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Note moyenne 4.33 /5 (sur 3 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) : 1956
Biographie :

Sylviane Dupuis est poète, auteur de théâtre et essayiste, chargée de cours au Département de français moderne de l’Université de Genève pour la littérature de Suisse romande. Elle a publié sept livres de poésie (dont Creuser la Nuit, Prix Ramuz de Poésie en 1986, Figures d’Egarées, Empreintes 1989, Géométrie de l’illimité, La Dogana 2000, et Poème de la méthode, Empreintes 2011, Prix Pittard de l'Andelyn 2012), deux essais (Travaux du voyage, Zoé 1992, et A quoi sert le théâtre ?, Zoé 1998) ainsi que de nombreuses études critiques sur la littérature romande (dont N. Bouvier, P. Chappuis, J. Chessex, A Rivaz ou A. Perrier), consacrant plusieurs séminaires et conférences à l’œuvre d’Adrien Pasquali.

Ont également paru chez Zoé quatre pièces de théâtre : La Seconde Chute, 1993, traduite et jouée en plusieurs langues, Moi, Maude ou La Malvivante, 1997, créée à Genève et à Berlin, Le Jeu d’Eve, 2006, et Etre là, 2002, créées à Genève en 2011 et 2012. Pour la chorégraphe Noemi Lapzeson, elle écrit en 2003 le poème théâtral Théâtre de la parole (Moby Dick, Faenza, 2004). En 2004, Les Enfers ventriloques (L’Act Mem, Chambéry, 2009) lui vaut le Prix des Journées de Lyon des Auteurs de théâtre ; la pièce a été mise en lecture à Lyon et à la Comédie de Genève.

Traduite en huit langues, son œuvre questionne essentiellement la conscience humaine, la langue et la mémoire, et s’intéresse dans cette perspective à la réécriture et au détournement des mythes qui nous ont constitués.

Elle entretient un dialogue permanent avec les autres arts, a collaboré avec la plasticienne Catherine Bolle, le peintre Jürg Straumann, les musiciens Jacques Demierre et Jean-Luc Darbellay, et a écrit sur la photographie (Béatrice Helg) et la peinture (Luc Marelli, Simonetta Martini).

Elle a été membre du Conseil de Fondation de Pro Helvetia, est vice-présidente de la Fondation C. F. Ramuz, et préside depuis sa création en 2005 l’association pour une Maison de la littérature à Genève, dont le projet a abouti en 2012 avec la création de la première Maison de la littérature de Suisse romande (MRL).
Distinctions :

Prix de Poésie C.F. Ramuz 1986

Bourses littéraires de la Fondation Pro Helvetia (1989 et 1999)

Jasmin d'Argent 1996 (France - Prix international francophone de poésie)

Bourse littéraire de la Fondation Leenaards, 2000

Prix des Journées de Lyon des Auteurs de théâtre, 2004

Prix Pittard de l’Andelyn, 2012
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Sylviane Dupuis et Pierrine Poget, poétesses en lumière Parrains&Poulains, édition 2014 Elles ont choisi la voie de l'expression par la poésie. L'écrivaine Sylviane Dupuis, par ailleurs professeure de littérature à l'Université de Genève et auteure de théâtre, a suivi la jeune poétesse Pierrine Poget, auteure de «C'était le mois de taille» (éditions des Sables), étudiante à l'Institut littéraire suisse à Bienne. Au cœur du parc des Bastions à Genève, elles échangent sur le sens de la littérature dans leur vie.


Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'art n'a pas à plaire, mais à agir sur nous.(Et sur ce qui, en nous lui résiste.)
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L'enfant n'est pas le plus important de sa vie. Elle préfère son existence d'aventurière où elle découpe la terre chaude de la langue de sa mère. Elle casse, rompt des syntaxes anciennes. Dans sa chambre d'écriture elle a besoin d'inventer, de dévorer un monde. De s'exprimer autrement que dans la fusion du corps à corps avec l'enfant. Mais le silence dont elle a besoin n'habite jamais la maison où il y a l'enfant. La nuit circule il souffle humain et mortel, une fois qu'on quitte des chemins de mots.
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Comme Marguerite Duras, elle sait très bien qu'on peut aussi ne pas écrire, pourtant l'éblouissement que lui procurer ce métier la comble plus durablement que son enfant. La langue, qui lui a été transmise par sa mère, elle souhaite la défaire, la tordre en des images élastiques de poésie, en s'arrachant à la présence de l'enfant. Au bout de ses doigts et partout sous sa peau, elle tient des rêveries, des corps brûlants, des inventions de haute incandescence.
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Tu avais 40 ans maman et tu ne pouvais pas voter. Tu as obtenu le droit de vote sur le plan fédéral, tu avais 51 ans.
A 40 ans tu n'avais pas le droit d'avorter légalement.
Tu as obtenu ce libre choix, tu avais 82 ans.
A 40 ans tu n'avais jamais eu droit à un congé maternité.
Quand nous l'avons enfin obtenu le 1er juillet 2005, après un siècle de luttes, tu étais morte depuis un an déjà.
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Elle se demande si elle va y arriver et tenir : en plus d'avoir donné naissance à l'enfant, il lui est impératif de donner vie à un roman, de concevoir une façon rien qu'à elle d'exister. En plus d'être mère, elle est poète, elle écoute des arbres, reçoit en plein visage le fouet d'un fleuve. De sa main maternelle elle enveloppe et caresse, de sa main de romancière elle tue des enfants.
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