Interview en anglais au moment de la parution de Under the whispering door.
« Je suis du papier. Fin et fragile. Si l’on me brandit vers le soleil, il brille à travers moi. Si l’on écrit sur moi, je deviens inutilisable. Ces marques ont une histoire. Elles forment une histoire, racontent des choses que les autres lisent, mais ils ne voient que les mots et pas ce sur quoi ils sont écrits. Je suis du papier et même si j’ai de nombreux semblables, aucun n’est exactement comme moi. Je suis un parchemin parcheminé. J’ai des lignes. Des trous. Si tu me mouilles, je fonds. Si tu m’enflammes, je brûle. Si tu me tiens dans des mains trop dures, je tombe en morceaux. Je me déchire. Je suis du papier. Fin et fragile. »
- Ce n’est pas parce que les choses sont abîmées ou cassées qu’elles n’ont plus de valeur.
- Ça ajoute du caractère, je trouve, acquiesça Linus. Et cela donne des souvenirs à raconter.
- Arthur dit qu’il faut toujours prendre le temps de faire les choses qu’on aime, indiqua Talia. Si on ne le fait pas, on risque d’oublier comment être heureux.
Alors, dans cette maison au milieu de la mer céruléenne, il comprit qu'il était possible de choisir la vie que l'on voulait.
Et si l'on avait de la chance, parfois, cette vie vous choisissait en retour.
Ce sont les petites choses. Les petits trésors que nous trouvons sans connaître leur origine. Ils apparaissent au moment où l'on s'y attend pas. C'est très beau quand on y pense.
Je crois que... vous êtes comme les boutons de Théodore. Si vous lui demandez pourquoi il les aime autant, il vous dira que c'est parce qu'ils existent, tout simplement.
Ce n’est pas parce que quelqu’un se comporte mal que l’on doit faire de même. Au contraire, c’est ce qui nous différencie. C’est ce qui nous rend meilleurs qu’eux.
Il y a des moments dans la vie où il faut tenter sa chance. Ça fait peur parce qu'il est toujours possible d'échouer.
Même les petits mensonges sans conséquence lui donnaient mal à la tête. Quand on commençait à modifier la réalité, cela devenait de plus en plus facile et après, il fallait jongler avec des centaines d’histoires différentes. Il était bien plus simple d’être honnête.
Parfois, on ne se rend pas compte de ce qu'on a avant de le perdre.