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3.5/5 (sur 83 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 03/09/1958
Biographie :

Thierry des Ouches est un photographe français.

Photographe autodidacte, il se met à son compte à l'âge de 20 ans. Très rapidement, il collabore régulièrement avec des agences de publicité.

Il obtient pour les campagnes qu’il réalise de nombreux prix, dont le Lion d'or au Festival de Cannes en 1993 pour la campagne Les Adieux de la 4L commandée par l'agence Publicis.

En 1995, il publie son premier livre, "Requiem", préfacé par Jeanloup Sieff.

Depuis, il est l’auteur de plusieurs autres ouvrages, parmi lesquels: Vaches (1997), préfacé par Elliott Erwitt, Femmes (1999), France (2000), préfacé par Philippe Delerm, Dans mon parking, il y a des anges... (2002), Les Animaux de la ferme (2006)…

En 2000, la Bibliothèque nationale de France (BNF), à l’occasion du livre France, lui consacre une exposition et une partie de son œuvre photographique entre dans les collections permanentes.

Thierry des Ouches expose aussi dans des lieux plus insolites des photos en grand format et en extérieur, comme à Paris sur la place Vendôme en 2004 pour son exposition Vaches,sur l’esplanade des Invalides en 2006 ou au château de Chambord en 2008 pour son exposition Les Animaux de la ferme.
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Source : Wikipedia
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Vidéo de

La chronique de Gérard Collard - Martin de la Brochette


Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Il me parait bien loin le Paris des films de Verneuil ou de Melville où les cafés enfumés sentaient bon la Gauloise et les toilettes l'urine, où l'on parlait brésilien dans le bois de Boulogne, où les pompiers faisaient "pin pon". Dans ce Paris-là, pas de parking souterrain, mais des garages, comme chez Dinky Toys dont j'aimais adolescent investir les tripes de bâtiments de béton, quand la pluie s'écrase sur des verrières d'acier rouillé, que la lumière gris-bleu s'éteint sur le sol brut et beau de la capitale. Les garçons de café avaient du panache, disaient "bonjour" et "merci", le sourire compris dans l'addition. La fourrière, c'était pour les chiens, les pains au chocolat ne s'appelaient pas chocolatines, les clochards étaient barbus et "préfontainisés". Les motocrottes avaient du pain sur la planche. 
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(Maman) pense ne jamais mentir pour mieux préserver ce qu'elle appelle "l'honneur de la famille", délicate et élégante jusque dans le mépris, pour mieux nous protéger, nous ses enfants "tant aimés", symboles vivants d'une réussite visible et représentants d'une lignée dont nous sommes les ambassadeurs de chair et de sang; un mensonge déguisé est toujours préférable à une honte affichée. 
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J’ai remarqué que moins un être a été choyé dans son enfance, plus il recherche inconsciemment, comme un prédateur, ces relations ambiguës, perverses, destructrices et malsaines… Aucun don de soi ni de générosité dans cet amour-là. Pensant donner de l’amour, elle s’approprie les sentiments des autres à son égard pour en devenir propriétaire, construit sa cathédrale d’amour-propre, tout en ignorant qu’elle contribue à son autodestruction.
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Étonnamment, j'aime mon statut marginalisé à mon insu dès le plus jeune age.
Mes frères et mes sœur sont des "Copies". Je me sens être l'"Original". Pour rien au monde je n'aimerais être le portrait conforme de tous ceux qui se ressemblent déjà dans le ventre de leur mère, de tous ceux qui sont lancés à pleine vitesse sur les rails de la monotonie et de la conformité programmée, de tous ceux qu'aucun mystère n'habite. Faire les mêmes études que mon père, parler avec la voix de ma mère, penser avec le cerveau des deux réunis, ce sera sans moi.
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A vingt-sept ans, Vanessa a déjà peur de vieillir, mais les progrès constants de la chirurgie esthétique la rassurent - un peu. C'est vrai qu'avec des seins aussi gros, quand ça va tomber, ça va faire mal, et qu'une jolie fille qui vieillit mal, ça se voit plus qu'une fille qui a toujours été moche. Vaness' (c'est son surnom), convaincue d'être originale et dotée d'une forte personnalité, a des rêves incroyables pour elle même et pour son couple : une maison les pieds dans l'eau à l'île de Ré, un appartement au bas des pistes à Courchevel avec une grande terrasse plein sud, des tonnes de voyages au soleil, une Mini cabriolet, un immense dressing, et surtout ne jamais rater les soldes où l'on fait tant d'économies et de bonnes affaires. Elle aura deux beaux enfants, un garçon et une fille qui deviendra plus tard sa meilleure amie. Elle rêverait qu'elle devienne comédienne ou chanteuse, ou mannequin, ou artiste. Elle ADORE la vie, trouve tout génial, mais se plaint en permanence, pense que tant de misère dans le monde est bien regrettable. Devenue experte dans le maniement de sa carte bancaire, elle prend du plaisir à regarder ses jolies mains manucurées taper son code de carte Gold sur un clavier, s'émerveille de ne jamais se tromper de numéro, en conclut qu'elle a une sacrée mémoire.
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Moi, ma vie, je veux l'écrire en couleur, en clair-obscure, dans des pastels de rouille aux teintes chaudes et rapeuses. Mon frère aîné et ma soeur ne cherchent pas écrire leur vie, mais à reproduire celle qu'on leur à donner en modèle, ce qui semble pleinement les satisfaire. Je suis vivant-vivant, ce sont des morts-vivants ; ce qui me réjouit, c'est qu'ils pensent le contraire. Comme quoi la nature est bien faite.
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Quand Einstein disait que l'imagination est plus importante que le savoir, il ignorait qu'au XXIe siècle, dans les grandes entreprises internationales, ce serait l'inverse pour une large majorité de ceux qui les constituent. La marge de manœuvre est quasiment nulle pour la plupart des milliers de diplômés qui débarquent tous les ans dans le monde barbare du travail. Monde impitoyable qui va broyer irréversiblement leurs rêves d'enfants à leur insu, tout du moins pour ceux qui en avaient. Pour eux, l'absence de talent et d'imagination est une force qui les aide à épouser la politique de leur société, à rentrer dans le moule, à marcher au pas. Ils sont disciplinés depuis leur plus jeune age, formés par des théories, technocrates dans l'âme et dépourvus de bon sens, prêts naturellement à se soumettre à la hiérarchie.
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Eh bien, Juliette, à force de vous écouter à pas parler, on risque de devenir sourds !
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- Vous savez pour oncle François,... non ? Il a un cancer...généralisé, le pauvre.
Et l'agrégée du code pin d'ajouter :
- Généralisé ! Si c'est le plus général, c'est plutôt une bonne nouvelle, on dit maintenant que ça se soigne très bien ! Il est entre de bonnes mains ?
Un con ça ose tout, c'est comme ça qu'on les reconnaît, disait Audiard, le visionnaire. Ambassadrice et porte-parole des cons à elle toute seule, si Vanessa était un feu d'artifice, elle serait le bouquet final.
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Très jeune, je m'interrogeais sur le coeur, ce muscle sanguin de notre corps humain, dont on dit que certains n'en ont pas, que d'autres en ont un grand, d'autres un de pierre, cette terre d'asile entre notre âme et notre cerveau qui bat soixante-dix fois par minute.
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