent. Il se passe pas une tonne de choses avec des rebondissements à la pelle. Toute cette partie de survie, de tentative de s'échappé de ce lieu, de voir la tension qui monte entre eux et de voir les habitants qui sont de plus en plus mystérieux, il y à un point faible pour moi. C'est la toute fin. En lisant le livre on se pose beaucoup de questions. On se dit qu'on va savoir tout ça en avançant mais plus on tourne les pages et qu'on se rapproche du final, plus on se demande comment ça va être possible de tout nous expliquer. Surtout que le roman est court, il fait seulement 260 pages. Et arrivé à la dernière phrase, rien. En fait on se pose plus de questions quand on ferme le livre que quand on était en train de le lire. Est-ce voulu, pour faire une fin ouverte et que chaque lecteurs l'interprète à sa réflexion ? Peut-être. 



Excursion est à la fois une histoire d'horreur et fantastique. Malgré le final, il reste un bon livre à lire si vous voulez être dans une ambiance lugubre. 

Petit détail : le livre est agréable en main avec une couverture souple. 



PS : merci beaucoup à Babelio ainsi qu'aux éditions Métaillié pour le cadre de l'opération "Masse critique". Très sympa comme participation !

Commenter  J’apprécie          30
Excursion

Le pitch : deux couples d'Islandais décident de partir en 4x4 dans les hautes terres, histoire de s'aérer les neurones. Cela dit, ils sont bizarres dès le début car ils embarquent avec eux de la came et de l'alcool. Pas franchement le genre de personnes avec qui je ferais un bivouac, je l'ai senti tout de suite ! ;) Rapidement, les voilà en train d'errer dans leur bolide, à travers le sandur du nord du Vatnajõkull (c'est le plus grand glacier d'Islande, situé au sud-est de l'île ; et le sandur c'est une "vaste plaine situé au pied d'un massif montagneux et formée d'alluvions glaciaires", je reprends les notes du traducteur). Le brouillard tombe, la visibilité devient rapidement proche de zéro. Jusqu'au moment où c'est l'accident. Ils heurtent une maison qui n'aurait pas dû se trouver là. Déjà, je l'ai trouvé bizarre leur accident, mais bon... Le véhicule a besoin d'être réparé, ils ont de légères blessures. La maison est habitée par un couple de vieux bizarres qui leur offrent l'hospitalité mais ont la fâcheuse tendance à disparaître.



Ce livre se veut un thriller fantastique avec des éléments empruntés aux légendes islandaises. C'est ce qui m'avait attirée. Malheureusement je suis gravement restée au bord du sandur, loin de cette maison et des personnages de cette histoire. J'avoue : je n'ai rien compris ! Le récit change de narrateur au fil des chapitres : d'habitude, cela ne me pose aucun problème. Mais là j'ai été rapidement larguée. Monologues intérieurs qui digressent trop, entre flore islandaise et thématique libidineuse, le tout peut-être saupoudré de références à de vieilles légendes islandaises mais qui finalement disparaissent complètement derrière ce fatras.



Ca m'a rapidement saoulée et je m'en fichais finalement complètement de savoir si le couple avait quelque chose à voir avec des personnes cachées, s'ils étaient des trölls ou des alfes (oui, des alfes et pas des elfes qui est une déformation ; tout comme en Islande, il n'y a pas des trolls mais des trölls (ça se prononce à peu près "treuk" et ça n'a rien à voir avec les trolls norvégiens). Bref, ce n'était sans doute même pas ça l'intrigue. Car on finit par se demander où est passée l'intrigue... C'est fâcheux pour un thriller !



Excursion ratée pour moi, donc ! Ce livre m'a agacée par son fouillis qui gâche tout. De plus, je n'aime pas dire du mal de la littérature islandaise. Pas glop, quoi !
Lien : http://milleetunelecturesdem..
Commenter  J’apprécie          20
Excursion

Une excursion qui tourne au cauchemar quasiment dès le début avec un brouillard qui fait sortir la voiture de la route et s'encastrer dans une maison. Les 2 couples partis pour se ressourcer dans la nature vont se retrouver pris au piège.



" Dans la campagne islandaise, depuis toujours il y a trop de rien"



C'est dans ce rien sauvage, un personnage à part entière qui l'histoire se découle. Huit clos étouffant où se mélangent fantastique et drame psychologique, légendes et secret. Les personnages prennent la parole à tour de rôle, étouffé par cette torpeur, les angoisses passées remontent, les aigreurs et les doutes.



Les diverses tentations pour retrouver la civilisation vont échouer, les hautes se faire de plus en plus mystères, la tension monte ...



Mais au final il restera un flou général sur cette histoire dans laquelle on tourne en rond avec les personnages, lié comme un fil à la pâte. Qui sont réellement ces notes ? qu'ont ils fait ? les suppositions avancées sont elles justes ? Que se passent ils vraiment dans cette ville morte qu'ils atteignent plusieurs fois ?



Un beau voyage en terre d'Islande mais voyage qui ne rentrera sans doute pas longtemps en mémoire.


Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
Commenter  J’apprécie          10
Excursion

A priori, tout est alléchant dans ce livre... mais il m'est tombé des mains. Le style est confus, le narrateur change à chaque chapitre, on ne sait pas qui parle, où commence le dialogue intérieur, où il finit, ce qui est dit ou pensé. Bref, au bout de cent pages, je mélange encore les personnages (et pourtant il n'y en a que six ! ).



Dommage, car l'atmosphère est bien posée, inquiétante à souhait. A priori la fin est également ratée (source : les trois autres critiques de Babélio).



Isabelle (Louveciennes).
Commenter  J’apprécie          10
Installation

Eva est islandaise, artiste, paumée, meurtrie par sa vie de femme, revient avec son ami en Islande. Eva s'installe dans un appartement, prêté par une vague connaissance faîte à New York, un avocat d'affaires. Pour ce prêt, Eva devra s'occuper du chat et arroser les plantes.

A son arrivée, il n'y a pas de chat et aucune plante n'est dans l'appartement.La vue de celui-ci est magnifique, de hautes technologies sont installées dans cet appartement. Ce que cache et va révéler cet appartement, est tout autre.

Elle va essayer de reprendre gout à la vie, arpente la ville, sous la pluie. Elle est à la recherche de ses souvenirs d'enfance. Puis son humeur change.

Eva va peu à peu se refermer sur elle-même, elle passe de longues heures à boire. Un étrange malaise s'instaure. Elle reçoit des mails étranges. Elle se sent prise pour cible. Une locataire en sait beaucoup sur elle. Elle se sent surveillée, de sa télévision, sur le canal 14, elle peut voir la vie de cette étrange tour. l'étau peu à peu se referme sur elle. Les cauchemars commencent, prise au piège dans son appartement. Un masque étrange est fixé au mur. l' installation d'art sadique, retransmission sur l'écran de télévision, Eva va vivre une descente aux enfers des plus monstrueuses.

Le rythme du roman ensuite s’accélère et Eva, tout comme le lecteur pantois, est emporté dans un tourbillon de visions horribles, réelles ou fantasmées ? Réel, fiction, mise en scène.



L'auteur explore l'horreur, dans toutes ces formes.

Commenter  J’apprécie          10
Installation

Eva Einarsdóttir se sépare de son fiancé et rentre chez elle en Islande après avoir vécu à New York. Elle a connu un drame trois ans auparavant, ayant perdu son bébé de deux mois. De retour dans son pays natal, elle emménage dans un appartement ultra sophistiqué, avec toutes les nouveautés en terme de sécurité et de technologie. Mais son pays a bien changé, les pêcheurs ont disparu et cadres de banques et traders ont envahi la ville.



En contrepartie de cet appartement, elle doit s’occuper des plantes et du chat. Sauf qu’il n’y a ni plantes, ni chat dans le logement. Dans la chambre, au plafond, une moulure en plâtre en forme de masque semble la regarder. Difficile de dormir avec cette menace en face d’elle. Dans cette tour, seuls quelques habitants résident là. A commencer par une voisine qui devient très vite envahissante. Sans compter le gardien, qu’elle peut regarder à l’aide d’une caméra et qui se masturbe la nuit. Ainsi que des voisins, un couple, dont les conversations sont bien étranges.



Petit à petit, Eva va se renfermer sur elle-même, ne vivant que par les informations qu’elle regarde sur Internet, la télévision ou le programme qui retransmet les caméras de surveillance de la résidence. Les cauchemars apparaissent, la solitude s’installe comme quelque chose de rassurant, et elle se retrouve enfermée dans une tour qui ressemble à elle-même.



De la vie de Eva, on découvre petit à petit les événements, ceux d’une jeune artiste fainéante superficielle. Ce qu’elle reproche aux autres, c’est aussi ce qu’elle est elle-même. Puis le mystère s’installe, les voisins font connaissance, disent des choses qui sont en contradiction de ce qu’elle apprend le lendemain. Même l’amie de son ami, celui qui la loge, s’avère morte, suicidée.



L’ambiance devient bizarre, glauque, jusqu’à la deuxième partie où on navigue entre rêve et réalité, entre délires alcooliques et actes idiots voire dangereux. Les pièces changent de couleur, changent de forme, Eva subit des violences ou bien ce ne sont que des punitions. Est-elle victime de ses rêves, de ses désirs ou de séquestration. On nage en plein surnaturel jusqu’à un final surprenant.



Ce programme parait bien alléchant. Mais c’est sans compter l’écriture, bourrée de fautes de grammaire, de mots mal utilisés, ou de mots utilisés à la place d’autres. Est-ce de la faute de l’auteur ou bien du traducteur ? Je ne sais pas, mais certains passages sont agaçants, certaines expression involontairement amusantes et m’ont sorti de cette histoire. C’est en tous cas une histoire pas comme les autres, bigrement originale à mi chemin entre un huis clos et du David Lynch, dont je ne suis pas sur d’avoir compris la fin. Je n’ai pas trop aimé celui là, mais je relirai probablement son prochain roman.
Lien : https://blacknovel1.wordpres..
Commenter  J’apprécie          00
Installation

Difficilement lisible, impossible à finir
Commenter  J’apprécie          00
Excursion

Deux hommes, Hrafn et Egill. Deux femmes, Vigdís et Anna. Deux couples, Hrafn et Vigdís, Egill et Anna. Et un chien, Tryggur. Un désert noir, entre glacier et volcan.



Ils sont partis dans pour une randonnée au cœur de ce paysage sauvage et perdu, en une saison où les tempêtes de sables ne sont pas rares. Dans la nuit et dans le confort de leur voiture ils s'égarent et perdent la route, jusqu'à être brutalement arrêté par un violent choc, contre un rocher, au cœur de la nuit et du brouillard, au pied d'une maison aussi noire que le reste du décor. Une vieille femme vit là, avec un homme qui n'a visiblement plus toute sa tête. Ils ne semblent guère enchantés par l'arrivée de ces nouveaux naufragés mais les hébergeront tout de même.



Au lever du jour, il apparaît que la voiture est hors d'usage et qu'il n'y a pas de moyens de communication avec le monde civilisé. A peine arrivent-ils à vaguement situer où ils peuvent bien se trouver sur la carte devenue inutile. Remis de leurs émotions, les deux couples vont s'organiser pour pouvoir tout de même partir et retourner dans leur monde. Mais chaque nouvelle tentative se soldera par un échec et un retour vers cette maison perdue, vers ce couple bien secret dont on ne sait s'il est méfiant ou carrément hostile.



Le climat étrange devient de plus en plus lourd, oppressant et inquiétant. Chacun se retrouve petit à petit face à sa propre histoire, à ses propres peurs. Puis tout va basculer avec la découverte d'un "village" abandonné, construit non loin de là, sur les bords d'un barrage dont l'accès protégé reste bien difficile et dangereux.



Dans ce décor irréel, les rêveries les plus innocentes peuvent virer au cauchemar et les moindres évènements, les moindre accros au quotidien et à la raison, peuvent vite prendre des allures d'épais et menaçants mystères. Le silence des grands espaces se peuple de bruits inquiétants, la nuit et la poussières d'images étranges...



Il y a à la fois quelque chose du conte cruel et du récit fantastique, et pas seulement du roman noir dans cette excursion qui peut sans doute aussi se lire comme une allégorie de la folie de richesse dans laquelle l'Islande s'est embarquée il y a quelques années, jusqu'à se perdre. Le prix de la richesse facile et des délires affairistes et financiers, sur les franges de la légalité, finissent toujours par se payer semble nous prévenir cette fable parfois effrayante.



C'est vraiment un curieux conte que Steinar Bragi nous donne à voir et entendre, dont le scénario implacable, à la fois craint, prévisible et surprenant, nous plonge dans un monde énigmatique, inquiétant, suspendu entre réalisme et mythe réinventé.



[d'autres chroniques sur le blog...]
Lien : http://filsdelectures.over-b..
Commenter  J’apprécie          00
Excursion

SI vous pensiez lire un policier, vous risquez d'être très déçu. Il s'agit plutôt d'un thriller assez classique au départ, une panne contraint deux couples à demander asile à un couple de vieux dans un maison au milieu de désert islandais (le sandur). L'angoisse monte car ils n'arrivent pas à repartir.

Le roman hésite entre thriller et description psychologique très poussée de chacun des personnages, des trentenaires alcooliques qui ont bien profité du boom économique islandais et qui se retrouvent un peu perdus face à la crise.

On se retrouve au coeur du cauchemar de ces protagonistes mais cela reste assez hermétique. Il me semble que je ne connais pas assez la civilisation et la mythologie islandaise pour arriver à complètement appréhender ce roman.

Tout ça pour vous dire que je n'ai pas tout compris...

Je tenterai la lecture d'un autre roman de cet auteur en espérant pouvoir mieux l'apprécier
Commenter  J’apprécie          00
Installation

henry kiljan albansson

Traducteur merdique

Livre illsible
Commenter  J’apprécie          00
Installation

Eva, jeune islandaise installée à New-York, suit son petit ami de retour au pays, dans l'espoir que leur histoire d'amour, en chute libre, renaisse de ses cendres. Elle a répondu favorablement à l'offre d'un ami d'amis qui lui proposait de loger dans son appartement à Reykjavik et se retrouve dans une grande tour ultra-moderne en bord de mer où les caméras de surveillance omniprésentes la mettent mal à l'aise. Suite à une soirée très arrosée, Eva, dans un état second devient prisonnière de cet appartement et bascule dans la folie...



Bon. Autant le dire tout de suite, je n'ai rien compris à ce bouquin. J'ai détesté la violence gratuite dont cette pauvre Eva, déjà assez mal en point psychologiquement, est victime, j'ai détesté ne jamais savoir si elle était devenue complètement dingo ou si elle était victime d'une machination horrible au nom de l'Art (avec un A majuscule)... J'ai eu une furieuse envie de laisser tomber mais la curiosité m'a emportée au bout de l'histoire, qui me laisse très décontenancée et perplexe. En tout cas, ce roman islandais ne vous donnera pas envie d'aller visiter ce magnifique pays cher à mon coeur, c'est pourquoi je l'ai un peu saqué...
Commenter  J’apprécie          00
Installation

Une histoire qui fait souffrir. L’angoisse d’Eva affecte le lecteur ; il redoute alors chaque page qu’il tourne. […]



A lire peut être comme une expérimentation artistique, en tout cas, trop éprouvante pour la recommander personnellement. A vous de voir maintenant quelles sont vos limites.
Lien : http://www.actualitte.com/do..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Steinar Bragi (50)Voir plus

Quiz Voir plus

Portraits d'écrivains par des peintres

Bien avant de devenir Premier peintre du roi, et de réaliser les décors de la galerie des Glaces à Versailles, Charles Le Brun fut élève de Simon Vouet. De quel tragédien fit-il le portrait en 1642 ?

Corneille
Desmarets de Saint-Sorlin
Molière
Racine

12 questions
98 lecteurs ont répondu
Thèmes : portraits d'écrivains , Peinture française , peinture anglaiseCréer un quiz sur cet auteur

{* *}