Citations de Thérèse Bertherat (19)
Etre, c'est ne jamais cesser de naître.
Mais combien d'entre nous se laissent mourir un peu chaque jour, s'intégrant si bien aux structures de la vie contemporaine, qu'ils perdent leur vie en se perdant de vue ?
Vous vous épuisez. Votre énergie, elle, ne s'épuise pas. Elle circule. De l'instant de votre conception jusqu'à celui de votre mort. Elle fait son trajet naturel à travers le labyrinthe hermétique de votre corps jusqu'à ce qu'elle rencontre un obstacle. Alors elle bute, ne continue plus son trajet, mais, se détourne et se dissipe. Vous dites alors que vous êtes épuisé, que vous n'avez plus d'énergie.
Elle est là. Seulement vous l'empêcher de vous servir de la manière la mieux appropriée à votre bien être. En l'obligeant à se détourner, vous la tournez contre vous-mêmes.
Notre corps est nous-mêmes. Nous sommes ce que nous semblons être. Notre manière de paraître est notre manière d'être. Mais nous ne voulons pas l'admettre. Nous ne savons d'ailleurs pas le faire. Nous confondons le visible avec le superficiel. Nous ne nous intéressons qu'à ce que nous ne pouvons pas voir. Nous allons jusqu'à mépriser le corps et ceux qui s'intéressent à leur corps. Comme un peintre prépare sa toile, un potier sa terre, nous devons préparer notre corps avant de nous en servir, avant d'en attendre des "résultats satisfaisants". C'est l'état du corps à priori qui détermine la richesse de l'expérience vécue. Le corps éveillé prend des initiatives ne se contente plus de recevoir, de subir, d'"encaisser". En prenant conscience de notre corps, nous lui donnons prise sur la vie.
A l'exception de quelques points interdits que l'on ne masse jamais, ce massage est sans danger. Il est important cependant de ne jamais masser sur une peau enduite d'un corps gras qui est un isolant, ce qui rendrait le travail inefficace ; ne jamais masser non plus s'il y a lésion de la peau. On trouve de nombreux petits manuels d'acupressure destinés à un public de non-professionnels. Il est vrai que le micro-massage donne des résultats spectaculaires, mais il demande une connaissance parfaite de l'anatomie et une extrême précision dans le repérage des points pour atteindre la racine du mal et guérir durablement.
Notre corps est nous-mêmes. Il est notre seule réalité saisissable. Il ne s’oppose pas à notre intelligence, à nos sentiments, à notre âme. Il les inclut et les abrite. Ainsi, prendre conscience de notre corps, c’est se donner accès à son être tout entier... car corps et esprit, psychique et physique, et même force et faiblesse, représentent non pas la dualité de l’être, mais son unité.
Vous vous épuisez. Votre énergie ne s'épuise pas. Elle circule de l'instant de votre conception jusqu'à celui de votre mort. Elle fait son trajet naturel à travers le labyrinthe hermétique de votre corps jusqu'à ce qu'elle rencontre un obstacle. Alors elle bute, ne continue plus son trajet mais se détourne et se dissipe. Vous dites alors que vous êtes épuisé, que vous n'avez plus d'énergie. elle est là. seulement vous l'empêchez de vous servir de la manière la mieux appropriée à votre bien-être. en l'obligeant à se détourner vous la tournez contre vous-mêmes.
Prendre plaisir. Enfin un terme juste. Le plaisir se prend. Comme le pouvoir, le vrai. Pas celui extorqué à l'autre et qui le prive du sien, pas celui que l'on veut bien vous accorder si vous voulez bien le recevoir. Pour prendre plaisir, pour prendre le pouvoir, c'est à dire pour assumer et exercer son propre pouvoir, son pouvoir sur la vie, sur sa vie, il faut d'abord prendre conscience de son corps.
Comme un peintre prépare sa toile, un potier sa terre, nous devons préparer notre corps avant de nous en servir, avant d'en attendre des "résultats satisfaisants". C'est l'état du corps a priori qui détermine la richesse de l'expérience vécue. Le corps éveillé prend des initiatives, ne se contente plus de recevoir, de subir, nous lui donnons prise sur la vie.
Quand nous sanctionnons l'activité physique d'un enfant, nous réduisons son champ d'expérience, nous entravons le développement de son intelligence et nous l'encourageons à réprimer l'expression naturelle de ses émotions.
Transfert, contre transfert...les étapes du rapport entre patient et psychanalyste sont codifiées; il faut passer par là. Mais dans le travail du corps, dans ce travail essentiel non verbal, quels mots utiliser? Quel code est approprié, sinon celui-secret indicible- des sensations?
Quand le rythme naturel de la circulation de l'énergie est perturbé par une cause interne ou externe l'organisme sain met en marche son propre système de régulation. Il suffit d'attendre que « ça passe ». Mais il arrive que ce système naturel de régulation soit débordé, incapable de faire face au désordre. L'énergie alors est détournée, dispersée. Il y a un trop-plein dans certaines régions, une pénurie dans les autres. Le fluide énergétique ne peut plus suivre son itinéraire naturel. Telles des écluses les « points d'acupuncture » se situent tout le long de cet itinéraire et c'est par la régulation de ces écluses que la médecine chinoise assure la circulation normale de l'énergie à travers le corps entier.
L'unité corporelle ne se limite pas à une conscience de l'interdépendance de l'avant et de l'arrière du corps. Il faut comprendre aussi le rapport entre l'intérieur du corps et l'extérieur.
Il n'est jamais trop tard pour vous libérer de la programmation de votre passé, pour prendre en charge vous-même votre corps, pour découvrir des possibilités encore insoupçonnées.
Notre corps est nous-mêmes. Nous sommes ce que nous semblons être. Notre manière de paraître est notre manière d'être. Mais nous ne voulons pas l'admettre. Nous n'osons pas nous regarder.
A travers le récit de son expérience personnelle et professionnelle, l'auteur apprend des mouvements doux qui soulagent le corps et le coeur.
Elève de Françoise Mézière, T. Bertherat donne une méthode de remise en forme novatrice qui apporte un bien-être physique et permet de sortir de traumas anciens aux conséquences physiques bien ancrées. ©Electre 2023
En donnant à cet imitateur de génie qu'est l'enfant l'exemple de mouvements réduits ou rigides, nous lui tendons le piège de la maladresse et du manque de confiance d'où il aura beaucoup de mal à sortir une fois adulte.
"Méfiez vous du corps, m'a dit il y a longtemps un psychanalyste qui avait assisté à un de mes cours. Nos corps appartiennent au domaine de la mère. En abordant l'être par le corps, vous entrez directement dans les couches archaïques de la personnalité".
L'on entrave la libre circulation de l'énergie à travers la totalité du corps en créant des « cuirasses » musculaires, des zones rigides, mortes qui encerclent, tels des anneaux, à différentes hauteurs du corps. Pour se défendre contre l'angoisse ainsi que contre le plaisir, contre toute sensation, l'on bloque la circulation de l'énergie au niveau des yeux, du front, au niveau des épaules, au niveau du ventre ou au niveau du diaphragme. Et ce sont ces blocages, ces braquages qui sont à l'origine des maladies, des malaises, des paralysies de toutes sortes.
Pour faire de l'expression corporelle qui rime à quelque chose, il faut d'abord prendre conscience de ses répressions corporelles.