J'étais à présent ce que l'on appelait une mère au foyer, activité temporaire dénuée de toute perspective de promotion qui se distinguait tellement d'un véritable boulot qu'elle s'apparentait dans les faits à une résidence surveillée, même si, bien évidemment, j'avais encore le droit de faire du covoiturage et les courses.
Quand je disais ce que je faisais, on me répondait : " Etre mère, c'est le boulot le plus difficile au monde." Mais c'était faux. Le boulot le plus difficile au monde, c'était d'être mère et d'avoir un vrai job.