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Critiques de Stéphanie Vermot-Petit-Outhenin (5)
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La Straniera

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec ce livre. En fait, je me suis lancée sans lire la quatrième de couverture. Au début, j'ai eu un peu de mal à capter le style de l'auteure, Stéphanie Vermot-Outhenin, mais, plus j'avançais dans ma lecture, plus je dévorais le roman.

Faut dire que les chapitres sont assez courts, du coup, ça respire le frais.



Marianne quitte précipitamment Rome, laissant son fils là-bas, pour la France, chez Lorette, sa grand-mère. Mais pourquoi ? Tout le livre est centré sur cette arrivée chez mamie.

A vrai dire, Marianne vient chercher refuge dans cette maison qui l'a vue grandir.

Elle a des choses à régler avec son passé ; une sorte de blessure qui ne veut absolument pas guérir au fond d'elle. Un manque ? Une haine ? Une tristesse ?

A vrai dire, Marianne fuit son présent, son quotidien, sa vie de mère car depuis que, Lui, a annoncé cette nouvelle, c'est toute son existence qui est remis en question.

Mais Lorette est là. Auprès d'elle, elle se sentira mieux ou pas. Besoin de faire le vide. De comprendre son geste. Est-elle comme sa mère au point de perdre le contrôle de sa vie ?



C'est donc, ici, en France, à Dijon, que Marianne va comprendre certaines choses. Ces non-dits. Ces histoires de famille. Ces secrets. Et dans tout ça, il va falloir se reprendre en main. Trouver une solution pour un nouveau départ.



Lorette est là. Cette grand-mère presque centenaire, qui adore sa petite-fille, qui lui rappelle tant sa fille. Elle est là, veille sur Marianne comme quand elle était qu'une enfant. Elle veut l’aider mais Marianne a du mal à se confier. Son coeur est en miettes. Pas facile d'y croire quand on vient de le briser, de le trahir. Impossible d'oublier. Le mal est fait !





Très bon livre que je vous recommande. Plume délicieusement addictive.



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La Straniera

Marianne rentre précipitamment chez sa grand-mère après plus de 20 ans passés à Rome. On devine rapidement qu'un drame s'est joué, précipitant ce retour aux sources.

Une lecture découverte grâce à la dernière masse critique, j'en profite pour remercier Babelio et les éditions de La Grande Ourse, sans qui je n'aurais certainement pas découvert ce livre.

Cette histoire retrace le parcours de trois femmes, du désespoir à l'espoir, et la vie qui renaît, le tout dans une atmosphère plutôt sombre au départ. C'est un roman plutôt court, peut-être aurait-il pu être plus étoffé, en tout cas j'aurais certainement pris du plaisir à lire 100 pages de plus, et écrit d'un style narratif fluide très agréable. On comprend rapidement par les multiples références au passé de nos protagonistes qu'un énorme secret de famille est enfoui depuis de nombreuses années. je n'en dirai pas plus sur l'histoire pour ne rien dévoiler.

En résumé, une histoire de femmes écrite par une femme et cela se ressent. J'ai par moment eu l'impression de me retrouver dans l'univers de Françoise Bourdin, dont on ne compte plus les nombreux succès, dans lesquels le secret et la tragédie familiale occupent souvent une grande place. Une très belle réussite pour un premier roman, qui sera suivi d'autres je n'en doute pas.

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La Straniera

Pour un premier roman, il est plutôt réussi. L'histoire est émouvante, les personnages crédibles et attachants, le style de l'auteur(e)est soigné et précis sans être maniéré.

J'ai aimé l'histoire et les personnages, les descriptions des lieux, bref je referme ce livre enchantée.



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La Straniera

"L'espoir. L'esquisse d'une lueur qui fait mal aux yeux, si mal qu'elle s'en détourne, spontanément, sans pourtant parvenir à s'empêcher d'y revenir."

Que vient donc chercher Marianne dans le foyer de son aïeule lorsqu'elle décide subitement de traverser toute l'Italie en direction de Dijon ? Pourquoi avoir fait le voyage seule, en laissant derrière elle mari et enfant ? La voilà les yeux mornes et fatigués, la respiration lourde, les lèvres coupées. Habitée par la simple sensation d'un vide et d'un abandon incommensurable. Héritière d'une histoire familiale sombre et profonde, aussi mystérieuse que la carte de pays inconnus. C'est vers sa grand-mère Que Marianne décide de se tourner lorsque la situation semble tout à coup désespérée. Pourquoi refuse-t-elle d'évoquer sa fuite éclair ? Quel ressentiment l'empêche de défaire sa grande valise laissée au bas des escaliers, simple matérialisation concrète de son lourd bagage interne ?

Récit psychologique fortement cadencé. Les mots semblent inconsciemment nous filer entre les doigts. Roman mystérieux dans lequel intrigue et mystère se mêlent progressivement, à l'image d'un brouillard stagnant depuis trop longtemps au dessus d'un passé refoulé.
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La Straniera

Je n'ai pas trop aimé ce roman



J’ai eu du mal avec la plume de l’auteur que j’ai trouvé très détachée de ses personnages. J’avais parfois l’impression que l’on énonçait juste des faits, et du coup, je n’ai pas pu m’attacher à l’histoire. De plus, le livre est assez court et donc peu étoffé quant au contexte de l’histoire. La Straniera parle de famille, de femmes et d’un secret mais je n’ai pas aimé plus que ça, voilà tout. Par contre, j’ai lu deux supers critiques sur Babelio, ce n’était peut-être pas le bon moment pour moi, donc ne vous fiez peut-être pas à mon unique avis.



Petite mention spéciale tout de même à la jolie couverture qui m’a poussé à sélectionner cette lecture ! :)
Lien : https://www.bykimysmile.com/..
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