— Qu’est-ce qui ne va pas ?
Il jogga pour me rattraper.
— Rentre chez toi, Tucker.
Je m’essuyai de nouveau les yeux.
— Hé.
Il m’attrapa doucement le bras et je tressaillis au contact de sa main sur mes ecchymoses.
— Désolé. Je suis désolé. Il t’a encore fait mal ? Cass, dis-le-moi, s’il t’a fait mal. Je vais aller m’occuper de lui tout de suite. Il ne te touchera plus jamais.
Je m’arrêtai et pris le temps de me ressaisir pour retrouver ma voix.
— Toi, tu me fais mal. Oui, toi.
J’enfonçai un doigt dans son torse.
— Pourquoi es-tu ici ? Est-ce amusant pour toi, d’arriver en coup de vent dans ma vie chaotique et de jouer les héros ?
Je tendis les bras vers le ciel de manière théâtrale.
— Tu aimes ça voir les filles pleurer et se faire tabasser ?
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— Tu vois à quel point tu peux t’amuser quand tu te laisses aller ? C’est le principe. On s’en balance de ce que les autres pensent ou font. Crée ton propre bonheur. Vis l’instant présent.
J’avais toujours une connexion avec elle. Un fil invisible qui tiraillait mon coeur chaque fois que je pensais à son beau visage.
Je souhaite que tu trouves le genre d’amour qui n’a pas peur. L’amour sans crainte que tu m’as offert quand je ne le méritais pas.
J’aurais préféré être poignardée dans le dos mille fois que d’avoir à la regarder dans les yeux quand elle a brisé mon coeur.
Mon coeur s’est brisé un mardi. Elle m’aimait. Elle m’aimait et cela me tuait de l’intérieur.
Je sais que tu ne regarderas jamais personne d’autre de la manière dont tu la regardes elle.