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Critiques de Thierry Gioux (119)
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Hauteville House, tome 8 : Fort Chavagnac

La pierre philosophale serait un artefact qui permettrait à la civilisation de faire un bond scientifique. Mais toute avancée a un prix à payer...



Plusieurs factions se partagent les clefs permettant l'accès à la pierre philosophale, et toutes doivent être réunies pour pouvoir la consulter. L'empire de Napoléon III, la république de Victor Hugo et la cour des miracles parisien du Fantôme se détestent cordialement mais une puissance inconnue les a réunies.

Dans ce tome, nous faisons donc la connaissance avec les monstres abyssaux suggérés dans l'opus précédent. Et c'est l'occasion pour glisser un message écologique sur l'impact, néfaste, de l'homme sur son environnement. Les puissants écouteront-ils les cephalopodes ?

Un début de tome assez calme, qui rappelle les différents intervenants, mais qui se termine par une bataille maritime assez rocambolesque.
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Hauteville House, tome 2 : Destination Tulum

Gavroche est au Mexique afin de traduire le manuscrit volé à l'empereur Maximilien. Pendant ce temps là, on envoie Eglantine sur le terrain afin d'espionner l'émissaire de Napoléon III.



L'histoire se poursuit et se rapproche de cette mystérieuse arme archéologique que l'on apprend descendre du temps des aztèques. Il y a du rythme et des combats. Si ce n'est les dessins un peu médiocre, l'ensemble est agréable à lire.
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Hauteville House, tome 4 : Atlanta

Ce tome vient clore le cycle consacré à l'intervention de l'Empire de Napoléon III au coeur de la guerre de Sécession par une bataille finale où s'affrontent troupes du Nord et du Sud au milieu de chars et de tours de combats... L'idée de base du scénario n'est pas mauvaise, mais l'action prend trop de place par rapport au suspense. Par ailleurs, le lecteur reste un peu sur sa faim : il vient d'où le méchant lézard ? C'est tout ce qu'il a comme super pouvoirs ? La fin nous liasse entrevoir des rebondissements possibles, mais il va nous falloir attendre. La graphisme est loin d'être exempt de tout défaut. Les personnages ont des jambes en bout de bois d'allumettes et ils ont des trognes à faire peur. Certes, à l'époque, tout le monde n'avait pas toutes ses dents, mais que de mâchoires clairsemées, que d'yeux qui ne sont pas en face des trous...
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Hauteville House, tome 2 : Destination Tulum

Ce deuxième tome permet de creuser un pue plus le scénario et de nous plonger au coeur de cette histoire d'espionnage entre Mexique, France et Etats-Unis. L'ambiance globale de cette histoire est bien campée. Le seule bémol est peu être de l'ordre du graphisme où les personnages semblent parfois avoir des guiboles en bouts de bois d'allumettes et des trognes griffées ou noircies.
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Hauteville House, tome 7 : Expédition Vanikoro

Gavroche et Zelda font momentanément affaire avec les frères Mauguy pour retrouver la croix de La Perpus, à Vanikoro. Mais le Diable et son associé Semmes sont aussi sur la piste du trésor.



S'il n'est pas toujours facile de s'y retrouver dans les différentes alliances en jeu, la chasse au trésor quand à elle avance. Un tome bien rythmé.
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Hauteville House, tome 6 : Le diable de Tas..

Gavroche croyait aller en mission en Nouvelle Calédonie pour délivrer un bagnard et l'échanger contre Eglantine. Il se retrouve finalement sur les traces de l'expédition de La Pérouse.



Beaucoup d'explications pour ce tome et un peu moins d'action. Des nombreuses alliances se nouent autour du mystère de La Pérouse qui remonte en fait à plusieurs siècles, à celui du "grand chambardement".

Nous avons donc l'histoire qui s'étoffe d'un mystère ancien que les puissants rêvent de découvrir. Mais aussi des pistes pour ces fameux artefacts "magiques" qui viennent du grand chambardement. Et là l'histoire virerait vers la science fiction avec des protagonistes qui viendraient de l'espace...

Encore un peu confus sur certains points mais de belles promesses pour la suite.
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Le vent des dieux, tome 15 : Le voyage merv..

À court d'idées, Cothias déroule le retour de Marco Polo vers l'Europe, très souvent cité dans le texte ("le livre des merveilles"), avec des espèces d'imitations d’œuvres d'époque dans des tons pastel assez épouvantables.

Pour rester dans le dessin, si Gioux a quand même bien progressé ces derniers tomes, il y a encore des défauts calamiteux, comme les ombrages qui ressemblent littéralement à des taches de suie !

Homme de paille de Marco Polo, Tchen-Qîn se contente de réflexions d'une vacuité déprimante, et de se faire la petite princesse chinoise dont il sait qu'il ne doit pourtant surtout pas se la faire.

Vivant dans son passé sans l'avoir vraiment vécu, il ne vit pas non plus son présent, et se définit comme sans avenir. Finalement, il personnifie à lui seul l'échec de cette série : monolithique, incapable de tout sentiment humain même s'il n'arrête pas de dire qu'il adore sa famille et qu'elle lui manque. C'est ça. En fait, il n'est pas humain.

Et Pimiko ne l'était pas non plus, et Kaï et Marco Polo à peine davantage. Comment voulez-vous avoir de la sympathie pour une série où les personnages n'ont rien d'humain ?
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Hauteville House, tome 2 : Destination Tulum

J'adore le côté steampunk de cette bande dessinée, les machines à vapeur, les dirigeables, c'est dessiné avec plein de détails, un vrai régal. Le scénario est assez fouillé, les rebondissements nombreux.

Le seul petit truc qui manque un peu c'est l'humour, dommage car je trouve que l'ambiance s'y prête, ce n'est pas assez exploité.
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Hauteville House, tome 14 : Le 37e parallèle

Gavroche, Zelda et leur différents alliés et ennemis se lancent à la recherche de Davy Crockett. Ce dernier serait le représentant américain de l'ordre de l'obsidienne et possède la fameuse statuette permettant le passage à travers les teleportails.



Une belle course poursuite dans la cordillère des Andes et son rude climat. Pour le reste l'intrigue n'avance pas vraiment si ce n'est un nouveau coup d'éclat à la fin. Au lieu de nous donner des réponses, cette série n'en finit plus de poser de nouveaux mystères. Elle ne semble plus à une créature fantastique de plus à nous présenter...
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Hauteville House, tome 5 : USS Kearsarge

Eglantine est retenue prisonnière dans les geôles de l'empire. Victor Hugo, pour la délivrer, n'a d'autre choix que de passer un pacte avec le Fantôme, le maître de la cour des miracles. La liberté de l'espionne contre celle dun bagnard de nouvelle Calédonie.



Une nouvelle mission pour l'agent Gavroche toujours accompagné de Georges. Mais ils vont vite s'apercevoir que la nouvelle Calédonie cachent d'autres mystères et qu'ils ne sont pas les seuls sur le coup.

L'histoire se met en place doucement. Pour le moment ça fait un peu fouillis et on a du mal à se faire une idée générale de l'intrigue avec tous les éléments présents.
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Hauteville House, tome 5 : USS Kearsarge

Je retrouve cette série avec plaisir (j'attendais que la bibliothèque me fournisse les tomes 8 et 9 qui finissent le second cycle (qui commence au tome 5, celui-ci, donc)).

Ici, cela se passe vraiment pendant la guerre de sécession, puisque les protagonistes sont parties prenantes pour le Nord ou le Sud, avec certains agents français (dont Gavroche), liés à V. Hugo et prenant fait et cause contre pour le Nord (et par la même occasion contre Napoléon III)

Ici, l'ambiance est à la fois à la guerre, très steampunk, mais il y a de l'humour.

Ce sont des aventures qui nous emmènent en Nouvelle Calédonie, dans un marché passé entre Gavroche et "Le Fantome" (roi de la cour des miracles), qui veut sauver l'un de ses hommes qui est emprisonné là-bas, contre la libération d'Eglantine qui s'est fait prendre à la fin du tome 4 pour sauver les enfants de la famille qu'elle surveillait. Enfin bref, cet échange de bons procédés prélude à de nouvelles aventures, avec une nouvelle chasse au trésor !

Ici nous avons un tome d'introduction avec toujours les mêmes personnages, de belles batailles, une belle série animée par des dessins toujours aussi sympas !

J'aime vraiment beaucoup, et la coupure entre les deux cycles m'a permis de ne pas me lasser, car nous repartons tout de même, me semble-t-il, sur la même trame que le premier cycle.
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Hauteville House, tome 3 : Le Steamer fantôme

On se laisse embarquer par les aventures de Gabriel (Gavroche), Zelda, Eglantine aux Amériques. Il y a beaucoup d'action, l'histoire, atmosphère steampunk oblige, flirte avec le fantastique d'une façon très bien ficelée !

Une série très agréable à lire jusque là. A savoir : cette série est éditée depuis Décembre 2013 sous forme d'intégrales, ce qui est intéressant, niveau prix ! :o)
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Hauteville House, tome 3 : Le Steamer fantôme

Quand Gavroche et Zelda arrivent à Tulum, il est trop tard. Les frères Mauguy ont déjà réveillé l'arme secrète des mayas. Ils ont pris le large.



L'intrigue se densifie et se joue désormais dur deux tableaux. D'abord Gavroche et Zelda qui doivent couler le Clovis et son arme diabolique. Et Églantine qui espionne l'agent de Napoleon III sur le sol américain. Il y a une bonne dose d'aventure et de de tension.

L'univers steampunk prend aussi quelques libertés. Entre les dons de voyance de Madame Nostra et la capture de monstres ectoplasmiques, on vire carrément dans le paranormal. S'y ajoute un Pleiosaure venu des abysses et un monstre du fond des âges assoiffés de sang... j'espère que les auteurs sauront garder Le Cap...
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Hauteville House, tome 4 : Atlanta

Nous voilà donc maintenant sur les champs de bataille de la guerre civile américaine, à coup de chars steampunks, de monstres extraterrestres, spectaculaire et mouvementé. Comme je le soulignais dans la critique du premier tome, cette série n’est pas exempte de défauts : une colorisation pas toujours très délicate, parfois un peu acide et artificielle, le trait manque parfois d’élégance, les visages sont un peu figé, les proportions pas toujours très justes, et pour le récit, c’est un peu pareil, les dialogues ne sonnent pas toujours très justes, dans l’intrigue, il y a beaucoup d’effets clichés, mais malgré ça, grâce à la richesse de l’imagination de cet univers steampunk, cette lecture est très distrayante. J’ai lu le premier cycle avec un plaisir certain et même si ce n’est pas un chef d'œuvre, je pourrais bien me laisser tenter par le cycle suivant.
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Le vent des dieux, tome 6 : L'Ordre du Ciel

Changement de cycle, changement de dessinateur, mais malheureusement, ça s'arrête là pour le changement. On retrouve les mêmes errances que dans le premier cycle, auxquelles s'en ajoutent d'autres.

D'abord, l'exposé historique abrutissant des 5 premières pages, dont on se serait bien passé. Cothias étale sa culture historique comme de la confiture sur une tranche de pain, et même si c'est pas inintéressant en valeur absolue, dans le contexte d'une BD historique c'est rédhibitoire. Pire encore, Cothias essaie de faire passer ça dans les conversations entre l'empereur et le shogun, et entre le moine Nichiren et ses élèves, pour rendre la pilule digérable. C'est pire que de nous infliger une longue intro textuelle ou des voix off, parce que c'est carrément artificiel, on sent bien que jamais les personnages ne diraient ce genre de choses.

Quand le scénario démarre vraiment, est-ce qu'on va avoir de la nouveauté ? Pas le moins du monde. Après Kozo dans le premier cycle, c'est maintenant Tête Noire qui obtient carte blanche pour aller massacrer la paysantaille crasseuse de l'île Sado, seul le mobile change : la vengeance, en lieu et place de l'ambition. Ça devient franchement rengaine, cette manie de décapiter les kootsunins à tour de bras.

On observe alors les personnages de près et on se dit : mais pourquoi donc ont-ils tous la gueule peinte en violet ou en mauve ? C'était la nouvelle mode à l'époque de l'invasion de Kubilai Khan ? Et l'on découvre avec consternation qu'en fait... ce sont les ombrages. Oui oui.

Le personnage de Pimiko Zu devient de plus en plus lamentable, ne trouvant rien de mieux à faire que de se livrer (une quatrième fois, donc) en esclave sexuelle à Tête Noire pour pouvoir assouvir sa vengeance et sa jalousie. Sauf qu'entre-temps, le dessinateur a changé et qu'elle est devenue moche, on dirait un mec. On a donc bien du mal à y croire quand tout le monde s'esbaudit sur sa beauté.

Ça pose quand même question sur l'image de la femme dans cette série. Ok, c'est au Japon et au moyen-âge, d'accord, ça devait pas être mirobolant selon les conceptions des femen. Mais là on a une fille de samouraï, qui se bat aussi bien que l'un d'entre eux, et qui se descend elle-même plus bas que terre même quand personne ne lui demande, et on n'a pas d'autre personnage féminin pour faire le pendant, Mara, même si elle est moins immorale, s'étant elle-même fait passer dessus des centaines de fois par tous les mecs de son village.
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Hauteville House, tome 7 : Expédition Vanikoro

Un tome passionnant, encore. Les alliances se font et se défont au gré des complots et trahisons multiples...

Les personnages de V. Hugo et Jules Verne se croisent, se connaissent, s'apprécient, même.

C'est divertissant même si on ne connaît pas ses classiques. Et quand on les connait un peu, ça l'est encore plus !

Bref, une série qu'on a du mal à lâcher, à un tome par jour je les lis plutôt vite...
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Hauteville House, tome 10 : Jack Tupper

Suite à l'épidémie de peste, Gavroche et les siens sont retenus en quarantaine quand un ouragan frappe les côtes de Guernesey. Alors que tout le monde s'enferme dans hauteville house pour échapper aux éléments, les impérialistes vont en profiter pour y ravir les secrets cachés dans les profondeurs de la maison de Victor Hugo.

Une intrigue intéressante qui semble bien introduire ce nouveau cycle. L'histoire est toujours dirigée vers ces mystérieux êtres dont la technologie semble très avancée. Les personnages sont toujours aussi attachants et on aime les voir évoluer dans ce rythme effréné bien que ce tome en révèle assez peu sur eux.

Les dessins ont un coups de crayon nerveux qui sont malheureusement assez disgracieux.
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Hauteville House, tome 8 : Fort Chavagnac

Je dois dire que j'ai trouvé ce tome un peu moins bon. J'attendais sans doute beaucoup de la rencontre avec la civilisation marine et le message délivré m'a paru à la fois assez facile et simpliste. Dommage. Les alliances entre frères ennemis quant à elles étaient plutôt bien menées et ces poulpes capables d'habiter un être humain avaient donné un caractère vaisseau fantôme au bateau des sudistes plutôt bienvenu.
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Hauteville House, tome 13 : L'Ordre de l'ob..

Gavroche et Zelda ont découvert l'existence d'un ordre mystérieux qui protégerait des portails de téléportation, technologie de ceux des profondeurs. Ils s'allient avec des rebelles mexicains afin d'en découvrir plus.



L'histoire devient assez complexe avec pas mal de ramification. On est assez éloigné des tomes d'espionnage par la république française cachée dans Hauteville House.

Cela reste rythmé et il y a toujours de l'action. Ce nouveau cycle promet de faire la lumière dur les peuples des profondeurs.
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Hauteville House, tome 4 : Atlanta

Tout s'accélère pour nos espions, la bataille d'Atlanta approche.



Ce premier cycle de Hauteville House se conclut donc dans une grande bataille qui voit s'affronter les sudistes et les nordistes avec l'aide d'un monstre mysterieux dirigé par les frères Mauguy à la solde de Napoleon III.

Il y a du rythme, de l'action et des retournements de situation. L'univers steampunk est riche en machinerie de tour genre et les auteurs n'hésite à pas y introduire un peu de paranormal. Ca tient la route malgré tout, c'est un bon divertissement.

Dommage que le trait nerveux ne rende pas les personnages avec grâce.
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