Vidéos de Thierry Cabot (84)
Ajouter une vidéo
Furieux de subir les nuisances de la petite couronne parisienne : pollution, stress, embouteillages (l'un d'eux m'a inspiré le poème du même nom), agressions sonores, anomie, incivilités répétées et autres gracieusetés, j'avais en 2005 jeté sur le papier mon besoin d'air pur, de vie champêtre et de bonheur simple. A bien des égards, le poème "Paysage" offre l'illustration de cet élan irrépressible transformé en nostalgie.
Quoi de plus beau, sous les assauts de la neige, que le charme à la fois intime et mystérieux d’un chalet de montagne où, protégés des rigueurs de l’hiver, deux amoureux conjuguent idéalement leur bonheur !
Une poupée de vingt mois, âgée aujourd'hui de sept ans, m'a inspiré ce long poème.
Ici ont été retenus les noms de ceux que je considère, à tort ou à raison, comme les plus grands poètes de la littérature de langue française. Ce choix, pour le moins subjectif, s'est révélé on ne peut plus malaisé.
Un premier principe a guidé ma démarche : faute de recul suffisant, il m'a paru d'abord indispensable d'exclure tout créateur encore vivant. En second lieu, je n'ai pas voulu céder aux sirènes de la mode en exhumant je ne sais quel auteur du dix-septième siècle tiré lui-même du néant par quelques universitaires influents ou quelques rats de bibliothèque bien introduits. Ces précisions apportées, je dois confesser que l'absence de femme dans "Mon Panthéon poétique" m'a horriblement chagriné. Mais en dépit de leur immense talent, ni Louise Labé, ni Marceline Desbordes-Valmore, ni Anna de Noailles, ni Marie Noël ne m'ont semblé dignes d'y figurer.
S'il s'était agi du top 50, il ne fait aucun doute que chacune d'elles y aurait trouvé sa place, à un rang d'ailleurs fort honorable. S'agissant du top 14 réservé uniquement aux génies suprêmes de la poésie francophone, une telle possibilité hélas ! n'était plus à mes yeux envisageable.
Au reste, il convient de noter que, fidèle aux mêmes orientations, j'ai écarté non sans regrets Joachim du Bellay, Alphonse de Lamartine, Alfred de Musset, André Breton, Louis Aragon, Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire. Enfin je suis toujours heureux de voir les lecteurs de cette oeuvre, nourrie de mes admirations les plus vives, biffer un nom ou en ajouter un autre. Chacun d'entre nous a son propre florilège.
+ Lire la suite
Rien ne remplace une mère.