Stéphane Guillon

Ces chroniques sur la fin de la présidence Sarkosy et l'avènement de celle de François Hollande ne sont pas assez marquées du punch que l'on connait à l'auteur/humoriste (qui ne cache pas son appartenance au milieu bobo, et se classant politiquement "à gauche" sur l'échiquier).

L'humour noir et le sarcasme propre à ce trublion qui n'a pas l'habitude de mâcher ses mots et cacher ses sentiments pèchent cependant par leur faiblesse dans ce nouveau recueil de chroniques sur la vie en France entre 2011 et 2014 ... et l'on s'interroge si le style employé par Stéphane Guillon n'est pas aujourd'hui désuet, dépassé et mérite d'être renouvelé en profondeur car son inspiration est peu avenante cette fois ! Dommage !

Merde , ça me gonfle mes conneries, je me suis encore planté, je pensais lire autre chose, quéquette, des vieilles chroniques qui remontent à 2008 écrites pour être jouées et non pour être lues, son humour littéraire ne me fait même pas sourire alors que son dernier spectacle m’a fait pleurer de rire…



Charmant trublion de gauche, méprisant la critique et manquant de réparti, je ne suis pas un grand fan de l’homme mais plutôt de l’artiste…



A plus les copains...

Quelques rois de France toléraient les sarcasmes de " fous du roi " , peut-être pas si fous que ça d'ailleurs . La république a aboli cette tolérance et donc , cette langue trop bien pendue de Stéphane Guillon , fut viré des ondes de la radio , par ordre du petit Nicolas à talonnettes , par l’entremise de Philippe Val devenu son toutou . Nos présidents seraient-ils plus caractériels que nos rois ? c'est à croire .

Comment aborder ces billets qui ont défrayé la chronique, soulevé des querelles, provoqué des... excommunications, levé des tollé, des haro. Je pourrais poursuivre la liste, elle est longue.

Dire j'aime-j'aime pas : un peu court...

Peut-on rire de tout, certes oui quand on le fait comme Stéphane Guillon qui relève toutes les anomalies, les dérives, les travers de ceux qui gouvernent « les petits, les sans-grade », les pauvres ennuyeux qui se syndiquent, descendent dans la rue, ne sont jamais contents... Il y a pire : ceux qui se soûlent de people, d'émotions à la con et n'entendent pas et ne voient rien.

Ouvrir les yeux aux aveugles, éclaircir l'ouïe aux sourds, délier la langue des muets dont on ne sait s'ils le sont vraiment ou s'ils se la coupent volontairement, voilà à quoi servent ces textes qui sont à prendre au Xème dégré.

Ils demeureront le témoignage d'une époque, ils porteront à jamais l'évidence de l'abus de pouvoir.

Ils sont donc nécessaires car ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire, on sait où cela peut mener.

Cet ouvrage est un relevé des meilleures chroniques de l' humoriste de choc entendues dans la matinale de France Inter entre janvier 2008 et juin 2009.Ce n' est pas vraiment d' actualité mais toujours aussi jouissif : ce gars- là frappe fort et juste l' ensemble de la classe politique, sans distinction. Par son impertinence extrême, il a réussi l' exploit d' agacer fortement en plus haut lieu au point que soit rétabli à son encontre le crime de " lèse- majesté", du jamais vu depuis les années 70. Son châtiment sera son éviction de France Inter , laquelle suscitera beaucoup d' interrogations quant à la réelle indépendance des médias du service public.

J'ai reçu ce livre en partenariat avec Livraddict et Points. Un livre humoristique...Il est rare que je m'adonne à ce genre d'activité, mais là, je dois avouer que Stéphane Guillon me fait énormément rire. Son humour est caustique, urticant et totalement intelligent. Il flingue, il guillotine, il achève, mais ses lignes directives sont toujours vraies et vérifiables. Il ne fait pas dans la diffamation, ni dans la mesquinerie, il prend un fait et l' argumente pour notre plus grand plaisir.





Stéphane Guillon a d'abord tenté une carrière de comédien. Il tourne dans plusieurs téléfilms, mais n'arrive pas à percer. C'est en 1990, qu'il monte sur scène pour son premier one-man-show. Mais c'est en tant que chroniqueur, puis portraitiste, qu'il se fait connaitre du grand public ( La Grosse émission sur Comédie, dans l'équipe du Fou du Roi sur France Inter, 20h10 pétantes et Salut les terriens sur Canal+...) Son humour cinglant a fait grincer les dents de plus d'une célébrité, Vincent Delerm, Benjamin Castaldi, Dominique Strauss-Kahn, même notre président Monsieur Nicolas Sarkozy.





Ce livre est un condensé des chroniques qui ont marqué son passage sur France Inter dans la matinale "7-10". L'exercice n'a pas été une mince affaire. Retranscrire par écrit ce qui a été fait pour une émission radio, ce n'est pas coton. Il faut redonner le ton de chaque chronique pour ne pas dénaturer l'originale. Pour ce travail, Stéphane Guillon remercie sa femme, Muriel Cousin, qui l'a aidée dans la construction patiente et minutieuse de cet ouvrage.

Je confirme c'est un boulot excellent. Les chroniques sont caustiques à souhait. On retrouve la formidable langue de pute ( comme il aime le préciser son auteur ) de Guillon. Comme dans la chanson "Mon vieux" de Daniel Guichard " tout y passait, bourgeois, patron, la Gauche, la Droite même le Bondieu avec...."Stéphane. Ah que de bons moments.

Comme tous les accros à ce genre d'humour, je souhaite sincèrement que Stéphane Guillon ne se calme jamais et qu'il reste politiquement incorrect !!!
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..

Comme pour Didier Porte, lire le texte des chroniques de Stéphane Guillon est un véritable régal. Ce livre permet de suivre l'actualité à partir du 31 août 2009 jusqu'au 23 juin 2010.



Avec la complicité de Muriel Cousin, sa compagne, Stéphane Guillon nous fait revivre tous les aléas de la vie politique essentiellement nationale en nous gratifiant de remarques toujours pertinentes. Tout en lisant ces textes, l'on sourit souvent et l'on est pris fréquemment de l'envie de les dire à haute voix et de les faire partager à quelqu'un d'autre.



Personnellement, j'avais entendu la majorité de ces chroniques matinales de France Inter…

De nombreuses fois, Stéphane Guillon a fait allusion à son licenciement hypothétique. le 15 mars 2010, il écrit : « Trois minutes, pas plus, il ne faut pas que je traîne… Oui… j'ai des échos comme quoi, en septembre, il faudra que je réduise encore plus ma chronique : Zéro minute, tu fais un truc très court, très efficace… de chez toi ! Tu ne vas pas venir pour zéro minute ! »



Le 23 mars 2010, il parle du métier d'humoriste : «Humoriste, ça devient de plus en plus compliqué. Il faut faire attention à tout, peser chaque mot… Si ça continue, c'est un métier qui va disparaître… comme maréchal-ferrant, il n'y en aura plus ! » Avec beaucoup de talent, il ramène les situations politiques les plus compliquées sur le même plan que certaines séquences familiales les plus ordinaires et c'est surtout très juste. le 7 juin 2010, il cite Beaumarchais : « Nous nous empressons de rire de tout, de peur d'être obligés d'en pleurer ! »

Nous ne pouvons que regretter l'absence de Stéphane Guillon sur les antennes de France Inter comme nous avons déploré celle de Didier Porte. Renvoyé à la fin du 7h – 9h, ce moment d'humour a déjà vu se succéder plusieurs titulaires depuis septembre. Malgré le talent de ceux qui s'y collent, rien n'interdit d'espérer des jours meilleurs sur la radio publique…
Lien : https://notre-jardin-des-liv..

Stéphane Guillon, le trublion qui ne manqua pas une occasion de railler le couple présidentiel. Son regard aiguisé n'épargna en outre aucun membre du gouvernement. Alors que dire sinon qu'on s'amuse énormément et que beaucoup de limites sont franchies. En digne héritier d'Hara Kiri, le pamphlétaire trempe allègrement sa plume dans le vitriol pour tailler des costards aux politicards. Style dérangeant mais qui frappe souvent juste. On regrette dès lors que ce virtuose du bon mot soit mis sous l'éteignoir (ndlr: viré de France Inter) car Desproges, jadis, poussa le bouchon beaucoup plus loin sans être censuré. Une époque qui semble désormais révolue, Sarkozy y veille et se débarasse de toutes les mouches du coche. Ce qui nous amène à la question suivante: existe t il encore, dans la France actuelle, une quelconque liberté d'expression pour les contre pouvoirs?

Il y a quelque temps, j'ai été contacté par les éditions Grasset pour être invitée au lancement d'un nouveau livre. Malheureusement pour moi, étant déjà prise ce jour-là, je ne pouvais m’y rendre. Après confirmation reçue peu après par mail, ce ne sera que partie remise !





Je les remercie cependant dans l’instant et très sincèrement de m’avoir proposé l’envoi de plusieurs livres. Ceci était dans le but d’en réaliser un service presse. C’est avec grand plaisir que j'ai accepté comme je le fais depuis toujours et ce peu importe la notoriété de l’établissement.









Parfois, il y a des livres dont il est difficile de faire l'avis, de dire ce que nous en avons pensé. «Journal d’un infréquentable» rédigé sous la plume de S. Guillon fait parti de ces livres.





Même si j'ai rigolé à certains passages et que j'ai apprécié ma lecture, il est difficile en toute franchise pour moi de me faire un avis bien précis sur ce livre.





A travers cet ouvrage, on voit la politique, le monde de la télé avec humour. L’univers que l’on nous décrit est fait de manière humoristique et non d'un point de vue très sérieux ou ennuyeux. Généralement, quand nous parlons politique, il n’y a pas vraiment de rigolade. Cela peut très vite devenir ennuyeux mais le cas ne se pose absolument pas ici.

Que dire sur ce livre ? A part bien sûr qu'il s'agit d'un recueil des chroniques matinales de Stéphane Guillon diffusées sur France-Inter. On n'aime ou on n'aime pas ! En ce qui me concerne, je n'en raterais une pour rien au monde. Figure notamment dans ce recueil la célèbre chronique sur Dominique Strauss-Kahn qui vaut son pesant de cacahuètes et a beaucoup fait parler d'elle ;)

Stéphane Guillon fait parti de ses personnes que l'on aime ou que l'on déteste. Son humour grinçant et souvent très noir se révèle généralement clivant.



Ce journal ne déroge pas à la règle. Couvrant les années 2016-2017 qui se révélèrent compliquées pour l'humoriste, on (re)découvre l'actualité quotidienne par les yeux de l'humoriste qui met en parallèle son parcours.

Les entrées de ce journal sont assez inégales : certaines n'ont pas grand intérêt finalement, d'autres au contraire permettent de se remémorer tels faits importants (notamment la campagne présidentiel) et surtout d'en retrouver les travers.



Un ouvrage qui se lit très facilement, qui se révèle finalement très intéressant.... pour peu qu'on adhère un minimum à la personnalité de l'auteur.

Bien sûr , Stéphane Guillon a du talent; bien sûr certaines de ses formules sont brillantes ; bien sûr il est drôle et corrosif; bien sûr on ne peut être que satisfait des coups de plumes féroces à l'encontre des maîtres des pouvoirs........

Alors , d'où vient l'ennui qui m'a envahi progressivement durant cette lecture ?

Le caractère répétitif (succession de chroniques écrites au jour le jour) ?

Le fait que l'actualité se " démode" à vitesse grand V et que ce qui était jubilatoire devient désuet , sans intérêt ?

Ou, plus probablement, du sujet lui même, à savoir la politique politicienne, "fiction" à laquelle il est de plus en plus difficile d'adhérer .....Et si Stéphane Guillon nous racontait une époque révolue?

J'ai beaucoup rigolé en lisant les chroniques quotidiennes de Stéphane GUILLON sur la Radio France Inter. Il faut bien avouer que c'est méchant parfois mais très drôle et souvent juste. Je n'ai pas boudé mon plaisir et ai bien l'intention de lire d'autres chroniques de cet humoriste.

Avant de lire ce livre, je vous donnerait un conseil :

Ne le lisez pas en public. Vous riez tellement que vous passez pour un(e) cinglé(e).



C'est un vrai moment de détente et de rire qui vous attend.

Les chroniques datent de plusieurs mois mais certaines sont encore d'actualité.

Si vous cherchez un cadeau pour un ami, l'idée est toute trouvée. Ce livre est sûr de plaire.

Il se lit très facilement, chronique courte, le verbe est très bien manié, les vedettes politiques sont à l'honneur : la recette idéale.

Livre retrouvé dans ma bibliothèque. Je voulais y rejeter un coup d’œil et je me suis allé à le relire.

Ce genre de livre est toujours délicat puisqu’il s’agit d’un recueil de chroniques radio. L’écriture apporte un recul et une dynamique différente de celle de la radio mais finalement cela donne un autre regard sur le travail de l’humoriste. D’autant plus avec 9 ans de recul…

Nous revoilà en pleine période sarkozienne avec tous ses excès. Guillon s’en donne à cœur joie et le lecteur, que je suis, y souscrit volontiers. La plume est agréable et certaines chroniques sont vraiment bien senties. Mais la lecture avançant, il y a forcément des redites et les facilités d’écriture apparaissent plus clairement. Avec le recul, et en comparant avec des chroniqueurs actuels, le style choisit par Stéphane guillon est assez vite limité.

Sympathique, sans être inoubliable, ce recueil est surtout le témoignage d’une époque déjà lointaine. La relecture dix ans après ne peut donc être qu’anecdotique.

Dans ce livre Stéphane Guillon est en plein doute. Bien que bien écrit, nous avons connu cet auteur plus inspiré et sarcastique.

c est un relevé de ses meilleurs chroniques datant de 2008 et 2009 lorsqu il etait sur france inter.

on peut apprecier son ecriture sacarstique et corrosif qui fait souvent mouche, tout le monde y passe, rien n est laisse au hasard

bref c est un bon divertissement, un petit bémol quand meme les chroniques sont assez inegales mais c est normal, l exercice s y prete.

Vous connaissez sûrement tous Stéphane Guillon, ce dézingueur et trublion professionnel qui n'a pas la langue dans sa poche (et je dirais même "qui n'y va pas avec le dos de la main morte" -haha.) ! "On m'a demandé de vous calmer" est une sélection de ses meilleures satires de l'année 2008, écrites pour la rubrique matinale qu'il animait sur France Inter.

L'humour noir, très noir, moi ça me plaît ; aussi étais-je déjà sûre de mon plaisir lors de cette lecture. Fan de Desproges, Christophe Alévêque et confrères, j'aime l'ironie, les blagues politiquement incorrectes et celles qui font grincer des dents.

J'ai donc adoré découvrir ou redécouvrir les petites perles de Stéphane Guillon. Un an seulement après les élections présidentielles, il revient sur le parcours de la gauche et de la droite, sur les lois ou les déclarations les plus absurdes, sur le physique de Martine Aubry ou encore les suicides en prison. Tout le monde en prend pour son grade ! C'est impertinent, pas forcément très fin mais toujours bien trouvé, et j'ai ris à gorge déployée à de nombreuses reprises. Une ou deux chroniques pour se remonter le moral : rien de tel ! En revanche, gare à l'indigestion s'il vous prend l'idée de lire ce recueil d'une traite : les chroniques pourraient vous paraître redondantes et lassantes.

J'ai passé un très bon moment de lecture, et je réitérerai sûrement l'expérience avec ses autres titres, Jusque là... tout allait bien ! , Guillon aggrave son cas et "On m'a demandé de vous virer".

Stéphane Guillon, on aime ou on n'aime pas, mais on ne peut pas rester insensible !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..

Stephane Guillon revient sur une année très chargée de politique et surtout de dérapages (année 2010) avec son humour on ne s’en lasse pas de l'écouter et maintenant de le lire!!!

103 billets quotidiens, pas tous inoubliables, mais dont au moins une trentaine font encore et toujours rire (parfois jaune).



Suite de "On m'a demandé de vous calmer" en 2009, "On m'a demandé de vous virer" regroupe les dernières chroniques humoristiques de Stéphane Guillon sur France Inter, entre le 31 août 2009 et le 23 juin 2010, dont celle, "célèbre" du 22 mars 2010, qui faisait d'Éric Besson une taupe secrète de Jean-Marie Le Pen...



Je n'ai pas toujours apprécié l'humour de Guillon, loin de là, mais à quelques mois de distance, certaines de ces pièces restent bien savoureuses, avec un sens de la formule toujours affûté...



"Oui, d'après Frédéric Lefebvre, c'était un malaise cardiaque. Mais bon... de la part d'un homme qui accuse son Blackberry d'être responsable de ses fautes d'orthographe, faut relativiser."

"Faisons le maximum, sinon le gouvernement Sarkozy aura même raté sa grippe, c'est terrible ! Ce qui est crétin, c'est qu'on aurait pu mettre tout cet argent dans la recherche d'un vaccin contre le paludisme."

"Ce qui va être difficile, à partir de maintenant, c'est de maintenir le niveau. Dans la série énormités et scandales, les Français ont été tellement gâtés qu'il ne faudrait pas les décevoir. J'aurais bien quelques idées à leur proposer : Jean Sarkozy directeur du FMI ou Éric Besson prenant des Miles sur sa carte Flying Blue chaque fois qu'il expulse un Afghan..."

(Identité nationale) "On pourrait aussi demander à Jean-Pierre Jeunet de réaliser le journal de 20 heures, une image un peu sépia, pleine de bons sentiments avec de l'accordéon. Rendons obligatoire la pratique de l'accordéon en maternelle !"



103 billets quotidiens, pas tous inoubliables, mais dont au moins une trentaine font encore et toujours bien rire (jaune, aussi).