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Critiques de Tara Lain (14)
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Blanc comme neige

Un jeune étudiant gay, magnifiquement androgyne, vivant une existence un peu solitaire entre cours de physique et compétitions d'échecs. Orphelin, il a perdu très tôt sa grand mère qui l'a élevé et considère le professeur Kingsley comme son mentor et seul ami, celui-ci est d'ailleurs un joueur d'échecs chevronné et entraine Snowden « Snow » Reynaldi pour le tournoi Anderson, compétition réputée d'échecs.



L'entrée en scène d'Anitra, fiancée du professeur Kingsley, au comportement plus qu'étrange semble coïncider avec le début des malaises de son mentor. De plus, Snow se retrouve à faire du tutorat pour Riley Prince, quaterback de l'équipe de football, star du lycée, et gros béguin. Et le sportif semble cacher bien des choses... Le rapprochement des deux étudiants se fait assez vite et Riley décide de faire son coming out, ce qui ne se passe pas forcément si bien que ça. Et bien que leurs ébats soient épiques, les performances sexuelles de Snow étant dignes d'une superproduction X et ce malgré son manque d'expérience, la romance démarrée sur les chapeaux de roues peine un peu à prendre son envol, Riley semblant avoir du mal à assumer certaines inclinaisons.



Rajoutez un "cousin" bien pourvu, une fraternité de l'université de Grimm composée de 7 étudiants et d'un bienfaiteur aussi mystérieux qu'extravagant, la logeuse de Riley et ses propos étranges, un ami gay dont je n'ai pas bien compris l'utilité, une tentative de noyade, une allergie aux cacahouètes, une accusation de prostitution, un mentor aux portes de la mort, un cours donné sur un vibromasseur rose par un Roméo au discours très philosophique ... il faudra bien un miracle pour que Snow puisse avoir sa fin heureuse.



Mais nous sommes dans un conte de fées...



Que dire à part que le gros avantage du roman est qu'il est assez rapide à lire, j'avoue avoir passé pas mal de scènes en diagonales. Riley est franchement culcul la praline et même s'il se rattrape (un peu) à la fin, franchement, à un moment, j'ai eu juste envie qu'il commence à se faire pousser une paire de ... Bref. Snow a une trajectoire un peu plus intéressante, à partir du moment où il se retrouve vraiment au fond du trou, les 7 nains, pardon les 7 étudiants vont le pousser à se révéler et à s'apercevoir de sa valeur. Mais je suis passée à côté de ce tome, tout comme le premier tome d'ailleurs. Le côté contraste entre scènes chaudes bouillantes et dialogues nunuche semble être une marque de fabrique de l'auteur, après, on aime ou pas. Pour ma part, je ne suis pas forcément fan.
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Boules de feu

Rodney, peintre de génie, gay flamboyant, érudit, petite chose semblant fragile et ceinture noire de karaté, craque pour l'un des beaux pompiers de la caserne, qu'il pense hétéro. A l'occasion d'un festival local, son pote Jerry, modèle occasionnel, blond, musclé, surfer, gay, magnifique, a un crush pour ce fameux pompier et décide de le séduire... en demandant à Rodney de l'aider, conscient de ses limites intellectuelles.



Hunter, pompier gay viril et musclé, rêve d'enseigner la littérature et de trouver un homme capable de le dominer au lit. Au lieu de ça, il est pompier (carrière dont rêvait son père avant l'accident qui l'a rendu paraplégique) et il compte présenter un mec viril à papa (parce qu'il pense que comme ça, son père acceptera mieux son homosexualité). En attendant, il encaisse les remarques homophobes d'un abruti de collègue.



Bon pote, Rodney conseille Jerry, lui file des tuyaux en poésie, en conversation, finit même par avoir un double rencard et pousse l'abnégation jusqu'à faire poser Hunter, le-dit pompier pour l'une de ses œuvres. Tellement bon pote d'ailleurs qu'il culbute Hunter sur son canapé en pleine séance de pose... qui enfin rencontre un homme qui le domine.



Et ce petit bout de mec va jusqu'à claquer le museau du collègue, qui se permettait des remarques homophobes. Un petit incendie (forcément, y'a un pompier dans l'affaire), des parents plus fiers de leur fils qu'il ne le pensait, un pote pas si idiot que ça (c'est sans doute lui le plus touchant dans l'histoire finalement), et voilà Rodney et Hunter en train de roucouler en se récitant de la poésie...



J'avais lu l'histoire de David, le pote agent de Rodney qui se met en trouple avec deux sportifs australiens et j'avais trouvé ça chaud bouillant, mignon et très très rapide... C'est un peu la même chose, d'ailleurs le titre de ce petit volume, Boules de feu, résume plutôt bien la situation...
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La nouvelle aventure

Quatrième tome des contes de Pennymaker, avec cette fois la revisite de Peter Pan.



Peter Panachek est un artiste, un créateur, un esprit libre, qui vit entouré de son groupe de musique, les Lost Boys, donnant des concerts au Pays imaginaire, sorte de club local officiellement géré par Mouse, mais où traine souvent un certain Hooker, à l'aura menaçante.



Un soir, alors que Peter et ses amis viennent effacer la sublime fresque qu'ils ont créée dans le métro (l'art est éphémère et il préfère l'effacer lui-même que laisser les employés du métro le faire), ils sont interpellés par un jeune homme qui veut absolument que Peter soit le créateur d'un concept servant de base à une campagne publicitaire. Peter, le business, c'est pas son truc... mais le jeune homme est tellement beau, avec ses yeux d'ange et ses boucles blondes...



Wendell Darling est un jeune homme de 23 ans un peu écrasé par ses responsabilités : son père s'est tué au travail pendant que sa mère, artiste dans l'âme, s'amusait et refusait toute contrainte. Bien avant sa disparition, il s'occupait déjà de sa soeur, Michaela et de John, son frère, et il peine à joindre les deux bouts. Assistant d'un créateur plutôt tyrannique dans la communication, il se voit confier la responsabilité de la nouvelle campagne d'une société de beurre de cacahuète... et semble avoir trouvé le concept idéal avec cette fresque découverte dans le métro. Si seulement le créateur voulait bosser avec lui ... et si seulement il n'était pas si beau, peut-être arriverait-il à être moins troublé par ses yeux de lutins et plus persuasif ?



Deux mondes qui se télescopent, un méchant pas très malin, un patron aussi bête que tyrannique, un gamin malin, un groupe d'amis un peu barges, un secret de famille, une prise de conscience et les miracles du mystérieux Carstairs Pennymaker.



Comme les tomes précédents, c'est mignon et rafraichissant, bien loin de la série Il était une fois de mes chouchous, Axel et Evan. Mais c'est le genre de lecture légère, sans prise de tête car on sait que ça finira très bien, qu'on survole un peu par moments, et où le jeu est de trouver les similitudes entres le conte d'origine et le roman.
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Beauty, Inc.

Même type de revisite que dans le tome précédent, cette fois, nous sommes dans La Belle et la Bête, présenté ici sous la forme Le Belle et le Bête, bien entendu.



Sous fond de conception/création de cosmétiques révolutionnaires, nous suivons Belle, fils cadet de la famille Belleterre et chimiste de talent de la société familiale, qui se retrouve forcé de travailler pour la méga boite concurrente, Beauty Inc, son père alcoolique l'ayant perdu au poker (en fait, il a perdu la société mais le jeune chimiste ayant été repéré par le PDG de Beauty Inc, il a "échangé" la société contre le jeune homme). Signalons tout de même que ce pauvre chimiste s'est vu être "offert" par papounet et ses deux frères ainés à un investisseur qui pensait pouvoir le culbuter avant d'investir dans la société familiale.



Le PDG de Beauty Inc, Magnus Strong, sorte de Joffrey de Peyrac sans la boiterie (et oui, chacun ses références), offre à Belle, obligé de quitter son Orégon natal pour venir travailler à New York, un logement (tenu par ce cher M. Pennymaker) rempli de voisins attachants et clairvoyants et un poste en or au sein de sa société (ayant quand même dans l'idée de le culbuter lui aussi, ne nous le cachons pas). Mais bien sûr, Magnus étant un homme pensant qu'un jeune homme aussi beau-talentueux-intelligent-charmant-sexy-sensuel-rayez la mention inutile ou pas, il tente de lui coller un autre chimiste dans les pattes, faisons preuve d'abnégation, avant que Belle ne se jette à son cou, ayant enfin admis qu'il n'est pas contre le fait de se taper le patron (qui a entre temps sauvé les miches de sa meilleure amie), nous offrant alors quelques belles performances sexuelles.



Une petite machination d'un actionnaire de Beauty Inc couplée au retour de papounet et ses deux frangins, un super chauffeur, un chirurgien mexicain, et hop, ils vécurent heureux jusqu'à....



En fait, pris au quarantième degré, ça pourrait être amusant, mais il aurait fallu pousser la caricature, sauf que c'est du premier degré... Comme le précédent, le gros avantage de ce roman est qu'il est très court (et du coup, ma PAL a (légèrement) diminué). Next.
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Le chevalier de l'avenue de l'Océan

J'avais déjà lu Tara Lain qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable... Mais l'occas s'est présentée et le pitch me plaisait bien.



C'était une lecture sympa mais loin d'être inoubliable. C'est un roman double point de vue (j'aime bien 😁), avec deux personnages principaux que j'ai beaucoup aimés.



Ken, cardiologue d'origine japonaise qui oscille malgré lui entre tradition et modernité. En effet, sa mère entend bien lui trouver un bon mariage. Et s'il a su s'affranchir une certaine liberté en avouant son homosexualité, il reste coincé par le respect et l'obéissance dus à ses parents.



Jim, ouvrier en bâtiment, quant à lui s'est construit tout seul après un gros conflit familial. Ses sentiments et désirs sont confus et il a du mal à assumer l'homme qu'il veut être aujourd'hui tant professionnellement que sentimentalement. Il est à un moment charnière de sa vie et doit décider de qui il veut être.



J'ai beaucoup aimé le début et puis j'ai trouvé que le récit s'enlisait dans les répétitions et les longueurs. Quelques personnages secondaires (notamment les "méchants") m'ont semblé trop caricaturaux, du coup j'ai eu du mal à apprécier les intrigues qui sont liées à eux.
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Boules de feu

Rodney, affectueusement surnommé "le nain de jardin" et peintre renommé, craque pour un pompier aux goûts intellectuels contrariés qui valoriserait le calendrier des beaux mâles … alors quelle torture de conseiller son meilleur ami, surfer au corps de rêve mais intellectuellement assez limité, afin que son rendez-vous avec le pompier soit une réussite.





Les personnages sont vivants, le décor bien restitué. L'ambiance du milieu artistique Californien confronté à celui des soldats du feu et aux désirs d'un père d'influer sur la vie de son fils, ça pourrait être du lourd, mais ce court roman garde sa légèreté, même en traitant de choses sérieuses, c'est pétillant, la poésie se mêle au soleil et aux comportements décomplexés avec une touche de peintures à l'huile …





L'écriture est fluide et agréable, on lit ce court roman d'une traite, une romance simple, mais bien agrémentée par des petits à-côtés esquissés avec talent, une lecture de détente de qualité pour tous.
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Les cowboys ne chevauchent pas de licornes

En ce jour où j’entame mon commentaire de cette sympathique mais peu profonde romance M/M, je constate que je suis apparemment la première personne à donner un avis, que ce soit sur Livraddict ou sur Babelio ? C’est bien la première fois que ça arrive !

Le « pire », si l’on peut dire, c’est que je ne me rappelle absolument pas comment ce livre a atterri dans ma PAL, je subodore une offre Kindle ; et s’il est sorti de cette PAL, c’est parce que l’un de mes trop nombreux challenges en cours demandait un livre « avec des cornes sur la couverture » : merci le taureau en arrière-plan ! J’en avais bien identifié un autre, et même commencé à le lire, mais je n’avais pas réussi à dépasser les 13%, je me suis donc « rabattue » sur une valeur sûre – du moins je l’espère - , moi qui apprécie toujours une petite romance M/M entre deux livres plus « sérieux »…



Ce roman-ci est donc un tome 2 d’une série, mais comme souvent dans ce genre de sagas, chaque tome s’attarde sur un personnage en particulier, pour passer à un autre complètement différent (mais plus ou moins attaché) dans le suivant, et ainsi de suite. Il n’y a donc pas vraiment d’évolution depuis l’intrigue initiale, et si les personnages principaux du tome 1 (selon ce que j’ai lu du synopsis) sont bien présents ici et ont un certain rôle à jouer, leur histoire est rappelée suffisamment clairement pour qu’on ne ressente aucune frustration de ne pas avoir lu ce tome 1. Pour moi, c’est donc un bon point, car ce n’est pas toujours le cas…



Mais à part ça, que dire ? Il paraît que les romances de cowboys sont parmi les plus courantes (c’est indiqué je ne sais plus où dans le livre, dans les remerciements peut-être ?), mais pour ma part, c’est la première que je lisais. Et vraiment, on s’y croirait : on voit notre héros, Danny Boone, s’occuper des chevaux et des clients, dans ce ranch éducatif où il est employé ; mais on le voit aussi en tant que « monteur de taureau » dans les rodéos, l’archétype du cowboy… et cet aspect est vraiment bien rendu ! Il y a quelque chose qui rappelle vaguement nos corridas européennes, et qui dès lors dérange bien un peu - même si, ici, le but ne semble pas être la mise à mort du taureau, qui par ailleurs reçoit lui aussi des points par rapport à son comportement avec le « monteur » ; mais aussi, on a l’impression d’y être, alors que c’est un « sport » vraiment peu répandu chez nous, et on en voit tous les aspects « sport de haut niveau », pour le monteur du moins. Je ne suis pas devenue fan de rodéos pour autant, mais c’était vraiment intéressant, instructif dirais-je même, sans aucune lourdeur.

Et surtout, dans notre contexte d’une romance M/M, l’autrice n’hésite pas à dénoncer le machisme ambiant dans ce genre de « sport », une véritable homophobie même, qui apparemment évolue peu à peu vers une plus grande tolérance face à la différence, mais de façon infiniment lente, et les crimes homophobes dans ce milieu en particulier (illustrés par le personnage de Danny, justement) restent trop nombreux et souvent impunis, en partie parce que les victimes, ces cowboys gays, sont alors tellement stigmatisés que, même vainqueurs d’un éventuel procès, ils restent en quelque sorte maudits à jamais par toute la profession…



Ainsi, j’ai ressenti ce livre comme un véritable plaidoyer pour la cause gay, dans un milieu extrêmement hétéro-macho, et vraiment j’apprécie.

Pour le reste, il faut bien reconnaître que l’intrigue même est un peu pauvre… Danny est donc un cowboy gay, il ne s’en cache pas mais ne l’étale pas non plus ; et avec ça, il est plutôt beau gosse et bien musclé tout ça tout ça (vous voyez le genre), si bien qu’il plaît aux filles en général et, pour les quelques (rares) hommes qui savent qu’il est gay, et plus rares encore, ceux qui souhaitent une relation avec lui, personne n’imagine que son plus grand fantasme est d’être dominé par un homme efféminé… ce type d’homme aussi rare qu’une licorne !

Et voilà qu’apparaît parmi les clients du ranch le jeune Laurie, décorateur de son état, efféminé comme il se doit (avec le détail qui tue : il a les cheveux mi-longs et roses !!), accompagné de son petit ami imbu de lui-même. À partir de là, tout est joué d’avance : on comprend très vite que Laurie est l’archétype du gay passif, à la limite de « la folle », et pourtant son rêve à lui, c’est de dominer (!!), ce à quoi son compagnon semble complètement insensible.



Bien évidemment, et avant même de connaître leurs préférences sexuelles respectives, Danny et Laurie sont attirés l’un par l’autre, mais sont tellement, complètement différents qu’ils ne cessent de se tourner autour, tout en refusant leur attirance qui est pourtant évidente… Et cela dure pendant au moins les deux tiers, voire les trois quarts du livre, sans réelle scène érotique… mais avec une ambiance érotique omniprésente – en tout cas, leurs membres n’arrêtent pas de se dresser, à croire que l’autrice est obsédée par ce fait sans vouloir aller plus loin… et quand ils acceptent enfin leur attirance… vous avez compris ! et de toute façon en dire plus serait divulgâcher.

C’est donc une intrigue assez linéaire et classique dans ce genre de romance, avec quelques rebondissements plus ou moins inattendus qui mettent un peu de piment, mais rien d’extraordinaire. Ce qui m’a le moins convaincue, à vrai dire, c’est que ces deux hommes aient été attirés l’un par l’autre parce qu’ils correspondent, sans le savoir, à leurs fantasmes sexuels respectifs – tant mieux pour eux, certes, et quand enfin ils se rencontrent pour de bon, on ne peut que se réjouir pour eux. Mais l’amour qui surgit de tout ça semble presque artificiel… et tout à coup durable ?!… À nouveau : tant mieux, mais est-ce vraiment réaliste ? Certes, l’amour peut passer par une complémentarité sexuelle avant tout, mais ici, un double fantasme enfin assouvi mène un peu trop brutalement à l’Amour avec un grand A : on est passés d’un « je te tourne autour mais je ne peux pas », à « je ferai tout pour toi parce que je t’aime » sans réelle transition un tant soit peu romantique, et réellement, il manque ces quelques pages d’approfondissement de la relation (autre que sexuelle) entre ces deux hommes…



Cela dit, ça reste une gentille romance agréable à lire, car la plume est vraiment fluide. Sa description des rodéos et du monde des cowboys tellement machos qui gravitent autour de ce « sport » est aussi intéressante que prenante, tout en dénonçant cette homophobie qui semble indissociable de ce monde, provoquant incompréhension, rejet et souffrance des cowboys gays – un thème déjà abordé dans d’autres livres ou films, mais ici il est très touchant sous son apparence de légèreté. On s’attache beaucoup à Danny et à Laurie, et on est heureux du happy end, même s’il n’est pas tout à fait réaliste.

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Les braises sous la cendre

Le conte de "Cendrillon" revu et actualisé à la sauce gay, il y avait peut être moyen de faire quelque chose mais ici ça donne juste envie de relire Perrault ou les Grimm !

Une romance mièvre qui essaye de tendre vers le merveilleux mais reste bien ancrée dans les stéréotypes superficiels à la sauce américaine de mauvais goût.



L'écriture est correcte, ce court e-Book n'est ni satirique ni merveilleux, juste un "truc" commercial d'un intérêt très limité … sauf pour l'éditeur, 5,27 €uros pour cette petite chose, c'est exagéré !
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Volley-ball

David regarde des joueurs de Volley sur la plage et l'un d'eux l'agresse avec des propos homophobes, un autre essaye de raisonner son co-équipier. Dans les jours qui suivent celui-ci, Gareth, croise le chemin de David à plusieurs reprises, en fait il fait tout pour ça et il finit par faire son coming out auprès de son équipe d'Australie et conquiert David … quelle va être la réaction de son meilleur ami et co-équipier qui en public montre si facilement ses convictions homophobes …





Un roman léger, parsemé d'humour et qui parle de sujets sérieux ou inattendus dans l'ambiance artistique de Californie confrontée à des sportifs. Des homos qui se cachent derrière une façade homophobe et peuvent devenir violents, La peur de faire son coming out et des années gâchées, l'amour à trois est-il possible ?





L'écriture est fluide et agréable, on lit ce court roman d'une traite, une romance simple, mais bien agrémentée par des petits à-côtés esquissés avec talent, une lecture de détente de qualité pour tous.
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Beauty, Inc.

Une revisite sympathique du conte de la Belle et la Bête. L’histoire, même si prévisible, est agréable à lire, j’ai passé un bon moment de lecture, aussi bien avec le couple principal que les personnages secondaires assez haut en couleurs pour certains.
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Le chevalier de l'avenue de l'Océan

Je viens de terminer ce premier tome de Tara Lain. J’ai adoré cette belle romance et ses deux personnages principaux Shaz et Billy qui sont des hommes très différents mais aussi très attachants. L’auteure a un talent certain pour nous décrire deux hommes que rien ne devrait rapprocher et pourtant c’est leur différence qui fait que l’on est sous leur charme. Billy est le stéréotype de l’ouvrier du bâtiment grand fort et travailleur mais en plus il est d’une beauté à couper le souffle et d’une gentillesse à toute épreuve. J’ai beaucoup aimé son investissement envers les membres de sa famille, il a aidé sa sœur afin qu’elle puisse aller à l’université et il aide ses parents dans l’entretien de leur vieille maison. Bref c’est un homme sur lequel on peut compter. La psychologie du personnage et elle aussi intéressante, découvrir tardivement que finalement on était gay après avoir eu plusieurs relations avec des femmes qui se sont mal terminées et bien cela explique pas mal de chose, non ? Quand à Shaz il est le symbole du gay, bien dans sa peau, assumé et flamboyant. Pourtant il n’en a pas toujours été ainsi, lui aussi a du faire face à des personnes homophobes à commencer par sa famille, mais je me souviendrai longtemps de la scène de la première rencontre entre lui et Billy. Magnifique ! Je ne peux que vous conseiller cette lecture qui est bien écrite, chaude comme je les aime et en plus le tome 2 viens de sortir, alors j’y cours. Bonne lecture.
Lien : http://lireaulitcsexy.canalb..
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Les cowboys se murent dans le silence

L'histoire aurait pu être bien mais... Rien ne va.

Il y a quelques bons points, tout de même. C'est plutôt bien écrit mais ma partie sentimentale est vraiment à revoir.

On ne sent absolument pas la force de l'amour entre les deux personnages. Et encore moins pour une fin pareille. Il n'ont pratiquement pas de scène à deux pour développer leurs sentiments.

Les scènes de sexe n'aident même pas à nous faire croire à leur histoire.

Les personnages secondaires sont hyper intrusifs et font avancer l'histoire de manière vraiment grossière. Lani (la petite sœur de 12 ans) à un caractère et une conscience des choses qui ne va pas avec son âge. Même si son passé peut expliquer ça, je trouve exagéré qu'elle porte tout le scénario plusieurs fois dans l'histoire.

Aussi, on ne s'attarde pas assez sur le passé de Rand ni sur les sentiments et les difficultés de Kai. Alors que ça aurait pu être vraiment émouvant.
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Volley-ball

L'histoire est plus une nouvelle qui aborde beaucoup de thèmes de façon très rapide : la maltraitance, les plans à 3, l'homophobie, ... C'est à la fois chaud bouillant dans les scènes hot et un peu nunuche dans certains dialogues... Je trouve que l'histoire aurait pu être plus approfondie avec tout ce qui se passe.

Gros bémol : je trouve le héros très léger sur l'utilisation des préservatifs, il s'en passe très vite et très facilement avec quelqu'un (ou quelques uns...) qu'il vient de rencontrer...

Mais c'est très bien écrit et agréable à lire.
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Le chevalier de l'avenue de l'Océan

Une romance agréable à lire, servie par une plume fluide. Cependant, le roman est quand même remplie de clichés (un ouvrier du bâtiment dans le placard, un styliste gay et haut en couleurs ...). Après, la relation est amenée en douceur, j'ai beaucoup aimé voir le développement des personnages et l'évolution de leurs sentiments.
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